Les mesures de la plupart des paramètres climatiques sont effectuées ponctuellement, dans les stations<br />d'un réseau d'une densité souvent inégale. De nombreuses applications nécessitent pourtant des valeurs<br />climatiques en tout point de leur champ d'étude. Cette thèse propose une évaluation du niveau d'incertitude pour<br />la spatialisation des températures en zone de montagne et la mise au point d'une démonstration de la relation<br />échelle / méthode, puis la quantification des apports des méthodes en fonction de l'échelle d'application visée. Le<br />sujet comprend donc, comme premier travail, la mise en place d'une méthode pour la spatialisation des<br />températures, c'est à dire une modélisation expliquant les variations spatiales des températures : quels facteurs<br />agissent, font varier les températures, et dans quelles proportions ?<br />La réalisation de modèles, à différentes échelles, s'accompagne d'une interpolation (reconstitution des champs<br />thermiques par l'application des modèles précédemment créés).<br />La recherche combine un travail sur Systèmes d'Information Géographique, et les variables spatiales extraites de<br />ces derniers : occupation du sol, relief, pente, exposition, ensoleillement, etc.), ainsi qu'un usage fréquent de<br />méthodes statistiques (régressions simples, régressions multiples, analyses de variance, analyses en<br />composantes principales, etc.)<br />Les simulations constituent l'étape finale, une fois les spatialisations terminées et les validations des modèles<br />effectuées.<br />Les données géographiques sont principalement fournies par le laboratoire SEIGAD et l'Institut Géographique<br />National, les connaissances et les données météorologiques proviennent de Météo-France (relevés de<br />températures minimales et maximales quotidiennes, types de temps, modèle SAFRAN...)