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Les prédicats factifs: une enquête logique et linguistiqueKreutz, Philippe January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Connaissances d'élèves québécois de 1re et de 4e secondaire sur la notion de sujet syntaxiqueLaprise, Justine 13 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 mai 2023) / La compétence à écrire des textes est complexe et nécessite de nombreuses connaissances, dont celles liées aux aspects normés et régulés du français écrit. C'est entre autres pour cette raison que l'enseignement systématique de la grammaire est prescrit dans les programmes d'études du primaire et du secondaire au Québec. La notion de sujet syntaxique est fondamentale dans le cursus grammatical, puisqu'elle a des impacts en écriture. Elle est enseignée dès le primaire et jusqu'à la fin du secondaire en suivant une progression. Quelles sont les connaissances d'élèves du secondaire à ce propos ? Évoluent-elles en cours d'année ? Ce sont là des questions qui nous ont intéressée dans le cadre de ce mémoire. Nous avons mené une recherche descriptive comparative à caractère exploratoire dans le but de décrire et de comparer les connaissances d'élèves de 1ʳᵉ et de 4ᵉ secondaire sur un cas bien précis de réalisation du sujet syntaxique et sur la description de l'évolution de ces connaissances en cours d'année. Nous avons analysé 194 tests (97 prétests et 97 posttests) administrés à des élèves d'un centre de services scolaire de la grande région de Québec. Dans ces tests, les élèves devaient justifier l'identification de sujets syntaxiques dans un énoncé donné en début et en fin d'année. L'analyse des données montre notamment que les connaissances évoluent en cours d'année, dans certains cas de façon moins marquée que d'autres. Pour bon nombre d'élèves, ces connaissances demeurent toutefois fragiles et sont toujours en construction, même à la fin du secondaire. Bien qu'elles ne soient employées que par un élève sur deux, les procédures issues de la grammaire rénovée conduisent les élèves à de meilleures justifications et à des réponses généralement justes.
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Prédicats statifs, causatifs et résultatifs en discours: sémantique des adjectifs évaluatifs et des verbes psychologiques / Stative, causative and resultative predicates in discourse: semantics of evaluative adjectives and psychological verbsMartin, Fabienne 19 September 2006 (has links)
<p align="justify">Cette thèse analyse les propriétés sémantiques et discursives des prédicats d'état (<i>laid, généreux</i>) ainsi que des prédicats causatifs et résultatifs, et plus particulièrement des verbes psychologiques à Expérienceur objet (<i>stimuler, encourager</i>). Le cadre adopté est celui de la sémantique néo-davidsonienne (Parsons, 1990) et de la sémantique du discours (Kamp & Reyle 1993, Asher 1993). La première partie (chap 1-7) est consacrée aux prédicats d'état, et la seconde aux prédicats causatifs et résultatifs (chap. 8-9). </p><p><p><p align="justify">Dans le chapitre 1, on expose les arguments en faveur de l'idée que les verbes d'état ont un argument implicite davidsonien comme les verbes d'action. Abordant ensuite les constructions en <i>by/in</i> (<i>by/in smoking, he broke his promise</i>), l'auteur propose de considérer, avec Goldman et contre Davidson, que celles-ci décrivent deux événements distincts, liés par une relation de génération. L'analyse goldmanienne de ces constructions est ensuite étendue aux prédicats d'état (<i>in doing this, he was clever</i>), ce qui permet de distinguer les prédicats qui dénotent un état dépendant d'une action, comme <i>clever</i> en usage occurrentiel, des prédicats qui dénotent un état indépendant d'une action, comme <i>beautiful</i> (cf. <i>in doing this, he was beautiful</i>). </p><p><p><p align="justify">Le chapitre 2 fait le point sur les spécificités des prédicats d'état par rapport aux prédicats d'activité. Y est notamment montré que certains prédicats d'état acceptent le "progressif interprétatif" (<i>tu es en train de croire au Père Noël!</i>). Ce type de progressif est distingué du progressif standard et du progressif actif anglais (<i>he was being clever</i>); sont définis également les "prédicats interprétatifs" qui n'acceptent que ce progressif.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 3 élabore une typologie aspectuelle des prédicats d'état. Sont d'abord distingués quatre types d'états en fonction de l'intervalle pendant lequel l'état en cause est vérifié. On montre que cette quadri-partition rend mieux compte des données linguistiques que la dichotomie classique en <i>stage level predicates et individual level predicates</i>. Ensuite sont définis les "prédicats d'état pur" comme <i>beau</i>, qui dénotent un état indépendant de toute action, et les "prédicats d'état endo-actionnel" comme <i>généreux/bruyant</i> en usage occurrentiel, qui dénote un état généré par une action. On présente des arguments contre l'assimilation de ces derniers prédicats à des prédicats d'action. Est alors analysée l'ambiguïté des prédicats comme "généreux" dans l'emploi occurrentiel: <i>Pierre m'a donné des bonbons. Il a été généreux</i> peut vouloir dire soit que Pierre a été généreux de (décider de) me donner des bonbons (lecture-d), soit qu'il a été généreux dans la manière de me les donner (lecture-m). Dans la foulée, on examine la relation temporelle qui prend place entre un état <i>s</i> et l'action <i>e</i> dont il dépend. Enfin, on montre que l'analyse proposée peut rendre compte de la concurrence entre passé composé et imparfait dans les phrases dénotant un état occurrentiel.</p><p><p><p align="justify">A partir de la typologie aspectuelle élaborée au chapitre 3, le chapitre 4 revisite le problème que soulèvent certains prédicats d'état dans les constructions à prédicat second descriptif (<i>Pierre a donné des bonbons saoul/?généreux</i>) et propose une nouvelle solution. On montre ensuite que cette solution peut être adaptée pour résoudre un problème moins étudié, à savoir celui que posent certains prédicats d'état dans les subordonnées temporelles en <i>quand</i> (cf. <i>Il était généreux, quand il a distribué les bonbons versus ?Il a distribué des bonbons quand il était généreux</i>). Enfin, on fait le point sur la difficulté qu'éprouvent les prédicats évaluatifs à entrer dans les constructions présuppositionnelles, parmi lesquelles les subordonnées temporelles, mais les GN définis (<i>La femme rousse/?généreuse commanda une bière</i>).</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 5 est consacré aux relations rhétoriques qui s'établissent entre la description d'un état et la description d'un événement, aux combinaisons possibles entre ces relations rhétoriques, et à la manière dont tel ou tel prédicat d'état, vu ses propriétés sémantiques, contribue à établir telle ou telle relation rhétorique avec la description d'événement. </p><p><p><p align="justify">Le chapitre 6 revient sur le problème que soulève l'indéfini des en lecture non générique avec certains prédicats d'état, notamment les prédicats évaluatifs (<i>Des livres étaient sales versus ?Des livres étaient merveilleux</i>). En se fondant sur les outils de la <i>Decision Theoretic Semantics</i> (Merin 1999), l'auteur fait l'hypothèse qu'un prédicat <i>P</i> n'accepte <i>des</i> que si la quantité des éléments satisfaisant <i>P</i> dans le contexte est non pertinente pour les fins du discours, et s'il est clair, par ailleurs, que les <i>qualités</i> implicites que peuvent instancier les dits éléments ne contribuent en aucune façon à expliquer qu'ils satisfont <i>P</i>. On montre que ces deux conditions sont respectées (resp. violées) avec les prédicats d'état compatibles (resp. incompatibles) avec <i>des</i> dans sa lecture non générique.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 7 est consacré à la sémantique qu'il faut assigner aux prédicats d'état <i>évaluatifs</i>. On expose tout d'abord les arguments en faveur d'une sémantique "réaliste", qui analyse les prédicats évaluatifs comme des prédicats unaires dénotant de vraies propriétés. On distingue ensuite, dans le contenu informationnel des énoncés évaluatifs, un composant assertif et deux implicatures associées. On termine par l'analyse des prédicats évaluatifs superlatifs (<i>merveilleux</i>); est argumentée l'idée que ces prédicats ont un composant expressif, en ce sens que le locuteur, en les utilisant, implicite qu'une entité satisfaisant le prédicat a déclenché en lui une émotion, vécue ou rejouée lors de l'énonciation. On montre en quoi ce composant expressif contribue à expliquer pourquoi de tels prédicats sont difficilement utilisables à l'impératif ou dans certains types de questions.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 8 répertorie trois classes parmi les verbes, dits "résultatifs", qui présupposent l'occurrence d'un événement <i>e</i> causant ou générant l'événement asserté <i>e'</i>. On présente d'abord le problème que pose la définition de cette présupposition, puis une nouvelle solution est exposée. On montre alors que la présupposition des verbes résultatifs -- achèvements droits et accomplissements strictement forts --- est de nature scalaire et peut s'expliquer par la Loi d'exhaustivité de Ducrot.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 9 est consacré aux verbes psychologiques à Expérienceur objet (VPEO). Après avoir classé ces verbes en fonction de leur structure événementielle, on fait le point sur les différentes lectures qu'ils peuvent accepter. On montre ensuite qu'à la différence des VPEO acceptables dans les constructions agentives, les VPEO qui y sont peu acceptables exhibent deux propriétés cruciales. D'abord, ils présupposent toujours, à l'instar des verbes étudiés dans le chapitre 8, l'occurrence de l'événement impliquant le sujet; ensuite, certains d'entre eux sont "interprétatifs", en ce sens que l'assertion du changement d'état psychologique ne s'avère pertinente pour les fins du discours que si l'interprétant connaît, par ailleurs, l'événement qui cause ce changement. Cela permet d'expliquer pourquoi les verbes en question ne peuvent faire avancer la narration comme le ferait un prédicat d'action normal, et pourquoi ils sont peu compatibles avec les adverbes de manière orientés sur l'agent, les pseudo-clivées ou les compléments de lieu.</p><p><p align="justify">On termine par l'analyse aspectuelle de la classe des VPEO, en montrant qu'on y trouve des membres des cinq classes aspectuelles distinguées dans le chapitre précédent.</p><p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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