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L'intégration et la progression sociale de la famille Longis, procureurs à la sénéchaussée d'Aix-en-Provence au XVIIe siècleFelton, Marie-Claude 11 April 2018 (has links)
Au XVIe siècle se développa en France un large système bureaucratique. L'État, qui visait à la fois une plus grande efficacité administrative et des gains monétaires, créa des milliers d'offices de finance et de justice. Pour ceux qui en faisaient l'acquisition, les charges représentaient non seulement une occasion d'accumuler des capitaux symbolique et monétaire, mais également la chance d'initier une progression sociale pour les générations suivantes. D'autres facteurs pouvaient également favoriser la montée sociale d'une famille, telle que la formation d'alliances matrimoniales stratégiques ainsi que la mise à profit de liens de solidarité. L'objet de ce mémoire est de retracer le parcours familial des Longis, petits officiers de justice à Aix-en-Provence au XVIIe siècle, et de saisir le rôle de l'acquisition d'un office de procureur à la sénéchaussée d'Aix ainsi que le rôle de la mise en place d'un réseau familial et professionnel efficace dans l'intégration et la progression sociale de la famille.
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La femme aixoise, en Provence, au milieu du XVIe siècle : sur la dignité de la femme mariéeGaulin, Micheline 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Renaissance et baroque à Aix-en-Provence : recherches sur la culture architecturale dans le Midi de la France de la fin du 15⁵ au début du 18 siècle /Gloton, Jean-Jacques. January 1979 (has links)
Thèse--Lettres--Paris IV, 1975. / Bibliogr. p. XVII-XXIX. Index.
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Buchdruck in Aachen, 1573-1792 : Untersuchungen zur Produktion Aachener Buchdrucker anhand des Bestandes der Öffentlichen Bibliothek Aachen /Vennen, Walter. January 1992 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Aachen, 1982. / Bibliogr. p. 201-211. Index.
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Un aspect de la pluralité judiciaire d'Ancien Régime : la transaction notariée à Aix-en-Provence au milieu du XVIe siècleCouture, Guillaume 25 April 2018 (has links)
Malgré un appareil judiciaire développé et un État centralisateur qui cherche à prendre le monopole de la justice criminelle, les procédures judiciaires sont loin d'être les seuls moyens de régler des querelles dans la France d'Ancien Régime. Plusieurs autres modes de résolution de conflits, violents ou pacifiques, licites ou clandestins, en compétition ou en coopération avec le système judiciaire, sont également offerts aux justiciables, qui savent bien en profiter. Parmi ces alternatives à la justice, la transaction conclue devant notaire tient une place ambiguë. Au XVIe siècle, alors qu'elle est souhaitée et même obligée en matière civile, elle est théoriquement interdite depuis déjà quelques siècles en matière criminelle. Pourtant, les archives notariales d'Aix-en-Provence témoignent d'une pratique encore utilisée au milieu du XVIe siècle, aussi bien pour des excès que des homicides, des ports d'armes ou des vols. À une époque où la violence se vit au quotidien, cette possibilité de cesser les conflits par une réparation négociée entre les parties plutôt que par un jugement imposé par un juge est essentielle afin de préserver l'équilibre organique de la communauté. D'ailleurs tout le monde participe au processus d'entente à l'amiable, même les hommes de loi. Cependant, à cette date on ne retrouve à Aix que des transactions pour des délits mineurs et des crimes incertains ou pour lesquels les auteurs profitent de circonstances atténuantes. La transaction semble être un mode de règlement de conflits bien encadré par les autorités et étroitement lié au système judiciaire. Elle offre toujours aux contractants des termes souples et conciliants, mais elle ne permet pas pour autant à des délinquants avérés d'éviter la justice. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le notaire, la justice et le justiciable : les déclarations d'abandon de procès dans les actes notariés à Aix-en-Provence (1550-1600)Brassard, Sylvie 18 April 2018 (has links)
À une époque où le pouvoir royal s'affirme en France, l'appareil judiciaire se développe et devient de plus en plus puissant. Les justiciables y confient leurs différends afin de trouver une résolution qui ramènerait la paix et compenserait les dommages subis. Toutefois, beaucoup de ces procès ne se rendent pas jusqu'à sentence. Certains justiciables trouvent une solution dans l'accord à l'amiable, mais d'autres abandonnent sans demander leur reste. Les sources pour documenter l'abandon « négocié » sont étudiées depuis maintenant plus d'une dizaine d'années, mais rien jusqu'à présent ne permettait d'étudier les désistements. Or, on retrouve dans les registres des notaires aixois du XVIe siècle, des actes intitulés « déclaration » qui font foi de cette pratique. Enfin, une nouvelle approche nous permet de saisir l'usage que le justiciable fait de la justice. Entre le choix de porter plainte, celui de continuer sa poursuite, celui de s'entendre avec la partie adverse et celui d'abandonner, existe une multitude de circonstances qui orientent la décision, toujours stratégique, du demandeur. C'est dans les formules des actes notariés que le demandeur invoque les prétextes de son désistement. Toutefois, il existe une différence entre ce qui est révélé et ce qui motive réellement le demandeur. La décision d'abandonner s'explique surtout par un pronostic négatif de l'issue du procès et l'impossibilité d'accéder à cette autre tactique de désistement qu'est l'abandon négocié. La déclaration d'abandon offre plusieurs avantages, dont celui d'un retrait qui permet de déresponsabiliser le demandeur et d'atténuer le désir de vengeance de l'opposant. Elle possède également une efficacité puisque les actes effectués par les notaires sont valables devant la justice. C'est donc sur la base d'un intérêt privé que s'articulent les stratégies du demandeur.
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Stratégies socio-économiques et capital accumulé chez les procureurs au parlement de Provence : l'exemple de Jean de Pontevès (1541-1580)Bilodeau, Josée 25 April 2018 (has links)
Jean de Pontevès, procureur au parlement de Provence entre 1571 et 1580, appartient à une famille originaire du village de Saint-Maximin, dont la tradition dans le monde de la robe remonte au début du XVIe siècle, soit avec la création du parlement, moment où les carrières judiciaires sont ouvertes. On ne pouvait donc trouver de meilleur terrain d'étude que celui de la ville d'Aix-en-Provence, afin d'en connaître un peu plus sur la place occupée dans la société d'Ancien Régime par les procureurs au parlement. Dans la société urbaine du XVIe, la position sociale que l'on tient repose en bonne partie sur le capital économique et symbolique accumulé avant soi. Une stratégie de promotion sociale impose donc que chaque génération s'occupe d'augmenter ce capital, particulièrement fragile chez les classes moyennes pour lesquelles se contenter de maintenir les acquis risque à tout moment d'annuler les efforts consentis par les prédécesseurs. Parce qu'il était conscient de la tradition à laquelle iI appartenait et parce qu'il était soucieux de rétablir le statut social de la famille de Pontevès, Pierre, le père de Jean, élabora différentes stratégies afin de remédier à la dégradation de cette dernière, détérioration qui s'était produite avec sa propre génération. Ce chef de famille tabla donc sur l'accumulation et la transmission d'un capital symbolique et économique, afin que ses fils puissent gravir les échelons menant à la réussite socio-économique, voire à la haute magistrature et, avec un peu de chance, à la noblesse. À la mort de son père, Jean a repris la succession à la tête de la famille de Pontevès. Bien qu'il ait maintenu son rang, ce dernier n'a pourtant pas réussi à améliorer la qualité de vie des de Pontevès. Il faut voir que les stratégies savamment planifiées n'étaient pas suffisantes pour se hisser dans la hiérarchie sociale. Bien sûr, le passage par le monde judiciaire constituait l'une des passerelles les plus utilisées et les plus efficaces, mais il fallait plus que de l'argent judicieusement investi dans un premier office, plus que des propriétés foncières et plus que des études de droit, pour conduire une famille vers les sommets de la magistrature en trois ou quatre générations. En d'autres mots, rien n'était vraiment garant d'une réussite en terme de prestige sociale, puisque la plupart du temps, iI fallait composer avec les circonstances de la vie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La régie de la boucherie d'Aix-en-Provence au milieu du XVIIe siècle / La régie de la boucherie d'Aix-en-Provnce au milieu du 17e siècleTremblay, Steve 24 April 2018 (has links)
Le deux avril 1658, après avoir essayé sans succès d'affermer la boucherie d'Aix-en-Provence, le conseil municipal de cette ville doit se résoudre à créer une régie chargée de gérer tout l'approvisionnement en viande et en produits dérivés pour assurer la subsistance de la population de la région. Cette décision entraîne la création d'une série de documents très détaillés relatant tous les faits et gestes des administrateurs de cette organisation municipale. À l'aide d'une méthode d'analyse largement utilisée en économie, soit l'approche microéconomique, nous avons disséqué les opérations de cette société pour constater que celle-ci prend tous les moyens nécessaires pour optimiser sa rentabilité. De plus, la régie étant en situation de quasi-monopole, plusieurs de nos conclusions s'inscrivent dans un cadre macroéconomique. Notamment en ce qui concerne la variation de l'offre de bétail et de la demande de viande sur le marché aixois, qui demeurent étonnamment stable par rapport au Bas Moyen Age. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Portrait d'une ville face à une épidémie : l'organisation urbaine en temps de peste : Aix-en-Provence, 1586-1587 / Organisation urbaine en temps de peste : Aix-en-Provence, 1586-1587Barry, Geneviève 25 April 2018 (has links)
A Aix-en-Provence en l'an 1586, débute une des multiples épidémies de peste qui se sont manifestées tout au long de l'Ancien Régime. La peste, LA maladie par excellence de cette période, a marqué pendant des siècles les attitudes et les comportements des hommes. Si lors des premières épidémies de la fin du Moyen Âge, les riches des villes atteintes s'enfuirent dans leur bastide pour se protéger de ce fléau, les dirigeants prennent rapidement conscience que de laisser la ville aux mains des pauvres n'est pas la meilleure solution: ils vont donc mettre en place diverses mesures afin de contrer cette maladie. Alors qu'habituellement, la prise en charge de l'organisation pour lutter contre la peste revient à la municipalité, l'exemple d'Aix-en-Provence, ville où siège le Parlement de Provence, permet de constater que les parlementaires, combinant leurs efforts à ceux des consuls, jouent un grand rôle dans cette organisation, tant sur le plan de l'administration, de l'information, de la santé, du ravitaillement et du logement que de la police. En premier lieu, c'est pour se protéger que les mesures contre la peste sont instaurées; et dans un second temps, pour la combattre. Ainsi, pour autant que la sécurité sanitaire des parlementaires n'est pas compromise, ce sont eux qui prennent en charge les mesures pour combattre l'épidémie; mais dès que le danger de contagion se précise pour les parlementaires, ils quittent Aix et délèguent aux consuls la responsabilité de l'organisation pour lutter contre la peste. Cette lutte est principalement basée sur l'augmentation des mesures policières, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la ville. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Expertise judiciaire sur le fait du bâtiment : l'apport des artisans de la construction à Aix-en-Provence au cours de la seconde moitié du XVIe siècleDumoulin, Sabrina 13 April 2018 (has links)
À une époque où l'on privilégie la preuve rationnelle, la justice française appelle le concours d'hommes issus d'horizons professionnels variés dans le cadre d'expertises. Ceci est le cas de certains artisans de la construction qui oeuvrent dans la seconde moitié du XVIe siècle à Aix-en-Provence et qui sont appelés, durant la période, à sortir de leur atelier et à mettre leur science au service des juges dans le cadre de procès sur le fait du bâti. Opérant à l'intérieur d'une procédure rigoureuse et méthodique, ces experts posent des jugements étayés par leurs connaissances et leur identité. Références légitimes à l'égard des justiciables, ces hommes contribuent par le fait même à l'édification de l'image de crédibilité de la justice royale. Le cas de ces experts fournit donc un exemple tangible du développement d'une véritable science de la construction et d'un mécanisme expertal profitant aux justiciables, mais aussi à un pouvoir étatique avide de monopole.
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