Spelling suggestions: "subject:"victimisation -- québec (province)"" "subject:"victimisation -- québec (rovince)""
1 |
La victimisation par les pairs et le fait d'apporter des objets pouvant servir d'arme à l'écoleClouston, Catherine 24 April 2018 (has links)
Les élèves vivant dans la crainte d’être victimisés par leurs pairs peuvent se comporter de différentes façons, notamment en évitant de se rendre à l’école ou encore en imaginant différents moyens d’autoprotection (ex., apporter divers objets potentiellement dangereux à l’école). L’objectif de ce mémoire est de vérifier s’il existe des liens entre la victimisation par les pairs et le fait d’apporter des objets potentiellement dangereux et pouvant servir d’arme à l’école. L’échantillon est composé de 28 015 élèves de la première à la cinquième secondaire (12 à 17 ans) en provenance des écoles secondaires publiques du Québec. Les participants ont rempli le Questionnaire sur la Sécurité et la Violence à l’école Révisé (QSVE-R) visant à dresser le portrait de la violence dans les établissements scolaires du Québec. Les résultats démontrent que 5,1 % des élèves, davantage de garçons (8,2 %) que de filles (2,1 %) disent avoir déjà apporté un objet potentiellement dangereux à l’école. Le risque d’apporter ces objets augmente avec l’âge et c’est le couteau qui est l’objet le plus populaire auprès des répondants. L’étude confirme l’influence de la victimisation de type direct (insultes-menaces et agressions physiques), du sexe (garçons) et de l’âge (17 ans et plus) sur le fait d’apporter un objet pouvant servir d’arme à l’école. En plus de proposer des pistes d’études futures pour en connaître davantage sur ce que vivent les élèves victimisés à l’école, les conclusions de cette recherche soulèvent l’importance d’aider ces jeunes victimes à développer de meilleures stratégies afin de mieux gérer cette situation pénible, et amènent des réflexions pour orienter les interventions visant à créer des milieux scolaires sécurisants pour tous. / Students living in fear of being victimized by their peers can behave in different ways, including avoiding school or imagining different ways of self-protection (ex., bringing various objects to school). The purpose of this study is to examine the links between peer victimization and bringing potentially dangerous objects which can be used as weapons at school. Questionnaires were administered to a sample of 28 015 students ranging from secondary one to five (12 to 17 years of age) from seven different public high schools in the Province of Quebec. Participants completed the survey (QSVE-R) meant to portray the phenomenon of school violence in the Province of Quebec. The results showed that 5,1 % of students, a higher percentage of boys (8,2 %) than girls (2,1 %), reported bringing a potentially dangerous object to school. The risk of bringing these objects increases with age and the knife is the most popular object among students. Findings confirm the influence of direct victimization (insults, threats and physical attacks), gender (male) and age (17 and over) on the fact of bringing potentially dangerous objects which can be used as weapons at school. This study suggests ways to further investigate the experiences of victimized students at school. In addition, the research findings raise the importance of helping these young victims develop better strategies in order to better manage this painful situation. This study recommends actionable insights to guide interventions which in turn can create a reassuring school environment for everyone.
|
2 |
La polyvictimisation comme variable modératrice des conséquences de l'exposition à la violence familialeDumont, Annie 19 April 2018 (has links)
La présente recherche veut connaitre l’ampleur des victimisations autres vécues par les jeunes exposés à la violence familiale et en savoir davantage en regard des effets de l’accumulation de violence dans la dernière année sur les conséquences de cette exposition. Pour ce faire, des données secondaires de deux recherches québécoises sur la polyvictimisation des enfants et des adolescents québécois sont utilisées, ainsi qu’une adaptation du Stress Process Model en tant que cadre théorique. L’analyse des données démontre que les enfants exposés à la violence familiale vivent plus de formes de violence diverses et d’événements aversifs que les enfants non exposés. Ils présentent aussi de l’anxiété, de la colère, de la dépression et du stress post-traumatique à un plus haut niveau. Le nombre d’autres victimisations vécues dans la dernière année a un effet modérateur sur la colère des deux à 11 ans et sur le syndrome de stress post-traumatique des 12 à 17 ans. La variation des symptômes de trauma est par contre faiblement expliquée par le modèle utilisé, impliquant que d’autres variables doivent être prises en compte pour bien comprendre les processus sous-jacents à l’apparition de conséquences psychologiques dans la vie des enfants vivant une accumulation de violences diverses. / The current research explores the importance of victimization of young people who have been exposed to family violence. It investigates the effects of violence accumulation in the last year and the consequences of their exposure to these specific circumstances. This project uses an adaptation of the Stress Process Model as a theoretical framework and two poly-victimization studies of children and teenagers as empirical evidence. Overall, this study shows that children who have been exposed to family violence experience more types of violence and adverse events than non-exposed children. They also suffer from anxiety, anger, depression and post-traumatic stress at a higher level. In concrete, the results show that the number of victimizations observed during the last year have a moderating effect on the anger of the 2 to 11 year-olds and on the post-traumatic syndrome of the 12 to 17 year-olds. Yet, the variation of traumatic symptoms is only weakly explained by the model used. Other variables must be taken into account to have a better understanding of how psychological consequences affect children who have endured the accumulation of diverse types of violence.
|
3 |
L'entente multisectorielle en protection de la jeunesse : trajectoire judiciaire et victimologiqueGauthier, Maryse 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / L’Entente multisectorielle est un mécanisme de concertation qui vise à garantir une meilleure protection et à apporter l’aide nécessaire aux enfants victimes d’abus sexuels, de mauvais traitements physiques ou d’une absence de soins menaçant leur santé physique. Son application au Québec relève principalement des Centres jeunesse, des instances policières et des procureurs. Quoique cette entente soit en vigueur depuis plus de dix ans, on ignore toujours si elle répond à son objectif initial. Cette recherche questionne les capacités d’une telle Entente de parvenir à ses fins de protection, pour les enfants et leurs familles. Elle entend démontrer qu’à certains égards, son application peut au contraire donner lieu à des risques de victimisation secondaire. Une démarche quantitative à visée exploratoire et descriptive a permis de dresser un portrait des situations récentes d’abus physiques et sexuels soumises à l’Entente multisectorielle (N= 222) au Québec, et d’identifier quelles situations ont pu mener à des accusations criminelles. Les résultats ont démontré que seulement une situation sur cinq conduisait à des accusations, les autres cas donnant lieu à un abandon des procédures ou à un manque de suivi, le tout engendrant potentiellement des conséquences néfastes pour la clientèle. Ces résultats soulignent l’importance de reconsidérer les besoins des enfants exposés à la trajectoire de criminalisation. / The Multi-sectoral Agreement is a consultation mechanism developed for the purpose of ensuring better protection and providing necessary help to children victims of sexual abuse and physical ill-treatment, or whose physical health is threatened by a lack of appropriate care. In Quebec, its implementation depends primarily on youth centres, prosecutors and the police. Although this Agreement has been in effect for more than ten years, it remains unclear as to whether it accomplishes its intended purpose. This study examines the capacity of such an Agreement to fulfill its protective purpose, for children and their family. The study also intends to show that in certain cases, the implementation of the Agreement can lead to risks of secondary victimization. A descriptive and exploratory quantitative approach served to develop a profile of recent sexual and physical abuse situations addressed by the Multi-sectoral Agreement (N= 222) in Quebec, and to identify the situations that led to criminal charges. The results show that only one fifth of the situations led to charges. The other cases led to the abandonment of litigation or a lack of follow-up, potentially resulting in adverse consequences for clients. These results highlight the importance of reconsidering the needs of children exposed to criminal proceedings.
|
4 |
L'anxiété sociale et la victimisation par les pairs à l'adolescenceGrimard, François 17 April 2018 (has links)
La victimisation se caractérise par des gestes abusifs répétés posés par un ou plusieurs agresseurs à l'endroit d'une ou plusieurs personnes. Elle peut prendre une forme manifeste caractérisée par des attaques visibles ou une forme relationnelle visant à exclure ou à isoler la victime. Plusieurs études transversales ont montré une association entre la victimisation et l'anxiété sociale chez les enfants et les adolescents. Des recherches longitudinales indiquent que cette relation est bidirectionnelle chez les enfants et unidirectionnelle chez les adolescents où seule la victimisation prédit l'anxiété sociale. Toutefois, la méthodologie qu'elles ont utilisée n'évalue pas la réciprocité de ces relations d'une manière rigoureuse, car le contrôle de l'effet de stabilité n'est pas adéquat. Aussi, ces études sont basées exclusivement sur une auto-évaluation de la victimisation. Par ailleurs, aucune donnée n'est disponible sur les processus qui amèneraient les adolescents anxieux socialement à être ciblés par les agresseurs. Pourtant, plusieurs des stratégies adaptatives associées à une victimisation fréquente sont aussi identifiées par le modèle de Clark et Wells (1995) comme responsables du maintien de l'anxiété sociale. Cette thèse poursuit donc deux objectifs distincts. D'abord, examiner le sens de la relation entre l'anxiété sociale et la victimisation perçue et observée avec des analyses d'équations structurelles. Ensuite, documenter avec des analyses acheminatoires la capacité de l'agression relationnelle et des variables associées au maintien de l'anxiété sociale à expliquer la relation entre l'anxiété sociale et la victimisation relationnelle et manifeste. Trois cent trois adolescents de la région de Québec participent à cette étude comportant deux temps de mesure échelonnés sur une période de huit mois. Les équations structurelles effectuées ne soutiennent pas la réciprocité de la relation entre l'anxiété sociale et la victimisation. En effet, seule l'anxiété sociale prédit la victimisation perçue. Des analyses acheminatoires. L'anxiété sociale et la victimisation montrent que les cognitions négatives associées à l'anxiété sociale et l'activation physiologique prédisent les comportements sécurisants qui constituent en retour un facteur de risque pour la victimisation. L'agression relationnelle prédispose également les adolescents anxieux socialement à être victimises. Les résultats sont discutés d'après les constats d'études antérieures en psychologie du développement et selon le modèle explicatif du maintien de l'anxiété sociale.
|
5 |
Victimisation par les pairs et climat scolaire : une étude menée en contexte de persévérance et de réussite scolaires chez des élèves du secondairePoulin, Rosalie 24 April 2018 (has links)
Cette étude vise à analyser les liens entre le climat scolaire et la victimisation par les pairs en contexte de persévérance et de réussite scolaires au secondaire. Après avoir démontré l’existence de liens théoriques entre ces trois variables, elle évalue l’influence du climat scolaire décliné en quatre composantes (sentiment de sécurité, de justice, relations interpersonnelles/soutien et collaboration/participation) sur six formes de victimisation par les pairs (physique, verbale, psychologique, matérielle, électronique, à connotation sexuelle). Les résultats de cette recherche menée auprès de 2 154 élèves de la première à la cinquième secondaire révèlent que la composante du climat scolaire « Sentiment de sécurité » se distingue avec une influence sur les six formes de victimisation étudiées, signifiant que les élèves qui se sentent en sécurité dans leur milieu scolaire sont moins à risque de vivre ces différentes formes de violence. L’influence des autres composantes du climat scolaire sur la victimisation s’est toutefois avérée très faible. Comme le vécu victimaire et la perception d’un climat scolaire négatif peuvent nuire à la réussite et à la persévérance scolaires et entraver la diplomation, et que la décision d’abandonner l’école se prend souvent durant la quatrième et cinquième années du secondaire (Frase, 1989; MELS, 2009), c’est à ce groupe particulier d’élèves que la troisième partie de cette thèse s’est consacrée. Les analyses menées spécifiquement auprès d’élèves de quatrième et cinquième secondaire (n = 715) indiquent que ceux qui subissent au moins une des six formes de victimisation perçoivent plus négativement chacune des composantes du climat scolaire de leur établissement, comparativement à leurs pairs non victimisés. Précisément, les élèves victimes de violence physique et verbale perçoivent plus négativement les quatre composantes du climat scolaire et celles de formes matérielle, psychologique et à connotation sexuelle jugent aussi plus négativement toutes les composantes du climat scolaire, excepté celle du climat de sécurité. L’ensemble de ces résultats indiquent que la perception du climat scolaire influence la victimisation pour l’ensemble des élèves du secondaire et soulignent que cette victimisation, vécue par les élèves de quatrième et cinquième secondaire, affecte plus négativement leur perception du climat scolaire. Des réflexions sont finalement proposées afin d’orienter de futures recherches de même que certaines retombées pratiques pour les milieux scolaires. / This study aims to analyze the link between school climate and peer victimization in context of school achievement and perseverance in high school. After the demonstration of existing theoretical links between these three variables, this research evaluates the influence of school climate that we approach through four components (feeling of security, feeling of justice, relationship and support, collaboration and participation) on six types of school victimization (physical, verbal, psychological, physical, electronic, sexual nature). The findings of this research, that was conducted among 2,154 students from secondary one to five, show evidence that the component of the sub-climate "Feeling of security" has the greatest impact on the six studied forms of victimization; meaning that students who feel safe in their school are less likely to experience the six different forms of violence. The influence of the other school climate components on victimzation is very low. Since the experience of victimization and the perception of a negative school climate can affect the school achievement and perseverance and hinder graduation, and that the decision to drop out of secondary education is often taken during the 4th and 5th year of high school (Frase, 1989; MELS, 2009), we focus on this specific group of students in the third part of this thesis work. The analysis conducted specifically among secondary four and five students (n = 715) indicates that those who are victims of at least one of the six distinct form of violence declare a more negative perception of each school climate component compare to non-victims. Precisely, victims of physical and verbal forms perceive more negativel the four school climate components and victims of material, psychological and sexual nature forms judge also more negatively every school climate components, except for the safety climate. These results show that school climate perception influence victimization for all high school students and highlight how victimization, experienced in secondary four and five, affect more negatively their school climate perception. Some reflections are finally suggested to guide future research as well as some practical outcome for school settings.
|
6 |
Victimisation par les pairs à l'école et dépression à l'adolescence : une étude franco-québécoiseBeaulieu, Julie 13 April 2018 (has links)
La victimisation vécue en milieu scolaire engendre des conséquences négatives sur le cheminement scolaire, la vie sociale et surtout, sur la santé psychologique des jeunes. Les objectifs principaux de cette recherche réalisée en France et au Québec sont : (a) d’évaluer la prévalence, la fréquence et la nature de la victimisation par les pairs; (b) d’évaluer la prévalence et l’intensité de la dépression chez les adolescents; et (c) de déterminer l’importance de la relation entre la victimisation par les pairs et la dépression chez les adolescents. L’échantillon est composé de 356 élèves (12-15 ans) de collèges français et de 360 élèves (13-15 ans) d’écoles secondaires québécoises. Les participants ont rempli l’Inventaire de dépression de Beck ainsi que les échelles Victimisation de gravité mineure et Victimisation de gravité majeure du Questionnaire sur l’environnement socioéducatif. L’analyse des données montre que la victimisation par les pairs et la dépression sont présentes à divers degrés chez les adolescents français et québécois et varient selon l’âge et le sexe des élèves. De plus, des analyses corrélationnelles indiquent que les élèves victimes de violence de la part de pairs à l’école présentent des niveaux plus élevés de dépression que les élèves non victimes. Cette relation diffère selon le sexe et l’âge des élèves, le contexte culturel et le type de victimisation subi. De façon générale, la victimisation de type verbal s’est avérée la plus fortement liée à la dépression chez les adolescents. Ces résultats soulignent ainsi l’importance de prêter attention à la violence manifestée entre élèves, particulièrement aux actes de victimisation de gravité mineure. / Peer victimization in school has important negative impact on the mental health and the academic achievement of many adolescents. The main objectives of this doctoral research project are to: (a) evaluate the prevalence, frequency and type of peer victimization among adolescents, (b) assess the prevalence and severity of depression among secondary school students and (c) determine the importance of the relationship between victimization and depression. Participants were 356 college students (age 12-15) from France and 360 secondary school students (age 13-15) from Quebec. They completed the Beck Depression Inventory and two victimization scales from the Questionnaire sur l'environnement socioéducatif. Results show that both peer victimization and depression are important realities in the life of French and Quebec students and that victims of peer violence are more depressed than non-victims. Gender, age and type of victimization affect this relationship. Verbal victimization appears to be more related to depression among adolescents. Results support the importance of timely and preventive interventions regarding violence in school and peer victimization in particular.
|
Page generated in 0.1228 seconds