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Le mythe de la fin du monde dans Les chaises de Ionesco et Fin de partie de BeckettManascurta, Calin 04 1900 (has links)
À partir d’un dispositif théorique et méthodologique emprunté au structuralisme figuratif de Gilbert Durand, ce mémoire propose une exploration du Mythe de la Fin du Monde dans quelques unes de ses manifestations romanesques et théâtrales. Les postulats de base qui fondent notre démarche sont au nombre de trois : a) l’œuvre littéraire possède toujours un substrat mythique ; b) un mythe représente un noyau de mythèmes, dont le trait définitoire est la redondance ; c) il n’y a pas de version privilégiée ou primitive du mythe, qui doit être vu comme une constante de l’esprit humain. Au niveau des applications pratiques, notre travail s’articule en deux démarches complémentaires, reprises d’une section à l’autre. Dans un premier temps, en nous appuyant sur le corpus romanesque – où le mythe nous semble abondant et complet – nous identifions les redondances internes et génériques que nous qualifions de «mythèmes». Dans un second temps, nous vérifions la présence et le fonctionnement de ces mythèmes dans le corpus dramatique. / Within the theoretical and methodological framework of the figurative structuralism devised by Gilbert Durand, this work sets out to explore the Myth of the End of the World based on two corpora: five novels and two plays. Three main postulates underlie our research: a) the literary work is always based on a mythical substratum; b) myth is an aggregation of mythemes, whose defining characteristic consists in their redundancy; c) myth is a constant of the human spirit and therefore none of its versions takes precedence over another. As far as the applications of the theory are concerned, our work is articulated in two distinct phases, repeated form one section to another. Based on the body of novels, where the myth manifests itself in its most complete and abundant form, phase 1 is devoted to the identification of redundancies, both internal to each work and generic, that are categorized as mythemes. Phase 2 verifies their presence in the body of plays.
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Le mythe de la fin du monde dans Les chaises de Ionesco et Fin de partie de BeckettManascurta, Calin 04 1900 (has links)
À partir d’un dispositif théorique et méthodologique emprunté au structuralisme figuratif de Gilbert Durand, ce mémoire propose une exploration du Mythe de la Fin du Monde dans quelques unes de ses manifestations romanesques et théâtrales. Les postulats de base qui fondent notre démarche sont au nombre de trois : a) l’œuvre littéraire possède toujours un substrat mythique ; b) un mythe représente un noyau de mythèmes, dont le trait définitoire est la redondance ; c) il n’y a pas de version privilégiée ou primitive du mythe, qui doit être vu comme une constante de l’esprit humain. Au niveau des applications pratiques, notre travail s’articule en deux démarches complémentaires, reprises d’une section à l’autre. Dans un premier temps, en nous appuyant sur le corpus romanesque – où le mythe nous semble abondant et complet – nous identifions les redondances internes et génériques que nous qualifions de «mythèmes». Dans un second temps, nous vérifions la présence et le fonctionnement de ces mythèmes dans le corpus dramatique. / Within the theoretical and methodological framework of the figurative structuralism devised by Gilbert Durand, this work sets out to explore the Myth of the End of the World based on two corpora: five novels and two plays. Three main postulates underlie our research: a) the literary work is always based on a mythical substratum; b) myth is an aggregation of mythemes, whose defining characteristic consists in their redundancy; c) myth is a constant of the human spirit and therefore none of its versions takes precedence over another. As far as the applications of the theory are concerned, our work is articulated in two distinct phases, repeated form one section to another. Based on the body of novels, where the myth manifests itself in its most complete and abundant form, phase 1 is devoted to the identification of redundancies, both internal to each work and generic, that are categorized as mythemes. Phase 2 verifies their presence in the body of plays.
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Le théâtre et l'absurde au Québec dans les années 1950 et 1960Béland-Bonenfant, Julien 08 1900 (has links)
Ce projet de mémoire porte sur le mouvement de l’absurde qui s’établit au théâtre dans les années 1950 et 1960. Il a pour objectif de saisir comment la scène absurde, dans sa dimension du comique et de la dérision, se déploie au sein du champ théâtral québécois. Selon l’historiographie théâtrale, le théâtre québécois de la première moitié du XXe siècle correspond, souvent avec quelques années de retard, à la modernité européenne et française. Ce même modèle d’émulation devient cependant problématique après la Seconde Guerre mondiale et durant la deuxième moitié du siècle. Pour preuve : l’absurde éclot en France dans les années 1950 autour d’un corpus d’œuvres et d’auteurs assez bien défini et connu de tous, alors que le mouvement, au Québec, reste un continent enfoui qui passe difficilement le seuil de la perception courante. La crise du logocentrisme et de la conception humaniste traditionnelle qui marque la période d’après-guerre, ainsi que le désir croissant de fonder une dramaturgie nationale originale font en sorte que certains dramaturges québécois proposent une reconfiguration complète de l’art théâtral. Jacques Languirand, Robert Gurik et Yves Hébert Sauvageau en font partie, et c’est à travers trois de leurs créations théâtrales originales que nous souhaitons explorer cette problématique. Nous commencerons par inscrire le théâtre québécois d’après-guerre dans le large contexte de son époque. La deuxième partie de l’étude aborde les questions relatives au dépassement du cadre dramatique traditionnel qui fait en sorte que la langue, pour nos dramaturges, ne permet plus d’être un vecteur d’affirmation identitaire, et constitue désormais un objet dérisoire. Nous explorerons ensuite le principe de dérision après la Seconde Guerre mondiale au sein du théâtre de l’absurde français et comment il se manifeste dans l’élaboration du langage théâtral des trois pièces au corpus. Finalement, la dernière partie du mémoire propose de cerner le plaisir de la dérision propre au théâtre, en étudiant les pièces à l’aide des principales théories sur l’humour. Cette recherche s’opère par le biais d’une saisie théorique multiple, au croisement de l’approche intermédiale historique du théâtre québécois et des concepts et des procédés de la théorie du comique. / This master’s thesis focuses on the absurdist thespian movement that took hold in the 1950s and 1960s. Its objective aims to understand how the absurd scene, in its dimension of comedy and derision, unfolds within the Quebec theatrical field. According to theatrical historiography, the Quebec theater of the first half of the 20th century corresponds, often with a few years of delay, to European and French modernity. However, this exact model of emulation became problematic after the Second World War and during the second half of the century. For instance, the absurd flourished in France in the 1950s around a corpus of works and authors notably defined and known to all, whereas in Quebec the movement remained a buried continent that had difficulty crossing the threshold of common perception. The crisis of logocentrism and the traditional humanist conception that marked the post-war period, as well as the growing desire to found an original national dramaturgy, led certain Quebec playwrights to propose a complete reconfiguration of theatrical art. Jacques Languirand, Robert Gurik, and Yves Hébert Sauvageau are among them, and it is through three of their original theatrical creations that we wish to explore this issue. We will begin by placing post-war Quebec theater in the broad context of its time. The second part of the study addresses questions related to the overcoming of the traditional dramatic framework which, for our playwrights, means that language can no longer be a vehicle for affirming identity, and henceforth constitutes a derisory object. We will then explore the principle of derision after the Second World War within the French theater of the absurd and how it manifests itself in the elaboration of the theatrical language from three plays of the corpus. Conclusively, the last part of this thesis proposes to identify the pleasure of derision specific to the theater by studying the plays with the help of the main theories on humor. This research is carried out through a multiple theoretical approach, at the crossroads of the historical intermedial approach of Quebec theater and the concepts and procedures of comedy theory.
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