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Contribution à la définition de l'éducation de la philosophie des Lumières : une perspective selon Diderot, Kant et Rousseau

Carbonneau, Nathaniel 13 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 février 2024) / Derrière l'école se cache la question des finalités éducatives. Et ces finalités, à travers les époques, témoignent immanquablement d'idéaux axiologiques propres à une aire géopolitique et culturelle donnée. L'histoire de l'éducation occidentale a été caractérisée par plusieurs éléments de continuité, mais aussi, à d'autres moments par quelques moments de rupture. Ce fut notamment le cas dans l'Europe du XVIIIᵉ siècle, où la pensée philosophique des Lumières, marquée, entre autres, par des idéaux d'égalité, d'émancipation et de raison, et par la volonté claire d'abolir l'Ancien régime, influencera grandement la pensée éducative contemporaine. Afin de mieux comprendre comment la conception éducative des penseurs des Lumières est teintée par des considérations sociopolitiques sous-jacentes, nous avons tenté de répondre à la question suivante : Quel type d'individu l'éducation doit-elle tendre à former ? Pour y répondre, nous avons analysé la pensée éducative de Diderot, de Kant et de Rousseau, telle qu'elle peut respectivement être circonscrite dans l'*Encyclopédie, Réflexions sur l'éducation* et l'*Émile*. Si leur conception éducative est teintée d'idéaux qui leur sont propres et que, par voie de conséquence, chacun envisage l'éducation selon des finalités spécifiques, ils s'entendent tous sur le fait que l'éducation devrait préparer le terrain pour la mise en place d'un nouveau contrat social, dans lequel chaque citoyen contribue à l'établissement d'une meilleure société. / Behind the school lies the question of the purposes of education. And, through the ages, these purposes automatically attest to axiological ideals of a given geopolitical and cultural area. The history of Western education has been characterized by several elements of continuity, but also by moments of disruption. This was particularly the case in 18th-century Europe, where the philosophical thought of the Enlightenment--known for its ideals of equality, emancipation and reason, as well as the clear desire to abolish the Old Regime--would greatly influence contemporary educational thought. In order to better understand how the educational design of the Enlightenment thinkers was coloured by the underlying sociopolitical considerations, we have attempted to answer the following question: What type of individual benefits from education? In response, we have analyzed the educational concepts of Diderot, Kant and Rousseau as described in l'Encyclopédie, *Lectures on pedagogy* and *Emile*, respectively. Even if their views differ due to ideals which are specific to each, they nevertheless agree on the fact that education should lead to the establishment of a new social contract, where every citizen contributes to a better society.
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Le mythe de la souveraineté: dialectique de la légitimité, du Corps au contrat social

De Smet, François-Julien 11 May 2010 (has links)
Notion irréductible de notre univers politique, la souveraineté semble aujourd’hui dépassée, et appelée à céder sa place à d’autres modes de représentation de l’État et de la collectivité. Pourtant, les difficultés liées à son dépassement recèlent le fait que ce concept n’a rien en réalité rien d’évident :abstraite et mystérieuse, la souveraineté l’est par nécessité. Le cœur de cette abstraction, fossile théologico-politique, fonde sa légitimité. Ainsi, la souveraineté est surtout le produit d’un refoulement des sources et de la nature violente de l’autorité vers le Tiers autoritaire, notion médiane caractérisant la nécessaire conceptualisation de l’autorité légitime comme troisième terme institutionnalisé de la relation entre celui qui exerce l’autorité et celui qui la subit. <p><p>Ce Tiers, au sortir de la théologie médiévale, s’est d’abord incarné dans le concept de Corps ;le corps de l’État dérive en droite ligne du corps du Christ d’abord, de celui de l’Église ensuite, et a offert à l’autorité, alors pensée sur un registre hétéronome, divin et naturel, un écrin la liant à une légitimité et une nécessité naturelles. Le mythe du Corps, pourtant, va petit à petit devenir celui du Père au fur et à mesure de la constitution de l’État, et singulièrement de la monarchie absolue. Le Père campe alors le caractère nécessaire de l’autorité devant être exercée par le créateur sur sa chose créée, mais permet de continuer dans le même temps à faire bénéficier les structures existantes de l’empreinte théologique représentée sur terre par des mandataires héréditaire – les princes. L’institutionnalisation de l’État, et la relative stabilité qui va en découler, va toutefois fournir le cadre apte à permettre à une pensée du sujet d’émerger, faisant naître des concepts qui, tels la multitude et le peuple, posent de plus en plus directement la question de la légitimité par la prise en compte de la volonté de ceux sur lesquels elle s’exerce. C’est ainsi que naîtront les théories du pacte social, qui tentent chacune à leur manière de concevoir un moment méthodologique où l’octroi du pouvoir soit a été cédé dans le passé, soit est toujours exercé par le peuple à chaque instant. Le mythe du contrat, ainsi, est celui par lequel la légitimité de l’autorité est conciliée avec l’origine du pouvoir. Cette liaison est rendue possible par le meurtre du Père, c’est-à-dire la suppression de l’autorité naturelle et nécessaire au profit d’une autorité conventionnelle et contingente. Or, le mythe du contrat est fragile ;il nécessite, pour juguler le flux de contingence qui émerge dès lors que la question de la légitimité se pose, que la question de la nature du pouvoir soit dûment maîtrisée. Cela demande que l’autorité ne prenne pas sa source dans le repli sur le présent permanent, c’est-à-dire sur le peuple, mais sur un critère de représentativité. Cela nécessite surtout un refoulement conscient de la nature et de l’origine de l’autorité vers un sur-moi qui constituera, à l’apogée de la modernité, le cœur abstrait de la notion de souveraineté. <p><p>Or cette conception de l’autorité se fissure elle-même sous le poids d’une contingence qui, comme flux permanent, tend par nature à excéder son cadre. A terme, ainsi, l’étiolement de la souveraineté coïncide-t-il avec l’avènement du dogme des droits de l’homme, appelés sur un registre immanent à compenser la perte de sens induite par l’insuffisance de verticalité assumée par la modernité.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Wordsworth and the French Enlightenment

Ray, Mrinalkanti 19 April 2018 (has links)
Consacrée au rapport idéologique entre le romantisme anglais et les Lumières françaises (aboutissant à la Révolution de 1789), cette thèse entend combler une lacune critique sur des échanges intellectuels reconnus et méconnus. Parmi les auteurs anglais, ces liens entre les cultures lettrées anglaises et françaises se sont très clairement manifestés sous la plume de William Wordsworth (1770-1850), initié à la pensée des Lumières par le capitaine militaire français Michel Beaupuy (1755-1796). Notre recherche évalue la dette contractée par Wordsworth envers des auteurs majeurs des Lumières dans le traitement de quatre sujets clés : la démocratie, la sensibilité, la religion et le langage. Cette thèse vise également à mettre en évidence le développement original de ces thèmes dans les oeuvres poétiques de Wordsworth. Pour ce faire, nous avons choisi d'articuler notre étude autour de comparaisons et d'analyses de textes. Le premier chapitre est consacré au Contrat social (1762) de Rousseau, le second à La Nouvelle Héloïse (1761) de Rousseau, le troisième à Zadig (1747) de Voltaire, et le dernier chapitre à VEssai sur l'origine des connaissances humaines (1746) de Condillac. Bien que les sujets et les oeuvres abordés soient apparemment disparates, l'ensemble est intimement lié à l'épanouissement de l'oeuvre poétique de Wordsworth : cette contribution effective sous-tend et justifie leur traitement dans une même étude. Sur le plan théorique, l'argumentaire de cette thèse se base sur la théorie poétique de Harold Bloom, telle qu'exposée dans The Anxiety of Influence (1973). Faisant appel à la notion freudienne du complexe d'OEdipe, fondée sur la rivalité palpable entre père et fils pour l'amour de la mère, Bloom constate qu'une rivalité semblable existe entre les poètes et leurs modèles d'inspiration poétiques. Cette opposition permet à terme de se distinguer comme poète ou, pour reprendre le terme de Bloom, comme poète « fort ». L'étude intertextuelle menée ici montrera comment Wordsworth s'établit comme « poète fort », via ses sources d'inspiration.

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