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La tordeuse à bandes obliques dans le sud du Québec : abondance des populations, parasitoïdes associés et influence de divers facteurs biotiques et abiotiquesTremblay, Jacinthe January 2008 (has links) (PDF)
La production pomicole est la principale culture fruitière au Québec, générant d'importants revenus. Parmi les nombreux insectes, acariens, oiseaux, mammifères et maladies qui s'attaquent aux pommiers, la tordeuse à bandes obliques, Choristoneura rosaceana (Harris) (Lepidoptera : tortricidae) a maintenant le statut de ravageur secondaire dans les vergers. Cette étude a été entreprise dans le but d'identifier les facteurs qui influencent l'abondance de cette tordeuse dans les vergers du sud du Québec et leurs boisés adjacents. La première partie de cette étude avait pour but de comparer deux régions géographiques soupçonnées de présenter des situations différentes quant à l'abondance de cette tordeuse. Les régions de la Montérégie-Est et de Brome-Missisquoi ont donc été comparées pour établir si des différences existaient dans l'abondance des populations de la tordeuse à bandes obliques, et pour identifier les variables géomorphologiques, météorologiques et végétales qui influencent l'abondance de leurs populations. La taille des populations d'adultes a été estimée avec des pièges à phéromones dans un total de onze vergers commerciaux et leur boisé adjacent, pendant deux années consécutives. Une caractérisation végétale des boisés adjacents aux vergers a été effectuée. L'abondance de la tordeuse à bandes obliques s'est avérée supérieure en Montérégie-Est. Le nombre de captures en verger était fortement corrélé aux captures en boisé adjacent. La Montérégie-Est possède deux fois plus d'espèces végétales hôtes de la tordeuse à bandes obliques, principalement l'érable à sucre. Les températures étaient supérieures en Montérégie-Est, particulièrement en début de saison. L'abondance des adultes de la tordeuse à bandes obliques était reliée positivement à la proportion d'espèces hôtes en boisé et à la température de l'année en cours et de l'année précédente. Un printemps hâtif et des températures plus élevées en fin cie saison favoriseraient des populations de grande taille. La seconde partie de cette étude visait à inventorier la guilde des parasitoïdes qui s'attaquent à la TBO et à quantifier l'intensité du parasitisme de la TBO dans les vergers commerciaux du sud du Québec et leur boisé adjacent. Une méthode de larves sentinelles a été utilisée dans les vergers commerciaux et leur boisé adjacent. Ces larves ont été exposées pendant une semaine aux parasitoïdes sur de jeunes pousses de pommiers maintenues à 1m50 du sol dans un contenant avec de l'eau. Elles ont ensuite été ramenées au laboratoire et maintenues sur diète artificielle jusqu'à la mort de l'individu, sa transformation en adulte ou l'émergence d'un parasitoïde adulte. Les parasitoïdes ont ensuite été identifiés. En 2005,
15 % des 456 larves sentinelles récupérées ont été parasitées alors que près de 14 % des 2410 larves sentinelles ont été parasitées en 2006. Le niveau de parasitisme a atteint 54 % dans certains cas, ce qui est élevé comparativement à ce qui est rapporté dans d'autres études. La guilde des parasitoïdes était composée de dix-neuf espèces appartenant à cinq familles. La mouche tachinaire Actia interrupta Curran dominait largement les autres espèces, représentant 27 % des parasitoïdes en 2005 et 61 % en 2006. Elle était suivie de Meteorus trachynotus Viereck (Hymenoptera : Braconidae) et Hercus fontinalis (Holmgren) (Hymenoptera : Ichneumonidae). En somme, sachant maintenant que la TBO bénéficie d'une guilde de parasitoïdes très riche dans le sud du Québec, que les niveaux de parasitisme relevés sont plutôt élevés et compte tenu du fait que certaines populations ont développé une résistance aux insecticides, la lutte biologique par conservation des ennemis naturels pourrait être une méthode additionnelle envisageable pour la lutte aux populations de TBO. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Choristoneura rosaceana, Populations, Végétation, Température, Parasitisme, Vergers de pommiers, Boisés adjacents, Lutte biologique par conservation.
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Spermatozoïdes apyrènes et eupyrènes et réceptivité postcopulatoire chez les femelles Choristoneura rosaceana et C. FumiferanaMarcotte, Mireille. January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (Ph.D.)--Université Laval, 2005. / Titre de l'écran-titre (visionné le 28 septembre 2005). Bibliogr.
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Spermatozoïdes apyrènes et eupyrènes et réceptivité postcopulatoire chez les femelles Choristoneura rosaceana et C. FumiferanaMarcotte, Mireille 11 April 2018 (has links)
Lors de l’accouplement, les mâles lépidoptères transfèrent deux types de spermatozoïdes, les eupyrènes et les apyrènes. Dans les heures qui suivent, les femelles des papillons de nuit cessent généralement de produire la phéromone sexuelle. Ceci suggère que l’inhibition de la production de la phéromone, un état physiologique nommé phéromonostasie, est régulé, du moins en partie, par la migration temporelle des spermatozoïdes à l’intérieur du système reproducteur de la femelle. L’objectif principal de cette thèse visait à déterminer l’importance relative des deux types de spermatozoïdes dans la phéromonostasie en examinant leur migration dans les différentes parties du système reproducteur de la femelle dans les jours suivant l’accouplement. L’impact d’un, deux ou trois accouplements du mâle a aussi été examiné sur le nombre de spermatozoïdes transférés à la femelle, sur la migration subséquente des deux types de spermatozoïdes ainsi que sur la fécondité et la fertilité des femelles inséminées. L’ensemble des résultats montrent qu’il est peu probable que les spermatozoïdes soient directement responsables de la phéromonostasie à court et à long terme chez Choristoneura fumiferana et C. rosaceana. / At mating lepidopteran male transfer two types of spermatozoa: the eupyrene and apyrene sperm. In the hours that follow, female moths usually stop producing sex pheromone (pheromonostasis). It has been suggested that the temporal migration of the spermatozoa within the female reproductive system may play a role in this physiological process. The general objective of this thesis was to determine the relative importance of the two sperm types in pheromonostasis by examining their migration in the days following mating. We also examined the impact of multiple mating by males on the number of spermatozoa transferred to the female, the subsequent migration of the spermatozoa in the female reproductive tract, as well as the females’ fecundity and fertility. Overall, the results suggest that the spermatozoa play a minor role, if any, in the short and long term pheromonostasis of Choristoneura fumiferana and C. rosaceana.
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