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Leggere per excerpta : la silloge di estratti conservata nel manoscritto greco Napoli, Biblioteca Nazionale II C 32 / Lire en excerpta : le recueil d'extraits contenu dans le manuscrit grec Naples, Biblioteca Nazionale II C 32 / Reading through excerpta : the anthology of excerpts preserved in the Greek manuscript Naples, Biblioteca Nazionale II C 32Mazzon, Ottavia 08 March 2018 (has links)
Les intellectuels byzantins ne lisaient pas les œuvres anciennes de manière passive : en lisant, ils avaient toujours le calame à la main pour corriger les fautes du texte, ajouter des notes ou des scholies marginales, pour rédiger des commentaires ou pour en tirer des citations, qu’ils déposaient dans des cahiers de notes. L’étude d’un recueil d’extraits permet de s’approcher en quelque sorte du bureau d’un érudit du passé, de comprendre quels textes il lisait, pourquoi et comment il sélectionnait les passages à citer. Le Neap. II C 32 est un des témoins les plus remarquables de cette pratique de lecture active et il constitue le reflet des intérêts de lecture d’un érudit ou d’un groupe d’érudits, qui avait l’habitude d’annoter les passages les plus intéressants de toutes les œuvres qu’il lisait. Le codex a été écrit par un seul scribe : on peut l’identifier comme Georges Galésiotès, célèbre copiste professionnel qui travailla pour la chancellerie du patriarcat de Constantinople pendant la première moitié du XIVe siècle. Le Neap. II C 32 n’est pas d’un cahier de notes mais il représente la mise au propre de plusieurs brouillons, qui recueillaient plusieurs anthologies d’extraits. L’ordre du contenu du Neapolitanus ne semble pas fortuit, mais il correspond probablement à un projet précis. Le codex peut être divisé en trois sections : la première contient les extraits tirés de la Bible (ff. 1-27) ; la deuxième ceux sélectionnés des ouvrages à sujet religieux (ff. 28-149) ; la troisième est dédiée à la littérature profane. L’analyse critico-textuelle a permis de tracer la place des modèles de certaines anthologies d’extraits dans le cadre de la tradition directe des ouvrages présents dans le codex de Naples. / Byzantine scholars did not read ancient authors passively: when they read, they always kept a pen in their hands in order to be able to correct eventual mistakes, add notes or scholia, include commentaries. They often employed books to collect interesting quotes, which they annotated separately in handbooks, so that they were ready to be used in the composition of an original work. The study of an anthology of excerpts allows us to somehow approach the writing desk of a scholar of the past: in doing so, it grants us the possibility to understand which texts he read and why, and also analyze the method he used in exploiting his sources. Ms Neap. II C 32 is an exceptional witness of this form of ‘active’ reading. The codex constitutes the reflection of the literary interests of a group of scholars who used to annotate the most interesting passages they found while reading. The codex was written by an only scribe, i.e. George Galesiotes, who worked for the patriarchal chancellery of Constantinople in the first half of the 14th century. Neap. II C 32 is not a scholarly handbook: it is the fair copy of several handbooks. The anthologies of excerpts included in the manuscript have been organized according to a precise project. The codex can thus be divided into three main sections: the first one is dedicated to the Bible (ff. 1-27), the second one to works of religious nature (ff. 28-149), the third one contains profane authors. Textual-critical analysis allows us to situate some of the anthologies included in Neap. II C 32 within the main manuscript tradition of the authors.
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Les Recommandations aux prêtres dans les temples ptolémaïques et romains : esquisse d'un héritage culturel et religieux / The Recommendations to the priests in the ptolemaic and roman temples : sketch of a cultural and religious legacyLeroux, Nicolas 03 December 2016 (has links)
Cette thèse étudie les textes hiéroglyphiques connus sous le nom de « Recommandations aux prêtres » ou « Instructions aux clergé » et gravés dans certaines portes latérales de service des temples ptolémaïques et romains d’Edfou, de Kom Ombo, d’Isis et d’Hathor à Dendera et de Philae. Elle consiste en la publication d’une copie révisée et corrigée et d’une traduction des Recommandations aux prêtres, ainsi qu’en une analyse linéaire et une étude comparative des différentes versions de ces textes. Elle s’attache à proposer une définition et une nouvelle délimitation du corpus, et à formuler des hypothèses quant à la nature des Recommandations aux prêtres et à leur transmission. En effet, hormis celle du temple de Philae, les autres versions appartiennent à la même tradition textuelle. Nous montrons ainsi que c’est bien sous Ptolémée VIII Évergète II que les Recommandations aux prêtres ont été élaborées et rédigées, à Edfou. Elles se sont ensuite diffusées sur les sites de Dendera et de Kom Ombo. Les Recommandations d’Edfou constituent un ensemble homogène et affichent un caractère littéraire nettement marqué. Elles s’apparentent ainsi à un texte de Sagesse. À Dendera et à Kom Ombo, en revanche, c’est la dimension rituelle des textes qui a été mise en avant. La recherche systématique de parallèles phraséologiques et thématiques, principalement dans les autobiographies sacerdotales du premier millénaire, permet d’avancer que les Recommandations d’Edfou furent élaborées à partir d’un noyau textuel antérieur, vraisemblablement thébain. Les Recommandations de Philae, en regard, par leur contenu et leur nature, font figure d’isolat. / This thesis studies the hieroglyphical texts known as “Recommendations to the priests” or “Instructions to the clergy”. They are carved on some of the lateral service entrances in the ptolemaic and roman temples of Edfu, Kom Ombo, Isis and Hathor at Dendera, and Philae. The thesis consists in a revised and corrected copy and a translation of the Recommendations to the priests, as well as in a linear analysis and a comparative study of the different versions of these texts. The aims are to provide a definition and a new delimitation of the corpus, and to formulate hypotheses about the nature and transmission of the Recommendations to the priests. Indeed, apart from the version of Philae, the other versions belong to the same textual tradition. This thesis shows that the Recommendations to the priests were written and elaborated at Edfu, under the reign of Evergete II. They have later on been spread to Dendera and Kom Ombo. At Edfu, the Recommendations form an homogeneous set, written in a clear literary style. They could be related to a Teaching Text. By contrast, at Kom Ombo and Dendera, the ritual aspect of the texts has been emphasized. The search for phraseological and thematical parallels –mainly in priestly autobiographies from the First Millennium– points to the conclusion that the Recommendations of Edfu were elaborated from a previous textual core, possibly coming from Thebes. By comparison, based on their content and nature, the Recommendations of Philae seem to be an isolate.
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Ovidio en la General Estoria de Alfonso X / Ovide dans la General Estoria d'Alphonse X / Ovid in Alfonso X's General EstoriaSalvo García, Irene 16 March 2012 (has links)
La thèse « Ovide dans la General estoria d’Alphonse X » a pour objectif l’étude de la réception du poète latin dans l’histoire universelle conçue au sein de l’atelier dirigé par Alphonse X pendant le dernier quart du XIIIe siècle (ca. 1270-1284). Ladite œuvre prétendait relater l’histoire de l’homme depuis la Genèse jusqu’au règne du roi Alphonse lui-même. La source fondamentale de la General estoria est la Bible. S’ajoutent à la matière biblique diverses notices païennes ou « gentilles » (étrangères au peuple hébreu). Dans les deux premières parties de la General estoria, les sources fondamentales pour les récits gentils sont les Métamorphoses et les Héroïdes d’Ovide. Cet usage est complété par un emploi fragmentaire des Fastes, des Remèdes à l’amour, de l'Art d’aimer et des Pontiques. Nous avons porté notre attention aussi bien sur la méthode de traduction de l’œuvre d’Ovide que sur les techniques de compilation de la General estoria. Ainsi, cette thèse est structurée de la façon suivante : 1) une introduction où nous décrivons les règles qui caractérisent la lecture d’Ovide au Moyen Âge (ch. 1) ; 2) une étude des éléments contextuels du texte latin en trois sections : une étude des accessus, des gloses et des commentaires qui accompagnaient le texte latin dans l’étape médiévale (ch. 2) ; une analyse des œuvres mythographiques qui s’insèrent dans la compilation (ch. 3) ; enfin, la description des caractéristiques qui définissent l’utilisation des œuvres d’Ovide moins employées: les Fastes, l'Art d’aimer, les Pontiques et les Remèdes à l’amour (ch. 4). Finalement, dans le deuxième bloc de la thèse (ch. 5), nous avons fait une analyse exhaustive et détaillée des fragments empruntés aux œuvres d’Ovide dans la General estoria. / The aim of the dissertation “Ovid in Alfonso X’s General estoria” is to study the translation of the Latin poet in the universal history conceived within the workshop directed by Alfonso X during the last quarter of the 13th century (ca. 1270-1284). The aforementioned work intended to recount the history of man from Genesis up to the reign of King Alfonso himself. The main source of the General estoria is the Bible. Various pagan or “Gentile” (non-Jewish) notes are added to the biblical material. In the first two parts of the General estoria, the basic sources for the Gentile stories are Ovid’s Metamorphoses and Heroides. This usage is complimented by fragments of the Fasti, the Remedia Amori, the Ars Amatoria and the Epistulae ex Ponto. The study is also centred on the translation method of Ovid’s work as well as on the compilation techniques of the General estoria. Thus, the present dissertation is structured as follows: 1) an Introduction where the rules that characterize the reading of Ovid in the Middle Ages are described (ch. 1); 2) a study of the contextual elements of the Latin text in three sections: a study of the accessus, the glosses and commentaries that accompanied the Latin text in the medieval stage (ch. 2); an analysis of the mythographic works inserted in the compilation (ch. 3); finally; the description of the characteristics which define the employing of Ovid’s less used works: the Fasti, the Remedia Amori, the Ars Amatoria and the Epistulae ex Ponto (ch. 4). In the end, the second part of the dissertation (ch. 5) develops an exhaustive and detailed analysis of the fragments taken from Ovid’s works in the General estoria.
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