Spelling suggestions: "subject:"atransmission duu paludisme"" "subject:"atransmission dud paludisme""
1 |
Elimination du paludisme en chine, évolution et défis de la transmission transfrontalière / Malaria elimination in China, evolution and challenges with respect to cross border transmissionZhang, Shaosen 21 November 2019 (has links)
Le paludisme a déjà sévi dans 80% des pays chinois. Après plusieurs décennies d’efforts, la prévalence du paludisme a considérablement diminué et la Chine est sur le point de l’éliminer dans tout le pays. Les informations sur les vecteurs du paludisme ne sont toujours pas bien documentées, ce qui pourrait entraver l'élaboration de stratégies de surveillance appropriées et la certification par l'OMS. Le principal risque pour l'élimination du paludisme est la réintroduction de la maladie à partir de cas de paludisme importés. De plus en plus de cas de paludisme importés sont causés par des citoyens chinois revenant récemment de pays touchés par le paludisme. Les informations sur leurs personnages, leurs conducteurs et leur voie d’introduction dans différentes zones fourniront aux décideurs politiques des données factuelles où et quand effectuer les interventions. Avec plus de 1,3 milliard d’habitants et un territoire couvrant différentes zones climatiques, les enseignements tirés de l’élimination du paludisme en Chine pourraient servir de référence à d’autres pays. Selon les initiatives Belt and Road, la Chine participera plus globalement aux activités liées à la gouvernance. Les partenaires et les parties prenantes de la campagne mondiale pour l’élimination du paludisme s'intéressent aux opportunités futures et aux domaines potentiels qui impliqueraient une expertise chinoise. 1.Une analyse récapitulative a été réalisée sur la distribution à l'échelle nationale des vecteurs du paludisme, leurs caractéristiques bionomiques, leurs mesures de contrôle et les études connexes. La distribution en Chine des principaux vecteurs du paludisme a été réduite. Anopheles sinensis, qui avait déjà été signalé comme étant moins efficace dans la transmission du paludisme, est en train de devenir l’espèce prédominante dans le sud-ouest de la Chine. Les résultats de l'échantillonnage sur le terrain ont indiqué l'existence de vecteurs du paludisme hautement efficaces, par ex. An. minimus et An. harrisoni à la frontière Sino-Birmane. De plus, des taux élevés de piqûres humaines, des densités élevées d'adultes et de larves et des taux de parous ont été observés chez An. sinensis et An. harrisoni, qui révèlent une très grande réceptivité et un risque élevé de réintroduction du paludisme le long de la frontière Sino-Birmane. 2. L'analyse comparative des cas importés de paludisme signalés dans d'anciennes zones non endémiques et d'anciennes zones endémiques en Chine a montré que toutes les anciennes zones non endémiques signalaient désormais des cas importés de paludisme. 3. Une analyse résumée des progrès accomplis en matière d'élimination du paludisme depuis 2010 a été réalisée, avec un accent particulier sur la cartographie des foyers de paludisme résiduels et la répartition des cas de paludisme en Chine. L'incidence du paludisme contracté localement a fortement diminué, parallèlement à la diminution concomitante des zones d'endémie palustre de 762 comtés signalant le paludisme en 2010 à seulement deux comtés adjacents aux zones frontalières (Province du Yunnan: Chine-Myanmar et Tibet, Chine-Inde). En 2017, la Chine a atteint pour la première fois zéro cas de paludisme autochtone. En conclusion, la Chine est sur la voie de l’élimination du paludisme d’ici 2020. Le risque de réintroduction lié à l’émergence de cas importés de paludisme et à la présence de vecteurs du paludisme hautement efficaces présents dans le pays reste la cible de la surveillance du paludisme. Afin de maintenir l'élimination du paludisme, une collaboration internationale intensifiée, axée sur les zones transfrontalières et la population mobile / migrante, est appelée à prendre des mesures. Les études pilotes sur la manière de présenter les leçons tirées de l'élimination du paludisme en Chine et l'expertise Chinoise sont sur la liste des mesures à prendre, qui harmoniseraient l'aide de la Chine à l'élimination du paludisme dans les pays cibles. / Malaria has occurred in 80% of the counties in China in the past. After several decades of effort, malaria prevalence decreased drastically and China is currently approaching elimination throughout the country. Information on malaria vectors is still found not well documented, which could hinder the development of appropriate surveillance strategies and WHO certification. The major risk to malaria elimination is the re-introduction of the disease from imported malaria cases. There are an increasing number of imported malaria cases caused by Chinese citizens returning from malaria-affected countries recently. The information about their characters, drivers and route of introduction in different areas will provide evidence-based data to policy makers where and when to carry out the interventions. This will in turn allow them to develop efficient guidelines for risk-assessment of malaria re-introduction and for allocating appropriate resources. As a country with over 1.3 billion population and a territory covering different climatic zones, lessons learnt from malaria elimination in China that could serve as references to other countries. According to the Belt and Road initiatives, China will participate more globally to governance related activities. Partners and stakeholders within Global malaria elimination campaign are interested to the future opportunity and potential fields that would involve Chinese expertise. 1.A summary analysis was conducted on the nationwide distribution of malaria vectors, their bionomic characteristics, control measures and related studies. The distribution in China of the principal malaria vectors was found reduced, in particular for Anopheles lesteri and Anopheles dirus s.l., including the two main malaria vector species, An. dirus and An. baimaii, which nearly disappeared after several years of malaria control effort. Anopheles sinensis, which was previously reported to be less efficient in malaria transmission, is becoming the predominant species in Southwestern China. The field sampling results indicated the existence of high efficient malaria vectors, e.g. An. minimus and An. harrisoni at the China-Myanmar border. In addition, elevated human-biting rates, high adult and larval densities, and parous rates were found in both An. sinensis and An. harrisoni, which reveal a very high receptivity and risk of malaria re-introduction along the China–Myanmar border. 2.The comparative analysis of imported malaria cases reported from former non-endemic areas and former endemic areas in China showed that all former non-endemic areas are now reporting imported malaria cases. 3. A summary analysis on malaria elimination progress since 2010, was carried out with specific focus on mapping the residual malaria foci and the distribution of malaria cases in China. The incidence of locally acquired malaria has declined sharply along with the concomitant decrease of malaria-endemic areas from 762 counties reporting malaria in 2010 to just two counties adjacent to border areas (Yunnan Province: China-Myanmar and Tibet, China-India) in 2016. In 2017, China achieved zero indigenous malaria case report for the first time. In conclusion, China is on the track to achieve malaria elimination by 2020. The risk of re-introduction caused by the emergence of imported malaria cases and the occurrence of highly efficient malaria vectors present in the country is still the target of malaria surveillance. To maintain malaria elimination, intensified international collaboration with specific focus on cross-border areas and mobile/migrant population is called to take actions. The pilot studies on how to introduce the lessons learned from malaria elimination in China and the Chinese expertise are on the list to take action in future, which would harmonize the China aid to malaria elimination in the target countries.
|
2 |
Contribution des anophèles à la transmission de Plasmodium falciparum et de Plasmodium vivax à Madagascar. Mise en place d'une plateforme expérimentale pour l'étude de leur compétence vectorielle / Contribution of anopheles to the transmission of Plasmodium falciparum and Plasmodium vivax in Madagascar. Establishment of an experimental platform for the study of their vectorial competenceGoupeyou Youmsi, Jessy Marlène 05 October 2018 (has links)
Le paludisme demeure un problème de santé majeur en Afrique subsaharienne. Le nombre limité d'antipaludiques, l’apparition de résistances et l’absence d’un vaccin efficace, font de la lutte anti-vectorielle (LAV) la principale stratégie préventive de cette maladie. Les méthodes actuelles de LAV visant à limiter ou à interrompre le développement du parasite chez le moustique vecteur, il est donc nécessaire d’améliorer notre compréhension des interactions entre le vecteur Anopheles, son environnement et le parasite Plasmodium. A Madagascar, Anopheles gambiae s.l. et Anopheles funestus sont les vecteurs majeurs de Plasmodium falciparum et de Plasmodium vivax. Anopheles mascarensis, espèce endémique, peut également être un vecteur important. Dans ce contexte, l’objectif premier de ma thèse a été d’approfondir les connaissances sur An. mascarensis à travers une revue. Les données collectées plaident davantage qu’An. mascarensis est un complexe d'espèces et permettent de poser les bases pour une analyse moléculaire ciblée. En parallèle, j’ai contribué à la mise en place de la première plateforme expérimentale de Madagascar pour infecter des anophèles par P. falciparum et P. vivax, afin d’évaluer leur compétence vectorielle. Enfin, en associant entomologie et immuno-parasitologie, nous avons analysé la contribution des vecteurs à la transmission du paludisme dans deux villages adjacents. L’ensemble des travaux réalisés durant de ma thèse contribue à une meilleure connaissance de la diversité de la transmission du paludisme à Madagascar. De plus, la mise en place de la plateforme expérimentale d’infection permettra l’analyse de la compétence des populations d’anophèles vecteurs. / Malaria remains a major health concern in sub-Saharan Africa. The limited number of antimalarial drugs, the emergence of resistances and the lack of an effective vaccine, make vector control the main preventive strategy for this disease. Current methods of vector control aim at limiting or interrupting parasite development in the vector mosquito. It is therefore necessary to improve our understanding on interactions between the Anopheles vector, its environment and the parasite Plasmodium. In Madagascar, Anopheles gambiae s.l. and Anopheles funestus are the major vectors of Plasmodium falciparum and Plasmodium vivax. Anopheles mascarensis, an endemic species, may also be an important vector. In this context, the main objective of my PhD was to deepen the knowledge on An. mascarensis through a review. The data collected indicate that An. mascarensis is a complex of sibling species. I could thus provide the foundation for targeted molecular analysis. In parallel, in order to evaluate their vector competence, I contributed in a major way to the establishment of the first experimental platform of Madagascar to infect anopheline mosquitoes by P. falciparum and P. vivax. Finally, combining entomology and immuno-parasitology, we analysed the contribution of vectors to malaria transmission in two neighbouring villages. All the work done during my PhD contributes to a better knowledge of the diversity of malaria transmission in Madagascar, especially on the effective contribution of the different vector species. In addition, the establishment of the experimental platform for infections will further allow the analysis of the competence of vector Anopheles populations.
|
Page generated in 0.0829 seconds