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L'évolution de la santé psychologique et des facteurs de risques psychosociaux du travail chez les jeunes Québécois de 18 à 34 ans en contexte de pandémie de COVID-19Boutin, Édouard 13 December 2023 (has links)
Depuis le mois de mars 2020, le marché du travail de la province québécoise a dû s'adapter aux mesures sanitaires émises par les instances gouvernementales. De nombreux commerces et autres organisations de travail de la province n'ont eu d'autre choix que de se plier à la nouvelle règlementation en place : fermeture de certains commerces jugés non essentiels, limite de la capacité d'accueil des clients, distanciation sociale, port du masque, etc. En conséquence, l'environnement de travail de plusieurs travailleurs s'est modifié. Pour les travailleurs qui ont continué de travailler à même leur lieu de travail, ils ont dû composer avec les différentes mesures sanitaires mises en place. Pour certains autres, ils ont été amenés à poursuivre leurs tâches directement à leur domicile, en effectuant du télétravail. Bien que de nombreux travaux se soient attardés à mesurer l'impact de la pandémie sur l'emploi des travailleurs de la province, très peu se sont intéressés à étudier les répercussions de la pandémie sur l'état de santé psychologique au travail. Ce mémoire s'intéresse donc à l'état de santé psychologique et à l'environnement psychosocial de travail, et plus particulièrement auprès des jeunes travailleurs de la province. Concrètement, cette étude avait pour principal objectif de connaître dans quelle mesure la santé psychologique et les facteurs de risques psychosociaux du travail des jeunes Québécois de 18 à 34 ans ont évolué par rapport à leurs homologues plus âgés dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Trois principaux constats ressortent des résultats de ce travail de recherche. D'abord, en matière de santé psychologique au travail chez les jeunes de 18 à 34 ans, celle-ci semble s'être légèrement améliorée entre la deuxième vague de la pandémie de COVID-19 (novembre 2020) et la fin de la troisième vague (juillet 2021). En ce qui a trait aux risques psychosociaux du travail, les résultats de l'étude ont montré qu'ils ne semblent pas réellement varier en fonction du contexte de la deuxième et troisième vague. Cependant, nous avons remarqué que ces risques de l'environnement psychosocial de travail ont tendance à être partagés par une proportion plus élevée de jeunes travailleurs de 18 à 34 ans que de leurs aînés de 35 à 54 ans. Enfin, nous avons étudié le lien entre l'âge des travailleurs et l'effet négatif de leur travail sur leur état de santé psychologique. Les résultats indiquent que ce sont certains risques psychosociaux du travail au sein du modèle de régression qui ont fait en sorte d'expliquer une partie de l'effet de l'âge sur la probabilité étudiée.
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Mécanismes expliquant l'effet longitudinal du climat de sécurité psychosocial sur l'engagement et l'épuisement chez les professionnels de l'enseignement et des soins de santé pendant la pandémie COVID-19Bourgoin Boucher, Kelly 22 February 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / La pandémie de COVID-19 a fortement détérioré la santé psychologique de la population en général, mais en particulier de certains secteurs d'emploi qui ont été particulièrement touchés par des problèmes d'absentéisme et de pénurie de main-d'œuvre, tels que les secteurs de l'enseignement et des soins de santé. Peu d'études réalisées dans cette période de crise ont vérifié si le climat de sécurité psychosocial était un précurseur de l'engagement et de l'épuisement à travers les demandes et les ressources de l'emploi. Cette étude longitudinale vise donc à évaluer le rôle médiateur des demandes et des ressources de l'emploi, dans les relations entre le climat de sécurité psychosocial et l'engagement et l'épuisement émotionnel et à vérifier les différences selon le secteur d'emploi chez les professionnels de l'enseignement et des soins de santé pendant la pandémie COVID-19. Notre échantillon était composé de 70 professionnels de l'enseignement et 69 professionnels des soins de santé qui ont répondu à un questionnaire mesurant le climat de sécurité psychosocial, la charge de travail, l'autonomie, le soutien social, la reconnaissance, l'engagement et l'épuisement émotionnel. Les résultats ont montré que climat de sécurité psychosocial est significativement plus élevé chez les professionnels de l'enseignement. La relation bêta entre l'autonomie et l'épuisement est positive. En contrôlant pour le secteur d'emploi, le soutien des collègues et la reconnaissance agissent comme médiateurs dans la relation climat de sécurité psychosocial-engagement, alors que la charge de travail agit comme médiateur dans la relation CSP-épuisement émotionnel, uniquement chez les professionnels de l'enseignement. Toutefois, la différence entre les deux secteurs d'emploi n'est marginalement significative que lorsque la reconnaissance est le médiateur de la relation CSP-engagement. La reconnaissance est liée positivement à l'engagement chez les professionnels de l'enseignement de façon significative, alors qu'elle y est liée négativement chez les professionnels de la santé, mais de façon non significative. Notre étude a permis de mettre en lumière l'importance du climat de sécurité psychosocial en temps de pandémie pour équilibrer les demandes et les ressources de l'emploi et améliorer la santé psychologique chez les professionnels de l'enseignement et des soins de santé. / The COVID-19 pandemic severely deteriorated the psychological health of the general population, but particularly of certain employment sectors that were particularly affected by problems of absenteeism and labour shortages, such as the education and healthcare sectors. Few studies conducted during this period of crisis have tested whether psychosocial safety climate is a precursor to engagement and burnout across job demands and resources. The purpose of this longitudinal study was therefore to assess the mediating role of job demands and resources in the relationship between psychosocial safety climate and engagement and emotional exhaustion and to test for differences by employment sector among education and healthcare professionals during the COVID-19 pandemic. Our sample consisted of 70 teaching professionals and 69 healthcare professionals who completed a questionnaire measuring psychosocial safety climate, workload, autonomy, social support, recognition, commitment, and emotional exhaustion. The results showed that psychosocial safety climate is significantly higher in teaching professionals. The beta relationship between autonomy and emotional exhaustion was positive. Moderating for employment sector, co-worker support and recognition mediate the PSC-engagement relationship, whereas workload mediates the PSC-emotional exhaustion relationship, only among teaching professionals. However, the difference between the two job sectors is only marginally significant when recognition mediates the PSC-engagement relationship. Recognition is significantly positively related to engagement among teaching professionals, whereas it is negatively related among health professionals, but not significantly so. Our study highlighted the importance of psychosocial safety climate during a pandemic to balance job demands and resources and improve psychological health among teaching and healthcare professionals.
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Modèles de travail et performances sociales : une étude de cas du travail infirmier dans les unités de soins critiques d'un centre hospitalier de la région de QuébecOuellet, Steven 12 December 2024 (has links)
Cette thèse porte sur l'évolution des conditions de travail et d'emploi des infirmières d'une unité de soins intensifs d'un centre hospitalier pendant une dizaine d'années. Afin de suivre l'évolution des conditions de travail et d'emploi, l'auteur a d'abord participé à deux enquêtes quantitatives qui dressaient le portrait de l'évolution des facteurs psychosociaux du travail de ces infirmières. À la lumière des résultats de ces enquêtes, les infirmières débutantes estimaient bénéficier d'une charge de travail moins élevée et d'une plus grande autonomie que les plus expérimentées (Lapointe et collab., 2011). Par ses travaux qualitatifs menés à l'été 2013, l'auteur propose une explication aux résultats de ces enquêtes. Considérant les ressources limitées et l'imposition de contraintes budgétaires, les infirmières gestionnaires du projet ont été confrontées à des choix difficiles et elles ont dû procéder à certains arbitrages. En somme, elles ont tenté de concilier une conception humaniste des soins infirmiers avec les préceptes d'une idéologie gestionnaire. Il s'agissait d'une tentative de concilier les objectifs du projet (doter les infirmières de meilleures conditions de travail et d'emploi) avec des impératifs économiques (respecter le budget accordé par le Ministère de la santé et des services sociaux). Les plus jeunes infirmières ont bénéficié de ce projet de réorganisation du travail alors que les plus anciennes sont beaucoup plus critiques quant à sa valeur et ses impacts. En période d'austérité budgétaire, le budget de fonctionnement d'une unité de soins est insuffisant pour assurer des conditions de travail et d'emploi adéquates aux infirmières. Les équipes de travail infirmier risquent d'être déstabilisées et la qualité des soins est potentiellement menacée. Différentes tensions caractérisent les rapports sociaux du travail. Quant à la mise en oeuvre d'un modèle qui démocratise le travail, elle s'avère difficile. Pourtant, même en période de crise, une implantation même partielle de ce modèle de travail a permis de stabiliser les équipes de travail infirmier de cette unité de soins et d'améliorer les caractéristiques psychosociales de travail.
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