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Sémiologie du temple Maya : contribution à l'archéologie des centres cérémoniels du Yucatán et du Petén entre 200 et 900 ap. J.-C. / Semiology of the Maya temple : contribution to ceremonial centers of Yucatán and Petén archaeology, (200-900 a.d.)Letouzé, Aliénor 16 June 2015 (has links)
Dès les débuts de l’archéologie préhispanique, au XIXe siècle, le temple maya sous sa forme commune de pyramide est devenu la figure de proue d’une discipline qui s’est construite dans un contexte intellectuel bien particulier. Entre la redécouverte du patrimoine archéologique italien et égyptien et l’esprit romantique des premiers explorateurs, les constructions mayas perdues dans la végétation du Yucatán et du Petén ont su enflammer l’imagination. L’étude du monde méso-américain a donc pris naissance dans le creuset de l’évolutionnisme européen et de la tradition chrétienne, dès la Conquête espagnole, au XVIe siècle. En réalité, la pensée cosmographique maya, née du fonds culturel méso-américain formé à l’époque olmèque, est beaucoup plus complexe, et l’on ne peut se contenter d’interprétations consensuelles. Le temple maya, réitération du macrocosme, est l’une des expressions spécifiques d’une conception de l’univers qui se manifeste au travers d’un véritable discours d’imbrication et de démultiplication interne de signes. Fondée sur l’examen précis et systématique d’un vaste corpus de sites des Basses Terres de la péninsule yucatèque et du Petén, datés du IIIe au Xe siècle (époque III ou Classique), cette étude use de la sémiologie comme outil d’analyse de l’organisation spatiale des centres urbains mayas. Elle se propose d’apporter une nouvelle lecture du processus intellectuel et matériel de construction, afin de révéler l’ensemble de la sémantique formulée par le temple et l’architecture rituelle et sacrificielle mayas. / From the beginning of pre-Hispanic archaeology, in the end of the 19th century, the Maya temple as a pyramid has become the figurehead of a discipline built in a very specific intellectual context. Between the rediscovery of the Italian and Egyptian archaeological heritage and the Romantic spirit of the early explorers, Maya buildings lost in the forest of Yucatán and Petén were able to fire the imagination. The study of the Mesoamerican world has thus been formed based on European evolutionism and Christian tradition, starting from the Spanish Conquest in the 16th century. Actually, the Mayas’ cosmographic thought, born of the Mesoamerican cultural unit – first formed by the Olmecs – is so much more complex that we can not just settle for consensual explanations. Not only is the Maya temple a reiteration of the macrocosm, but also a particuliar expression of their conception of the universe which is a true speech made of internal multiplication and interweaving signs. Built on a systematic and accurate observation of a huge site corpus of the Lowlands of the Yucatecan peninsula and Petén (3rd to 10th century, Classic period), this study uses semiology as a real tool for analysing the spatial organization of Maya cities. Its aim is to provide a new understanding of both the intellectual and material construction process, in order to reveal the whole semantics behind the temple and the Maya ritual and sacrificial architecture.
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