*Les déroutes, les restes, les machinations* s'attarde à l'évolution d'assemblages sonores, performatifs et matériels développés lors de la maîtrise. J'y articule d'abord un mouvement réciproque, quoique transformatif, entre des marches dans mon voisinage, rebuts rencontrés, dispositifs techniques et sons. Une seconde partie traite ensuite de partage amical et artistique. Je conclus par deux corpus parallèles à l'écriture, un ensemble de pièces sonores et une série de dessins. À travers le récit de décisions et d'actions ayant émergé de rencontres concrètes avec certains matériaux et contextes, j'élabore des réflexions sur leurs organisations en formes artistiques. Par un mouvement oscillant entre affection et transformation, j'entends suivre ce qui prolonge en différence ce qui s'assemble tout en étant attentif à ce qui s'aperçoit, en même temps, de découvertes singulières. Par des pièces sonores, des jeux d'observations puis l'écriture, j'engage ce qui m'attire et m'échappe encore de mes matériaux.