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Impact populationnel de l'adoption d'un calendrier mixte de vaccination contre les virus du papillome humain au Québec : une étude de modélisation

Racine, Étienne 21 March 2024 (has links)
En 2018, la province de Québec a modifié son calendrier de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH), remplaçant le calendrier comportant 2 doses de vaccin nonavalent par un calendrier de vaccination mixte, comportant une dose de vaccin nonavalent suivie d’une dose de vaccin bivalent. Toutefois, l’efficacité clinique et la durée de protection conférées par ce calendrier mixte ne sont pas connues avec précision, impliquant une incertitude quant à son impact populationnel sur l’incidence des maladies associées aux VPH. L’impact populationnel du calendrier mixte au Québec a été évalué à l’aide d’une étude de modélisation mathématique. Le modèle utilisé (HPV-ADVISE) est basé sur les individus et simule la dynamique de transmission des VPH à l’échelle populationnelle. Les mesures d’impact considérées incluent la réduction prédite par le modèle du taux d’incidence et du nombre total de cas des maladies attribuables aux VPH. L’effet de l’incertitude quant à l’efficacité vaccinale et la durée de protection sur l’impact du calendrier mixte a été exploré à l’aide d’analyses de sensibilité univariées. Pour les lésions cancéreuses et précancéreuses, les simulations ont globalement prédit une faible différence d’impact entre les scénarios les plus plausibles du calendrier mixte et le calendrier comportant 2 doses de vaccin nonavalent, conséquence de l’importance inférieure du fardeau attribuable aux génotypes 31/33/45/52/58 comparativement aux génotypes 16/18. L’impact sur l’incidence des condylomes s’est avéré beaucoup plus sensible à la durée de protection qu’à l’efficacité vaccinale. Pour les scénarios jugés plausibles, la réduction à long terme du taux d’incidence des condylomes a été prédite entre ~ 50 % (durée de protection de 20 ans) et 90 % (protection à vie, efficacité de 75 à 100 %). Cette grande variabilité dans les prédictions du modèle suggère qu’une surveillance populationnelle des infections à VPH et des condylomes suite à l’implantation du calendrier mixte pourrait être indiquée. / In 2018, the province of Québec (Canada) modified its vaccination schedule against human papilloma virus (HPV), replacing the 2-dose nonavalent schedule by a mixed schedule, comprising a single dose of nonavalent vaccine followed by a single dose of bivalent vaccine. However, clinical efficacy and duration of protection conferred by this mixed schedule are not known precisely, implying a level of uncertainty with respect to its population-level impact on HPV-associated diseases. The population-level impact of mixed HPV vaccination in Québec was examined with a mathematical modeling study. We used an individual-based model (HPV-ADVISE) that simulates HPV transmission dynamics at the population level. Impact measures that were considered in this study include model-predicted percentage reduction in incidence rate and in total number of cases of diseases attributable to HPV infections. The effect of uncertainty regarding vaccine efficacy and duration of protection on mixed schedule populational impact was explored with deterministic univariate sensitivity analyses. For precancerous and cancerous lesions attributable to HPV infections, the model globally predicted a small impact difference between the more plausible scenarios for the mixed schedule and the 2-dose nonavalent schedule. This is a consequence of the lesser populational importance of the disease burden attributable to genotypes 31/33/45/52/58 compared to genotypes 16/18. The impact on condyloma (anogenital warts) incidence proved much more sensitive to duration of protection compared to vaccine efficacy. For plausible mixed schedule scenarios, long-term percentage reduction of condyloma incidence rate was predicted between ~ 50 % (20 years protection scenario) and 90 % (lifelong protection and 75 % to 100 % efficacy scenarios). The high variability in model predictions within plausible scenarios suggests that populational surveillance of HPV infections and condyloma incidence following the introduction of the mixed schedule could be indicated.
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La vaccination des préadolescentes contre les virus du papillome humain (VPH) au Québec et les premières expériences sexuelles

Kazadi Lukusa, Aimé 23 November 2018 (has links)
D’après la théorie de la compensation du risque, la vaccination contre les VPH pourrait entraîner une augmentation des comportements sexuels à risque. Cette étude visait à vérifier si une dose supplémentaire du vaccin Q-VPH administrée entre 13 et 15 ans est associée à la survenue des premiers rapports sexuels chez les filles vaccinées au Québec. L’analyse a été réalisée sur les données recueillies dans le cadre d’un essai randomisé en cours, ICIVPH. Après avoir toutes reçu deux doses de vaccin Q-HPV en quatrième année, seules les filles du groupe d’intervention ont reçu une troisième 60 mois après la première. Des filles sans expérience sexuelle à la randomisation et ayant répondu au questionnaire de suivi un an plus tard ont constitué notre sous-groupe d’étude. De 1581 filles, 798 (50,5 %) ont reçu une dose supplémentaire de vaccin Q-HPV et 783 (49,5 %) ne l’ont pas reçue (groupe témoin). À la randomisation, les deux groupes présentaient des caractéristiques similaires : âge moyen (14,8 ans), canadienne-française exclusive (70,5 %), naissance au Canada (91,3 %), utilisation de la contraception hormonale (12,0 %) et tabagisme (4,5 %). De même, un an après la randomisation, des proportions similaires de participantes ont débuté une activité sexuelle (17,2 % vs 19,9 % ; p 0,26), ont eu des rapports sexuels avec pénétration (14,9 % vs 16,4 % ; p 0,24) et ont utilisé le préservatif (67,5 % vs 63,4 % ; p 0,57). Deux participantes, une dans chaque groupe, ont signalé une ITS et une dans le groupe témoin a rapporté une grossesse. Dans l’analyse multivariée, l’initiation de l’activité sexuelle était associée à l’origine canadienne-française exclusive (RC 1,5 ; IC : 95 % : 1,1-2,0), au tabagisme (RC 3,0 ; IC : 95 % : 1,8-5,1) et à la contraception hormonale (RC 2,4 ; IC 95 % : 1,7-3,4). Nous n’avons pas observé une association entre le fait d’avoir reçu une dose supplémentaire de vaccin contre les VPH entre 13 et 15 ans et la survenue des premiers rapports sexuels et d’autres comportements sexuels à risque. / Some fear that HPV vaccination may lead to an increase in risky sexual behaviours, based on the theory of risk compensation. This study aimed to test whether receiving an additional dose of Q-HPV vaccine between the ages of 13 and 15, would lead to riskier sexual activity over a year, among teenage girls vaccinated in Quebec, Canada. We analyzed data collected as part of an ongoing randomized trial, ICI-VPH, investigating the role of a booster dose of HPV vaccine. All participants received 2 doses of Q-HPV vaccine in fourth grade. The intervention group received vaccine-booster dose 60 months after their first one. We analysed only girls who had no sexual experience at the time of the randomization and who responded to the follow-up questionnaire one year later. Of 1581 girls, 798 (50.5%) received an additional Q-HPV vaccine dose and 783 (49.5%) did not. At the time of randomization, groups showed similar characteristics: the mean age was 14.8 years, 70.5% self-identified as French-canadian only, 91.3% were born in Canada, 12.0% were using hormonal contraception and 4.5% were smokers. In the year following randomization, similar proportions of participants initiated sexual activity (17.2 % vs 19.9 %; p-value 0.26); initiated intercourse (14.9 % vs 16.4 %; pvalue 0.24); and used condoms (67.5 % versus 63.4 %; p-value 0.57). Only 2 participants reported an STI (one in each study group), and one reported a pregnancy (in the control group). In multivariate analysis, identifying as French- Canadian only (OR 1.5; 95 % CI: 1.1-2.0), tobacco smoking (OR 3.0; 95 % CI: 1.8-5.1) and hormonal contraception use (OR 2.4; 95 % CI: 1.7-3.4) were associated with sexual activity initiation. We did not observe an increase in risky sexual behaviors in adolescent girls who received an additional dose of HPV vaccine between 13 and 15 years of age.

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