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« Therapeutic Inducers of Natural Killer cell Killing » : une nouvelle thérapie cellulaire adoptive sécuritaire dans le contexte de la greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiquesPoirier, Nicolas 12 1900 (has links)
Malgré les progrès en matière de greffe de cellules souches hématopoïétique (GCSH), environ 40% des enfants atteints d’une leucémie aigüe lymphoblastique (LAL) réfractaire à la chimiothérapie ne peuvent être guéris. Notre laboratoire a démontré que l’effet précoce de greffe contre leucémie (GvL) est significativement augmenté par les cellules Natural Killer (NK) stimulées par des cellules plasmacytoïdes dendritiques (pDC). Une nouvelle thérapie cellulaire adoptive basée sur la stimulation des cellules NK par les pDC a été développée et son efficacité a été démontrée dans un modèle de souris humanisées. Des cellules hautement spécialisées appelées « Therapeutic Inducers of Natural Killer cell Killing » (ThINKK), analogues des pDC, sont produites à partir de cellules souches hématopoïétiques de sang de cordon. Afin d’amener les ThINKK vers un usage clinique, ce projet avait comme objectif d’en compléter la caractérisation, d’investiguer leurs effets secondaires potentiels après transfert adoptif dans le contexte de transplantation hématopoïétique allogénique et d’évaluer l’impact d’un régime prophylactique immunosuppresseur sur l’axe ThINKK/cellules NK.
L’identité cellulaire des ThINKK a été déterminée par cytométrie de flux et par analyse unicellulaire du transcriptome (scRNA-seq). Pour déterminer si la présence des ThINKK pourrait augmenter l’activation et la prolifération des cellules T allogéniques, nous avons utilisé des réactions lymphocytaires mixtes (MLR) dans lesquelles les cellules T et les ThINKK ont été cultivées en présence de cellules présentatrices d’antigènes. Un modèle murin de réaction de greffe contre l’hôte (xéno-GvHD) nous a permis de déterminer l’impact du transfert adoptif de ThINKK sur la GvHD in vivo. Finalement, nous avons testé l’effet d’immunosuppresseurs sur la cytotoxicité des cellules NK activées par ThINKK contre des cellules LAL.
Nos résultats démontrent que les ThINKK n’expriment pas les marqueurs associés aux cellules présentatrices d’antigènes, mais expriment les marqueurs des cellules plasmacytoïdes dendritiques. L’analyse des résultats de scRNA-seq démontre la présence d’une sous-population cellulaire mineure exprimant le récepteur AXL, sans toutefois exprimer les autres marqueurs conventionnels des cellules présentatrices d’antigènes. Les ThINKK, incluant la sous-population AXL-positive, n’exacerbent pas l’activation ou la prolifération des cellules T allogéniques in vitro ou in vivo. Finalement, des cinq immunosuppresseurs testés, seules la cyclosporine A et de la méthylprednisolone diminuaient l’activation et la cytotoxicité des cellules NK induites par les ThINKK.
Nos résultats suggèrent qu’une immunothérapie par transfert adoptif de ThINKK serait sécuritaire chez les patients ayant reçu une greffe allogénique. L’utilisation d’un régime prophylactique immunosuppresseur est également possible sans affecter l’efficacité de cette nouvelle immunothérapie post-transplantation. / The survival outcomes of children with relapsed acute lymphoblastic leukemia (ALL) remain dismal
despite progress in hematopoietic stem cell transplantation. In the past, our team has demonstrated that the
stimulation of Natural Killer (NK) cells with a subset of plasmacitoid dendritic cells (pDCs) called
Therapeutic Inducers of Natural Killer cell Killing (ThINKK) improved the early graft-versus-leukemia
effect and controlled ALL development in humanized mice. ThINKK are expanded from cord blood
hematopoietic stem cell progenitors for adoptive post-transplant immunotherapy. To translate these
findings into the clinic, the main objectives of this project was to further characterize the ThINKK
phenotype, to investigate the potential adverse effects of ThINKK in the context of allogeneic
hematopoietic transplantation, and to evaluate the functional impact of the post-transplant prophylactic
immunosuppressive regimen on the ThINKK/NK cell axis.
The cellular identity of ThINKK was assessed using flow cytometry and single-cell RNA sequencing. To
assess the potential exacerbation of T-cell activation and proliferation by ThINKK, allogeneic T cells and
ThINKK were co-cultured with or without antigen-presenting cells in mixed lymphocyte reactions (MLR).
We used a xenograft mouse model to evaluate the efficacy and potential side effects of an adoptive transfer
of ThINKK on graft-versus-host reactions in vivo. Finally, we tested the effect of immunosuppressive drugs
on ThINKK-induced NK cell cytotoxicity against ALL cells.
We found that ThINKK cells did not express antigen-presenting cell markers but expressed pDCs lineage
markers. Single-cell RNA sequencing analysis revealed the presence of a minor cell subset expressing the
AXL receptor gene, but lacking expression of other conventional dendritic cell marker genes. Importantly,
ThINKK including the AXL+ subset did not exacerbate allogeneic T-cell activation and proliferation in
vitro and in vivo. Finally, out of the five immunosuppressive drugs tested, only cyclosporine A and
methylprednisolone decreased ThINKK-induced NK cell activation and cytotoxicity.
Our results support that ThINKK cell transfer immunotherapy could be safe in transplanted subjects even
in allogeneic settings and that a prophylactic immunosuppressive regimen may be used without affecting
the efficacy of this novel post-transplant immunotherapy.
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