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Étude de la diversité microbienne sous gingivale chez des patients diabétiquesBarbagallo, André Luiz 19 April 2018 (has links)
Notre objectif est d’étudier la façon dont le diabète affecte les interactions hôte-bactéries en mettant l'accent sur la diversité microbienne dans les poches parodontales profondes et peu profondes utilisant la technique d’analyse clonage du gène de l'ARNr 16S. Parmi les 1650 clonages en 12 patients sélectionnés pour l’étude, nous avons identifié plusieurs espèces bactériennes. En effet, dans les deux groupes, nous avons mis en évidence des espèces comme Tannerella forsythia, Porphyromonas gingivalis, Treponema denticola et Fusobacterium nucleatum, avec peu de différence, sauf une prévalence accrue des bactéries considérées pathogènes par rapport du complexe de couleur décrit par Socransky.
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Interactions des biomatériaux buccodentaires et Candida albicansTazi, Neftaha 18 April 2018 (has links)
La cavité buccale offre un espace en perpétuelles interactions. Différentes structures y sont présentes dont les muqueuses, l'émail, la salive, les matériaux de restaurations et la microflore. Ces microorganismes peuvent s'organiser en biofilms, échapper à la défense immunitaire et provoquer plusieurs pathologies, dont les candidoses. L'objectif de cette étude est d'analyser les interactions entre Candida albicans et plusieurs matériaux de restauration dentaire. Nos résultats ont montré que C. albicans adhère et prolifère moins bien sur le verre ionomère comparativement aux autres biomatériaux utilisés. L'adhésion est suivie d'une formation de biofilms dépendant du type de matériau. Nous avons aussi démontré que le fluor réduit de façon significative l'adhésion, la croissance et la transformation de C. albicans. C'est la première étude qui rapporte l'effet du fluor sur la virulence de Candida. Ceci suggère le choix de matériau dentaire pour des restaurations pérennes et la possibilité d'utiliser du fluor pour réduire les candidoses.
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Étude de l'adhérence de bactéries buccales sur un hydrogel à base de gélatine et d'alginateMinne, Xavier 27 July 2024 (has links)
La médecine régénérative exploite divers biomatériaux afin de stimuler la guérison tissulaire. Les hydrogels composés d'alginate et de gélatine sont prometteurs grâce à leur biocompatibilité. L'alginate, issu d'algues brunes, et la gélatine, dérivée du collagène, renforcent l'hydrogel et favorisent l'attachement et la régénération cellulaire. Le caractère composite du matériau permet une combinaison des caractéristiques individuelles des composants. Toutefois, les études sur l'adhérence bactérienne à cet hydrogel dans la cavité buccale sont limitées. Les objectifs de cette recherche étaient d'étudier l'adhérence bactérienne à différents hydrogels, de trouver des solutions pour la réduire, et d'évaluer la cytotoxicité de l'hydrogel composite d'alginate/gélatine sur des fibroblastes gingivaux. Des hydrogels ont été fabriqués avec diverses concentrations d'alginate et testés avec des cultures bactériennes buccales, incluant *Streptococcus mutans*, *Streptococcus salivarius*, *Porphyromonas gingivalis*, et *Fusobacterium nucleatum*. Les propriétés mécaniques des hydrogels ont été évaluées par des mesures de force d'élasticité. La dégradabilité du matériau a été mesurée elle, par la variation de poids au fil du temps. L'adhérence bactérienne a été évaluée par des quantifications d'ATP, quantification PCR, et visualisations en microscopie à fluorescence et électronique à balayage. L'hydrogel composite alginate et gélatine a également été testé pour la cytotoxicité sur des fibroblastes gingivaux, cherchant la meilleure survie cellulaire. Les résultats montrent que les bactéries planctoniques adhèrent à l'hydrogel, sans que les concentrations d'alginate influencent cette adhérence sauf pour *F. nucleatum* et *S. mutans*. Cependant, une réticulation de l'hydrogel en présence d'ions Zn$^{2+}$ réduit l'adhérence bactérienne de *S. mutans*, *S. salivarius*, et *P. gingivalis*. Cette diminution d'adhérence est confirmée avec la formation de biofilms plus complexes composés des quatre espèces bactériennes. En conclusion, l'hydrogel d'alginate/gélatine présente des propriétés de régénération cellulaire et d'adaptabilité intéressantes pour la dentisterie, mais des études supplémentaires sont nécessaires afin d'optimiser son utilisation en régénération tissulaire.
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Caractérisation des bioaerosols dentaires : un regard sur l'eau des unités dentairesDutil, Steve 13 April 2018 (has links)
La tubulure des unités dentaires (UD) démontre la présence d'un biofilm, lequel assure la croissance et le maintien d'une abondante population microbienne planctonique incluant plusieurs pathogènes et pathogènes opportunistes, tels que des légionelles et des mycobactéries non-tuberculeuses (NTM). Les instruments dynamiques connectés aux UD génèrent des bioaérosols. Ainsi, outre la bouche des patients, l'eau de l'UD peut être une source considérable de bioaérosols. De plus, l'analyse par culture sous-estime grandement la biomasse microbienne. Les principaux objectifs de cette thèse sont de : (i) mesurer la génération et la persistance des bioaérosols lors de traitements dentaires; (ii) mesurer l'exposition du personnel et des patients à ces bioaérosols; (iii) adapter et utiliser des méthodes d'analyse des microorganismes non reliées à la culture afin de mieux caractériser l'environnement de travail qu'est le cabinet dentaire et d'augmenter ainsi de manière importante les connaissances reliées aux risques d'infection ou de sensibilisation du personnel et des patients aux bioaérosols. Dans nos conditions expérimentales, il a été établi que les traitements de nettoyage dentaire génèrent des milliers de bioaérosols cultivables provenant de la bouche des patients et possiblement de l'eau des UD. De plus, il a été démontré que le personnel et les patients sont exposés à des concentrations de bioaérosols pouvant atteindre 1,9 E+05 bactéries/m3 . Par ailleurs, le faible diamètre (0,73 um) des aérosols générés, suggère un risque d'exposition. Toutefois, bien que l'eau des UD soit contaminée par des légionelles et des NTM, l'aérosolisation non-significative de ces bactéries propose un faible risque d'exposition pour ces pathogènes. L'utilisation de méthodes d'analyse non reliées à la culture a permis de mieux caractériser l'environnement dentaire : l'hybridation in situ en fluorescence avec un enrichissement préalable par culture a permis de détecter rapidement la présence du pathogène respiratoire Legionella spp. dans l'eau des UD; la microscopie à fluorescence a permis de déterminer la charge bactérienne totale des échantillons environnementaux (bioaérosols et l'eau des UD). Toutefois, la cytométrie en flux ne semble pas une approche adéquate pour la quantification bactérienne. En conclusion, l'utilisation de méthodes d'analyse non reliées à la culture a démontré que le personnel dentaire et les patients sont exposés à des bioaérosols générés lors de traitements dentaires.
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