Depuis 1999, la gestion de fumiers solides à l'intérieur des élevages québécois de poules pondeuses est passée de 8 à 63%, alors que la gestion sous forme liquide a chuté de 92 à 36%. La Fédération des producteurs d'oeufs de consommation du Québec (FPOCQ) s'est ainsi interrogée sur les impacts environnementaux d'une telle transition. L'objectif de la présente étude était donc de mesurer et de comparer au bâtiment l'effet du type de gestion (liquide, solide ou sèche) sur les émissions d'ammoniac (NH₃), de gaz carbonique (CO₂), de méthane (CH₄), de protoxyde d'azote (N₂O) et d'odeurs. Durant deux séries de huit semaines, 360 pondeuses furent réparties dans douze chambres expérimentales. Les résultats établirent que les gestions solide et sèche réduisent significativement (P<0,05) les émissions de NH₃ (93%), de C0₂ (21%), de CH₄, (16%) et d'odeurs (40%) par rapport à la gestion liquide, démontrant l'impact positif de cette transition sur l'environnement.