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Par ce document écrit, accompagné d'un document audiovisuel, nous avons voulu jeter un regard différent sur l'action collective. Afin de mettre en valeur le caractère construit de l'action collective, nous nous sommes attardé aux processus communicationnels et aux langages créés ou échangés. Ainsi, nous avons pu établir des liens entre les formes que prend la communication sociale aujourd'hui et les formes épousées par l'action collective. Ces considérations assez générales donnent sens à l'action collective et éclairent les pratiques quotidiennes des acteurs. Ensuite, c'est par les catégories de la pratique, comme le corps, l'espace, le temps, les images créées et les paroles échangées, que l'originalité et la complexité communicationnelle de l'action collective sont mises à jour. C'est alors qu'une compréhension plus prononcée des significations données par l'acteur, des champs et objectifs de l'action, de l'identité découlant du collectif et du conflit poussant à l'action, est possible.

Issues of structural constraint and personal agency permeate the discourses of sex workers concerning their everyday practices in sex work, specifically surrounding their interactions with clients. While it appears fruitful and meaningful to respect and value the agency, experiences, and skills of sex workers, their actions remain in part constrained and contextualized by (material and symbolic) structural forces. Nonetheless, sex workers deploy agentic strategies in order to maximize their well-being within sex work. This study is based on qualitative interviews with 12 independent adult female sex workers in Ottawa and Toronto, who work in two settings (street and in-call). Different strategies (individual and collective) are identified and discussed, surrounding the sex worker/client interaction. Eight dimensions are specifically examined: makeup of the clientele, solicitation, contractual terms, pricing, location, boundaries, payment and bad dates. Women's reflective capacities as agents are demonstrated through their articulations of the justifications for actions surrounding their working practices.

Le but de cette thèse est de faire une analyse de l'origine et du fonctionnement de la gestion mondiale du risque de désastres en prenant comme étude de cas la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes naturelles (SIPC). Le cadre théorique donne les définitions les plus courantes des concepts importants de la thèse, c'est-à-dire désastre, risque et mondialisation et il cherche à analyser deux courants sociologiques, le constructivisme et le réalisme, que l'on retrouve souvent à l'intérieur de la sociologie du risque. Plus précisement, la thèse cherche à exposer la confusion que l'on retrouve dans la sociologie du risque par rapport à ces deux courants afin de l'éliminer. Ensuite la thèse présente une description de l'origine et du fonctionnement de la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes naturelles (SIPC). On y retrouve une description historique de, premièrement, la construction de l'ONU au sein de laquelle la Stratégie a été créée et, deuxièmement, de la Décennie internationale pour la prévention des catastrophes naturelles qui la précédait. La thèse analyse l'origine et les outils conceptuels de la SIPC en utilisant les théories expliquées dans les chapitres précédants. En fait, on utilise la théorie de la naissance de la "société à risque" d'Ulrich Beck pour expliquer comment et pourquoi la SIPC existe. De plus, on analyse les concepts de la SIPC à la lumière des théories constructivistes et réalistes. Finalement, on y précise les réalisations et les limites de cette section de l'ONU. La conclusion tire les implications théoriques de la thèse et termine par soulever des pistes pour les recherches futures.

Notre thèse porte sur le rocessus d'accréditation des médecins formés en dehors du Canada et des États-Unis. L'immigration des professionnels est une grande réalité aussi bien aujourd'hui que dans l'histoire récente du Canada. L'intégration de ces immigrants dans la vie économique reste difficile parce que paralysée par divers problèmes auxquels les immigrants doivent faire face. Notre question de recherche concerne les barrières que les médecins immigrants rencontrent quand ils essayent d'accéder à une licence pour la pratique de la médecine en Ontario. Notre approche méthodologique est l'analyse de contenu de type thématique. Notre corpus de textes à analyser est constitué par les transcriptions d'entrevues menées auprès des représentants de certaines organisations professionnelles et autres impliquées dans le processus d'accréditation des médecins formes à l'étranger. Il s'agit également de documents officiels produits par certaines de ces organisations. Les résultats montrent que des pratiques protectionnistes des organisations professionnelles impliquées dans le processus d'accréditation expliquent l'existence des barrières à l'accréditation des médecins immigrants. En plus, notre lecture des résultats fait état de l'existence d'une discrimination systèmique basée sur la race et l'ethnie.

L'objet de cette thèse est d'explorer par une étude de cas comment les médias construisent leurs messages sur le risque. Le risque relié aux changements climatiques est étudié. En utilisant le modèle de l'amplification sociale du risque comme cadre conceptuel, une analyse de contenu a été réalisée sur quatre presses écrites du Canada (L'Actualité, Maclean's, La Presse, The Globe and Mail). Un total de 393 articles ont été analysés sur une période de 1990 à 2004. Les résultats indiquent que la presse canadienne est susceptible d'avoir contribué à l'amplification sociale des changements climatiques. Six discours sur les changements climatiques sont extraits des articles. Trois éléments problèmatiques sont identifiés dans les messages médiatiques: (1) la responsabilité de gestion individuelle du risque n'est pas suffisamment soulignée, (2) les changements climatiques sont présentés comme un évènement chronique alors qu'il s'agit d'un risque à long terme, (3) les conséquences des changements climatiques sur les pays du Sud sont généralement ignorées.