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La théorie de la réalisation par sous-ensembles de Shoemaker et l’exclusion causaleRioux, Catherine 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / Le paysage philosophique en théorie de l’action contemporaine est largement façonné par l’argument de l’exclusion causale de Jaegwon Kim. Cet argument menace apparemment le physicalisme non réductionniste, position ontologique qui affirme l’irréductibilité des propriétés mentales aux propriétés physiques. C’est qu’il mène à la conclusion que les propriétés mentales sont soit des propriétés physiques, soit des épiphénomènes. J’examine une tentative récente et prétendument non réductionniste d’éviter les conclusions de l’argument de l’exclusion causale, soit la théorie de la réalisation par sous-ensembles de Shoemaker. Cette théorie espère remplacer le fonctionnalisme en tant que conception dominante des rapports psychophysiques. Je tente de prouver qu’elle échappe aux critiques de Kim seulement au prix de l’abandon du non-réductionnisme. En effet, si la perspective de Shoemaker a le mérite d’éliminer la surdétermination habituellement associée aux effets psychophysiques, elle ne reconnaît toutefois pas l’existence de pouvoirs causaux proprement mentaux.
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Le monisme anomal et l'épiphénoménismeDaigle, Jean-François 20 January 2021 (has links)
Comment rendre compte du fait que le mental est efficace causalement, si les relations causales impliquent des relations nomologiques (lois), et que le monde mental est exempt d’une telle caractéristique? Dans un article intitulé «Mental Events», Donald Davidson tente de résoudre ce problème en soutenant l’idée que les occurrences d’événements mentaux sont identiques à des occurrences d’événements physiques. Toutefois, cette thèse de l’identité des occurrences, le Monisme Anomal, est problématique dans la mesure où si c’est en tant qu’événements physiques que les événement mentaux sont efficaces causalement, alors le mental en tant que mental n’a aucune efficacité causale : les événements mentaux ne sont que des épiphénomènes. Pour résoudre cette difficulté, Davidson soutient d’abord que ce n’est pas en tant que physiques ou mentaux que les événements sont des causes, mais en tant que particuliers, quoi qu’il en soit des propriétés qu’ils exemplifient. Il introduit aussi une version de la notion de survenance pour rendre compte du rapport entre les propriétés mentales et physiques, notion dont je me sers finalement pour formuler une deuxième réponse possible à l’objection épiphénoméniste.
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