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Couverture vaccinale contre la rougeole et distribution de l'âge à la 1ère et la 2ième dose de vaccin dans la région affectée par l'épidémie de 2011 dans le reste du QuébecBillard, Marie-Noëlle 20 April 2018 (has links)
L'éclosion de rougeole de 2011 a affecté 8 régions du Québec, mais 65% des cas résidaient dans deux territoires de CLSC. Pour prévenir de nouvelles éclosions, une campagne de vaccination a été menée dans toutes les écoles du Québec. Cette étude rétrospective, basée sur le ficher provincial de vaccination, a montré qu’avant l’éclosion, la couverture vaccinale à deux doses était inférieure dans les deux CLSC les plus touchés (81%) que dans le reste de la région (87%, p<0,001). L’âge à la première dose y était plus tardif (moyenne 16 vs 14 mois, p<0,001). Après la vaccination scolaire provinciale, 85% des étudiants avaient reçu 2 doses de vaccin, 4,2% une dose mais 11% n’avaient aucune information vaccinale. La concentration des cas de rougeole de 2011 pourrait s’expliquer en partie par une couverture vaccinale légèrement plus faible qu’ailleurs. Malgré une grande campagne de vaccination scolaire, 11% restaient sans preuve de vaccination.
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Évaluation qualitative de messages narratifs pour promouvoir la vaccination contre la rougeole auprès de parents canadiensParadis, Alexandra 31 May 2018 (has links)
En s’appuyant sur un devis qualitatif, ce projet de mémoire avait pour objectif d’explorer comment les perceptions et les attitudes de parents canadiens sont influencées par quatre variations d’un message de promotion de la vaccination contre la rougeole. Ces messages, rédigés dans un format journalistique, différaient selon le type de contenu (narratif et émotif vs factuel) et selon la source d’un témoignage qui y était inclus (provenant d’une mère ou d’un médecin). Quatre groupes de discussion réunissant 28 parents de jeunes enfants ont été réalisés à Québec et à Winnipeg. Les attitudes vaccinales des participants étaient diversifiées : la plupart étaient favorables à la vaccination, certains étaient hésitants ou incertains et un parent avait refusé presque tous les vaccins pour ses enfants. Bien que le projet soit exploratoire, les résultats ont indiqué l’existence d’une interaction entre le type de message et la source du témoignage. Un message factuel dans lequel un médecin témoignait était généralement apprécié, en particulier par une majorité de parents hésitants à la vaccination qui valorisaient l’accès à des informations balancées pour exercer un consentement éclairé. Une histoire narrative et émotive, dans laquelle une mère témoignait au sujet de l’hospitalisation de son enfant non vacciné pour la rougeole, était aussi appréciée par les parents en général. Elle confortait plusieurs parents dans leur décision d’avoir accepté la vaccination et était perçue comme plus marquante. Par contre, deux participants étaient rebutés par l’aspect émotif de ce message et avaient la perception qu’on voulait les manipuler. Des réactions négatives ont aussi été observées par rapport à certains aspects des deux autres messages testés. Ces résultats rappellent l’importance d’évaluer rigoureusement des messages de promotion avant de les diffuser à la population.
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L'impact de l'âge à la vaccination, du type de vaccin et de la présence des manifestations cliniques indésirables sur la réponse immunitaire au vaccin contre la rougeoleCarazo Perez, Sara 09 July 2018 (has links)
La vaccination universelle contre la rougeole a permis de contrôler cette maladie et de l’éliminer dans la région des Amériques depuis 2002. Pour atteindre et maintenir l’élimination, une immunité de plus de 90% de la population est nécessaire. Outre la couverture vaccinale, une efficacité vaccinale élevée est primordiale pour assurer une telle immunité. L’âge à la première dose détermine la réponse immunitaire, mais cela semble être surtout important chez les enfants vaccinés avec une dose unique et nés de mères qui ont eu la rougeole. La deuxième dose a été ajoutée pour assurer la séroconversion de ceux qui n’auraient pas répondu à la première dose (échec primaire). Cependant, l’épidémie de 2011 au Québec a montré que le risque chez ceux ayant reçu deux doses augmentait avec un âge plus précoce à la première vaccination. D’autres études épidémiologiques ont documenté des échecs vaccinaux secondaires parmi les cas vaccinés avec deux doses; ils auraient développé une réponse immunitaire faible et transitoire. Par ailleurs, le vaccin contre la rougeole est généralement administré comme vaccin combiné trivalent, contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO), ou tétravalent, en incluant le vaccin contre la varicelle (RROV). Ce dernier induit plus d’anticorps contre la rougeole, mais aussi plus de fièvre que le RRO. Dans un contexte épidémiologique caractérisé par un calendrier à deux doses et des mères vaccinées, notre projet visait à évaluer l’impact de l’âge à la première dose, du type de vaccin combiné et des manifestations cliniques indésirables sur la réponse à une et deux doses du RRO ou RROV. Trois études ont été menées: 1. La première étude est une revue systématique avec méta-analyse qui a synthétisé les connaissances sur l’effet de l’âge à la première dose sur la protection et l’immunogénicité du vaccin contre la rougeole chez des enfants ayant reçu une ou deux doses. 2. La seconde étude avait pour objectif d’estimer l’effet de l’âge à la première dose du vaccin RRO ou RROV sur la réponse immunitaire, d’évaluer la corrélation entre le titre d’anticorps après la première et la deuxième dose et de décrire l’évolution des titres d’anticorps pendant un suivi de trois ans. 3. La troisième étude a évalué le rôle de la fièvre suivant la vaccination comme médiateur dans les associations entre l’âge, le type de vaccin et le titre d’anticorps. Les études 2 et 3 étaient des analyses secondaires des données immunologiques et de réactogénicité recueillies lors de cinq essais cliniques menés en Europe et aux États-Unis entre 2004 et 2010 avec 5542 enfants âgés de 11 à 22 mois. Pour évaluer les différentes associations, des modèles de régression linéaires et log-binomiaux ont été bâtis pour modéliser respectivement, la concentration d’anticorps et le risque de séronégativité. Une analyse de médiation a permis d’estimer la proportion de l’effet de l’âge et de l’effet du type de vaccin sur l’immunogénicité qui était expliquée par la fièvre. Nous avons montré que la séroconversion, la concentration d’anticorps et la protection augmentaient avec l’âge à la première vaccination et avec le vaccin RROV. Les titres après la première et la deuxième dose étaient fortement corrélés. Après la deuxième dose, la proportion séropositive était très élevée pour n’importe quel âge à la première vaccination. Cependant, les titres diminuaient progressivement pendant les trois années de suivi. La survenue de la fièvre était le meilleur prédicteur des titres d’anticorps. Cependant, la fièvre n’était pas un médiateur de l’effet de l’âge, mais expliquait 18% de l’effet total du type de vaccin sur la réponse immunitaire. En conclusion, une première dose du vaccin contre la rougeole à 15 mois et l’utilisation du RROV augmenteraient l’immunité de la population, même chez des enfants nés de mères vaccinées et avec un calendrier à deux doses. Dans les pays ayant éliminé ou avec une faible transmission de la rougeole, le calendrier vaccinal devrait considérer : l’immunogénicité accrue en fonction de l’âge et le type du vaccin, le risque des enfants de 12 à 15 mois et l’augmentation des manifestations cliniques indésirables lorsque le RROV est administré comme première dose. / Universal measles immunization has resulted in the control of the disease and its elimination in the Americas since 2002. To achieve and maintain elimination, population immunity needs to be higher than 90%. In addition to vaccination coverage, high vaccine efficacy is essential to ensure such immunity. The age at first dose determines the immune response, but this appeared to be especially important in children vaccinated with a single dose and born to mothers who had had measles. The second dose was added to seroconvert those who did not respond to the first dose (primary failures). However, the measles epidemic in Quebec in 2011 showed that the risk among two-dose recipients increased with an earlier age at first vaccination. Other epidemiological studies have documented secondary vaccine failures among those vaccinated with two doses; they had developed a weak and transient immune response. Moreover, the measles vaccine is usually given as a trivalent combined vaccine against measles, mumps and rubella (MMR), or tetravalent, including also varicella vaccine (MMRV). The latter induces more antibodies against measles, but also more fever than MMR. In an epidemiological context characterized by a two-dose schedule and children born to vaccinated mothers, our project aimed to evaluate the effect of the age at first dose, the type of combined vaccine and the adverse events on the response to one and two doses of MMR or MMRV. Three studies were conducted: 1. A systematic review with meta-analysis synthesized the current knowledge about the effect of the age at first dose on the protection and immunogenicity of the measles vaccine in children who received one or two doses. 2. An immunological study aimed to estimate the effect of age at the first dose of MMR or MMRV on the immune response, to assess the correlation between antibody titers after the first and the second dose and to describe the evolution of antibody titers during a three-year follow-up. 3. A third study evaluated the role of post-vaccination fever as a mediator in the associations between age, type of vaccine and antibody titer. Studies 2 and 3 performed a post-hoc analysis of data on immunogenicity and reactogenicity of MMR and MMRV vaccines from five clinical trials conducted in Europe and the United States between 2004 and 2010 with 5542 children aged 11 to 22 months. To evaluate the different associations, we constructed linear and log-binomial regression models to estimate, respectively, the antibody concentrations and the risk of seronegativity. The proportion of the effect of the age or the effect of the type of vaccine on the immunogenicity that was explained by the fever was estimated using a mediation analysis. We showed that seroconversion, antibody concentration, and protection increased with age at first vaccination and with MMRV vaccination. Titers after the first and the second doses were strongly correlated. After the second dose, the seropositive proportion was very high for any age at first vaccination. However, the titers gradually decreased during the three-year follow-up. Fever was not a mediator of the effect of age, but accounted for 18% of the total effect of the type of vaccine on the immune response. Finally, fever onset was the best predictor of antibody titers. In conclusion, a first dose of measles vaccine at 15 months and the use of MMRV appear to increase the immunity of the population, even in children born to vaccinated mothers and with a two-dose schedule. Countries that have eliminated or with low transmission of the disease may revisit their recommendations considering the increased immunogenicity by age and type of vaccine, the risk of disease among children aged 12 to 15 months, and the increased adverse clinical manifestations when MMRV is administered as a first dose.
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