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Le changement organisationnel : la prédiction des comportements de soutien et de résistance par le biais des préoccupationsMeunier, Sophie 01 1900 (has links)
Depuis plus de 50 ans, les chercheurs s’intéressent à la résistance au changement. Or, malgré plusieurs années de recherche, on ne sait toujours pas exactement quelles variables peuvent prédire les comportements de résistance et encore moins ceux de soutien. La présente thèse vise à pallier cette lacune en identifiant des variables pouvant expliquer à la fois les comportements de soutien et de résistance lors d’un changement organisationnel majeur.
Le modèle des phases de préoccupations (Bareil 2004a) s’avère intéressant à cet effet puisqu’il intègre bien les savoirs actuels et s’adapte à différents changements. L’objectif principal de cette thèse est donc de vérifier jusqu’à quel point les comportements de soutien et de résistance peuvent être prédits par les phases de préoccupations, en tenant compte de l’engagement affectif envers le changement comme variable médiatrice et du rôle des acteurs et de l’avancement de la mise en œuvre comme variables modératrices. Pour ce faire, une étude a été menée auprès d’enseignants, de professionnels et de directeurs d’une Commission scolaire québécoise ayant implanté une réforme majeure provoquant des préoccupations d’intensité variée et des comportements divers, allant de la résistance au soutien.
Les analyses acheminatoires effectuées auprès de deux échantillons indépendants (n=464 et n=171) indiquent que les premières phases du modèle (centrées sur le destinataire, l’organisation et le changement) sont liées positivement aux comportements de résistance et négativement à ceux de soutien. À l’inverse, les dernières phases (centrées sur l’expérimentation, la collaboration et l’amélioration continue) sont liées négativement aux comportements de résistance et positivement à ceux de soutien. Ainsi, plus on avance dans la séquence des phases de préoccupations, plus les comportements de soutien augmentent et ceux de résistance diminuent. Également, l’engagement affectif envers le changement agit à titre de variable médiatrice et permet d’expliquer davantage de variance des comportements de soutien et de résistance.
De plus, les analyses de régression indiquent que les phases de préoccupations expliquent davantage de variance des comportements de soutien des agents de changement, alors qu’elles expliquent plus de variance des comportements de résistance des destinataires. On constate aussi que c’est au début de la mise en œuvre que les phases de préoccupations expliquent le plus de variance des comportements de soutien et de résistance.
Finalement, un troisième échantillon (n=143) permet de suivre l’évolution des participants ayant répondu deux fois au questionnaire. Les tests t ne rapportent aucune différence significative entre les deux temps de mesure et ce, autant pour les phases de préoccupations que pour les comportements de soutien et de résistance. On constate que lorsque les phases de préoccupations n’évoluent pas, les comportements de soutien ou de résistance demeurent les mêmes.
En somme, ces résultats indiquent qu’il est possible de prédire à la fois les comportements de soutien et de résistance avec les phases de préoccupations. En outre, on sait maintenant à quel moment et avec quel type d’acteurs le modèle des phases de préoccupations s’avère le plus utile. Afin de généraliser ces résultats, il serait pertinent de reproduire cette recherche dans une autre organisation qui implante un changement majeur. / For over 50 years, researchers have been interested in resistance to change. However, despite several years of research, it remains unclear which variables can predict resistance and support behaviours. The aim of this thesis is to fill this gap by identifying variables that can explain both support and resistance behaviours during a major organizational change.
The stages of concerns’ model (Bareil, 2004a, adapted from Hall & Hord, 2001) is an interesting option for this purpose since it includes many current knowledge and can be adapted to various changes. Thus, the main objective of this thesis is to ascertain to what extent support and resistance behaviours can be predicted by stages of concerns, taking into account affective commitment to change as a mediator variable and the actor’s role and the progress of the implementation as moderator variables. To this end, a study was conducted with teachers, professionals and directors of a school board in Quebec, implementing a reform causing major concerns of different intensities and various behaviours, ranging from resistance to support.
The path analysis performed with two independent samples (n = 464 and n = 171) indicates that the first stages (focused on the employee, on the organization and on the change) are positively related to resistance behaviours and negatively related to support behaviours. Conversely, the last stages (focused on experimentation, on collaboration and on continuous improvement) are negatively related to resistance behaviours and positively related to support behaviours. Thus, the further along the sequence of stages of concerns, the more supportive behaviours increase and resistance behaviours decreases. Also, affective commitment to change can act as a mediator variable in this relation.
Moreover, regression analysis indicates that the stages of concerns explain more variance in supportive behaviours of change agents as they explain more variance in resistance behaviours of employees. We also note that it is in early implementation that the stages of concerns explain the most variance in support and resistance behaviours.
Finally, a third sample (n = 143) follows the evolution of participants who completed the questionnaire twice. The t-tests report no significant difference between the two measurement time, and this for both preoccupations and support and resistance behaviours. We note that when the stages of concerns do not change, support or resistance behaviours remain the same.
In sum, these results indicate that we can now predict both support and resistance behaviours with the stages of concerns. In addition, this study permitted to know when this model is the most appropriate and who benefits the most of it. To generalize these results, it would be appropriate to replicate this research in another organization implementing a different major change.
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Le changement organisationnel : la prédiction des comportements de soutien et de résistance par le biais des préoccupationsMeunier, Sophie 01 1900 (has links)
Depuis plus de 50 ans, les chercheurs s’intéressent à la résistance au changement. Or, malgré plusieurs années de recherche, on ne sait toujours pas exactement quelles variables peuvent prédire les comportements de résistance et encore moins ceux de soutien. La présente thèse vise à pallier cette lacune en identifiant des variables pouvant expliquer à la fois les comportements de soutien et de résistance lors d’un changement organisationnel majeur.
Le modèle des phases de préoccupations (Bareil 2004a) s’avère intéressant à cet effet puisqu’il intègre bien les savoirs actuels et s’adapte à différents changements. L’objectif principal de cette thèse est donc de vérifier jusqu’à quel point les comportements de soutien et de résistance peuvent être prédits par les phases de préoccupations, en tenant compte de l’engagement affectif envers le changement comme variable médiatrice et du rôle des acteurs et de l’avancement de la mise en œuvre comme variables modératrices. Pour ce faire, une étude a été menée auprès d’enseignants, de professionnels et de directeurs d’une Commission scolaire québécoise ayant implanté une réforme majeure provoquant des préoccupations d’intensité variée et des comportements divers, allant de la résistance au soutien.
Les analyses acheminatoires effectuées auprès de deux échantillons indépendants (n=464 et n=171) indiquent que les premières phases du modèle (centrées sur le destinataire, l’organisation et le changement) sont liées positivement aux comportements de résistance et négativement à ceux de soutien. À l’inverse, les dernières phases (centrées sur l’expérimentation, la collaboration et l’amélioration continue) sont liées négativement aux comportements de résistance et positivement à ceux de soutien. Ainsi, plus on avance dans la séquence des phases de préoccupations, plus les comportements de soutien augmentent et ceux de résistance diminuent. Également, l’engagement affectif envers le changement agit à titre de variable médiatrice et permet d’expliquer davantage de variance des comportements de soutien et de résistance.
De plus, les analyses de régression indiquent que les phases de préoccupations expliquent davantage de variance des comportements de soutien des agents de changement, alors qu’elles expliquent plus de variance des comportements de résistance des destinataires. On constate aussi que c’est au début de la mise en œuvre que les phases de préoccupations expliquent le plus de variance des comportements de soutien et de résistance.
Finalement, un troisième échantillon (n=143) permet de suivre l’évolution des participants ayant répondu deux fois au questionnaire. Les tests t ne rapportent aucune différence significative entre les deux temps de mesure et ce, autant pour les phases de préoccupations que pour les comportements de soutien et de résistance. On constate que lorsque les phases de préoccupations n’évoluent pas, les comportements de soutien ou de résistance demeurent les mêmes.
En somme, ces résultats indiquent qu’il est possible de prédire à la fois les comportements de soutien et de résistance avec les phases de préoccupations. En outre, on sait maintenant à quel moment et avec quel type d’acteurs le modèle des phases de préoccupations s’avère le plus utile. Afin de généraliser ces résultats, il serait pertinent de reproduire cette recherche dans une autre organisation qui implante un changement majeur. / For over 50 years, researchers have been interested in resistance to change. However, despite several years of research, it remains unclear which variables can predict resistance and support behaviours. The aim of this thesis is to fill this gap by identifying variables that can explain both support and resistance behaviours during a major organizational change.
The stages of concerns’ model (Bareil, 2004a, adapted from Hall & Hord, 2001) is an interesting option for this purpose since it includes many current knowledge and can be adapted to various changes. Thus, the main objective of this thesis is to ascertain to what extent support and resistance behaviours can be predicted by stages of concerns, taking into account affective commitment to change as a mediator variable and the actor’s role and the progress of the implementation as moderator variables. To this end, a study was conducted with teachers, professionals and directors of a school board in Quebec, implementing a reform causing major concerns of different intensities and various behaviours, ranging from resistance to support.
The path analysis performed with two independent samples (n = 464 and n = 171) indicates that the first stages (focused on the employee, on the organization and on the change) are positively related to resistance behaviours and negatively related to support behaviours. Conversely, the last stages (focused on experimentation, on collaboration and on continuous improvement) are negatively related to resistance behaviours and positively related to support behaviours. Thus, the further along the sequence of stages of concerns, the more supportive behaviours increase and resistance behaviours decreases. Also, affective commitment to change can act as a mediator variable in this relation.
Moreover, regression analysis indicates that the stages of concerns explain more variance in supportive behaviours of change agents as they explain more variance in resistance behaviours of employees. We also note that it is in early implementation that the stages of concerns explain the most variance in support and resistance behaviours.
Finally, a third sample (n = 143) follows the evolution of participants who completed the questionnaire twice. The t-tests report no significant difference between the two measurement time, and this for both preoccupations and support and resistance behaviours. We note that when the stages of concerns do not change, support or resistance behaviours remain the same.
In sum, these results indicate that we can now predict both support and resistance behaviours with the stages of concerns. In addition, this study permitted to know when this model is the most appropriate and who benefits the most of it. To generalize these results, it would be appropriate to replicate this research in another organization implementing a different major change.
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