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Caractérisation des bioaerosols dentaires : un regard sur l'eau des unités dentaires

Dutil, Steve 13 April 2018 (has links)
La tubulure des unités dentaires (UD) démontre la présence d'un biofilm, lequel assure la croissance et le maintien d'une abondante population microbienne planctonique incluant plusieurs pathogènes et pathogènes opportunistes, tels que des légionelles et des mycobactéries non-tuberculeuses (NTM). Les instruments dynamiques connectés aux UD génèrent des bioaérosols. Ainsi, outre la bouche des patients, l'eau de l'UD peut être une source considérable de bioaérosols. De plus, l'analyse par culture sous-estime grandement la biomasse microbienne. Les principaux objectifs de cette thèse sont de : (i) mesurer la génération et la persistance des bioaérosols lors de traitements dentaires; (ii) mesurer l'exposition du personnel et des patients à ces bioaérosols; (iii) adapter et utiliser des méthodes d'analyse des microorganismes non reliées à la culture afin de mieux caractériser l'environnement de travail qu'est le cabinet dentaire et d'augmenter ainsi de manière importante les connaissances reliées aux risques d'infection ou de sensibilisation du personnel et des patients aux bioaérosols. Dans nos conditions expérimentales, il a été établi que les traitements de nettoyage dentaire génèrent des milliers de bioaérosols cultivables provenant de la bouche des patients et possiblement de l'eau des UD. De plus, il a été démontré que le personnel et les patients sont exposés à des concentrations de bioaérosols pouvant atteindre 1,9 E+05 bactéries/m3 . Par ailleurs, le faible diamètre (0,73 um) des aérosols générés, suggère un risque d'exposition. Toutefois, bien que l'eau des UD soit contaminée par des légionelles et des NTM, l'aérosolisation non-significative de ces bactéries propose un faible risque d'exposition pour ces pathogènes. L'utilisation de méthodes d'analyse non reliées à la culture a permis de mieux caractériser l'environnement dentaire : l'hybridation in situ en fluorescence avec un enrichissement préalable par culture a permis de détecter rapidement la présence du pathogène respiratoire Legionella spp. dans l'eau des UD; la microscopie à fluorescence a permis de déterminer la charge bactérienne totale des échantillons environnementaux (bioaérosols et l'eau des UD). Toutefois, la cytométrie en flux ne semble pas une approche adéquate pour la quantification bactérienne. En conclusion, l'utilisation de méthodes d'analyse non reliées à la culture a démontré que le personnel dentaire et les patients sont exposés à des bioaérosols générés lors de traitements dentaires.

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