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Econometric analysis of employment integration and retention of people with disabilities in Canada

Diallo, Ibrahima Sory Aïssatou 15 September 2023 (has links)
Cette thèse présente trois chapitres sur l'analyse microéconométrique. Dans le premier chapitre, nous étudions l'impact de la discrimination à l'encontre des personnes handicapées sur l'efficacité des politiques publiques (subventions salariales) qui favorisent leur emploi. En effet, au cours des dernières décennies, de nombreux pays ont adopté des politiques importantes pour réduire les inégalités sur le marché du travail entre les personnes vivant avec et sans incapacités avec très peu de succès. Nous sommes convaincus que la présence d'une discrimination importante à l'encontre des personnes avec incapacités peut expliquer l'inefficacité de ces politiques. Pour ce faire, nous développons d'abord un modèle de recherche d'emploi avec appariement et négociation qui tient compte des décisions de participation en présence de discrimination basée sur les goûts des employeurs. Ce modèle nous permet de séparer et d'estimer l'effet de la discrimination de l'effet de la différence de productivité. Nous estimons le modèle en utilisant les données de l'Enquête sur la Dynamique du Travail et du Revenu (EDTR) au Canada. Nos estimations suggèrent que la discrimination de l'employeur est le principal facteur expliquant les inégalités sur le marché du travail entre les personnes handicapées et non handicapées. Nos estimations montrent que 57% des employeurs ont des préjugés envers l'embauche des hommes avec incapacités et 62% pour les femmes avec incapacités. Nous avons ensuite simulé un contrefactuel pour estimer l'impact d'une politique de subvention salariale sur les taux d'emploi en utilisant les paramètres estimés du modèle. Nous constatons que l'effet de la subvention est très faible en présence ou en l'absence de discrimination, et que la subvention compense légèrement l'effet de la discrimination sur l'écart entre les personnes handicapées et non handicapées sur le marché du travail. Cela illustre la mesure dans laquelle les efforts doivent être réorientés afin de réaliser une efficacité significative de nos politiques, étant donné que nous ne trouvons aucune différence de productivité qui puisse expliquer l'écart entre les deux groupes. Le deuxième chapitre analyse l'effet de la flexibilité de l'emploi sur l'absentéisme. En utilisant les données canadiennes de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), nous exploitons une variante de la méthode des variables instrumentales adaptée aux modèles non linéaires proposée par Terza et al. (2008), qui est la " Two Stage Residual Inclusion " (2SRI), pour analyser l'effet du travail depuis la maison (avoir un certain nombre d'heures de travail depuis la maison) sur le nombre de semaines d'absence du travail dans une année. Nous montrons que les travailleurs ayant une flexibilité de l'emploi (travaillant partiellement ou totalement depuis la maison) sont moins souvent absents pour des raisons de maladie ou d'obligation familiales que ceux qui n'ont pas de flexibilité de l'emploi après contrôle de l'endogénéité. Nos résultats montrent également des effets d'interaction assez significatifs, notamment pour les personnes handicapées. Ceci suggère qu'une politique favorisant la flexibilité de l'emploi permettrait à ces personnes de gérer leur état de santé, de rester sur le marché du travail, et donc de continuer à travailler. Les femmes sont également beaucoup plus sensibles à la possibilité de travailler depuis la maison. Dans le troisième chapitre, nous évaluons l'impact du programme Contrat d'intégration au Travail (CIT) sur le taux d'emploi des personnes ayant des contraintes sévères à l'emploi. Ce programme a été implanté au Québec en avril 2001. Pour ce faire, nous estimons l'effet de la mesure par la méthode de la différence-de-différences tout en introduisant des paramètres d'erreur de classification qui capte les faux-positif et faux-négatif du statut d'emploi. En effet, comme nous n'observons pas directement le statut d'emploi de l'individu dans les données, nous le construisons à partir des entrées, sorties et durées dans les programmes d'aide et de solidarité sociale, ce qui est sujette à des erreurs de classification lorsqu'un chômeur est identifié à tord comme employé ou qu'un employé est identifié à tord comme chômeur. Nous utilisons des données administratives du Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité Sociale (MTESS) du Québec. Nos résultats montrent que rien ne prouve que la mesure CIT, à travers sa composante subvention salariale, a eu un impact positif sur l'emploi des personnes ayant des contraintes sévères à l'emploi, quel que soit le groupe de contrôle utilisé. De plus, les estimations des probabilités d'erreur de classification sont significativement différentes de zéro et vont de 10 à 17 % pour α₀ (chômeur est classé à tort comme employé) et de 3 à 16 % pour α₁ (employé est classé à tort comme chômeur) en utilisant les personnes sans contraintes comme groupe de contrôle. En revanche, si le groupe de contrôle est constitué d'individus soumis à des contraintes d'emploi temporaires, les estimations de ces paramètres sont approximativement doublées. Nous avons testé la robustesse de ces estimations en introduisant délibérément un faux positif de 5%. Le résultat montre que nos estimations sont robustes puisque cela augmente le faux positif d'environ 5%, laissant le faux négatif inchangé. / This thesis presents three chapters on microeconometric analysis. In the first chapter, we study the impact of discrimination against people with disabilities on the effectiveness of public policies (wage subsidies) that promote their employment. Indeed, over the past decades, many countries have adopted significant policies to reduce labour market inequalities between people with and without disabilities with very little success. We believe that the presence of significant discrimination against people with disabilities may explain the ineffectiveness of these policies. To do so, we first develop a job search model with matching and bargaining that accounts for participation decisions in the presence of employer's tastes based discrimination against people with disabilities. This model allows us to separate and estimate the effect of discrimination from the effect of productivity difference. We estimate the model using data from the Survey of Labour and Employment Dynamics (SLID) in Canada. Our estimates suggest that employer discrimination is the main factor explaining labour market inequalities between people with and without disabilities. Our estimates show that 57% of employers are prejudiced toward hiring men with disabilities and 62% toward hiring women with disabilities. We then simulated a counterfactual to estimate the impact of a wage subsidy policy on employment rates using the estimated model parameters. We find that the effect of the subsidy is very small in the presence or absence of discrimination, but that the subsidy slightly compensates for the effect of discrimination on the gap between people with and without disabilities in the labour market. This illustrates the extent to which efforts need to be redirected in order to achieve meaningful policy effectiveness, as we find no difference in productivity that can explain the gap between the two groups. The second chapter analyzes the effect of employment flexibility on absenteeism. Using Canadian data from the Survey of Labour and Income Dynamics (SLID), we exploit a variant of the instrumental variables method adapted to non-linear models proposed by Terza et al. (2008), which is the "Two Stage Residual Inclusion" (2SRI), to analyze the effect of working at home (having a certain number of hours of work at home) on the number of workweeks absence in a year. We show that workers with job flexibility (working partially or fully from home) are absent less often than those without job flexibility after controlling for endogeneity. Our results also show fairly significant interaction effects, especially for people with disabilities. This suggests that a policy favouring employment flexibility would allow these individuals to manage their health status, remain in the labour market, and thus continue working. Women are also much more sensitive to the possibility of working from home. In the third chapter, we evaluate the impact of the Employment Integration Contract (EIC) program on the employment rate of people with severe employment constraints. This program was implemented in the province of Quebec in April 2001. To do so, we estimate a probit model using the difference-in-differences method whilst introducing false-positive and false-negative misclassification parameters of employment status. Indeed, as we do not directly observe the employment status of the individual, we construct it from the entries, exits and duration on the social assistance and social solidarity programs, which is subject to misclassification when an unemployed person is classified as an employee or an employee is classified as unemployed. We use administrative data from the Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité Sociale (MTESS) of Québec. Our results show that there is no evidence that the EIC measure, through its wage subsidy component, had a positive impact on the employment of people with severe employment constraints, regardless of the control group used. Moreover, the estimates of the misclassification probabilities are significantly different from zero and range from 10 to 17 percent for α₀ (unemployed is misclassified as employed) and from 3 to 16 percent for α₁ (employed is misclassified as unemployed) using those without constraints as the comparison group. In contrast, if the comparison group consists of individuals with temporary employment constraints, the estimates of these parameters are approximately doubled. We tested the robustness of these estimates by deliberately introducing a false positive of 5%. The result shows that our estimates are robust since this increases the false positive by about 5 percent, leaving the false negative unchanged.

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