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Streets of memory: the Kuzguncuk mahalle in cultural practice and imagination

Mills, Amy 28 August 2008 (has links)
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Vie associative et participation politique des personnes issues de l'immigration: le cas des populations d'origine marocaine, turque et congolaise à Bruxelles / Associational life and political participation among ethnic minorities: the case of people with Moroccan, Turkish and Congolese background in Brussels.

Herman, Barbara 01 June 2015 (has links)
Suite à la montée de l’immigration en Belgique, le rôle que joue la vie associative des personnes issues de l’immigration au sein de l’espace politique a pris une place croissante dans les débats à la fois publics et scientifiques. Selon Fennema et Tillie (1999 ;2001), une vie associative ethnique florissante constituerait une condition importante pour le développement de la participation politique des membres d’une population ethnique. Si cette hypothèse a été mise à l’épreuve, avec des succès mitigés, dans différents contextes européens et nord-américains, elle ne l’a été que rarement dans une ville telle que Bruxelles, dont certaines caractéristiques sont pourtant susceptibles d’éclairer le débat. L’objectif principal de cette thèse est dès lors d’analyser la situation à Bruxelles, en prenant en considération différentes populations issues de l’immigration et d’éclaircir le rôle que jouent les associations de migrants sur l’intégration politique de ces derniers.<p><p>Ce travail s’articule autour de deux questionnements de recherche. Le premier a pour objectif d’apporter des éléments nouveaux quant aux théories existantes portant sur la participation politique et l’engagement civique (capital social) des populations ethniques minoritaires. Il s’agit d’examiner, d’une part, la nature de la relation entre participation associative et politique et, d’autre part, certains processus explicatifs sous-jacents. Le second questionnement vise à fournir de nouvelles informations à propos de différentes populations d’origine étrangère dont la vie associative et politique aura été investiguée. Celles qui ont été choisies dans le cadre de cette thèse relèvent des immigrations, hors Union européenne, les plus nombreuses à Bruxelles. Il s’agit, en l’occurrence, des populations d’origine marocaine, turque et congolaise.<p><p>A partir de données quantitatives récoltées en 2009 auprès d’échantillons représentatifs de personnes issues de l’immigration marocaine, turque et congolaise à Bruxelles ainsi que d’un groupe contrôle non-issu de l’immigration, cette thèse apporte des éléments originaux à la fois au niveau théorique et empirique.<p><p>D’abord, nous avons pu confirmer le fait que le capital social est un facteur essentiel favorisant le développement de la participation politique, à la fois au niveau agrégé et individuel. De plus, nos résultats montrent également, en particulier au niveau individuel, que le capital social ethnique est un facteur plus important que le capital social multiethnique pour expliquer la participation politique des personnes issues de l’immigration. Contrairement à ce qui est parfois admis, le regroupement communautaire ne pousserait pas à l’institutionnalisation du repli ethnique mais, au contraire, lorsqu’il est organisé sous une forme associative, constituerait un tremplin vers la participation à la vie démocratique du pays d’accueil, offrant ainsi des opportunités civiques remarquables aux personnes qui en font partie. <p><p>Ensuite, malgré le large consensus au plan théorique qui existe à propos du rôle médiateur des confiances sociale et politique pour expliquer la relation entre le capital social et la participation politique, nos résultats sont loin d’étayer cette hypothèse :l’accumulation du capital social ne permet pas d’expliquer l’effet mobilisateur des associations bénévoles. Les aspects "non-normatifs" du capital social, tels que l’accès aux informations (politiques) ou aux compétences civiques, par exemple, pourraient être de meilleurs prédicteurs du comportement politique. De plus, pour les personnes issues de l’immigration, peu importe leur origine, leur participation associative est négativement associée à la confiance politique qui, elle, montre un lien négatif avec la participation politique. Cette constatation jette un nouvel éclairage quant au débat relatif aux causes et conséquences des faibles niveaux de confiance politique et étaye les études montrant que la confiance politique n’est pas systématiquement associée à une plus grande participation politique. En l’occurrence, un faible niveau de confiance pourrait augmenter la participation politique dans certaines situations à travers une nouvelle génération dite de "citoyens critiques".<p><p>Enfin, bien que nos résultats aient mis en évidence de nombreuses similitudes entre les populations étudiées, nous avons identifié diverses particularités liées aux origines nationales en interaction avec le contexte institutionnel et politique bruxellois, rejoignant ainsi la littérature liée à l’impact des structures d’opportunités politiques ainsi qu’aux spécificités des groupes de migrants pris en considération. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'immigration, une main-d'oeuvre d'appoint temporaire? Marché du travail, politiques étatiques et trajectoires des travailleurs turcs recrutés pour l'industrie charbonnière belge, 1956-1980 / Immigration, a Temporary Extra Workforce? Labour Market, State Policies and Trajectories of the Turkish Workers recruited for the Belgian Coal Mine Industry, 1956-1980

Khoojinian, Mazyar 19 December 2014 (has links)
L’objet principal de cette thèse porte sur l’immigration turque dans l’industrie charbonnière belge dans une séquence historique qui débute en 1956, année de la catastrophe du Bois-du-Cazier à Marcinelle (262 morts), de l’arrêt définitif de tout recrutement au départ de l’Italie pour ce secteur d’activité réputé pour sa dangerosité, de l’extension des bassins de prospection de l’industrie minière et de ses premières tentatives de recrutement en Turquie, et s’achève en 1980, année du rétablissement par les Etats membres du Benelux de l’obligation du visa d’entrée touristique pour les ressortissants turcs au lendemain de l’avènement d’un nouveau régime militaire en Turquie, annonciateur d’un nouvel afflux migratoire conséquent.<p>Plus largement, la thèse interroge la pertinence du postulat qui veut que les politiques migratoires conçues et mises en oeuvre par les pouvoirs publics, au cours des Golden Sixties, aient considéré les travailleurs migrants comme une main-d’oeuvre d’appoint temporaire.<p>La première partie de la thèse, qui porte sur la genèse de la politique d’immigration belge entre 1830 et 1960, recadre l’histoire de l’immigration turque dans l’industrie houillère belge et des politiques mises en oeuvre à son intention dans le contexte du double processus d’étatisation et de nationalisation des politiques migratoires au cours des XIXe et XXe siècles.<p>La seconde partie retrace la configuration des chaînes d’interdépendances qui relient les trajectoires migratoires des travailleurs migrants turcs recrutés par l’industrie charbonnière belge dans les années 1960 et 1970 aux dispositifs générés, séparément ou conjointement, par l’Etat belge, l’Etat turc, l’industrie charbonnière, les organisations syndicales et les services, associations et autres collectifs d’accueil et d’aide aux migrants pour organiser, stabiliser et intégrer cette immigration turque dans les régions minières du pays.<p>La troisième partie interroge le devenir de cette immigration turque au moment où les fermetures de charbonnages se succèdent et que de nouveaux besoins en main-d’oeuvre se font sentir dans les dernières sociétés charbonnières encore en activité. Elle esquisse en parallèle le processus d’étatisation des politiques d’intégration jusque-là principalement prises en charge par les modes de gestion paternalistes de l’industrie charbonnière.<p>Cette thèse aborde également, mais dans une moindre mesure, l’immigration originaire de Turquie avant 1960 et l’immigration turque qui se développe au cours des années 1960 et 1970, en marge de celle organisée en faveur de l’industrie charbonnière, à destination d’autres régions et secteurs d’activité du pays (Bruxelles, Anvers, Gand, Ardennes, etc.).<p>Son angle d’approche dépasse par ailleurs la seule immigration turque en Belgique et la seule politique migratoire belge. Elle s’intéresse ainsi, à travers des analyses comparées, au cas de l’immigration marocaine, qui lui est contemporain, ou encore à la politique migratoire néerlandaise, à l’origine d’un phénomène de désertion massive de l’industrie houillère belge par les ouvriers mineurs turcs. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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