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Perception, transport et assimilation de l'azote chez deux écotypes marocains de sorgho : caractérisation phénotypique, biochimique et moléculaire / Perception, uptake and assimilation of nitrogen in two moroccan sorghum ecotypes : phenotypic, biochemical and molecular characterizationBen Mrid, Reda 07 July 2017 (has links)
Notre étude a consisté d'abord, en un travail de caractérisation moléculaire du gène SBNRT1.1 codant pour un transporteur de nitrate et présent en 3 copies chez le sorgho. Nous avons donc analysé leur structure et leur expression dans différents organes de la plante. Une analyse de leurs séquences nucléotidiques et protéiques a été également conduite. Notre étude a montré que les 3 co-orthologues (SBNRT1.1A, B et C) sont exprimés aussi bien dans les feuilles que dans les tiges et les racines du sorgho. Par ailleurs, nous avons révélé, pour la première fois, l'existence de 5 transcrits, de taille variable pour le gène SBNRT1.1B. Dans un autre volet, l'analyse des paramètres de croissance et d'activités enzymatiques clés dans les métabolismes azoté et carboné chez deux écotypes de sorgho connus pour leur différence de croissance dans des conditions de cultures différentes en apport azote, a montré que ces plantes de sorgho se caractérisent par une capacité à croitre à des niveaux élevés d'apports en azote, avec une réponse différentielle des deux écotypes. Cette tolérance s'est manifestée par une accumulation de chlorophylle, d'acides aminés et de protéines. D'autre part, les activités enzymatiques d'enzymes clés des métabolismes azoté et carboné, semblent être liées a la capacité des plantes de sorgho à faire face au stress azoté. Nos résultats pourraient ainsi fournir un cadre initial pour l'identification de marqueurs biochimiques qui pourraient contribuer utilement à la sélection des génotypes utilisant l'azote plus efficacement et donnant un rendement en biomasse et /ou grain, plus élevé, même dans des conditions de stress azoté. / Our study consisted firstly, in the molecular characterization of SbNRT1.1 gene, coding for a nitrate transporter and present in three copies in sorghum plants. We report here their structure and expression patterns in different organs of sorghum. We have also conducted a comparison of their nucleotide and polypeptide sequences with orthologous sequences from other species. Our study showed that the 3 co-orthologous (SbNRT1.1A, B and C) are expressed in leaves, stems and roots of sorghum. Moreover, we have for the first time revealed the existence of 5 alternative transcripts for the SbNRT1.1B gene. In another component of our research program, biochemical and physiological traits of two sorghum ecotypes differing in sensitivity to nitrogen were investigated and have shown that these sorghum plants are able to grow at high levels of nitrogen inputs, with differential response to nitrogen sources and rates. This tolerance was manifested by accumulation of high accumulation of chlorophyll, amino acids and protein. On the other hand, the enzymatic activities of certain key enzymes of nitrogen and carbon metabolisms, seem to be related to the capacity of sorghum plants to deal with nitrogen stress. Hence, our findings could provide an initial framework for the identification of biochemical markers for the selection of genotypes using nitrogen more efficiently and giving high yield of biomass and/or grain even under nitrogen stress conditions.
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Implication des gènes de transporteurs de nitrate NRT2.1, NRT2.5 et NRT2.6 dans la réponse de stimulation de croissance induite par la bactérie rhizosphérique Phyllobacterium brassicacearum STM196 chez Arabidopsis thaliana / Involvement of NRT2.1, NRT2.5 and NRT2.6 nitrate transporter genes in the growth promotion response of Arabidopsis thaliana to the rhizospheric bacterium Phyllobacterium brassicacearum STM196Kechid, Maya 18 December 2013 (has links)
L'effet stimulateur de la croissance et de la nutrition des plantes exercés par les PGPR (Plant Growth-Promoting Rhizobacteria) a longtemps été étudié en s'intéressant à la bactérie. Cependant, les voies de signalisations impliquées dans la réponse de la plante à l'inoculation restent mal étudiées. A cet effet, notre étude entre dans le cadre des recherches visant les réponses physiologiques et moléculaires de la plante induites par une PGPR. Dans notre équipe de recherche, nous avons choisi la PGPR Phyllobacterium brassicacearum STM196 isolée de la rhizosphère de Colza et nous l'avons inoculée à la plante modèle Arabidopsis thaliana. Cette PGPR a montré sa capacité à stimuler l'allongement des racines latérales et des poils racinaires ainsi que d'augmenter la production de biomasse par la plante. Une forte surexpression de deux gènes de la famille de transporteurs de nitrate NRT2, NRT2.5 et NRT2.6, a été observée chez les plantes inoculées avec STM196. La fonction des produits de ces deux gènes n'est pas connue. Cependant, les données de transcriptomiques accumulées dans l'équipe font ressortir ces deux gènes comme des candidats intéressants dans les réponses moléculaires à l'interaction avec STM196. D'autre part, des études précédentes dans l'équipe ayant montré des effets antagonistes de la bactérie et du nitrate sur le développement racinaire, il est important de considérer la relation entre les effets de la nutrition nitrique et de la bactérie. Le principal transporteur responsable de l'absorption de NO3- étant NRT2.1, nous nous sommes intéressés à son rôle dans les réponses de la plante à la bactérie et à sa relation éventuelle avec NRT2.5 et NRT2.6. Nous avons réalisé une approche de génomique inverse avec les trois simples mutants ko nrt2.1, ko nrt2.5 et ko nrt2.6 dont nous disposions au départ, et avec les trois doubles mutants nrt2.5xnrt2.6, nrt2.1xnrt2.6 et nrt2.1xnrt2.5 que nous avons généré. Nous avons démontré que les gènes NRT2.5 et NRT2.6 sont impliqués dans les réponses de stimulation de croissance de la plante et de modification d'architecture racinaire à la PGPR STM196. Cette voie de régulation est indépendante des contrôles exercés par le statut azoté de la plante.Mots clés: Interaction plante-microorganisme, Phyllobacterium brassicacearum STM196, Arabidopsis thaliana, transporteurs de nitrate, NRT2.1, NRT2.5, NRT2.6, Activité nitrate réductase, NR1, expression des gènes. / AbstractThe promotion of plant growth and nutrition by some rhizospheric bacteria (Plant Growth Promoting Rhizobacteria, PGPR) is well known for a long time. However, the signaling pathways involved in the plant responses to these bacteria still remain essentially obscure. Our study aims at identifying molecular factors of plant physiological and developmental responses induced by PGPR. For this goal, we used the PGPR strain Phyllobacterium brassicacearum STM196, which has been isolated from rape rhizosphere, and the plant model Arabidopsis thaliana. This PGPR stimulates lateral root and root hair elongation and induce an increase of plant biomass production. Two genes of the NRT2 family of nitrate transporters, namely NRT2.5 and NRT2.6, are strongly overexpressed upon inoculation of Arabidopsis with STM196. The function of NRT2.5 and NRT2.6 is not known. However, transcriptomic data obtained in our team show that these two genes are promising candidates of the molecular responses to STM196. In addition, previous work in our team showed antagonistic effects of STM196 and exogenous nitrate on root development, showing that the effects of the bacteria must be considered together with those of nitrate nutrition. Since NRT2.1 is the major transporter for NO3- uptake, we looked at its role in the plant response to STM196 and its possible relationship with NRT2.5 and NRT2.6. We carried out a reverse genetic approach using the single mutants ko nrt2.1, ko nrt2.6 and ko nrt2.5 available at the moment this thesis work began and the double mutants nrt2.5xnrt2.6, nrt2.1xnrt2.6 and nrt2.1xnrt2.5 we generated. We demonstrated that NRT2.5 and NRT2.6 are involved in plant growth stimulation by STM196 and the root architecture changes elicited by this bacterium. This NRT2.5/NRT2.6-dependent pathway is independent from the regulations exerted by N nutritional status. Key words: Plant-microorganism interaction, Phyllobacterium brassicacearum STM196, Arabidopsis thaliana, nitrate transporter, NRT2.1, NRT2.5, NRT2.6, nitrate reductase activity, NR1, genes expression.
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Nitrate metabolism in the dinoflagellate Lingulodinium polyedrumDagenais Bellefeuille, Steve 12 1900 (has links)
Les dinoflagellés sont des eucaryotes unicellulaires retrouvés dans la plupart des
écosystèmes aquatiques du globe. Ces organismes amènent une contribution substantielle à la
production primaire des océans, soit en tant que membre du phytoplancton, soit en tant que
symbiontes des anthozoaires formant les récifs coralliens. Malheureusement, ce rôle
écologique majeur est souvent négligé face à la capacité de certaines espèces de dinoflagellés
à former des fleurs d'eau, parfois d'étendue et de durée spectaculaires. Ces floraisons d'algues,
communément appelées "marées rouges", peuvent avoir de graves conséquences sur les
écosystèmes côtiers, sur les industries de la pêche et du tourisme, ainsi que sur la santé
humaine. Un des facteurs souvent corrélé avec la formation des fleurs d'eau est une
augmentation dans la concentration de nutriments, notamment l’azote et le phosphore. Le
nitrate est un des composants principaux retrouvés dans les eaux de ruissellement agricoles,
mais également la forme d'azote bioaccessible la plus abondante dans les écosystèmes marins.
Ainsi, l'agriculture humaine a contribué à magnifier significativement les problèmes associés
aux marées rouges au niveau mondial. Cependant, la pollution ne peut pas expliquer à elle
seule la formation et la persistance des fleurs d'eau, qui impliquent plusieurs facteurs biotiques
et abiotiques. Il est particulièrement difficile d'évaluer l'importance relative qu'ont les ajouts de
nitrate par rapport à ces autres facteurs, parce que le métabolisme du nitrate chez les
dinoflagellés est largement méconnu. Le but principal de cette thèse vise à remédier à cette
lacune. J'ai choisi Lingulodinium polyedrum comme modèle pour l'étude du métabolisme du
nitrate, parce que ce dinoflagellé est facilement cultivable en laboratoire et qu'une étude
transcriptomique a récemment fourni une liste de gènes pratiquement complète pour cette
espèce. Il est également intéressant que certaines composantes moléculaires de la voie du
nitrate chez cet organisme soient sous contrôle circadien. Ainsi, dans ce projet, j'ai utilisé des
analyses physiologiques, biochimiques, transcriptomiques et bioinformatiques pour enrichir
nos connaissances sur le métabolisme du nitrate des dinoflagellés et nous permettre de mieux
apprécier le rôle de l'horloge circadienne dans la régulation de cette importante voie
métabolique primaire.
Je me suis tout d'abord penché sur les cas particuliers où des floraisons de dinoflagellés
sont observées dans des conditions de carence en azote. Cette idée peut sembler contreintuitive,
parce que l'ajout de nitrate plutôt que son épuisement dans le milieu est généralement
associé aux floraisons d'algues. Cependant, j’ai découvert que lorsque du nitrate était ajouté à
des cultures initialement carencées ou enrichies en azote, celles qui s'étaient acclimatées au
stress d'azote arrivaient à survivre près de deux mois à haute densité cellulaire, alors que les
cellules qui n'étaient pas acclimatées mourraient après deux semaines. En condition de carence
d'azote sévère, les cellules arrivaient à survivre un peu plus de deux semaines et ce, en arrêtant
leur cycle cellulaire et en diminuant leur activité photosynthétique. L’incapacité pour ces
cellules carencées à synthétiser de nouveaux acides aminés dans un contexte où la
photosynthèse était toujours active a mené à l’accumulation de carbone réduit sous forme de
granules d’amidon et corps lipidiques. Curieusement, ces deux réserves de carbone se
trouvaient à des pôles opposés de la cellule, suggérant un rôle fonctionnel à cette polarisation.
La deuxième contribution de ma thèse fut d’identifier et de caractériser les premiers
transporteurs de nitrate chez les dinoflagellés. J'ai découvert que Lingulodinium ne possédait
que très peu de transporteurs comparativement à ce qui est observé chez les plantes et j'ai
suggéré que seuls les membres de la famille des transporteurs de nitrate de haute affinité 2
(NRT2) étaient réellement impliqués dans le transport du nitrate. Le principal transporteur
chez Lingulodinium était exprimé constitutivement, suggérant que l’acquisition du nitrate chez
ce dinoflagellé se fondait majoritairement sur un système constitutif plutôt qu’inductible.
Enfin, j'ai démontré que l'acquisition du nitrate chez Lingulodinium était régulée par la lumière
et non par l'horloge circadienne, tel qu'il avait été proposé dans une étude antérieure.
Finalement, j’ai utilisé une approche RNA-seq pour vérifier si certains transcrits de
composantes impliquées dans le métabolisme du nitrate de Lingulodinium étaient sous
contrôle circadien. Non seulement ai-je découvert qu’il n’y avait aucune variation journalière
dans les niveaux des transcrits impliqués dans le métabolisme du nitrate, j’ai aussi constaté
qu’il n’y avait aucune variation journalière pour n’importe quel ARN du transcriptome de
Lingulodinium. Cette découverte a démontré que l’horloge de ce dinoflagellé n'avait pas
besoin de transcription rythmique pour générer des rythmes physiologiques comme observé
chez les autres eukaryotes. / Dinoflagellates are unicellular eukaryotes found in most aquatic ecosystems of the
world. They are major contributors to carbon fixation in the oceans, either as free-living
phytoplankton or as symbionts to corals. Dinoflagellates are also infamous because some
species can form spectacular blooms called red tides, which can cause serious damage to
ecosystems, human health, fisheries and tourism. One of the factors often correlated with algal
blooms are increases in nutrients, particularly nitrogen and phosphorus. Nitrate is one of the
main components of agricultural runoffs, but also the most abundant bioavailable form of
nitrogen in marine environments. Thus, agricultural activities have globally contributed to the
magnification of the problems associated with red tides. However, bloom formation and
persistence cannot be ascribed to human pollution alone, because other biotic and abiotic
factors are at play. Particularly, it is difficult to assess the relative importance of nitrate
addition over these other factors, because nitrate metabolism in dinoflagellate is mostly
unknown. Filling part of this gap was the main goal of this thesis. I selected Lingulodinium
polyedrum as a model for studying nitrate metabolism, because this dinoflagellate can easily
be cultured in the lab and a recent transcriptomic survey has provided an almost complete
gene catalogue for this species. It is also interesting that some molecular components of the
nitrate pathway in this organism have been reported to be under circadian control. Thus, in this
project, I used physiological, biochemical, transcriptomic and bioinformatic approaches to
enrich our understanding of dinoflagellate nitrate metabolism and to increase our appreciation
of the role of the circadian clock in regulating this important primary metabolic pathway.
I first studied the particular case of dinoflagellate blooms that occur and persist in
conditions of nitrogen depletion. This idea may seems counterintuitive, because nitrogen
addition rather than depletion, is generally associated with algal blooms. However, I
discovered that when nitrate was added to nitrogen-deficient or nitrogen-sufficient cultures,
those that had been acclimated to nitrogen stress were able to survive for about two months at
high cell densities, while non-acclimated cells died after two weeks. In conditions of severe
nitrogen limitation, cells could survive a little bit more than two weeks by arresting cell
division and reducing photosynthetic rates. The incapacity to synthesize new amino acids for
these deprived cells in a context of on-going photosynthesis led to the accumulation of
reduced carbon in the form of starch granules and lipid bodies. Interestingly, both of these
carbon storage compounds were polarized in Lingulodinium cells, suggesting a functional role.
The second contribution of my thesis was to identify and characterize the first nitrate
transporters in dinoflagellates. I found that in contrast to plants, Lingulodinium had a reduced
suite of nitrate transporters and only members of the high-affinity nitrate transporter 2 (NRT2)
family were predicted to be functionally relevant in the transport of nitrate. The main
transporter was constitutively expressed, which suggested that nitrate uptake in Lingulodinium
was mostly a constitutive process rather than an inducible one. I also discovered that nitrate
uptake in this organism was light-dependent and not a circadian-regulated process, as
previously suggested.
Finally, I used RNA-seq to verify if any transcripts involved in the nitrate metabolism
of Lingulodinium were under circadian control. Not only did I discovered that there were no
daily variations in the level of transcripts involved in nitrate metabolism, but also that there
were no changes for any transcripts present in the whole transcriptome of Lingulodinium. This
discovery showed that the circadian timer in this species did not require rhythmic transcription
to generate biological rhythms, as observed in other eukaryotes.
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