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Moscou 1980 : la séduction olympique de l'Afrique : diplomatie sportive et relations soviéto-africaines (1917-1980)

Brosseau, Louis 21 May 2024 (has links)
À l'été 1980, les Jeux olympiques de Moscou, envisagés par leurs organisateurs comme la rencontre la plus achevée et réussie de l'histoire, sont confrontés à l'appel de boycott lancé par le président étasunien Jimmy Carter au lendemain de l'invasion soviétique de l'Afghanistan de décembre 1979. Symbole de la « seconde guerre froide » entamée au tournant de la décennie 1980 à la suite d'un affaiblissement du processus de *détente* au lendemain de la signature de l'Acte final d'Helsinki (1975), les Jeux de Moscou conservent une position singulière dans la littérature scientifique s'intéressant au croisement du sport et de la politique. Or, si les logiques diplomatiques de l'axe Est-Ouest dominent l'historiographie, les effets du boycott affectent également les relations internationales du Kremlin entretenues avec le tiers-monde, particulièrement l'Afrique. Initiateur de potentiels boycotts sportifs aux trois derniers Olympiques d'été à titre de levier politique, l'Afrique, de par son instrumentalisation sportive, représente une menace conséquente pour le succès des Jeux de Moscou, jaugé notamment par une pleine participation à l'événement. Ce mémoire se veut le premier regard exhaustif étudiant la campagne soviétique de « diplomatie olympique » menée par le Comité organisateur des Jeux olympiques de Moscou s'échelonnant *grosso modo* de 1976 à 1980 et visant à convaincre l'Afrique de participer aux XXIIᵉ Jeux d'été. Cette démonstration est précédée par un survol historique du développement général des relations soviéto-africaines, ainsi que des relations sportives soviéto-africaines jusqu'au milieu des années 1970, lesquelles constituent le soubassement de notre entreprise principale. / In the summer of 1980, the Moscow Olympic Games, envisioned by its organizers as the most accomplished and successful Olympiad in history, was confronted with Jimmy Carter's call for a boycott following the Soviet invasion of Afghanistan in December 1979. Perceived as a symbol of the "New Cold War" initiated at the tail end of the 1970s owing to the weakening of the *détente* policy following the signing of the Helsinki Final Act (1975), the Moscow Games maintain a singular posture in the scientific literature interested in the junction of sports and politics. However, if the diplomatic mechanisms of the East-West axis overshadow the historiography, the effects of the boycott also had an impact on the Kremlin's international relations with the Third World, especially Africa. The instrumentalization of sport carried out by the African continent represents a significant menace to the success of the Moscow Games, notably measured by a full participation at the event. This masters' thesis is the first exhaustive study of the Soviet campaign of "Olympic diplomacy" (1976-1980) aiming at persuading African states to participate in the XXII Olympiad. This thesis is divided into three parts: the first part provides a historical overview of the general development of the Africa-Soviet Union relations, followed by an overview of Soviet-African sports relations prior to the mid-1970s. The last part mainly focuses on the Soviet campaign of "Olympic diplomacy" (1976-1980), along with the themes of *agency*, ideology and pragmatism in Soviet diplomacy towards Africa.
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Définir le rôle du Canada dans un monde en mutation : les parlementaires canadiens face à la fin de la guerre froide et la dissolution de l'Union soviétique, 1989-1991

Leblanc-Savoie, Félix 17 December 2019 (has links)
En 1989, la politique du gouvernement progressiste-conservateur de Brian Mulroney vis-à-vis de l’Union soviétique se trouve à la croisée des chemins. La politique réformatrice de Mikhaïl Gorbatchev, arrivé à la tête de l’URSS en 1985, provoque un changement de politique de ce gouvernement, réclamé à plusieurs reprises par les parlementaires de l’Opposition. Lors du premier semestre de 1990, les parlementaires canadiens conduisent une vaste étude sur l’avenir des relations entre le Canada et l’Europe, Union soviétique incluse. Si la philosophie générale des conclusions de cette étude diffère de celle de la politique choisie par le gouvernement Mulroney, ce dernier reprend une partie des recommandations des parlementaires. La fin de l’année 1990 marque le début du dépassement de la guerre froide et d’une coopération Est-Ouest renouvelée que les parlementaires canadiens approuvent. Toutefois, l’année 1991 voit se succéder plusieurs crises sur lesquelles ils doivent prendre position et, par la suite, mesurer les conséquences de la dissolution à plus ou moins brève échéance de l’Union soviétique au cours des derniers mois de 1991. Au cours de leurs débats, deux options se font face : suivre une politique semblable à celle des États-Unis ou bien remettre en valeur la tradition internationaliste et multilatérale de la politique étrangère canadienne.
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Politics and the Russian army : civil-military relations, 1689-2000 /

Taylor, Brian D., January 2003 (has links)
Texte remanié de: Diss. Ph. D.--Massachusetts Institute of Technology, 1998. Titre de soutenance : The Russian military in politics. / Notes bibliogr. Index.
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Les débats ontologiques en relations internationales suite à la fin de la Guerre froide : une étude de cas sur la politique internationale de l'URSS entre 1985 et 1990

Ratelle, Jean-François 12 April 2018 (has links)
Après l'implosion de l'Union soviétique en 1991 et la fin de la Guerre froide, certains spécialistes des Relations internationales ont affirmé que la discipline avait échoué à ses objectifs de prédire et d'expliquer la fin de la Guerre froide. Plusieurs débats ontologiques sont apparus dans la discipline des Relations internationales. Par conséquent, ce mémoire analyse la capacité explicative des théories des relations internationales face aux événements de la fin de la Guerre froide ainsi que l'importance des éléments ontologiques dans la composition de cette dernière. Pour ce faire, nous étudions la politique étrangère de l'Union soviétique entre 1985 et 1990 à partir de six théories choisies selon leurs niveaux d'analyse (Individu, État et système) et leurs approches ontologiques (matérialiste et idéelle).
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Cuba face aux défis de l'époque gorbatchévienne : le début de la fin de la guerre froide et ses implications pour les relations soviéto-cubaines et pour le processus révolutionnaire cubain (1985-1991)

Harvey, Alexandra 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / Si la poursuite du processus révolutionnaire cubain dans le contexte post-soviétique a fait l'objet de très nombreuses études, les années Gorbatchev (1985-1991) ont été quelque peu négligées par les chercheurs qui s'intéressent à la révolution cubaine ou à l’évolution des relations soviéto-cubaines. Pourtant, nonobstant le fait que l'aide économique massive accordée par l'Union soviétique à Cuba se poursuit jusqu'à la fin des années 1980, les nouvelles politiques mises de l'avant par Gorbatchev à partir de 1985 ont des répercussions directes et indirectes importantes pour le gouvernement castriste. En effet, parce que le contexte international de la guerre froide a favorisé le développement des relations soviéto-cubaines et celui de la politique intérieure et de la politique étrangère cubaines, la remise en question par Gorbatchev de la division bipolaire du monde, du bien-fondé de l'implication militaro-économique soviétique dans le Tiers-Monde et, finalement, des principes qui avaient jusque-là régi le monde socialiste représentent autant de défis pour le gouvernement cubain. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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"The Iron Curtain has been rung down 90 miles from our shores" : la menace cubano-soviétique vue par le Congrès à l'aube de la crise des missiles (automne 1962)

Conroy, Jean-François 18 April 2018 (has links)
À la suite du débarquement manqué de la baie des Cochons en avril 1961, l'Union soviétique dépêche une aide militaire substantielle afin d'assurer la protection du seul État communiste des Amériques. Des quantités impressionnantes de matériel militaire soviétique seront ainsi graduellement expédiées à Cuba. Cette action russe enflamme les passions au Congrès, plus particulièrement à l'automne 1962, où des rumeurs d'implantation de missiles nucléaires en sol cubain se font de plus en plus persistantes. Dans un contexte marqué par l'imminence d'élections législatives, les débats à Capitol Hill reproduits dans le Congressional Record se développent en trois temps. Les parlementaires livrent leurs interprétations du problème cubano-soviétique, avant de se prêter au jeu des recommandations. Ds se mobilisent enfin par le biais d'une résolution conjointe qui octroie au président démocrate John F. Kennedy, à l'aube de la crise des missiles, le soutien du Congrès avant l'ajournement de celui-ci.
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Des politiques européennes à l'égard de l'URSS: la France, la RFA et la Grande-Bretagne de 1969 à 1989

Vercauteren, Pierre January 1998 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les rapports de l'Iran et de l'Union Soviétique de 1917 à 1967

Nabavi, Djamchid January 1968 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les rapports de l'Iran et de l'Union Soviétique de 1917 à 1967

Nabavi, Djamchid January 1968 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La perception de la menace nucléaire soviétique par l'Office of Reports & Estimates, 1946-1950 : pourquoi ont-ils raté la bombe?

Demers, Marc 11 April 2018 (has links)
En 1950, la Central Intelligence Agency (CIA) fut le théâtre d'une profonde réorganisation, trois années seulement après son implantation. L'origine de cette tourmente s'appelait Joe-1, la première bombe atomique soviétique. La victime qui paya le prix pour ce manque d'efficacité fut l’Office of Reports and Estimates (ORE). Responsable d'estimer - entre autres - l'avancement de l'Union soviétique en matière d'armement nucléaire, l'ORE fut rapidement démantelé et condamné sans réserve par la communauté américaine du renseignement. Pourtant, l'ORE était un des fleurons des services secrets américains par la qualité de son personnel issu des grandes universités et des prestigieuses académies militaires. Que s'est-il passé? Où l'ORE a-t-il commis une faute? Que savait-il exactement sur le programme atomique soviétique? Quelle était sa perception de la menace stratégique soviétique? Pour répondre à ces questions, il nous faut retourner aux sources et analyser les estimations d'intérêt national (NIE) que l'ORE produisait à un rythme quasi industriel. C'est alors que nous verrons que l'ORE a péché par excès de confiance; par triomphalisme. Pour l'ORE, nul ne pouvait surpasser les Etats-Unis dans sa marche vers le progrès, il se trompa. / When the CIA's Office of Reports and Estimates (ORE) was dismantled in 1950; many were eager - in the U.S. Intelligence Community - to condemn its performance without reservation. Although many reasons were cited for reorganizing the CIA'S analytical structure, the failure to accurately predict the explosion of Joe-1, the first Soviet atomic bomb in 1949 was the foremost point. But ORE was the brainchild of highly trained militaries and recognized scholars. It was one of the «state of the art» agencies of the American secret services. What went wrong? What exactly did ORE say about the Soviet atomic energy program9 What evidence was available, and how did ORE make use of this material9 What was ORE's perception of the Soviet nuclear threat9 To answer those questions, we must go back in time, back to the roots of this dilemma that lies in the national interest estimates (NIE), which ORE produced at an industrial rate. It is then that we will see ORE's own mistake, its excessive confidence in the American way of life: its triumphalism. Because for ORE, nothing can surpass America in any domain, time will tell differently. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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