Thesis (Ph.D.)--Indiana University, School of Education, 2005. / Source: Dissertation Abstracts International, Volume: 66-08, Section: A, page: 3120. Adviser: Ginette Delandshere. Title from dissertation home page (viewed Oct. 9, 2006).

This thesis analyses the conditions of the James Bay Cree using the Dependency Theory. The first chapter consists of a discussion surrounding the theory. This is followed by a look at how the Cree became a periphery through the years. The third chapter highlights the effects of dependency on the mental and physical health of First Nations Citizens across the country. The James Bay Hydroelectric Project is then given as an example of how the centre exploits the peripheries. Finally the possible solutions to the problem of dependency are discussed in the conclusion.

Identification d'un probleme de depart. Le theme de l'autogestion ne semble plus etre actuellement au centre des grands debats politico-intellectuels comme conception alternative d'exercice et de redistribution du pouvoir politique et economique dans la societe. Pourquoi? Quel est le sens de cette aphasie? Objectif du projet. L'objectif general sera de mettre en lumiere l'evolution du discours autogestionnaire (theorique et politique) tel qu'il s'est defini en France a partir des annees 1960 jusqu'a aujourd'hui. Question generale. N'y a t-il pas dans l'evolution du discours autogestionnaire en France un basculement d'une reflexion portee a la question de l'economique et du social dans l'entreprise (democratie a la base, conseils ouvriers) vers une reflexion portant un interet au politique (democratie parlementaire, participation collective des formes contestatrices, multiplicite des groupes d'autonomies et mouvements sociaux)? Question principale. En quoi le discours autogestionnaire porte-t-il aujourd'hui une reflexion sur le politique qui est importante?

Abstract Not Available.

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Le sujet en question ce principalement traité à partir des travaux historiques de l'illustre sociologue allemand Max Weber qui nous fournit justement des éclaircissements sur le fait que le travail moderne incarnerait une forme précise de la rationalité dont la promotion se fait concrètement au travers de l'organisation rationnelle du travail libre capitaliste. L'intérêt fondamental de la recherche concerne donc, avant tout, la conduite économique individuelle qui s'en fait imposer au sein de l'ordre capitaliste. Celui-ci décrit dans la réalité un cosmos objectif où sévissent des rapports de domination institués par des systèmes de règles de type rationnel-légal. Ainsi, il doit être rendu compte de la part d'autonomie que laisse l'«éthique du marché» à la conduite individuelle du travailleur, parce que l'ordre capitaliste, dans sa version moderne, est caractérisé par son impersonnalité et, en ce sens, il s'y opère comme une sélection économique comparable à la sélection naturelle qui oblige à s'adapter à l'environnement. Il faut donc savoir si l'individu ne se trouve pas dans l'impossibilité de poursuivre par la relation à son travail des fins qui lui sont «personnelles», étant donné l'impersonnalité caractéristique de l'organisation rationnelle moderne du travail qui fonctionnent suivant des impératifs abstraits.

Les rapports de pouvoir s'établissent-ils seulement au niveau du langage verbal? Cette recherche démontre que l'apparence corporelle peut dégager ell-aussi une quête de manipulation. Le cheminement de cet enjeu individuel et social au niveau de la sociologie du corps suit la relation savoir et pouvoir. D'Habermas à Sartre, de Lipovetsky à Pagès-Delon et ce jusqu'à Foucault, cette recherche définit un cadre phénoménologique et sociologique qui en permettra l'application à des niveaux du corps plus spécifiques. Le regard, le corps, l'apparence, le référent idéal social sont les concepts-clés menant au jeu des apparences, au capital-apparence et au pouvoir. La logique est simple: le regard permet un jugement de ce qui est visible, du corps d'autrui et de son apparence, entraînant ainsi l'entrée d'un capital-apparence portant au pouvoir et permettant la manipulation lors des interactions sociales.

Effectivement, le sourire représente lun des moyens expressifs communicatifs du dialogue dans une perspective interactionniste et nécessairement baignée dans la culture. Si pour Edward Hall «la culture est communication et la communication est culture», pour mieux comprendre le langage du sourire, il nous faudra l'étudier dans le contexte culturel de chaque peuple. Donc la perspective interculturelle nous aidera à éviter des erreurs, dans la mesure où lacte de sourire peut avoir un certain sens dans certaines zones géographiques et un tout autre sens dans d'autres zones. C'est en suivant le contexte culturel des peuples que nous allons analyser sociologiquement le langage du sourire. Néanmoins, reconnaissant les limites de l'étude par manque d'ouvrages appropriés au sujet, notre démarche n'impliquera pas une analyse exhaustive des thèmes, mais procédera plutôt à leur description ou à leur illustration de la façon la plus claire possible. (Abstract shortened by UMI.)

Cette thèse traite du lien entre le totalitarisme, la démocratie et la modernité. Nous présentons une hypothèse selon laquelle le totalitarisme, en tant que régime politique qui rétablit la certitude, se présente comme étant l'assouvissement des angoisses modernes. En utilisant principalement les écrits de Claude Lefort, soutenus de notions d'Estienne de La Béotie sur la servitude volontaire et d'Isaiah Berlin sur les conceptions de la liberté, nous avons développé une interprétation selon laquelle l'institutionnalisation de l'indéterminé dans les démocraties modernes peut mener les individus au désir de l'Un et ainsi mettre en place les éléments nécessaires à la perception du totalitarisme comme étant un régime qui libère de la "dissolution des repères de la certitude" et du vertige démocratique.

Cette analyse propose d'envisager deux temps de l'organisation de la socialité à la lumière des enjeux qui entourent la subjectivité moderne. Il est avancé que la subjectivité moderne a parmi ses effets sociologiques importants l'individualisme. L'individualisme, alors qu'il recouvrait une dimension morale dans l'optique d'une conception supra-individuelle du Tout social au XVIIIe et XIXe siècles, ne s'inscrit plus, dans le monde contemporain, que dans les limites d'un lien social procédural et formel. Cette forme nouvelle du lien social, dont la domination technocratique de la société est partie prenante, s'inscrit dans les processus de rationalisation du monde moderne. Or, il est avancé que la subjectivité moderne prend part elle aussi à un processus de rationalisation. Aussi, en appréhendant l'organisation technocratique de la socialité contemporaine à partir du nouvel individualisme que la rationalisation de la subjectivité fait naître, il est possible de constater un changement des visées subjectives qui conduisent à des formes nouvelles d'autonomie.