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Les impacts de la multimorbidité et des troubles mentaux sur les admissions à l'urgence

Gaulin, Myles 01 August 2019 (has links)
La multimorbidité, ou cooccurrence de maladies chroniques, est une problématique croissante dans les pays industrialisés. Elle est associée à l’utilisation accrue des soins de santé, incluant les admissions fréquentes à l’urgence. Les troubles mentaux affectent jusqu’à 30 % des patients multimorbides et pourraient exacerber les maladies physiques. Ils sont associés indépendamment aux admissions fréquentes à l’urgence. Cependant, aucune étude n’a examiné leur impact combiné, qui pourrait différer de l’addition de leurs impacts indépendants. Cette différence réfère aux contextes d’interaction ou d’effet modifiant. Nous avons réalisé une étude de cohorte populationnelle à l’aide de données administratives afin de déterminer si les troubles mentaux modifient l’impact de la multimorbidité sur les admissions fréquentes à l’urgence. Nos objectifs primaires étaient de mesurer l’interaction absolue (échelle additive), en termes des nombres d’admissions populationnels, et l’effet modifiant relatif (échelle multiplicative), en termes du risque individuel Sur l’échelle additive, la multimorbidité physique et les troubles mentaux interagissent positivement, menant à plus d’admissions que prévu en additionnant leurs effets indépendants. Entre 0 et ≥4 maladies physiques, la proportion d’utilisateurs fréquents de l’urgence augmente plus chez ceux avec des troubles mentaux graves (16,2 %) qu’avec troubles courants (15,3 %) ou sans troubles mentaux (11,4 %). Sur l’échelle multiplicative, l’effet de la multimorbidité est relativement moins important pour les personnes ayant des troubles mentaux, dû à leurs admissions considérablement plus fréquentes, même sans multimorbidité physique. Pour les personnes sans troubles mentaux, la cote d’admissions fréquentes à l’urgence en présence de ≥4 maladies physiques est 6,20 (6,08 ; 6,35) fois la cote de celles sans maladies physiques. En présence des troubles mentaux courants et graves, les rapports de cotes sont de 4,75 (4,60 ; 4,90) et 3,37 (3,18 ; 3,57). Des recherches supplémentaires s’imposent pour mieux traiter les troubles mentaux, particulièrement chez les personnes multimorbides. / Multimorbidity, or the coexistence of multiple chronic illnesses, is a growing concern in industrialized countries. Multimorbidity is associated with increased healthcare use, including frequent emergency room admissions. Mental disorders affect up to 30% of people with multimorbidity. They are known to exacerbate physical illness and are also associated independently with frequent ER use. However, no previous study has examined their combined impact, which may differ from a simple combination of their effects. This difference is termed effect modification or interaction. We conducted a population-based cohort study using administrative data to determine whether mental disorders modify the impact of multimorbidity on frequent ER use. Our objectives were to measure this effect modification on the additive scale, in terms of numbers of admissions in a healthcare system, and the multiplicative scale, in terms of risk for individuals. On the additive scale, we found that physical multimorbidity and mental disorders interact positively, resulting in more admissions than addition of their effects would predict. Between 0 and ≥4 physical conditions, risk of frequent ER visits increased more for individuals with serious mental disorders (16.2%) than common (15.3%) or no disorders (11.4%). On the multiplicative scale, the increase in risk due to multimorbidity is relatively less important for those with mental disorders, because people with mental disorders already use the ER considerably more often than those without, before addition of physical multimorbidity. For people without mental disorders, odds of frequent ER visits with ≥4 physical conditions were 6.2 (CI 95%: 6.08; 6.35) times the odds for people without physical conditions. For individuals with common and serious mental illnesses, corresponding odds ratios were 4.75 (4.60; 4.90) and 3.37 (3.18; 3.57), respectively. Addditional research is necessary to promote high-quality care for mental illness, particularly in multimorbid individuals.
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Développement et validation d'une règle de décision préhospitalière pour l'identification des victimes de traumatisme majeur /

Camden, Stéphanie. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (M.Sc.)--Université Laval, 2007. / Bibliogr.: f. 77-83. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Impact de l'offre de services en physiothérapie au sein d'une urgence québécoise : essai clinique randomisé

Gagnon, Rose 02 February 2021 (has links)
Problématique: Dans plusieurs pays, des physiothérapeutes ont été intégrés dans les urgences pour prendre en charge les patients présentant un trouble neuromusculosquelettique (NMSQ), une offre peu étudiée au Canada. Objectifs: Évaluer les effets d’une prise en charge en accès direct par un physiothérapeute à l’urgence auprès de personnes présentant un trouble NMSQ sur l’évolution clinique, l’utilisation de services et ressources et la prise en charge à l’urgence (temps d’attente et durée de séjour). Méthodes: Un essai clinique randomisé fut mené auprès de personnes (18-80 ans) se présentant pour un trouble NMSQ au CHUL. Deux types d’interventions furent comparées : un groupe pris en charge directement par un physiothérapeute (Gr-PHT) et un groupe contrôle (Gr-CTL) pris en charge par un urgentologue selon la pratique usuelle. Les données utilisées ont été extraites des dossiers patients et administratifs de l'urgence et de formulaires auto-administrés lors de la visite initiale et réadministrés après 1 et 3 mois. Des statistiques descriptives, des analyses log-linéaires et des ANOVAs furent réalisées. Résultats/Discussion: Quarante personnes ont été incluses dans le Gr-PHT et 38 dans le Gr-CTL (40,2 ± 17,6 ans ; femmes, 44%). Le Gr-PHT présentait des niveaux de douleur et d’interférence de la douleur statistiquement moindres lors des suivis. Au congé de l’urgence, moins de tests d’imagerie et de médication d’ordonnance avaient été recommandés au GrPHT qu’au Gr-CTL. À 1 mois, le Gr-PHT avait utilisé moins de médication d’ordonnance et s’était moins représenté à l’urgence que le Gr-CTL. À 3 mois, il avait utilisé moins de médication en vente-libre. La durée de séjour à l’urgence n’était pas statistiquement différente entre les deux groupes. Conclusion: Les résultats indiquent que la prise en charge en accès direct par un physiothérapeute à l’urgence des patients présentant un trouble NMSQ a un impact positif sur l’évolution clinique et l’utilisation de ressources. / Context: In several countries, physiotherapists (PT) have been integrated within emergency departments (EDs) to help manage patients with neuromusculoskeletal disorders (NMSKD), an initiative that has received little attention in Canada. Objectives: To evaluate the effects of direct access PT in the ED for people with NMSKDs on clinical course, use of services and resources and management in the ED (wait time and length of stay). Methods: A randomized controlled trial was conducted with people (18-80 years old) presenting at the CHUL for a NMSKD. Two types of interventions were compared: one group that received direct access to a PT in the ED and a control group managed by an emergency physician (EP) according to usual practice. The data used were extracted from patients’ and administrative records in the ED and from self-administered forms completed at the initial ED visit and re-administered after 1 and 3 months. Descriptive statistics, log-linear analyses and ANOVAS were performed. Results/Discussion: Forty people were included in the PT group and 38 in the control group (40.2 ± 17.6 years; females, 44%). The PT group had statistically lower levels of pain and pain interference at follow-up. Participants in the PT group had been recommended fewer imaging tests and prescription medication than those in the control group at ED discharge. At 1 month, the Gr-PHT had used less prescription medication and had revisited significantly less often the ED than the Gr-CTL. At 3 months, the Gr-PHT had used less over-the-counter medication. The length of stay in the ED was not statistically different between the two groups. Conclusion: Based on our findings, direct access to a PT in the ED for patients presenting with a NMSKD has a positive impact on the clinical course and use of resources.
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Dépister la fragilité pour identifier les ainés à risque de délirium à l'urgence

Giroux, Marianne 29 May 2019 (has links)
Problématique : Le délirium est une complication fréquente mais sous-diagnostiquée chez les ainés qui séjournent dans les urgences et est associé à des issues de santé défavorables. La fragilité est un autre syndrome gériatrique reconnu comme un prédicteur indépendant d’issues défavorables chez les ainés et son dépistage est recommandé dans les urgences. Objectif : Évaluer si le dépistage de la fragilité permet d’identifier les patients âgés à risque de délirium survenant lors d’un séjour prolongé aux urgences. Méthode : Les données de la première phase de l’étude de cohorte prospective multicentrique MIDI-INDEED de 2015-2016 ont été utilisées. Les participants étaient âgés de 65 ans et plus, étaient sans délirium à leur admission aux urgences et y avaient tous séjourné 8 heures ou plus. La fragilité a été évaluée au moment de l’inclusion à l’aide du Canadian Study of Health Aging -Clinical Frailty Scale. Le délirium a été dépisté à l’aide du CAM, 2 fois par jour, pendant toute la durée du séjour aux urgences et jusqu’à 24 heures après l’admission sur une unité de soins. Résultats : Des 335 participants, 70 étaient fragiles, alors que 285 étaient robustes. L’incidence cumulée de délirium en fin de suivi était de 12 %. Parmi les patients fragiles, 20 (28,6 %) ont présenté un délirium durant leur séjour comparativement à 20 (7,6 %) patients robustes. Le risque ajusté de développer un délirium pendant le séjour aux urgences étaient 3,2 fois supérieur chez les patients fragiles. Aussi, le rapport de hasards ajusté de délirium démontre que le temps entre l’admission et le début du délirium était 2,44 ([1.26- 4.76], p=0.008) fois plus court chez les patients fragiles que chez les robustes. Conclusion: La fragilité est associée à un risque plus élevé de délirium survenant lors d’un séjour prolongé aux urgences. Le dépistage de la fragilité pourrait aider à identifier les ainés les plus à risque de délirium. / Background: Delirium is a frequent complication among seniors in the emergency department (ED). This condition is often underdiagnosed by ED professionals even though it is associated with functional & cognitive decline, longer hospital length of stay, institutionalization and death. Besides, frailty is increasingly recognized as an independent predictor of adverse events in seniors and screening for frailty in EDs is now recommended. Objectives: The aim of this study was to assess if screening seniors for frailty could help identify those at risk of developing delirium during their ED stay. Methodology: This study is part of the multicenter prospective cohort MIDI-INDEED 2015- 2016 study. Patients aged ³ 65 years old, initially free of delirium were recruited after 8 hours of ED exposure & followed up to 24h after ward admission. Frailty was assessed at ED admission using the Canadian Study of Health and Aging-Clinical Frailty Scale (CSHA-CFS) which classified seniors from robust (1/7) to severely frail (7/7). Seniors with CSHA-CFS ≥ 5/7were considered frail. Their Delirium status was assessed twice daily using the Confusion Assessment Method (CAM). Results: Among the 335 participants, 70 patients were considered frail, while 265 were considered robust. The cumulative Incidence of delirium at the end of follow-up was 12%. Among the frail seniors, there were 20 (28.6%) patients with delirium, while there were 20 (7.6%) in the non-frail group. The risk of delirium during the ED stay was 3.2 times higher in frail patients then in robust ones, after adjusting for age (p<0,0001). Adjusted hazard of delirium was 2.44 times higher in frail than in robust patients(HR=2.44 [1.26-4.74] p=0.0083), suggesting that “time to delirium” was 2.44 times shorter in frail older patients than the robust ones. Conclusion: Increased frailty appears to be associated with increased incident delirium in older ED patients. Screening for frailty at emergency triage could help ED professionals identify seniors at higher risk.
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Évaluation de la qualité des soins dans les unités d’urgence rurales du Québec

Layani, Géraldine 23 April 2018 (has links)
Depuis les années 90, la population rurale au Québec, qui représente 20% de la population, présente des difficultés à accéder à des soins de qualité, malgré le fait que la loi canadienne exige « un accès raisonnable » aux services de santé. Par ailleurs, les gouvernements, les chercheurs et les organismes de financement s’intéressent de plus en plus à la performance du système de santé, depuis ce s dernières années, afin de mieux comprendre la valeur de la croissance des dépenses de santé. Les deux objectifs de ce travail consistent à recenser les indicateurs de qualité de soins en médecine d’urgence décrits dans la littérature et d’évaluer la faisabilité de mesurer les indicateurs de qualité de Schull et al. (2011) dans les unités d’urgence rurales du Québec. Pour répondre à ces deux objectifs, une revue systématique a été menée selon la méthodologie du Handbook Cochrane mise en relation avec une étude descriptive menée dans 19 urgences rurales du Québec par des professionnels archivistes qui ont mesuré 27 indicateurs de qualité selon une procédure standardisée à l’aide d’un guide explicatif et d’un fichier de collecte Excel, de juin à décembre 2013. La revue systématique a proposé une classification des indicateurs de qualité de soins selon un cadre conceptuel reconnu dans le domaine de la santé, le modèle de Donabedian, afin d’aboutir à une meilleure visualisation, compréhension et appréhension pour leur utilisation pratique. Par ailleurs, l’étude descriptive a montré que les indicateurs de Schull et al. (2011) n’étaient pas mesurables, en totalité, dans les unités d’urgence rurales du Québec, tels qu’ils sont actuellement définis.
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Comparaison de l'approche du coût des activités de soins en fonction de leur durée (CASD) avec l'approche du coût par parcours de soins et de services (CPSS) pour les visites à l'urgence de patients présentant un syndrome d'allure grippale

Sangone, Alassane 16 February 2023 (has links)
Problématique : La grippe est une maladie infectieuse virale survenant chaque année. Elle impose une énorme charge financière aux systèmes de santé et à la société dans son ensemble. L'estimation du coût associé au séjour à l'urgence est un processus complexe donnant des résultats incertains et imprécis. Objectif : Le but de cette étude est d'évaluer le coût moyen d'un séjour à l'urgence de patients ambulatoires (c.-à-d. ne requérant pas d'observation sur une civière d'urgence) présentant un syndrome d'allure grippale (SAG). Méthodologie : L'analyse de coûts que j'ai entrepris dans ce projet est basée sur une cohorte rétrospective de patients. Cette étude a été réalisée à partir des données du coût par parcours de soins et de services (CPSS) qui m'ont été fournies par la Direction de la performance clinique et organisationnelle du CHU de Québec - Université Laval. J'ai utilisé deux méthodes pour estimer les coûts des urgences : la méthode du CPSS et la méthode du coût des activités de soins en fonction de leur durée (CASD). L'analyse de coûts a suivi les recommandations de l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé. J'ai appliqué le test des rangs signés de Wilcoxon pour étudier la différence de la médiane des coûts du CASD et du CPSS. J'ai aussi tracé le graphique de Bland-Altman pour représenter et décrire visuellement la concordance entre les deux méthodes. Résultats : Le coût moyen d'une visite à l'urgence est de 103,03 $ selon la méthode CPSS alors que le coût moyen selon le CASD est de 31,54 $. La différence de coût entre le CPSS et le CASD varie entre 64,55 $ et 245,32 $, avec une différence moyenne de 71,49 $ et une différence médiane de 64,93 $ (valeur p du test des rangs signés de Wilcoxon < 0,0001). Le graphique de Bland-Altman montre que le coût moyen du CPSS est systématiquement supérieur au coût moyen du CASD. Conclusion : Nos résultats démontrent que le coût moyen de la visite aux urgences varie considérablement en fonction de la méthode de calcul des coûts utilisée. / Background: Influenza is an infectious viral disease that occurs every year. It imposes an enormous financial burden on health care systems and society as a whole. Estimating the cost associated with an emergency department (ED) visit is a complex process with uncertain and imprecise results. Objective: The purpose of this study is to estimate the average cost of an ED visit for ambulatory patients (i.e., not requiring observation on an emergency stretcher) with influenza-like illness. Methodology: The cost analysis that we undertook in this project is based on a retrospective cohort of patients. This study was conducted using cost per care and service pathway (CCSP) data provided to us by the Clinical and Organizational Performance Department of the CHU de Québec - Université Laval. We used two methods to estimate emergency department costs: the CCSP method and the Time-Driven Activity-Based Costing (TDABC) method. All costs were aggregated per patient and per resource as recommended by the Canadian Agency for Drugs and Technologies in Health. We applied the Wilcoxon signed-rank test to examine the difference in median TDABC and CCSP costs. The Bland-Altman plot was also used to visually represent and describe the concordance between the two methods. Results: The average cost of an ED visit was $103.03 using the CCSP method, and $31.54 using the TDABC. The cost difference between CCSP and TDABC varies between $64.55 and $245.32 with an average difference of $71.49 and a median difference of $64.93 (p-value for Wilcoxon signed-rank test <0.0001). The Bland-Altman plot shows that the average cost of the CCSP was systematically higher than the average cost of the TDABC. Conclusion: The average cost of an ED visit varied considerably depending on the costing method used.
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Amélioration de la performance par la modélisation des flux logistiques des patients dans un service d'urgence hospitalier

Jlassi, Jihen 30 June 2009 (has links) (PDF)
Il est intéressant aux hôpitaux d'aborder la logistique qui s'intéresse à la gestion des flux matières et la logistique qui porte sur la gestion des flux patients. La performance de l'hôpital est fortement liée à l'ensemble des performances des services le constituant, notamment le service d'urgence. La gestion des flux des patients au niveau du service des urgences est l'un des problèmes les plus importants à gérer par les directions hospitalières. L'augmentation en permanence du nombre des patients arrivant sur le service est l'un des facteurs qui rend la gestion de ces flux problématique. L'arrivée aléatoire des patients au service des urgences est la particularité de ce dernier comparé aux autres services de l'hôpital. Cette arrivée engendre un manque de maîtrise de l'amont et de l'aval du parcours du patient et une faible anticipation du processus de prise en charge des patients. L'objectif principal d'un service des urgences est de garantir une prise en charge rapide et qualitative des patients tout en planifiant les ressources du système hospitalier. Le délai de séjour au service d'accueil des urgences est l'un des problèmes quotidiens de ces services. Le travail présenté dans cette thèse aborde le problème de la minimisation du temps de cycle de parcours d'un patient au sein du service d'urgence de l'hôpital Habib Bourguiba Sfax dont le but d'améliorer la performance de ce service. En effet, l'évaluation des performances d'un système réel se décompose d'une étape de modélisation permettant de passer du système au modèle et d'une étape d'analyse des performances du modèle. Nous avons commencé par la modélisation du processus de passage des patients. Celle-ci permet de mieux identifier les dysfonctionnements et problèmes rencontrés. Ensuite, nous avons proposé de passer à l'étape d'analyse par l'application des deux techniques complémentaires : la simulation et les réseaux de files d'attentes. Ainsi, la simulation trouve son intérêt lorsqu'elle est utilisée pour modéliser les flux de patients complexes et pour tester les scénarii résultants du changement de certains paramètres. Dans cette recherche, nous avons choisi la simulation des flux de patients en utilisant le logiciel Witness. Pour valider les résultats obtenus par ce logiciel, nous avons proposé d'appliquer les réseaux de files d attentes. Les résultats obtenus par ces deux techniques étaient cohérents. Ils indiquent que les patients passent un temps d'attente important chez le médecin généraliste au deuxième passage des patients et chez le médecin spécialiste. De ce fait, nous avons utilisé le diagramme en arbre et la méthode AHP floue pour déterminer les inducteurs de performance sur lesquels nous avons agit et lancé à nouveau le modèle Witness. Nous avons terminé par l'application de la méthode PROMETHEE II floue pour choisir les actions d'amélioration. Ces travaux nous ont permis d'une part de démontrer que des méthodes d'analyse et outils de résolution issus du manufacturier peuvent être appliqués au domaine hospitalier. D'autre part, d'aider les responsables du Service d'urgence de l'hôpital Habib Bourguiba à déterminer et classer par ordre d'importance les actions d'amélioration qui permettent la minimisation de la durée du cycle de parcours d'un patient.
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L'influence des transferts de responsabilité médicale sur les résultats de santé des patients en médecine d'urgence : une étude rétrospective

Mokhtari, Akram 09 November 2022 (has links)
Introduction: Un transfert de responsabilité entre médecins est le processus par lequel les médecins se cèdent la responsabilité clinique d'une unité de soins. Le département d'urgence est un environnement souvent surchargé dans lequel les soins doivent être administrés rapidement. Le risque de perte d'information lors d'un transfert y est très élevé. Pourtant, l'impact des transferts de responsabilité sur les résultats de santé des patients du département d'urgence demeure peu étudié. Nous avons effectué une étude de cohorte rétrospective afin de déterminer si, au sein du département d'urgence, les patients ayant subi un transfert de responsabilité médicale ont des résultats de santé plus défavorables que les patients qui n'en ont pas subi. Méthodologie: Nous avons inclus tous les patients d'âge adulte ayant été évalués par un médecin d'urgence puis admis dans un des cinq hôpitaux du CHU de Québec-Université Laval pendant l'année fiscale 2016-2017. Les données ont été extraites à partir des bases de données des soins hospitaliers et du système d'information de gestion des urgences (SIGDU). Le résultat de santé principal évalué était la mortalité. Les résultats secondaires étaient l'admission aux soins intensifs, la chirurgie et la durée de séjour hospitalière. Pour évaluer la mortalité, l'admission aux soins intensifs et le besoin de chirurgie, nous avons utilisé des modèles de régression logistique multiniveaux auxquels nous avons intégré un score de propension qui tenait compte des variables confondantes suivantes : hôpital, caractéristiques démographiques des individus, score de l'Échelle de Triage et de Gravité (ÉTG), comorbidités, délai avant évaluation par un médecin d'urgence, délai avant évaluation par un autre spécialiste, délai avant admission, taux d'occupation de l'urgence et nombre moyen de nouveaux patients par heure, orientation initiale au triage et heure du transfert de responsabilité. Pour évaluer la durée de séjour hospitalière, nous avons utilisé des modèles de régression log-linéaires multi-niveaux en tenant compte des mêmes confondants. Nous avons effectué des analyses de sensibilité excluant les patients ayant séjourné plus de 24h à l'urgence et excluant les événements ayant eu lieu plus de 72h après le début de l'hospitalisation. Résultats : Nous avons inclus 21136 visites à l'urgence et 17150 individus uniques dans l'étude. Les médianes [Q1; Q3] pour l'âge, l'index de Charlson, le délai avant de voir un médecin d'urgence et la durée de séjour à l'urgence étaient de, respectivement, 71[55; 83] années, 3[1; 4], 48 [24; 90] minutes, 20 [9,9;32,7] heures. En analyse par score de propension (RC transfert/pas de transfert [IC95%] ou GMR[IC95%]), le fait d'avoir été transféré n'était pas associé à la mortalité (1,08[0,93;1,26]), à la chirurgie (1,95[0,85,1,05]), à l'admission aux soins intensifs (1,01[0,87;1,18]) ou à la durée de séjour hospitalière (1,02[0,94;1,10]). L'abréviation GMR signifiant ratio de moyennes géométriques (Geometric means ratio). Les analyses de sensibilité et de sous-groupes n'ont pas apporté d'information supplémentaire. Conclusion: Les transferts de responsabilité entre médecins d'urgence ne semblent pas augmenter le risque d'événements indésirables graves tels que la mortalité. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l'impact des transferts sur les événements indésirables potentiellement moins graves (p. ex. erreur d'administration de médicaments). / Introduction: A physician handoff is the process through which physicians transfer the primary responsibility of a care unit. The emergency department (ED) is a fast-paced and crowded environment where the risk of information loss between shifts is significant. Yet, the impact of handoffs between emergency physicians on patient outcomes remains understudied. We performed a retrospective cohort study in the ED to determine if handed-off patients, when compared to non-handed-off patients, were at higher risk of negative outcomes. Methods: We included every adult patient first assessed by an emergency physician and subsequently admitted to hospital in one of the five sites of the CHU de Québec-Université Laval during the fiscal year 2016-17. Data were extracted from the local hospital discharge database and the ED information system. Primary outcome was mortality. Secondary outcomes were incidences of ICU admission and surgery and hospital length of stay. We conducted multilevel multivariate regression analyses, accounting for patient and hospital clusters and adjusting for demographics, Canadian Triage and Acuity Score (CTAS), comorbidities, admitting department delay before evaluation by an emergency physician and by another specialty, emergency department crowding, initial ED orientation and handoff timing. We conducted sensitivity analyses excluding patients that had an ED length of stay > 24 hours or events that happened after 72 hours of hospitalization. Results: 21,136 ED visits and 17,150 unique individuals were included in the study. Median[Q1; Q3] age, Charlson index score, door-to-emergency-physician time and ED length of stay were 71[55; 83] years old, 3[1; 4], 48 [24; 90] minutes, 20.8[9.9; 32.7] hours, respectively. In propensity score analysis (OR handoff/no handoff [CI95%] or GMR[Cl95%]), handoff status was not associated with mortality (1.08[0.93,1.26]), surgery (0.95[0.85,1.05]), ICU admission (1.01[0.87,1.18]) or hospital length of stay (1.02[0.94-1.10]). ED occupancy rate was an independent predictor of mortality and ICU admission rate irrespectively of handoff status. Sensitivity and subgroup based analyses yielded no further information. Conclusion: Emergency physicians' handoffs do not seem to increase the risk of severe in-hospital adverse events. ED occupancy rate is an independent predictor of mortality. Further studies are needed to explore the impact of ED handoffs on adverse events of low and moderate severity.
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Caractéristiques des asthmatiques fréquentant souvent l'urgence

Labbé, Réjean. 01 November 2021 (has links)
L'objectif de cette étude est d'étudier les caractéristiques des asthmatiques qui consultent souvent l'urgence. Trente asthmatiques (16 hommes et 14 femmes) qui ont consulté l'urgence en raison d'une détérioration de l'asthme à au moins deux reprises pendant une période d'étude d'un an précédant l'évaluation sont comparés sur des variables physiopathologiques, socio-économiques et psychologiques à 30 asthmatiques qui n'ont pas utilisé l'urgence pour la même période. Une analyse de régression logistique multiple montre que l'impact de l'asthme et la perception d'efficacité personnelle de l'asthme constituent les variables permettant de prédire l'appartenance au groupe fréquentant souvent l'urgence. Les résultats soulignent l'importance des variables cognitives dans l'utilisation fréquente de l'urgence fait par les asthmatiques.
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L'influence des transferts de responsabilité médicale sur les résultats de santé des patients en médecine d'urgence : une étude rétrospective

Mokhtari, Akram 09 November 2022 (has links)
Introduction: Un transfert de responsabilité entre médecins est le processus par lequel les médecins se cèdent la responsabilité clinique d'une unité de soins. Le département d'urgence est un environnement souvent surchargé dans lequel les soins doivent être administrés rapidement. Le risque de perte d'information lors d'un transfert y est très élevé. Pourtant, l'impact des transferts de responsabilité sur les résultats de santé des patients du département d'urgence demeure peu étudié. Nous avons effectué une étude de cohorte rétrospective afin de déterminer si, au sein du département d'urgence, les patients ayant subi un transfert de responsabilité médicale ont des résultats de santé plus défavorables que les patients qui n'en ont pas subi. Méthodologie: Nous avons inclus tous les patients d'âge adulte ayant été évalués par un médecin d'urgence puis admis dans un des cinq hôpitaux du CHU de Québec-Université Laval pendant l'année fiscale 2016-2017. Les données ont été extraites à partir des bases de données des soins hospitaliers et du système d'information de gestion des urgences (SIGDU). Le résultat de santé principal évalué était la mortalité. Les résultats secondaires étaient l'admission aux soins intensifs, la chirurgie et la durée de séjour hospitalière. Pour évaluer la mortalité, l'admission aux soins intensifs et le besoin de chirurgie, nous avons utilisé des modèles de régression logistique multiniveaux auxquels nous avons intégré un score de propension qui tenait compte des variables confondantes suivantes : hôpital, caractéristiques démographiques des individus, score de l'Échelle de Triage et de Gravité (ÉTG), comorbidités, délai avant évaluation par un médecin d'urgence, délai avant évaluation par un autre spécialiste, délai avant admission, taux d'occupation de l'urgence et nombre moyen de nouveaux patients par heure, orientation initiale au triage et heure du transfert de responsabilité. Pour évaluer la durée de séjour hospitalière, nous avons utilisé des modèles de régression log-linéaires multi-niveaux en tenant compte des mêmes confondants. Nous avons effectué des analyses de sensibilité excluant les patients ayant séjourné plus de 24h à l'urgence et excluant les événements ayant eu lieu plus de 72h après le début de l'hospitalisation. Résultats : Nous avons inclus 21136 visites à l'urgence et 17150 individus uniques dans l'étude. Les médianes [Q1; Q3] pour l'âge, l'index de Charlson, le délai avant de voir un médecin d'urgence et la durée de séjour à l'urgence étaient de, respectivement, 71[55; 83] années, 3[1; 4], 48 [24; 90] minutes, 20 [9,9;32,7] heures. En analyse par score de propension (RC transfert/pas de transfert [IC95%] ou GMR[IC95%]), le fait d'avoir été transféré n'était pas associé à la mortalité (1,08[0,93;1,26]), à la chirurgie (1,95[0,85,1,05]), à l'admission aux soins intensifs (1,01[0,87;1,18]) ou à la durée de séjour hospitalière (1,02[0,94;1,10]). L'abréviation GMR signifiant ratio de moyennes géométriques (Geometric means ratio). Les analyses de sensibilité et de sous-groupes n'ont pas apporté d'information supplémentaire. Conclusion: Les transferts de responsabilité entre médecins d'urgence ne semblent pas augmenter le risque d'événements indésirables graves tels que la mortalité. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l'impact des transferts sur les événements indésirables potentiellement moins graves (p. ex. erreur d'administration de médicaments). / Introduction: A physician handoff is the process through which physicians transfer the primary responsibility of a care unit. The emergency department (ED) is a fast-paced and crowded environment where the risk of information loss between shifts is significant. Yet, the impact of handoffs between emergency physicians on patient outcomes remains understudied. We performed a retrospective cohort study in the ED to determine if handed-off patients, when compared to non-handed-off patients, were at higher risk of negative outcomes. Methods: We included every adult patient first assessed by an emergency physician and subsequently admitted to hospital in one of the five sites of the CHU de Québec-Université Laval during the fiscal year 2016-17. Data were extracted from the local hospital discharge database and the ED information system. Primary outcome was mortality. Secondary outcomes were incidences of ICU admission and surgery and hospital length of stay. We conducted multilevel multivariate regression analyses, accounting for patient and hospital clusters and adjusting for demographics, Canadian Triage and Acuity Score (CTAS), comorbidities, admitting department delay before evaluation by an emergency physician and by another specialty, emergency department crowding, initial ED orientation and handoff timing. We conducted sensitivity analyses excluding patients that had an ED length of stay > 24 hours or events that happened after 72 hours of hospitalization. Results: 21,136 ED visits and 17,150 unique individuals were included in the study. Median[Q1; Q3] age, Charlson index score, door-to-emergency-physician time and ED length of stay were 71[55; 83] years old, 3[1; 4], 48 [24; 90] minutes, 20.8[9.9; 32.7] hours, respectively. In propensity score analysis (OR handoff/no handoff [CI95%] or GMR[Cl95%]), handoff status was not associated with mortality (1.08[0.93,1.26]), surgery (0.95[0.85,1.05]), ICU admission (1.01[0.87,1.18]) or hospital length of stay (1.02[0.94-1.10]). ED occupancy rate was an independent predictor of mortality and ICU admission rate irrespectively of handoff status. Sensitivity and subgroup based analyses yielded no further information. Conclusion: Emergency physicians' handoffs do not seem to increase the risk of severe in-hospital adverse events. ED occupancy rate is an independent predictor of mortality. Further studies are needed to explore the impact of ED handoffs on adverse events of low and moderate severity.

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