Dans cette thèse, les femmes victimes déplacées de la guerre civile ivoirienne (2002-2011) sont observées sous le prisme de l’anthropologie sociale. La perspective ethnographique est privilégiée : la biographie et le sort des victimes racontées par elles-mêmes sont au centre de cette thèse. La première partie présente le contexte, la construction du cadre et des objectifs de l’enquête (chapitre 1), le terrain et le cadre empirique de la recherche présentés (chapitre 2), de même que la lente décomposition du lien social et l’éclatement de la guerre civile dans un pays dépendant de l’économie agricole. La crise des matières premières (1985) a asséché les ressources publiques et cristallisé les rapports sociaux. L’entrée en démocratie électorale (1990) a démythifié l’Etat, et la mort d’Houphouët (1993) à ethnicisé les luttes de succession. La guerre civile (2002-2011) résulte de cette évolution en crise des rapports ethno-régionaux (chapitre 3). La deuxième partie présente et évalue l’encadrement institutionnel des femmes PDIs. Elle analyse (chapitre 4) les contours du statut de PDIs et examine les statistiques, les méthodes et les limites de cette approche croisée du gouvernement et de la société civile en faveur de ces victimes de la guerre civile. Le chapitre 5 est consacré à l’accompagnement institutionnel des femmes PDIs, avec une focalisation sur la prise en charge étatique, la contribution de la société civile et une critique de la solidarité institutionnelle. La troisième partie analyse les liens entre la guerre civile et la reconstruction des femmes PDIs. Enquêtant au milieu des victimes, l’étude s’intéresse à leurs parcours (chapitre 6) et recueille leurs récits sur le vécu de temps de guerre. Le chapitre 7 est une anthropologie des handicaps, des contraintes existentielles et quotidiennes des victimes, ainsi que des initiatives des femmes PDIs qui se réinventent ou échouent à distance de l’Etat. / In this PhD dissertation, displaced women victims of the Cote d’Ivoire civil war (2002-2011) are observed in the social anthropology prism. The ethnographic perspective is here adopted: the points in the heart of this dissertation are biography and victims history narrated by themselves. The first part describes the context, the framework, the aim of the research (chapter 1), the fieldwork and main lines characterizations of the case study (chapter 2). In chapter 3, we examines the agricultural dependency of economy, describing the long-time construction/disaggregation of social order, from French colonization (XIXst century) to the eruption of civil war (2002). The second part presents and evaluates the institutional management of displaced women, victims of civil war. In chapter 4, we analyse what the concept of displaced victim is, describing public statistics, civil society approach, methods and limits. Specifically, the case of displaced women is observed (chapter 5). Focusing on public and civil society help, we evaluate these care systems. The third part is the ethnography of displaced women victims of the civil war and self-reconstruction. Based on data from fieldwork interviews, chapter 6 related victims’ narrations on their trajectories, and war time life. Chapter 7 proposes an anthropology of social dismisses and self-reconstruction of women victims or fall, out of state views.

La présente étude examine les caractéristiques individuelles, sociales et familiales des jeunes filles âgées en moyenne de 12 ans, manifestant des problèmes d'intimidation agis et/ou subis. Plus précisément, cette étude a comme principal objectif de comparer ces caractéristiques chez quatre différents sous-groupes de filles, soit un groupe de filles intimidatrices, un groupe de filles victimes, un groupe de filles intimidatrices/victimes et un groupe de filles, témoin. Suite à une recension des écrits, les hypothèses émises quant aux caractéristiques individuelles sont: (1) que les filles intimidatrices/victimes sont susceptibles de présenter davantage de problèmes extériorisés et intériorisés que les autres groupes de filles; (2) que les filles intimidatrices manifesteront plus de problèmes extériorisés que les autres groupes de filles; et (3) que les filles victimes manifesteront plus de problèmes intériorisés que les autres groupes de filles. Étant donné les résultats divergeant des études recensées quant aux caractéristiques sociales et familiales, aucune hypothèse n'a été émise. Un échantillon total de 250 filles a été utilisé. Afin de vérifier l'objectif à l'étude, des analyses de variance multiple (MANOVA) et simple (ONEWAY) ont été utilisées pour vérifier si des différences significatives existent entre ces groupes et quelles sont ces différences. Les résultats démontrent que les filles intimidatrices et intimidatrices/victimes affichent davantage de problèmes extériorisés que les filles du groupe témoin et aussi, dans la plupart des cas, que les filles victimes. Quant aux problèmes intériorisés, les résultats significatifs démontrent que les filles aux prises avec des problèmes d'intimidation affichent une estime de soi faible comparativement aux filles du groupe témoin. Quant aux caractéristiques sociales, les résultats montrent que les filles victimes présentent davantage difficultés sur le plan social que les trois autres sous-groupes. Toutefois, ce sont les filles intimidatrices et les filles intimidatrices/victimes qui présentent le plus de problématiques sur le plan familial. Les résultats obtenus précisent un profil spécifique pour chacun des sous-groupes de filles aux prises avec la problématique de l'intimidation.

Thèse (Ph.D.)--Université Laval, 1998. / Bibliogr.: f. [160]-165. Publié aussi en version électronique.

Texte remanié de: Diss.--Rechtswissenschaftliche Fakultät--Freiburg in Breisgau--Albert-Ludwigs-Universität, 1986-1987. / Bibliogr. p. 245-256.

Texte remanié de: Thèse de doctorat--Sociologie--Paris--EHESS, 2001. Titre de soutenance : Les violences conjugales : traitement juridique et individualisation de la prise en charge.

Reproduction de : Thèse de doctorat : Sociologie : Lyon 2 : 2006. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.

Thèse (M.Tr.Soc.) -- Université du Québec à Chicoutimi, programme en extension de l'Université du Québec en Outaouais, 2005. / Bibliogr.: f. [160]-180. Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU

Thèse remaniée de: Diss.--Recht--Freiburg im Breisgau--Albert-Ludwigs Universität Freiburg, 1991. / Bibliogr. p. 386-401. Notes bibliogr.

Th.--Droit--Grenoble 2, 1978.

Diss.--Universität Hamburg, 1998. Titre de soutenance : Gattenmord in Frankreich des ausgehenden 16. Jahrhunderts. / Bibliogr. p. 437-462.