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L'hémoglobine glyquée en fonction de l'âge, du sexe et du statut socio-économique chez les personnes au Canada ayant le diabète de type 1 ou le diabète de type 2Mousavi, Seyedmostafa 13 December 2023 (has links)
Contexte : Pour les personnes ayant le diabète, il est recommandé de maintenir un taux d'hémoglobine A1c (HbA1c) ≤7,0% (≤53 mmol/mol) afin d'éviter les complications associées à une concentration élevée de glucose sanguin (ou hyperglycémie). Chez les personnes ayant le diabète, les défis pour atteindre cet objectif peuvent être plus ou moins importants, dépendemment de plusieurs facteurs, dont l'âge, le sexe et le statut socio-économique. En collaboration avec une équipe de personnes ayant le diabète, de chercheurs, et de professionnels de la santé, nous avons exploré les taux d'HbA1c de personnes ayant le diabète de type 1 ou de type 2 au Canada en tenant compte de l'âge, du sexe et du statut socioéconomique. La question de recherche de cette étude a été élaborée par les personnes vivant avec le diabète et est basée sur la méthodologie de recherche axée sur le patient. Aucune étude au Canada n'examine cette question. Méthodes : La base de données est constituée de dossiers médicaux électroniques de 123 543 (au 1er juillet 2021) personnes ayant un diabète de type 1 ou 2 et vivant au Canada. Les données sont jusqu'à présent recueillies auprès de patients traités dans des cabinets de médecine familiale de 5 provinces canadiennes : l'Ontario, l'Alberta, le Manitoba, le Québec, et Terre-Neuve-et-Labrador respectivement. Elles comprenaient 947 543 résultats d'HbA1c mesurés entre 2010 et 2019 chez 90 770 personnes vivant avec le diabète de type 1 ou de type 2 au Canada. Le nombre moyen des répétitions est de 6.58 avec un écart-type de 6.52 pour les personnes ayant le diabète type 1. Le nombre moyen des répétitions est de 10.45 avec un écart type de 8.54 pour les personnes ayant le diabète de type 2. J'ai analysé les résultats pour le diabète de type 1 et de type 2 séparément. J'ai effectué des analyses descriptives des données, incluant une analyse de la proportion des taux d'HbA1c qui étaient ≤7 %. J'ai ensuite utilisé des équations d'estimation généralisées pour analyser les effets respectifs de l'âge et du sexe et du statut socioéconomique, et de l'interaction entre l'âge et le sexe. Résultats : Chez les personnes ayant le diabète de type 1, la proportion de participants ayant un taux d'HbA1c ≤7,0 % représentait respectivement 30,5 % et 21,0 % chez les hommes et les femmes. Chez les personnes ayant le diabète de type 2, le taux d'HbA1c ≤7 % représentait respectivement 55,0 % et 59,0 % des résultats chez les hommes atteints et les femmes atteintes. Les valeurs d'HbA1c étaient plus élevées pendant l'adolescence (10 à 18 ans) par rapport aux autres âges, et chez les personnes vivant dans des zones à faibles revenus par rapport aux personnes vivant dans des zones à revenus plus élevés. Les femmes avaient un taux d'HbA1c plus faible pendant les années de fertilité (20-39 ans) et plus élevé pendant les années de ménopause (40-59 ans). Les patients et les patientes partenaires de l'équipe de recherche ont reconnu que les courbes observées reflétaient bien leur propre expérience avec le diabète. Ils et elles ont suggéré que ces résultats soient communiqués aux professionnels de la santé. Discussion : Une proportion importante de personnes ayant le diabète au Canada ne maintiennent pas les objectifs de contrôle glycémique recommandés par les lignes directrices. Ces objectifs peuvent être particulièrement difficiles à atteindre pour les personnes qui traversent l'adolescence et la ménopause ou qui vivent avec moins de ressources financières. / Background: Clinical guidelines for people with diabetes recommend maintaining hemoglobin A1c (HbA1c) ≤7.0% (≤53 mmol/mol) to avoid microvascular and macrovascular complications associated with elevated blood glucose or hyperglycemia. People with diabetes of different ages, sexes, and socioeconomic statuses may differ in their ease of attaining this goal. As a team of people with diabetes, researchers, and health professionals, we aimed to explore patterns in HbA1c results among people with type 1 or type 2 diabetes in Canada according to age, sex, and socioeconomic status. Methods: The dataset consisted of 947,543 HbA1c results measured from 2010 to2019 among 90,770 people living with type 1 or type 2 diabetes in Canada. I analysed results from people with type 1 diabetes and people with type 2 diabetes separately. I first conducted descriptive analyses, including examining the proportion of HbA1c results ≤7.0%. I then used generalized estimating equations to analyze the effects of age and sex, adjusting for socioeconomic status on HbA1c, along with an interaction term between sex and age. Results: Among people with type 1 diabetes, HbA1c results at or below 7.0% represented 30.5% and 21.0% of results among male and female people, respectively. Among people with type 2 diabetes, HbA1c results represented 55.0% and 59.0% of results among male and female people, respectively. HbA1c values tended to be higher during adolescence and among people living in lower income areas. Female people tended to have lower HbA1c during childbearing years (20 to 39 years) and higher HbA1c during menopausal years (40 to 59 years). Team members living with diabetes ("patient partners") confirmed that the patterns we observed reflected their own life courses with diabetes. They suggested these results be communicated to health professionals. Discussion: A substantial proportion of people with diabetes in Canada are insufficiently supported to maintain guideline-recommended glycemic control goals. These goals may be particularly challenging for people who are going through adolescence and menopause, or living with fewer financial resources.
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La dépression parmi les patients atteints de diabète de type 2 au Québec : effet sur l'adhésion au traitement antidiabétiqueLunghi, Carlotta 24 April 2018 (has links)
Introduction : Le risque de dépression est plus élevé parmi les personnes atteintes de diabète de type 2 et la dépression est associée à une évolution du diabète défavorable, une mauvaise adhésion aux recommandations des cliniciens et un risque accru de complications et de décès. Objectifs : Dans une cohorte de personnes assurées par le régime général d’assurance médicaments (RGAM) du Québec nouvellement traitées avec des antidiabétiques oraux (ADO), les objectifs étaient de : (1) estimer le taux d’incidence de la dépression dans la période 2000-2008 et identifier les facteurs associés à la dépression ; (2) mesurer l’association entre la dépression et la non-adhésion au traitement antidiabétique et identifier les facteurs associés à la non-adhésion ; (3) mesurer l’association entre la dépression et la non-persistance au traitement antidiabétique et identifier les facteurs associés à la non-persistance. Méthode : Nous avons identifié une cohorte de nouveaux utilisateurs d’ADO âgés de 18 ou plus entre 2000 et 2006. Pour l’objectif 1, nous avons suivi les patients du début du traitement antidiabétique jusqu’au diagnostic de dépression, à l’inadmissibilité au RGAM, au décès ou à la fin de l’étude. Nous avons calculé les taux d’incidence de la dépression et analysé les facteurs associés à la dépression en utilisant des analyses de régression de Cox multivariée. Pour l’objectif 2, nous avons effectué un appariement sur la distribution des temps de diagnostic de dépression des patients ayant la dépression et attribué une date fictive de dépression aux individus sans dépression. La non-adhésion était mesurée dans l’année suivant le diagnostic de dépression (réel ou attribué). Afin d’estimer l’association entre la dépression et la non-adhésion et les facteurs associés à la non-adhésion, nous avons utilisé des régressions logistiques multivariées. Pour l’objectif 3, nous avons suivi les patients du début du traitement antidiabétique jusqu’à l’arrêt, à l’inadmissibilité au RGAM, le décès ou la fin de l’étude. Nous avons utilisé des modèles de régression de Cox afin de calculer les rapports de hasard ajustés (RHA) de non-persistance et les facteurs associés à la non-persistance chez les patients ayant la dépression. Résultats : Objectif 1 : nous avons identifié 114 366 nouveaux utilisateurs d’ADO, dont 4808 ayant un diagnostic de dépression. Le taux global d’incidence de la dépression était de 9,47/1000 personnes-années (PA) (10,72/1000 PA pour les femmes et 8,27/1000 PA pour les hommes). L’incidence de la dépression était plus élevée au cours de l’année suivant le début du traitement antidiabétique. Avoir eu d’autres troubles mentaux, des hospitalisations, un grand nombre de médicaments réclamés et de médecins visités au cours de l’année précédant le début du traitement antidiabétique sont tous des facteurs indépendamment associés à la dépression. Objectif 2 : nous avons identifié 3106 nouveaux utilisateurs d’ADO avec et 70 633 sans un diagnostic de dépression. La dépression était associée à la non-adhésion au traitement antidiabétique avec un rapport de cote ajusté de 1,24 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,13-1,37). La non-adhésion de base, le jeune âge, ajouter un antidiabétique au traitement initial, avoir réclamé moins de 4 médicaments ou avoir visité plusieurs médecins différents dans l’année précédant le début du traitement antidiabétique, avoir un statut socio-économique élevé et un faible nombre de complications du diabète sont des variables associées à la non-adhésion. Objectif 3 : le RHA de non-persistance aux médicaments antidiabétiques entre patients ayant et n’ayant pas la dépression était de 1,52 (IC à 95 % : 1,41 à 1,63). Parmi les patients ayant la dépression, les facteurs associés à la non-persistance incluent l’amorce d’un traitement antidiabétique en jeune âge (< 45 ans) et avec des médicaments autres que la metformine (surtout une polythérapie incluant l’insuline). Conclusions : L’incidence de la dépression diagnostiquée au Québec est plus élevée pendant la première année suivant le début du traitement antidiabétique et les sujets à risque plus élevé de faire une dépression sont les femmes, les patients commençant leur traitement en jeune âge, ceux ayant un statut socio-économique bas et ceux ayant des antécédents d’anxiété ou de démence. La dépression est un facteur de risque indépendant pour la non-adhésion et la non-persistance au traitement antidiabétique. Les patients atteints de diabète de type 2 et de dépression pourraient donc bénéficier d’un suivi étroit et des interventions ciblées pouvant aider à améliorer l’adhésion aux médicaments antidiabétiques. / Introduction: The risk of depression is higher among people with type 2 diabetes and depression has been associated with a worse course of diabetes, poor adherence to clinical recommendations regarding diet, sports activity and adherence to antidiabetic drug therapy, poor glycemic control and an increased risk of complications and mortality. Objectives: In a cohort of individuals insured under the public drug plan in Quebec and newly treated with oral antidiabetic drugs (OADs), the objectives were to: (1) estimate the incidence rate of depression in the period 2000–2008 and identify factors associated with the occurrence of depression; (2) measure the association between depression and antidiabetic drugs (ADs) non-adherence and to identify factors associated with non-adherence; (3) measure the association between depression and non-persistence with antidiabetic drug (AD) treatment and to identify factors associated with non-persistence. Methods: We used the public drug insurance plan administrative data to identify a cohort of new users of OADs aged 18 and above between 2000 and 2006. For the objective 1, we followed the patients from the initiation of antidiabetic drug treatment until the diagnosis of depression, the loss of eligibility for the public drug plan, the death or the end of the study. We calculated incidence rates of depression and analyzed the factors associated with depression using a multivariate Cox regression analysis. For the objective 2, we carried out depression diagnosis-time distribution matching by assigning a date of depression diagnosis to the individuals without depression. Non-adherence was calculated during the year following depression diagnosis (real or assigned). To estimate the association between depression and ADs non-adherence we used multivariate logistic regression. We analyzed the factors associated with non-adherence among the patients with depression using univariate and multivariate logistic regressions. For the objective 3, we followed the patients from AD initiation until either discontinuation, ineligibility for the public drug plan, death, or the end of the study. We used regression analyses to model Cox proportional hazards with depression as a time-dependent variable to calculate adjusted hazard ratios (AHR) of non-persistence. Cox regression models were used to identify factors associated with non-persistence among the patients with depression. Results: Objective 1: We identified 114,366 new OADs users, of which 4808 had a diagnosis of depression. The overall incidence rates of depression were 9.47/1000 person-years (PY) (10.72/1000 PA for women and 8.27/1,000 PA for men). The incidence of depression was higher in the year following OAD treatment initiation. Independent factors associated with depression included having had mental disorders other than depression, hospitalizations, a higher number of different drugs taken and of physicians visited during the year before OAD initiation. Objective 2: after applying the exclusion criteria, we identified 3106 new OADs users with a diagnosis of depression and 70,633 without a diagnosis of depression. Among patients with depression, 52.0% were considered non-adherent to AD treatment in the year after OAD treatment initiation. Depression was associated with non-adherence with ADs after adjustment for baseline adherence and other confounders with an adjusted odds ratio of 1.24 (95% confidence interval [CI]: 1.13 -1.37). Baseline non-adherence, younger age, adding an AD to the initial treatment, having claimed fewer than 4 drugs, visiting several different doctors, having a high socio-economic status and a low number of diabetes-related complications were all the variables that were associated with non-adherence to ADs. Objective 3: during the follow-up, a greater proportion of patients with depression compared to those without depression (55.4% and 42.5%, respectively) discontinued their AD treatment. The AHR of non-persistence with ADs was 1.52 (95% CI: 1.41 to 1.63). Among patients with depression, the independent factors associated with non-persistence include starting an AD treatment in younger age (< 45 years) and starting the treatment with ADs other than metformin. Conclusions: The incidence of depression diagnosed in Quebec is higher during the first year following the start of diabetes treatment and the subjects being at higher risk for depression are women, patients starting a treatment with OADs in younger age, those with a low socio-economic status and those with a history of anxiety or dementia. Depression is an independent risk factor for ADs non-adherence and non-persistence. Patients with type 2 diabetes and depression could benefit from close monitoring and targeted interventions aiming at improving adherence to ADs.
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Étude de la diversité microbienne sous gingivale chez des patients diabétiquesBarbagallo, André Luiz 19 April 2018 (has links)
Notre objectif est d’étudier la façon dont le diabète affecte les interactions hôte-bactéries en mettant l'accent sur la diversité microbienne dans les poches parodontales profondes et peu profondes utilisant la technique d’analyse clonage du gène de l'ARNr 16S. Parmi les 1650 clonages en 12 patients sélectionnés pour l’étude, nous avons identifié plusieurs espèces bactériennes. En effet, dans les deux groupes, nous avons mis en évidence des espèces comme Tannerella forsythia, Porphyromonas gingivalis, Treponema denticola et Fusobacterium nucleatum, avec peu de différence, sauf une prévalence accrue des bactéries considérées pathogènes par rapport du complexe de couleur décrit par Socransky.
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L'observance du plan alimentaire et la satisfaction de vie chez les personnes diabétiques : contribution à long terme de l'efficacité personnelle de l'autodéterminationJeanson, Isabelle 03 March 2021 (has links)
La présente étude vise à vérifier les contributions à long terme respectives de l'efficacité personnelle et de l'autodétermination sur l’observance et la satisfaction de vie des personnes atteintes de diabète. L’échantillon à l’étude est constitué de 278 participants ayant répondu à deux envois de questionnaires à 16 mois d’intervalle. Les résultats révèlent que le sentiment d’efficacité personnelle s’avère, à long terme, un excellent prédicteur de l’observance au plan alimentaire et de la satisfaction de vie. Ils sont cependant moins patents pour ce qui est de l'autodétermination, la valeur prédictive de celle-ci sur l’observance et la satisfaction de vie ne se voyant pas confirmée. Toutefois, la contribution de l’autodétermination n’est pas à négliger puisque son utilisation en complémentarité avec l’efficacité personnelle laisse entrevoir une voie d’avenir intéressante.
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Évaluation de la stabilité temporelle d'un modèle empirique standardisé de classification de l'adaptation psychosociale des patients diabétiquesGingras, Julie 01 February 2022 (has links)
Le but de cette étude est d'évaluer la stabilité temporelle d'un système de classification à trois profils conçu pour offrir une évaluation systématique de l'adaptation psychosociale au diabète (MCP-D). Le MCP-D regroupe les patients diabétiques sur la base des variables cognitives et sociales mesurées par le Questionnaire d'Évaluation Multidimensionnelle du Diabète (QMD). Deux prises de mesures séparées par un intervalle de neuf mois permettent de classifier à deux reprises 128 sujets diabétiques de type II. L'indice Kappa du degré de concordance entre les deux matrices de classification est de . 70, ce qui appuie adéquatement la stabilité temporelle des profils de caractéristiques psychosociales. Pour les patients qui ont changé de profils, les résultats révèlent des changements significatifs sur les variables psychologiques générales. Par ailleurs, ces derniers patients ne présentent aucune variation significative au niveau des variables psychologiques de motivation et des variables physiologiques reliées à la maladie. Ces résultats sont interprétés en fonction de la durée de l'intervalle de temps séparant les deux prises de mesures.
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Impact du diabète sur la mortalité à la suite d'une hospitalisation pour un premier infarctus aigu du myocarde au QuébecOuhoummane, Najwa 16 April 2018 (has links)
L'objectif de la présente thèse était d'examiner dans une large population non sélectionnée au Québec, l'impact du diabète sur la mortalité suite à une hospitalisation pour un premier infarctus aigu du myocarde (IAM) survenue dans des centres hospitaliers de la province de Québec entre 1995 et 2001. La réalisation de ce projet de thèse s'est basée sur le jumelage de trois bases de données médico-administratives, soit 1) le fichier québécois des hospitalisations, 2) le registre des décès et 3) la base de données du Programme québécois de surveillance du diabète. L'analyse des données a permis dans un premier temps de mettre en évidence l'influence du diabète dans l'augmentation de la mortalité à long terme chez les groupes les plus à risque, en l'occurrence les jeunes femmes âgées de moins de 65 ans, chez qui, le risque de mortalité à cinq ans était 1,5 fois plus élevé que chez les hommes diabétiques et 3 fois plus élevé que chez les femmes non diabétiques de même tranche d'âge, et ce, indépendamment des facteurs sociodémographiques, des co-morbidités, des complications hospitalières et du traitement invasif par revascularisation reçu pendant le séjour hospitalier. Dans un deuxième temps, nous avons examiné l'évolution temporelle dans la létalité hospitalière et à 1 an suite à l'admission pour IAM et dans le recours à la revascularisation (pontage coronarien et angioplastie) chez les patients diabétiques et non diabétiques. Les résultats de cette étude descriptive ont démontré une augmentation significative dans le recours à la revascularisation chez les patients diabétiques durant la période de l'étude. Cette amélioration était accompagnée d'un déclin significatif dans la létalité, similaire à la population non diabétique. Par ailleurs, malgré cette baisse significative de la létalité, le risque de mortalité à 1 an demeure toutefois 1,21 fois plus élevé chez les diabétiques que chez les non diabétiques, et ce même après ajustement pour les caractéristiques des patients et les co-morbidités. Par la suite, nous avons démontré que cette baisse de mortalité chez la population diabétique était restreinte aux groupes appartenant à une classe socio-économique favorisée. Chez les plus démunis, matériellement et socialement, la létalité est demeurée relativement stable dans le temps. Enfin, les résultats de l'étude de validation de la définition de cas de diabète utilisée dans la présente thèse ont démontré que la définition de cas de diabète est associée à une sensibilité de 94,6% et à une valeur prédictive positive de 87,9%. Ces résultats indiquent que les bases de données administratives constituent une source valide et fiable pour identifier l'ensemble de la population diagnostiquée diabétique au Québec.
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Les effets à long terme de l'éducation des diabétiques : analyse coût-bénéfice du programme d'éducation donné par l'Unité d'enseignement et de traitement pour diabétiques (UETD)Boulenger, Stéphanie 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / L'objectif de ce rapport est d’évaluer l'efficacité du programme d'éducation donné par l'Unité d'Enseignement et de Traitement pour Diabétiques (UETD). En effet, le but est de démontrer par cette analyse que ce programme d'éducation fait diminuer à long terme la glycémie des patients qui le suive et donc qu'il en résulte une épargne pour le système de santé en termes de traitement des complications. Selon le cadre théorique, les bénéfices de ce programme d'éducation sont calculés en fonction de la baisse des complications. Il s'agit de comparer le nombre et la sévérité des complications entre des diabétiques ayant suivi le programme d'éducation et des diabétiques ne l'ayant pas suivi. En effet, l'hypothèse est que le programme d'éducation tend à faire baisser les taux de sucre et donc à long terme les complications des patients faisant partie de ce programme. Quant aux patients non éduqués, leur taux de sucre va être plus hauts et donc risquent d'être plus hospitalisés en raison du risque plus élevé de complications. Les données de l'analyse proviennent de la banque de données du Centre Universitaire de Santé de l'Estrie (CUSE) où se trouve l'UETD. La première étape pour le calcul des bénéfices est d'établir grâce à la méthode du probit ordonné l'influence d’une série de variables indépendantes, dont l'éducation, sur la probabilité à long terme de se trouver dans un certain état de santé (optimal, sous optimal ou inadéquat) et ensuite d'isoler l'impact du programme d'éducation. Il s'agit ultérieurement de déterminer les risques de complications associés à ces états de santé et de les quantifier. Les coûts de la mise en œuvre de ce programme d'éducation sont les salaires du personnel en charge (endocrinologues, infirmières, pharmacienne, diététiste, éducatrice physique et secrétaire), le matériel didactique et les tests en laboratoire, ils constituent les coûts directs. Les autres coûts sont les coûts indirects comme la perte de productivité des personnes venant se faire éduquer et les coûts de transport. On a finalement les frais généraux tels les frais d'administration, de chauffage, d'électricité etc. La dernière étape est donc de comparer les coûts de fonctionnement de ce programme aux bénéfices qu'il engendre. Les résultats de l'analyse sont très peu concluants car il manquait des données pour pouvoir isoler les impacts de l'éducation. En effet, il aurait fallu avoir des observations sur les patients n'ayant pas reçu d'éducation, or elles n'existent pas ou existent en petite quantité puisque la majorité des diabétiques venant se faire traiter au CUSE sont tous fortement encouragés à suivre un programme d'éducation. Par contre, si de telles données avaient été disponibles, il aurait été possible de comparer les coûts de la prise en charge des maladies selon qu'un individu a suivi ou non de l'éducation. L'hypothèse qui aurait pu être vérifiée est que cela coûte plus cher à la base d'éduquer les patients que de ne pas les éduquer, mais qu'à long terme les gens qui ont eu de l'éducation vont être hospitalisés moins fréquemment ou s'ils sont hospitalisés, moins longtemps. Donc les coûts à long terme pour le système de santé auraient été moindres pour les patients ayant reçu de l'éducation par rapport à ceux n'en ayant pas eu.
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Impact de la phényléphrine et de la noradrénaline sur l'oxygénation cérébrale chez des patients diabétiques sous anesthésie générale lors d'une chirurgie cardiaquePelletier, Claudine 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Afin de préserver la pression de perfusion des organes vitaux tels que le coeur, les reins et le cerveau durant l'anesthésie générale et la période de circulation extra-corporelle d'une chirurgie cardiaque, la pression artérielle moyenne est maintenue au-dessus de 60 mmHg à l'aide de l'administration de vasopresseurs. Ces agents (phényléphrine et noradrenaline) semblent avoir un impact négatif sur l'oxygénation cérébrale quand ils sont administrés afin de corriger une hypotension induite par l'anesthésie générale. L'hypotension est un effet secondaire fréquent de l'anesthésie générale se produisant plus souvent chez les patients diabétiques. De plus, les diabétiques ont besoin d'une quantité plus importante de vasopresseurs afin de rétablir la pression artérielle moyenne comparativement à des patients non-diabétiques. Par contre, l'influence de la phényléphrine et de la noradrenaline sur l'oxygénation cérébrale durant la période de circulation extra-corporelle chez les patients diabétiques est encore inconnue. L'objectif du travail présenté dans ce mémoire était d'évaluer l'impact de la phényléphrine et de la noradrenaline sur l'oxygénation cérébrale chez des sujets diabétiques et des sujets non-diabétiques durant la période de circulation extra-corporelle d'une chirurgie cardiaque. Les résultats suggèrent que les sujets diabétiques subissant une chirurgie cardiaque et recevant de la noradrenaline durant la période de circulation extra-corporelle ont une oxygénation cérébrale réduite, et ce, pendant un plus grand pourcentage de temps comparativement aux sujets non-diabétiques. De plus, il semble que les sujets diabétiques ont besoin d'une plus grande quantité de noradrenaline afin de maintenir la pression artérielle moyenne durant la période de circulation extracorporelle d'une chirurgie cardiaque.
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Développement d'un modèle de peau reconstruite par génie tissulaire à partir de cellules diabétiques pour l'étude des plaies chroniques cutanéesDe Serres-Bérard, Thiéry 27 May 2019 (has links)
Tableau d'honneur de la FÉSP / Chez les patients diabétiques, plusieurs mécanismes intervenant dans la guérison de plaies sont affectés par l’hyperglycémie. Ainsi, ils sont plus à risque de développer des ulcères chroniques présentant un haut risque d’infection et pouvant même mener à une amputation des membres inférieurs. Les recherches menées sur les fibroblastes et les kératinocytes provenant de patients diabétiques humains sont principalement effectuées avec des cultures cellulaires monocouches peu représentatives de l’environnement in vivo, ce qui empêche la découverte de traitements efficaces. Notre hypothèse propose que l’intégration de cellules diabétiques dans un modèle de peau reconstruite tridimensionnelle pourrait permettre de mieux comprendre la pathogenèse des plaies chroniques. L’objectif du projet consiste à comparer les caractéristiques de peaux reconstruites diabétiques à des peaux reconstruites saines dans deux processus importants pour la guérison de plaies, soit l’angiogenèse et la reépithélialisation. Nous avons extrait des fibroblastes, des kératinocytes et des cellules endothéliales microvasculaires à partir de biopsies de peau prélevées sur le membre amputé de patients diabétiques. Nous les avons ensuite ensemencés dans un biomatériau en chitosane et en collagène dans lequelles cellules endothéliales forment un réseau microvasculaire alors que les kératinocytes forment un épiderme stratifié. Grâce à ce modèle, nous avons observé que des cellules endothéliales saines cultivées avec des fibroblastes diabétiques formaient des réseaux microvasculaires moins développés qu’avec des fibroblastes sains. De plus, les kératinocytes diabétiques présentaient une très faible capacité de reépithélialisation suivant l’induction d’une plaie comparativement aux contrôles sains. Nous avons mis au point le premier modèle de peau reconstruite endothélialisée diabétique et démontré qu’il reproduit in vitro des caractéristiques importantes associées aux ulcères de pieds diabétiques. Ainsi, ce modèle pourra permettre de mieux comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires altérés par le diabète dans la guérison cutanée et servir à cribler des molécules thérapeutiques pour le traitement des plaies chroniques. / Skin wound healing is severely compromised in patients with diabetes and can lead to ulcer formation requiring lower limb amputation. Previous studies using cells derived from diabetic patients have been mostly conducted in two-dimensional monolayer cultures, which do not reproduce at all the physiology or the structure of the skin and thus limit the discovery of effective treatments. We propose that a three-dimensional reconstructed skin model made with diabetic cells could be useful to better understand the mechanisms underlying diabetic foot ulcer. Our aim was to asses the efficiency of diabetic reconstructed skin in angiogenesis and reepithelialization, which are two crucial processes of wound healing that are impaired by diabetes. We have extracted and cultured fibroblasts, keratinocytes and microvascular endothelial cells from skin biopsies taken on the amputated limb of diabetic patients. The cells were seeded on a biomaterial made of chitosan and collagen, which allowed the endothelial cells to form a capillary network and the keratinocytes to form a stratified epidermis. We have shown that coculture of healthy endothelial cells with diabetic fibroblasts in the model led to the formation of a less extensive vascular network compared to culture with healthy fibroblasts. Additionally, in diabetic reconstructed skins, keratinocytes formed a thinner epidermis with an altered histological aspect compared to healthy reconstructed skins. Following the induction of a wound in our model, diabetic keratinocytes were inefficient in achieving reepithelialization. We have developed the first endothelialized diabetic reconstructed skin, which features important characteristics found in diabetic wounds like a deficiency in the angiogenesis and reepithelialisation process. Therefore, this model could be a powerful tool to investigate the cellular and molecular mechanisms leading to chronic wounds and act as a platform to screen therapies to enhance wound healing.
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Stabilité du modèle de classification psychosociale des patients diabétiques (MCP-D) pour les patients diabétiques de type 1Breton, Marie-Claude 23 August 2021 (has links)
De nombreuses différences existent chez les patients diabétiques quant au type de diabète (type 1 et 2) et au niveau de l’adaptation psychosociale qu’ils manifestent. Le but de cette recherche est d’évaluer la stabilité du MCP-D en comparant la solution de profil des patients diabétiques de type 2 à celle des patients diabétiques de type 1. La stabilité des profils a été évaluée auprès de 168 patients diabétiques, soit 82 de type 1 et 86 de type 2. Les résultats des analyses sur l’appartenance des patients diabétiques aux profils du MCP-D ont démontré que 83% des patients diabétiques de type 1 et 80 % de type 2 ont été assignés à l’un des 3 profils, ce qui permet d’inférer que la solution de profil est relativement stable pour les 2 types de diabète. De plus, aucune différence significative n’a été relevée entre la proportion de patients diabétiques de type 1 et 2 classés dans les profils. La validation externe des profils, utilisant des mesures psychologiques générales et spécifiques et d’autres liées aux activités d’autogestion, démontre que les patients diabétiques de type 1, lorsque assignés à un profil particulier, possèdent les mêmes caractéristiques que ceux de type 2 classés dans le même profil. De plus, les variables socio-démographiques, reliées à l’histoire médicale et la désirabilité sociale ne semble pas être des substitut aux variables psychosociales du MCP-D. La poursuite de la validation a permis de conclure que les 3 profils du MCP-D sont stables pour les différentes maladies que constitue le diabète de type 1 et de type 2 et pourrait donner lieu à des implications cliniques significatives pour le traitement des patients diabétiques.
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