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Comparaison de méthodes de refroidissement et de déshumidification pour une production en serre de tomates biologiques

Vallières, Marise 25 April 2018 (has links)
Au Québec, les coûts de chauffage représentent jusqu’à 30 % des coûts de production d’une serre. De ces coûts de chauffage, de 13 à 18 % sont nécessaire pour refroidir et déshumidifier la serre (de Halleux et Gauthier, 1997). La méthode traditionnelle de refroidissement et de déshumidification (R/D) utilisée dans une serre est la ventilation-chauffage, qui consiste à remplacer une partie de l’air chaud et humide de la serre par de l’air froid et sec de l’extérieur. Cette méthode limite toutefois l’injection de dioxyde de carbone (CO2). L’objectif du projet est de maintenir les consignes optimales de température et d’humidité dans une serre de tomates biologiques cultivées en plein sol, afin de produire en serre semi-fermée et conserver un taux élevé en CO2 pour stimuler la photosynthèse. Pour ce faire, deux méthodes expérimentales de R/D ont été mises à l’essai. La première méthode étudiée est la R/D par condensation de la vapeur d’eau sur un échangeur de chaleur eau-air. La seconde méthode étudiée est la R/D par condensation de la vapeur d’eau sur un rideau d’eau. Les deux méthodes expérimentales de R/D ont permis de maintenir les températures désirées dans la serre tout en maintenant les volets de la serre en position semi-fermée, ce qui a permis de maintenir des concentrations en CO2 significativement différentes dans la serre comparativement à la méthode de R/D par ventilation naturelle.
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Évaluation du potentiel de croissance et de rendement d'une culture de tomates biologiques cultivées dans une serre climatisée à l'aide d'un système géothermique

Méthot, Johane 24 April 2018 (has links)
Ce projet visait à comparer les effets agronomiques d’une serre de tomates biologiques semi-fermée utilisant un système de climatisation par géothermie comparativement à une serre ouverte. Deux serres de 228 et 230 m2 ont été équipées d’un système d’échangeur d’air avec géothermie qui refroidissait et déshumidifiait l’air (serre semi-fermée) et d’un système de ventilation naturelle (serre témoin). Ces dernières ont été comparées au cours des années 2012 et 2013 entre lesquels les traitements ont été permutés. Les variables mesurées étaient les paramètres de croissance des plants ainsi que le rendement, le calibre des fruits et les propriétés physico-chimiques des tomates. Les résultats ont démontré que le système de climatisation n’a pas eu d’effets significatifs sur la croissance des plants, la qualité des fruits ainsi que le rendement. Les deux serres avaient des cibles de concentration en CO2 comprises entre 450 µL L-1 et 1000 µL L-1 selon l’ensoleillement. Les quantités de CO2 injectées ont été de 11 kg/m2 et 15 kg/m2 respectivement en 2012 et 2013 dans la serre semi-fermée alors qu’elles ont été de 24 kg/m2 et 25 kg/m2 dans la serre témoin. Bien qu’ayant nécessité moins d’injection, la serre semi-fermée a permis de conserver des concentrations en CO2 de 638 µL L-1 en 2012 et de 593 µL L-1 en 2013. Ces concentrations sont plus élevées que celles obtenues dans la serre témoin qui étaient respectivement de 385 µL L-1 et 486 µL L-1 en 2012 et 2013. De ce fait, le coût monétaire associé à l’enrichissement carboné a été de 1,6 à 2,0 fois plus élevé dans la serre témoin que dans la serre semi-fermée. / This project aims to compare the agronomic effects of an organic tomato semi-closed greenhouse that was fitted with a geothermal air conditioning system to a naturally ventilated greenhouse. Two greenhouses of 228 and 230 m2 were equipped with an air exchanger system using geothermal to cool and dehumidify greenhouse air (semi-closed greenhouse) and natural ventilation (open greenhouse). Comparisons were made during 2012 and 2013 when treatments were permutated. Parameters such as plant growth, yield, fruit caliber and physico-chemical properties were measured. The results demonstrated that the geothermal system has no significant effect on these parameters. The two greenhouses had CO2 concentration targets between 450 µL L-1 and 1000 µL L-1 depending on solar radiation. The quantity of CO2 injected was 11 kg/m2 and 15 kg/m2 in 2012 and 2013 in the semi-closed greenhouse respectively as compared to 24 kg/m2 and 25 kg/m2 in the open greenhouse for the same period. Although CO2 is less injected in the semi-closed greenhouse, concentrations were kept at 638 µL L-1in 2012 and 593 µL L-1in 2013. These concentrations were higher than those obtained in the open greenhouse which were respectively 385 µL L-1and 486 µL L-1in 2012 and 2013. Associated cost of carbon enrichment, was therefore 1,6 to 2,0 higher in the open greenhouse than the semi-closed greenhouse.
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Effet de l'enrichissement en oxygène de la solution nutritive chez une culture de tomate biologique inoculée ou non avec des agents

Jean-Paul, Carline 17 April 2018 (has links)
Pour une culture biologique de tomate de serre, l'enrichissement en oxygène de la solution nutritive, associé à l'utilisation d'agents bénéfiques a eu un effet positif sur le rendement en fruits de classe 1 de la tomate. Les rendements en fruits totaux et vendables les plus importants ont été obtenus chez les plantes inoculées avec Trichoderma harzianum (Rootshield®) et recevant une solution nutritive enrichie en oxygène. Les fruits de ces plantes présentaient également moins de désordres physiologiques en termes de microfendillement et de pourriture apicale. Cependant, la combinaison de l'enrichissement en oxygène de la solution nutritive et des agents bénéfiques n'a eu aucun effet significatif (P<0,05) sur les paramètres de croissance des plantes par rapport aux traitements témoins. Aucun effet marqué de l'oxygène et des agents bénéfiques n'a été observé, non plus, sur l'infection par Pythium ultimun dont la présence, en revanche, a été notée chez tous les traitements.
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Amélioration de la distribution de l'eau d'irrigation pour la culture biologique de la tomate de serre

Karimi Youch, Mahmoud 17 April 2018 (has links)
L'objectif de cette étude était d'améliorer la distribution de l'eau d'irrigation pour la culture biologique de la tomate de serre. Plus spécifiquement, cette étude visait à comparer, en milieu commercial, deux systèmes d'irrigation (brumisateurs vs. microgoutteurs) en présence ou l'absence de bacs de culture et à évaluer leurs effets sur la croissance des plantes, le rendement et la qualité des fruits. La disponibilité de l'eau et des éléments nutritifs dans le sol en cours de culture ainsi que la respiration du sol (flux de CO2) ont été mesurées à plusieurs reprises tout au long de la saison de production. Nos résultats ont démontré que les potentiels matriciels du sol à trois profondeurs (10, 30 et 50 cm) et la teneur en eau de l'horizon de surface (0-10 cm) étaient similaires entre les deux systèmes d'irrigation. L'utilisation de bacs de culture a augmenté de façon significative le rendement vendable en fruits de 2,8 kg/m2 par rapport à une plantation au sol. Cependant, aucune différence significative de croissance et de rendement n'a pu être observée entre les traitements d'irrigation.
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Impact de la nutrition azotée sur l'activité microbienne du milieu de culture et sur la qualité de la tomate et du concombre biologiques de serre

Perron, Béatrice 25 September 2018 (has links)
Les consommateurs cherchent de plus en plus à intégrer à leur diète des aliments nutritifs et produits en respectant l’environnement. C'est pourquoi les pratiques agricoles durables comme l’agriculture biologique sont en expansion. L'utilisation d'azote organique en fertilisation biologique y représente une distinction fondamentale, puisqu'il est généralement minéralisé avant d'être assimilé par la plante. Puisque le type de fertilisant influence la dynamique plante-sol-microorganismes, l'objectif de cette étude était d'évaluer l'effet de la source et de la dose d'azote sur l'activité du milieu de culture, la performance agronomique et la qualité des fruits produits pour deux cultures biologiques en serre. Deux expériences factorielles en blocs complets aléatoires ont été réalisées en serre. Pour la culture de concombre, le dispositif comprenait trois sources (organique, mixte et inorganique) et trois doses (50 %, 75 % et 100 %) d'azote ainsi qu’un traitement témoin ne recevant aucun apport azoté, et ce, en trois répétitions. Le dispositif de la culture de tomate comprenait deux sources (organique et inorganique) et trois doses (50 %, 100 % et 150 %) d'azote, et ce, en six répétitions. La croissance des plantes, les rendements et dix paramètres de qualité des fruits ont été suivis. Pour la culture de tomate, l'activité microbienne, la respiration du milieu de culture, la biomasse de vers de terre ainsi que la composition et l'abondance microbienne ont été mesurées. Les traitements issus d'une fertilisation organique normale (dose de 100 %) ont présenté une augmentation significative de l'activité biologique du milieu de culture. Ces derniers ont montré une augmentation de 88 % de la respiration du sol, de 42 % de l'activité enzymatique microbienne, de 238 % de l'abondance en champignons et de 31 % de l'abondance en bactéries par rapport aux traitements issus d'une fertilisation inorganique à dose normale (100 %). Aucune différence significative n'a été observée au niveau de la croissance, des rendements et de la qualité des fruits. Cette étude renforce l'hypothèse selon laquelle la qualité nutritionnelle des fruits produits biologiquement ne serait pas différente de celle des fruits produits conventionnellement, lorsque les plantes sont soumises aux mêmes conditions de culture. De plus, l'utilisation d'azote sous forme organique pourrait présenter un avantage, puisque cela stimule l'activité biologique du milieu de culture.

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