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Evolution of the Graciosa, S. Miguel and Santa Maria volcanic islands : implications for the Nubia-Eurasia plate boundary in the Azores / Évolution des îles volcaniques de Graciosa, S. Miguel et Santa Maria : implications pour la limite de plaque Eurasie-Nubie dans les Açores

Sibrant, Aurore 03 November 2014 (has links)
L’archipel des Açores dans l’océan Atlantique est édifiées sur un épais plateau océanique, à proximité de la jonction triple entre les plaques Nord-américaine (Na), Nubienne (Nu) et Eurasienne (Eu). La formation du plateau et l’origine du volcanisme ont été le plus souvent attribués à la présence d’une instabilité mantellique. Cependant, la répartition et la morphologie des édifices volcaniques semblent avoir été grandement influencés par la déformation régionale liée à la migration de la frontière de plaque (Eu/Nu). En effet, la frontière serait passée d’une faille transformante aujourd’hui inactive, la zone de fracture est des Açores (EAFZ), à un rift ultra lent actif appelé le Rift de Terceira (TR).Lors de ce travail, nous utilisons le volcanisme comme marqueur de la déformation régionale. Nous nous intéressons particulièrement aux îles de S. Miguel et Graciosa, qui sont localisées à l’intérieur du TR, et à Santa Maria, une île volcanique éteinte qui se situe entre la EAFZ et le TR. De par leur position, ces trois îles constituent donc des cibles particulièrement appropriées afin d’étudier l’architecture et l’évolution de la frontière de plaque Eu/Nu durant les dernier Millions d’années. A partir de nouvelles données géomorphologiques, stratigraphiques, géochronologiques et tectoniques, couplées aux données bathymétriques et géophysiques disponibles, nous reconstruisons les étapes successives de construction et de démantèlement de ces îles puis discutons de leur signification géodynamique. Ces données sont ensuite complétées par des expériences de mécanique des fluides afin d’investiguer les liens possibles entre un panache mantellique, la migration de la frontière de plaque sur plusieurs échelles d’espace et de temps.Les résultats montrent que les édifices localisés dans le TR se construisent via des pulses volcaniques courts (<100 kyr) et relativement synchrones, séparés par des épisodes d’effondrements catastrophiques. Nous proposons qu’une telle évolution reflète des épisodes brefs et intenses de déformation régionale le long de la frontière de plaque active. La distribution des marqueurs tectoniques ainsi que leurs orientations N110 et N150 dans la partie Est de S. Miguel, nous conduit à proposer que l’extension oblique du TR est principalement accommodée par les failles bordières majeures du rift. Nous identifions une nouvelle tendance tectonique orientée N50° qui pourrait représenter des failles transformantes accommodant les variations d’obliquité du TR. L’activité de île de Santa Maria est ici datée entre 5.7 et 2.8 Ma. S. Maria a été façonnée par plusieurs effondrements sectoriels catastrophiques, le plus probablement déclenchés par les mouvements tectoniques régionaux. Nous identifions également une nouvelle structure de type graben reliant les îles de S. Maria et S. Jorge plus loin au NW. La forme de ce graben est semblable au TR et est située entre l’ancienne et la nouvelle frontière Eu/Nu. Nous interprétons ce graben comme un ancien rift transitionnel et donc comme une ancienne frontière de plaque Eu/Nu. A partir de nos données géochronologiques, nous proposons que la partie Est de ce rift transitionnel aurait migré vers la partie Est du TR entre 2.8 et 1.7 Ma.La migration de la frontière Eu/Nu a été interprétées par Vogt and Jung (2004) comme résultant de sauts successifs vers le NE de l’axe du Rift afin de maintenir sa position au dessus d’un point chaud fixe. Nos expériences de mécanique des fluides suggèrent que l’archipel des Açores, comme celui des Canaries, du Cap Vert, de Madère ainsi que les volcans sous marins de Great Meteor sont la signature en surface d’un groupe d’instabilités mantellique prenant naissance et remontant à partir du sommet d’un dôme thermochimique situé dans le manteau inférieur. De plus, Ces panaches secondaires pourraient être suffisamment faibles pour adapter leurs mouvements aux équilibres de forces pré-existants, notamment la structure et la morphologie de la lithosphère. / The Azores archipelago in the Atlantic comprises nine volcanic islands which developed on a thick oceanic plateau close to the Triple Junction between the North American (Na), the Nubian (Nu), and the Eurasian (Eu) lithospheric plates. The formation of the plateau and the origin of the volcanism remain controversial, but have been generally attributed to a plume-like mantle instability. However, the distribution of the volcanic edifices east of the Mid-Atlantic Ridge (MAR) appears greatly influenced by regional deformation associated with the northward migration of the Eu/Nu plate boundary from an extinct old transform fault, the East Azores Fracture Zone (EAFZ), up to the presently active ultra-slow Terceira Rift (TR). In this thesis, we use the volcanism as a marker for regional deformation. We especially focus on S. Miguel and Graciosa, which are located within the TR, and on S. Maria, an old volcanically extinct island located between the EAFZ and the TR. These three islands thus constitute particularly suitable targets to track the architecture and the evolution of the Eu/Nu plate boundary during the last few Myr. From new geomorphological, stratigraphic, geochronologic, structural/tectonic data, and existing bathymetric and geophysical data, we reconstruct the successive stages of growth and destruction of the islands, and discuss their geodynamic meaning. These data are then complemented by fluid dynamic modelling using laboratory experiments to examine the possible links between mantle instability, plate boundary migration and the development of the volcanism on various spatial and temporal scales.The new results on the islands show that the edifices located within the TR grew through short (<100 kyr) and partly synchronous volcanic pulses, separated by catastrophic sector collapses. We propose that such evolution reflects brief and intense episodes of regional deformation along the still active Eu/Nu plate boundary. The distribution of tectonic markers and the recognition of N110 and N150 tectonic structures in eastern S. Miguel leads us to propose that oblique extension in the TR is mainly accommodated by the master faults of the rift, and that the TR is presently not the locus of appreciable sea-floor spreading. Furthermore, we identify a new N050 trend, which may represent transform faults accommodating the variation in obliquity of the TR. The activity of S. Maria is here dated between 5.7 and 2.8 Ma. Like the recent islands, S. Maria experienced catastrophic flank collapses, most probably triggered by regional tectonics. We identify a new graben structure linking Santa Maria to the island of S. Jorge further NW. The shape of this graben is similar to the TR and it is located between the EAFZ and the current plate boundary. We interpret this graben as a former transient rift, and therefore an old Eu/Nu plate boundary. From the new data, we propose that the eastern part of the transient rift migrated to the eastern part of the TR between 2.8 Ma and 1.7 Ma.The overall migration of the Eu/Nu plate boundary to the north and the creation of the Azores plateau has been interpreted by Vogt and Jung (2004) as resulting from successive NE jumps of the rift axis to maintain its position over a fixed ‘hotspot’. Our fluid mechanics experiments suggest that the Azores, as Canary, Cape Verde, Madeira Islands and Great Meteor seamounts might be the surface signature of a cluster of mantle instabilities rising from the top of a large thermochemical dome located in the lower mantle. However, such secondary plumes present a strong time-dependence 5-40 Myr time scale. Moreover, they could be sufficiently weak to adapt their motions to the pre-existing force balances and morphology of the lithosphere. We therefore present a scenario of the Azores area evolution combining a triple junction and decompression melting buoyant material (i.e. such in volatiles and/or temperature) under a thickening lithosphere.
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Les isotopes du lithium, traceurs de la zone critique de la Terre : du local au global / Lithium isotopes as tracers of the critical zone of the Earth : from local to global scales

Henchiri, Soufian 22 September 2017 (has links)
La Zone Critique de la Terre désigne la fine pellicule recouvrant sa surface, à l’interface du cycle de l’eau, de lithosphère et de la biosphère. Cette couche est produite à sa base par altération chimique et détruite à son sommet par érosion mécanique. Parce que le lithium et ses isotopes ont la particularité de se partager entre la phase dissoute et la phase solide au cours des réactions d’interactions eaux-roches, nous explorons, dans cette thèse, le potentiel des isotopes du lithium dissous dans les rivières comme traceurs des processus d’altération chimique des continents. Nous nous sommes focalisés, dans un premier temps, sur le Bassin Congolais. Cette étude met en évidence le caractère équivoque de la réponse de la composition isotopique du Li (δ7Li) dissous des rivières aux topographies plates (et aux intensités d’altération élevées). Deux valeurs extrêmes de δ7Li dissous sont, en effet, produites dans le bassin du Congo, qui tracent deux styles d’altération continentale distincts, dans lesquels les processus d’altération chimique sont différents. D’autre part, nous proposons une nouvelle estimation du flux moyen de Li et de sa composition isotopique moyenne exportés à l’océan par les rivières aujourd’hui (5,5×1010 g.an−1 et 19±2‰, respectivement). Nous montrons que le δ7Li dissous dans les grands fleuves est contrôlé, au premier ordre, par la réincorporation du Li dans les minéraux secondaires (dans les sols et les plaines d’inondation) et, d’une manière équivoque, de l’intensité d’altération. En outre, l’étude des δ7Li dissous dans les rivières drainant les îles volcaniques (Islande, Java, Martinique, Sao Miguel et Réunion) montre que l’hydrothermalisme continental, générant des eaux très concentrées en Li avec une valeur basse de δ7Li (car très peu fractionnée par rapport à la roche mère basaltique), influence le δ7Li dissous des rivières des îles volcaniques et peut avoir un impact significatif sur le flux de Li (et son δ7Li) transféré(s) à l’océan à l’échelle globale. Enfin, nous proposons une interprétation de l’augmentation de l’ordre de 9‰ qu’a connue la signature isotopique du Li de l’eau de mer au cours du Cénozoïque à l’aide d’un modèle de boîtes simple de l’océan et au regard de nos résultats. Il émane de ce travail de thèse que les isotopes du Li dissous dans les rivières prouvent là encore leur capacité à être de bons traceurs des régimes d’altération des roches silicatées continentales (et ce, même en contexte anthropisé, comme le montre notre étude du bassin de l’Orgeval, en Seine-et-Marne). Le Li et ses isotopes constituent donc des traceurs prometteurs de la Zone Critique de la Terre et des paléo-processus d’altération chimique ainsi que de l’évolution géodynamique des continents voire des grands mouvements verticaux affectant la lithosphère continentale / The Critical Zone of the Earth is the layer covering its surface, at the interface between the water cycle, the lithosphere and the biosphere. This layer is produced at its base by chemical weathering and destroyed at its top by mechanical erosion. We explore the potential of lithium isotopes dissolved in rivers as tracers of continental chemical weathering processes as lithium and its isotopes are highly fractionated between the dissolved and solid phases during water-rock interaction processes. First, we are focused on the Congo Bassin. This study demonstrates the equivocal response of the isotopic composition of the riverine dissolved Li isotope compositions (δ7Li) to flat topography (and high weathering intensities). Two extreme values of dissolved δ7Li are produced in the Congo Basin, which trace two distinct continental weathering styles in which chemical weathering processes are different. On the other hand, we refined the mean flux of Li and its average isotopic signature exported to the ocean by rivers today (5.5×1010 g. an-1 et 19±2‰, respectively). We show that dissolved δ7Li in large rivers is controlled, at first-order, by the re-incorporation of Li into secondary weathering minerals (in soils and floodplains) and in, an equivocal way, of the weathering intensity. Moreover, the study of dissolved δ7Li in rivers draining volcanic islands (Iceland, Java, Martinique, Sao Miguel and Reunion) shows that continental hydrothermal activity, producing waters with high Li concentration with low value of δ7Li (as low fractionated towards the basaltic bedrock), influences the dissolved δ7Li in rivers of volcanic islands and can have an impact on the Li flux (and its δ7Li) transferred to the ocean on a global scale. Finally, by using a simple box model of the ocean and our results, we suggest an interpretation of the 9‰ increase of seawater δ7Li during the Cenozoic. This thesis highlights that riverine dissolved Li isotopes confirm once again their capacity to be powerful tracers of the weathering regimes of continental silicate rocks (even in anthropized context, as showed by our study of the Orgeval catchment, in Seine-et-Marne). Li and its isotopes are thus promising tracers of the Critical Zone of the Earth and the chemical weathering paleo-processes as well as the long-term geodynamic evolution of the continents or even the large vertical movements affecting the continental lithosphere

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