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Parent âgé en perte d'autonomie et formation à la familleTrottier, Diane January 1992 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Portrait des pratiques enseignantes mises en oeuvre auprès des élèves âgés de 16 à 18 ans de la formation générale des adultes (FGA)Thibeault, Sarah January 2017 (has links) (PDF)
En 1994, le milieu de l’éducation a officiellement reconnu que le secteur des adultes possédait sa propre réalité éducationnelle avec la mise en place d’un Régime pédagogique spécifique aux adultes (Conseil supérieur de l’éducation, 1994). L’andragogie, philosophie systémique prônant les interventions scolaires respectueuses de l’apprenant plus âgé, est alors devenue la pierre angulaire de la pédagogie. Toutefois, en 2000, une modification de la Loi sur l’instruction publique (LIP) vient modifier le portrait de classe: les élèves âgés de 16 ans sont dorénavant autorisés à intégrer le secteur de l’éducation des adultes. Le principe directeur est toujours l’andragogie, mais les élèves plus jeunes sont de plus en plus nombreux. S’ajoute à cette dynamique particulière l’arrivée du Renouveau pédagogique (Gouvernement du Québec, 2002). La présente recherche menée dans le cadre de la maitrise en éducation définit d’une part les besoins des différents profils d’élèves qui fréquentent la formation générale des adultes et d’autre part la réalité des enseignants oeuvrant auprès de ces élèves. De cette double perspective émerge un même constat, celui d’étudier les pratiques enseignantes dans le but de comprendre la réalité de ce secteur de l’éducation. Plus précisément, cette recherche vise à comprendre les pratiques enseignantes à partir de données déclarées issues des propos d’enseignantes lors d’entretiens ainsi que de données observées issues d’observations en salle de classe. L’ensemble des données recueillies a permis de répondre à la question de recherche suivante : quelles sont les pratiques enseignantes mises en oeuvre auprès des élèves âgés de 16 à 18 ans de la formation générale des adultes (FGA)? Le concept polysémique de la pratique enseignante est défini à partir de son caractère interactionnel et c’est en ce sens que sont analysées les pratiques enseignantes et que sont dégagées les approches pédagogiques favorisées. Cette recherche s’appuie sur un schéma d’analyse des pratiques construit par la superposition de trois théories afin de respecter le caractère interactionnel: la théorie du triangle pédagogique (Houssaye, 2013), la théorie associée aux composantes internes et externes (Masselot et Robert, 2012) et la théorie de l’activité (Engeström, 1999). La théorie du triangle pédagogique permet d’analyser l’interaction à l’intérieur de la classe entre l’enseignant, l’élève et le contenu. La théorie associée aux composantes externes permet de préciser les facteurs ayant une influence à l’intérieur de la classe et la théorie de l’activité permet de lier les données par l’interaction pour dégager des dominances et des approches pédagogiques. La méthodologie qui sous-tend la collecte de données s’inscrit dans le paradigme interprétatif. La visée heuristique oriente la démarche vers une macro-analyse à dessein de comprendre tout ce qui régit les pratiques enseignantes. L’étude de deux cas à partir de données obtenues lors d’entretiens et de séances d’observation permet l’élaboration d’un idéaltype traduisant le portrait des pratiques enseignantes dans le contexte défini. À la suite de l’analyse des données déclarées et observées, il a été possible de dégager que pour les deux cas à l’étude, de la triade enseignant, élève et contenu, ce sont les types d’interactions enseignant-élève qui ont dominé. En fonction de la nature des interactions dominantes liées à la relation pédagogique, il a aussi été possible de préciser que les approches humaniste et cognitiviste orientent majoritairement les pratiques des cas à l’étude. Toujours selon les données déclarées et l’analyse des interactions en situation d’observation, l’institution est l’élément externe interférant le plus dans les pratiques, plus précisément, celles-ci sont tributaires du fonctionnement par sigles et du Renouveau pédagogique. Ainsi, le schéma initial d’analyse des pratiques présenté au terme du cadre conceptuel est reconstruit lors de la discussion des résultats afin de représenter les pratiques des cas à l’étude. En conclusion, cette recherche traduit la réalité de deux enseignantes de la FGA et permet de mieux comprendre ce qui régit leurs pratiques. Considérant le contexte particulier défini par la problématique, il est donc possible de s’interroger quant à la réalité de l’enseignant en FGA, à la formation initiale permettant de s’y préparer et aux formations continues permettant de s’y adapter.
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L'évaluation des besoins de formation des entrepreneurs : le cas du RwandaNiyongira, Jacqueline January 1993 (has links) (PDF)
L'objectif principal du présent travail est de proposer un modèle d'adaptation de l'offre à la demande de formation des propriétaires-dirigeants de la PME manufacturière rwandaise. Il est subdivisé en cinq chapitres.
Dans le premier chapitre, après avoir présenté la PME rwandaise à travers son historique, son profil global, ses caractéristiques générales et celles de ses propriétaires-dirigeants, nous y exposons également la problématique liée à la formation des chefs d'entreprises rwandaises. L'absence de formation en gestion inquiète les intervenants rwandais du milieu industriel entre autres. Cette inquiétude est justifiée et confirmée par plusieurs études. Ainsi, nous formulons notre principale question de recherche autour des besoins de formation exprimés par les entrepreneurs rwandais.
Dans ce même chapitre, nous avons donc tenté de définir la nature des besoins de formation de tout entrepreneur d'après une revue de littérature que nous avons voulu plus variée et plus internationale.
Dans le chapitre deux, nous présentons notre cadre théorique. Nous y définissons plusieurs concepts clés relatifs à la formation et surtout à la PME et son environnement. C'est également à l'intérieur de ce chapitre que nous présentons notre modèle de base emprunté à Goldestein et Buxton (tel que utilisé par B. Gamier et Y. Gasse, 1984). Selon ce modèle, l'évaluation des besoins de formation des dirigeants passe par l'analyse de leurs organisations et des tâches qu'ils y accomplissent ainsi que celle de leur propre personne.
Le chapitre trois est consacré à l'explication de notre méthodologie de recherche: la population, l'échantillonnage, et les variables à mesurer. Il s'agit des variables caractérisant l'organisation et ses propriétaires-dirigeants ainsi que les tâches fonctionnelles qu'ils accomplissent. On y parle également des variables caractérisant les besoins de formation proprement dits. Nous y précisons évidement notre instrument de cueillette de données, le déroulement de la collecte des données, le traitement ainsi que l'analyse de ces données.
Le chapitre quatre quant à lui porte sur l'interprétation des résultats statistiques de notre analyse. L'analyse descriptive présente le profil général des PME manufacturières qui ont fait l'objet de notre étude, le profil de leurs propriétaires-dirigeants, les activités de ces derniers ainsi que les différents domaines de gestion dans lesquels ils aimeraient se former ou se perfectionner.
L'analyse factorielle nous a permis de regrouper les différents besoins de formation exprimés par les chefs d'entreprises sous cinq facteurs à savoir: le facteur vente & marketing, facteur comptabilité & finance, facteur production, facteur personnel et facteur administration générale. Et grâce à ce regroupement factoriel, nous avons pu procéder à l'analyse de corrélation. Celle-ci fait surtout référence aux rapports existant entre la variable dépendante (besoins de formation: les cinq facteurs précédemment évoqués) et les variables indépendantes (les caractéristiques de l'organisation, les caractéristiques des propriétaires-dirigeants et les tâches qu'ils accomplissent).
Nos résultats statistiques nous ont démontré que les propriétaires-dirigeants rwandais expriment de nombreux besoins de formation dont le degré moyen varie entre 2.85 à 3.09 sur une échelle de 5. Le degré de besoin de formation est sensiblement le même pour les différentes fonctions de l'entreprise: production (3.09); comptabilité & finance (3.08); personnel (3.06); administration générale (2.93); et vente & marketing (2.85).
Par ailleurs, au niveau des caractéristiques de l'entreprise, c'est en particulier l'effectif (taille de l'entreprise) qui influence les besoins de formation au niveau de chaque fonction. Il ressort de notre analyse que l'âge tout comme la participation du propriétaire-dirigeant aux activités d'information ont une incidence sur son besoin de formation en vente/marketing. Tandis que le niveau d'étude lui, influence ses besoins de formation en comptabilité/finance et en administration générale. Alors la nomination d'un responsable formé pour chaque fonction de l'entreprise influence le besoin de formation en comptabilité/finance et en production. Au niveau des activités fonctionnelles du propriétaire-dirigeant, chaque groupe d'activités fonctionnelles reliées à une fonction, influence de façon très significative, le besoin de formation lié à cette fonction.
Enfin, dans la partie conclusion et recommandations, nous soulignons les points essentiels qui se dégagent de cette étude et les recommandations qui s'imposent. Les propriétaires-dirigeants de la PME rwandaise ont un besoin pressant de formation touchant tous les domaines de la gestion d'une entreprise. Il faut pour répondre à ces besoins tenir compte des caractéristiques particulières des organisations du milieu et des personnes qui les dirigent.
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Le club d'investissement, méthode alternative d'éducation en économie et d'initiation aux affairesMénard, Odile January 1982 (has links) (PDF)
Des connaissances élémentaires en économie permettent à l'individu de poser des actions à caractère économique telles que l'épargne, l'investissement, la production, la consommation et d'en comprendre les implications. Elles lui permettent d'orienter ses actions en connaissance de cause, c'est-à-dire qu'elles lui assurent l'exercice d'un pouvoir économique à son échelle. Des connaissances plus précises du mécanisme des affaires permettent à l'individu de s'insérer dans le tissu économique local.
On constate au Québec une carence généralisée des connaissances en économie, de même qu'une orientation de l'épargne vers les institutions de dépôt plutôt que vers l'acquisition d'actions d'entreprises. On constate aussi que ces carences sont ressenties par certaines personnes, créant un besoin latent de participation au phénomène économique.
En fondant un club d'investissement avec, comme partenaires, des personnes qui, salariées et fonctionnaires pour la plupart, n'avaient que peu d'accès au monde des affaires, nous avons voulu créer un terrain expérimental pour évaluer l'intérêt du concept de club d'investissement comme méthode alternative d'éducation à l'économie et d'initiation aux affaires. Nous avons aussi étudié les obstacles susceptibles d'entraver la fondation ou l'animation de clubs d'investissement.
Nous avons ainsi réuni dans une brochure, qu'il est possible d'éditer séparément, des conseils pratiques, pour fonder et animer un club d'investissement, rechercher l'information pertinente et en gérer les actifs.
Par ailleurs, la question de la méthodologie dans une recherche-action en sciences humaines a mérité une attention particulière. Conformément à l'objectif de P.B. Checkland, nous avons cherché à utiliser scientifiquement l'approche systémique pour résoudre les problèmes qui se posaient. C'est ainsi que nous avons du adapter la méthode de diagnostic-intervention à la création d'une organisation, ce qui nous a permis d'en évaluer l'intérêt et les limites.
Enfin, la question de la modélisation de l'information à caractère économique a été traitée en filigrane tout au long de la recherche.
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Facteurs menant des étudiants universitaires à changer de régime d'études de temps plein à temps partielTaché, Marie-Andrée January 2011 (has links) (PDF)
Dans leur parcours universitaire, plusieurs étudiants prennent la décision de modifier leur régime d'études de temps plein à temps partiel. Conséquemment, l'adoption d'un tel régime d'études accroît le risque d'abandon scolaire. En effet, le régime d'études à temps partiel prolonge la durée des études et est associé négativement à l'investissement dans les travaux scolaires, à l'intégration dans le milieu scolaire ainsi qu'à l'obtention d'un diplôme. Même si plusieurs recherches ont porté sur le phénomène de l'abandon scolaire, très peu ont abordé la problématique des études à temps partiel et aucune recherche recensée n'a traité des motifs liés à la modification du régime d'études de temps plein à temps partiel.
Cette recherche vise donc à décrire les facteurs menant à un changement de régime d'études de temps plein à temps partiel. Une méthode qualitative a été privilégiée pour étudier ce qui a conduit les participants à prendre leur décision. Lors de visites en classe, 824 étudiants ont accepté d'être contactés advenant une modification de leur trajectoire scolaire. Parmi ceux-ci, 19 ayant effectué un changement de régime d'études ont été invités à participer à une entrevue semi-dirigée et à compléter un questionnaire sociodémographique. De ce nombre, seulement deux personnes ont refusé. S'inspirant du modèle de Tinto (1975, 1993), le guide d'entrevue aborde les sujets suivants: les motifs à entreprendre des études universitaires et à faire le choix du programme auquel ils se sont inscrits, l'importance accordée à l'obtention du diplôme, l'expérience des premiers trimestres à l'université, les difficultés rencontrées avant le changement de régime d'études, les motifs justifiant le changement de régime d'études de temps plein à temps ainsi que les pour et les contre reliés à ce changement.
Les résultats de l'analyse de contenu révèlent des différences selon que les étudiants détiennent un diplôme d'études collégiales (DEC) technique ou préuniversitaire lors de leur inscription à l'université. Ainsi, la majorité des étudiants qui détiennent un DEC technique donnant accès au marché du travail se sont inscrits à l'université pour bénéficier de meilleures conditions de travail et parfaire leurs connaissances dans leur spécialité. Le changement de régime d'études peut alors être une stratégie de conciliation étude-travail-vie personnelle leur permettant de mener à terme leur scolarité tout en investissant du temps dans leurs autres activités de vie. Par contre, les étudiants détenant un DEC préuniversitaire au moment de leur inscription ont moins souvent de l'expérience de travail dans leur domaine d'études et méconnaissent leur programme. Ainsi, une majorité effectue un changement de régime d'études à la suite d'une désillusion, d'un désintérêt ou d'une remise en question face au domaine d'études. Ils sont aussi plus sujets à investir leur temps et énergie dans leurs autres activités de vie, ce qui peut nuire à leur implication dans les études. Comme le taux de diplomation est plus faible chez les étudiants à temps partiel, il s'avère primordial de se pencher sur les motifs menant à un changement de régime d'études afin d'identifier des moyens susceptibles d'aider les étudiants sur le plan de la persévérance et de la réussite scolaires.
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Le club d'investissement, méthode alternative d'éducation en économie et d'initiation aux affairesMénard, Odile January 1982 (has links) (PDF)
Des connaissances élémentaires en économie permettent à l'individu de poser des actions à caractère économique telles que l'épargne, l'investissement, la production, la consommation et d'en comprendre les implications. Elles lui permettent d'orienter ses actions en connaissance de cause, c'est-à-dire qu'elles lui assurent l'exercice d'un pouvoir économique à son échelle. Des connaissances plus précises du mécanisme des affaires permettent à l'individu de s'insérer dans le tissu économique local.
On constate au Québec une carence généralisée des connaissances en économie, de même qu'une orientation de l'épargne vers les institutions de dépôt plutôt que vers l'acquisition d'actions d'entreprises. On constate aussi que ces carences sont ressenties par certaines personnes, créant un besoin latent de participation au phénomène économique.
En fondant un club d'investissement avec, comme partenaires, des personnes qui, salariées et fonctionnaires pour la plupart, n'avaient que peu d'accès au monde des affaires, nous avons voulu créer un terrain expérimental pour évaluer l'intérêt du concept de club d'investissement comme méthode alternative d'éducation à l'économie et d'initiation aux affaires. Nous avons aussi étudié les obstacles susceptibles d'entraver la fondation ou l'animation de clubs d'investissement.
Nous avons ainsi réuni dans une brochure, qu'il est possible d'éditer séparément, des conseils pratiques, pour fonder et animer un club d'investissement, rechercher l'information pertinente et en gérer les actifs.
Par ailleurs, la question de la méthodologie dans une recherche-action en sciences humaines a mérité une attention particulière. Conformément à l'objectif de P.B. Checkland, nous avons cherché à utiliser scientifiquement l'approche systémique pour résoudre les problèmes qui se posaient. C'est ainsi que nous avons du adapter la méthode de diagnostic-intervention à la création d'une organisation, ce qui nous a permis d'en évaluer l'intérêt et les limites.
Enfin, la question de la modélisation de l'information à caractère économique a été traitée en filigrane tout au long de la recherche.
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Facteurs menant des étudiants universitaires à changer de régime d'études de temps plein à temps partielTaché, Marie-Andrée January 2011 (has links) (PDF)
Dans leur parcours universitaire, plusieurs étudiants prennent la décision de modifier leur régime d'études de temps plein à temps partiel. Conséquemment, l'adoption d'un tel régime d'études accroît le risque d'abandon scolaire. En effet, le régime d'études à temps partiel prolonge la durée des études et est associé négativement à l'investissement dans les travaux scolaires, à l'intégration dans le milieu scolaire ainsi qu'à l'obtention d'un diplôme. Même si plusieurs recherches ont porté sur le phénomène de l'abandon scolaire, très peu ont abordé la problématique des études à temps partiel et aucune recherche recensée n'a traité des motifs liés à la modification du régime d'études de temps plein à temps partiel.
Cette recherche vise donc à décrire les facteurs menant à un changement de régime d'études de temps plein à temps partiel. Une méthode qualitative a été privilégiée pour étudier ce qui a conduit les participants à prendre leur décision. Lors de visites en classe, 824 étudiants ont accepté d'être contactés advenant une modification de leur trajectoire scolaire. Parmi ceux-ci, 19 ayant effectué un changement de régime d'études ont été invités à participer à une entrevue semi-dirigée et à compléter un questionnaire sociodémographique. De ce nombre, seulement deux personnes ont refusé. S'inspirant du modèle de Tinto (1975, 1993), le guide d'entrevue aborde les sujets suivants: les motifs à entreprendre des études universitaires et à faire le choix du programme auquel ils se sont inscrits, l'importance accordée à l'obtention du diplôme, l'expérience des premiers trimestres à l'université, les difficultés rencontrées avant le changement de régime d'études, les motifs justifiant le changement de régime d'études de temps plein à temps ainsi que les pour et les contre reliés à ce changement.
Les résultats de l'analyse de contenu révèlent des différences selon que les étudiants détiennent un diplôme d'études collégiales (DEC) technique ou préuniversitaire lors de leur inscription à l'université. Ainsi, la majorité des étudiants qui détiennent un DEC technique donnant accès au marché du travail se sont inscrits à l'université pour bénéficier de meilleures conditions de travail et parfaire leurs connaissances dans leur spécialité. Le changement de régime d'études peut alors être une stratégie de conciliation étude-travail-vie personnelle leur permettant de mener à terme leur scolarité tout en investissant du temps dans leurs autres activités de vie. Par contre, les étudiants détenant un DEC préuniversitaire au moment de leur inscription ont moins souvent de l'expérience de travail dans leur domaine d'études et méconnaissent leur programme. Ainsi, une majorité effectue un changement de régime d'études à la suite d'une désillusion, d'un désintérêt ou d'une remise en question face au domaine d'études. Ils sont aussi plus sujets à investir leur temps et énergie dans leurs autres activités de vie, ce qui peut nuire à leur implication dans les études. Comme le taux de diplomation est plus faible chez les étudiants à temps partiel, il s'avère primordial de se pencher sur les motifs menant à un changement de régime d'études afin d'identifier des moyens susceptibles d'aider les étudiants sur le plan de la persévérance et de la réussite scolaires.
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L'évaluation des besoins de formation des entrepreneurs : le cas du RwandaNiyongira, Jacqueline January 1993 (has links) (PDF)
L'objectif principal du présent travail est de proposer un modèle d'adaptation de l'offre à la demande de formation des propriétaires-dirigeants de la PME manufacturière rwandaise. Il est subdivisé en cinq chapitres.
Dans le premier chapitre, après avoir présenté la PME rwandaise à travers son historique, son profil global, ses caractéristiques générales et celles de ses propriétaires-dirigeants, nous y exposons également la problématique liée à la formation des chefs d'entreprises rwandaises. L'absence de formation en gestion inquiète les intervenants rwandais du milieu industriel entre autres. Cette inquiétude est justifiée et confirmée par plusieurs études. Ainsi, nous formulons notre principale question de recherche autour des besoins de formation exprimés par les entrepreneurs rwandais.
Dans ce même chapitre, nous avons donc tenté de définir la nature des besoins de formation de tout entrepreneur d'après une revue de littérature que nous avons voulu plus variée et plus internationale.
Dans le chapitre deux, nous présentons notre cadre théorique. Nous y définissons plusieurs concepts clés relatifs à la formation et surtout à la PME et son environnement. C'est également à l'intérieur de ce chapitre que nous présentons notre modèle de base emprunté à Goldestein et Buxton (tel que utilisé par B. Gamier et Y. Gasse, 1984). Selon ce modèle, l'évaluation des besoins de formation des dirigeants passe par l'analyse de leurs organisations et des tâches qu'ils y accomplissent ainsi que celle de leur propre personne.
Le chapitre trois est consacré à l'explication de notre méthodologie de recherche: la population, l'échantillonnage, et les variables à mesurer. Il s'agit des variables caractérisant l'organisation et ses propriétaires-dirigeants ainsi que les tâches fonctionnelles qu'ils accomplissent. On y parle également des variables caractérisant les besoins de formation proprement dits. Nous y précisons évidement notre instrument de cueillette de données, le déroulement de la collecte des données, le traitement ainsi que l'analyse de ces données.
Le chapitre quatre quant à lui porte sur l'interprétation des résultats statistiques de notre analyse. L'analyse descriptive présente le profil général des PME manufacturières qui ont fait l'objet de notre étude, le profil de leurs propriétaires-dirigeants, les activités de ces derniers ainsi que les différents domaines de gestion dans lesquels ils aimeraient se former ou se perfectionner.
L'analyse factorielle nous a permis de regrouper les différents besoins de formation exprimés par les chefs d'entreprises sous cinq facteurs à savoir: le facteur vente & marketing, facteur comptabilité & finance, facteur production, facteur personnel et facteur administration générale. Et grâce à ce regroupement factoriel, nous avons pu procéder à l'analyse de corrélation. Celle-ci fait surtout référence aux rapports existant entre la variable dépendante (besoins de formation: les cinq facteurs précédemment évoqués) et les variables indépendantes (les caractéristiques de l'organisation, les caractéristiques des propriétaires-dirigeants et les tâches qu'ils accomplissent).
Nos résultats statistiques nous ont démontré que les propriétaires-dirigeants rwandais expriment de nombreux besoins de formation dont le degré moyen varie entre 2.85 à 3.09 sur une échelle de 5. Le degré de besoin de formation est sensiblement le même pour les différentes fonctions de l'entreprise: production (3.09); comptabilité & finance (3.08); personnel (3.06); administration générale (2.93); et vente & marketing (2.85).
Par ailleurs, au niveau des caractéristiques de l'entreprise, c'est en particulier l'effectif (taille de l'entreprise) qui influence les besoins de formation au niveau de chaque fonction. Il ressort de notre analyse que l'âge tout comme la participation du propriétaire-dirigeant aux activités d'information ont une incidence sur son besoin de formation en vente/marketing. Tandis que le niveau d'étude lui, influence ses besoins de formation en comptabilité/finance et en administration générale. Alors la nomination d'un responsable formé pour chaque fonction de l'entreprise influence le besoin de formation en comptabilité/finance et en production. Au niveau des activités fonctionnelles du propriétaire-dirigeant, chaque groupe d'activités fonctionnelles reliées à une fonction, influence de façon très significative, le besoin de formation lié à cette fonction.
Enfin, dans la partie conclusion et recommandations, nous soulignons les points essentiels qui se dégagent de cette étude et les recommandations qui s'imposent. Les propriétaires-dirigeants de la PME rwandaise ont un besoin pressant de formation touchant tous les domaines de la gestion d'une entreprise. Il faut pour répondre à ces besoins tenir compte des caractéristiques particulières des organisations du milieu et des personnes qui les dirigent.
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Facteurs personnels, scolaires, familiaux, sociaux et environnementaux associés à la résilience scolaire des raccrocheuses âgées de 16 à 18 ans inscrites au sein d’un centre d’éducation des adultesGagné, Virginie 03 1900 (has links) (PDF)
Au Québec, de nombreuses adolescentes ne parviennent pas à achever leurs études à l’école secondaire et elles décrochent du système scolaire régulier. Bien que ce phénomène soit préoccupant, il importe de le nuancer à partir des connaissances disponibles sur les trajectoires contemporaines des jeunes adultes et les possibilités de raccrochage au sein des centres d’éducation des adultes (CEA) qui sont de plus en plus présents au Québec. En effet, ces centres jouent un rôle important dans la qualification des jeunes filles qui quittent l’école secondaire sans avoir obtenu un diplôme qualifiant. D’ailleurs, il est possible de remarquer une augmentation de l’effectif des 16-18 ans dans les CEA. Cette nouvelle clientèle, qui délaisse l’école secondaire régulière pour se tourner presque aussitôt vers un CEA, suscite beaucoup de questionnements dans le domaine de l’éducation. Le présent mémoire s’intéresse non seulement à la question du raccrochage chez les jeunes filles âgées de 16 à 18 ans, mais également aux facteurs de résilience, c’est-à-dire aux facteurs présents dans ce processus de raccrochage et qui facilitent la poursuite des études de ces jeunes filles. Il s’agit d’un aspect novateur, puisque peu d’études se sont intéressées à la question du raccrochage scolaire chez les jeunes âgés de 16 à 18 ans et, encore moins, aux facteurs de résilience scolaire en lien avec le retour aux études de ces jeunes. Ces facteurs accroissent les possibilités d'adaptation et de réussite de ces élèves, et ce, malgré les nombreuses difficultés vécues tout au long de leur parcours scolaire ainsi que dans leur vie personnelle, familiale et sociale, fragilisant ces adolescentes et entrainant une dégradation de leur parcours scolaire. Ainsi, la présente étude permet de mieux comprendre les mécanismes qui favorisent la réussite, le maintien ou l’échec d’une démarche de raccrochage scolaire, en documentant la situation globale de jeunes filles âgées de 16 à 18 ans qui s’inscrivent dans un CEA. Elle vise donc à documenter le cheminement de jeunes filles âgées de 16 à 18 ans qui raccrochent au sein d’un CEA, ainsi que leur parcours au sein de ce milieu scolaire. Pour ce faire, elle tente d'atteindre trois objectifs spécifiques. Le premier consiste à dresser le portrait des principales caractéristiques personnelles, scolaires et familiales des jeunes raccrocheuses inscrites au sein du CEA à l’étude. Le deuxième objectif tente, quant à lui, de documenter l'image de soi passée et actuelle que ces répondantes ont d’elles-mêmes en tant qu’élèves. Enfin, le dernier objectif s'intéresse aux facteurs personnels, scolaires, familiaux, sociaux et environnementaux qui ont favorisé la résilience scolaire des répondantes depuis leur fréquentation d’un CEA. Ce mémoire s’inscrit dans la première phase de la collecte des données de l’étude de Maltais, Pouliot, Perron et Veillette (2009), qui visait à documenter le parcours de vie et le parcours scolaire des jeunes âgés de 18 ans ou moins qui fréquentent un CEA. Afin de documenter le phénomène de la résilience scolaire, la présente recherche fait référence aux entrevues qualitatives de l’étude de Maltais et al. (2009) et propose une analyse secondaire des données recueillies auprès des 11 jeunes filles rencontrées. Les résultats de l'étude, reposant sur l'approche systémique, démontrent, conformément aux autres recherches réalisées sur ce phénomène, que c'est la présence de nombreux facteurs de risque et les interactions entre ces derniers qui ont mené les jeunes filles à décrocher. Parmi les éléments mentionnés par les participantes, on retrouve des facteurs aussi bien sur les plans personnel, scolaire, familial que social. Toutefois, malgré un désintérêt face à leur scolarisation à l’école secondaire régulière, les résultats confirment la volonté des participantes à reprendre le contrôle sur leur scolarité et à raccrocher au sein d’un CEA. De plus, les résultats de cette étude ainsi que ceux issus d’autres recherches recensées mettent en exergue la contribution des CEA à la diplomation et à la qualification, mais surtout au développement personnel des jeunes et aux points tournants qu’ils peuvent générer dans certaines trajectoires. Par ailleurs, elle démontre que l’expérience scolaire générale a été beaucoup plus positive pour les participantes pendant leur passage au sein d’un CEA qu’à l’école primaire et secondaire, et ce, en dressant l’historique de leur parcours en y incluant les facteurs de résilience qui leur ont permis de se réconcilier avec le système scolaire. Les participantes se perçoivent désormais comme des élèves plus matures, plus sérieuses et ayant pris conscience de l'importance d'obtenir un diplôme d'études secondaires (DES) pour s'assurer un avenir meilleur. Il semble donc qu’elles s'investissent davantage dans leur processus de scolarité et parviennent à vivre une expérience de réussite, souvent nouvelle pour celles-ci, qui leur permet de reprendre confiance en elles et de se percevoir dorénavant de manière beaucoup plus positive. En conséquence, le CEA, particulièrement par son enseignement individualisé, correspond mieux aux besoins de ces jeunes. Cette étude présente l’avantage d’étoffer le peu de connaissances disponibles sur le phénomène du raccrochage scolaire et du processus de résilience en contexte de CEA, chez les jeunes de moins de 18 ans. Elle porte un regard nouveau sur ces jeunes qui fréquentent de plus en plus ce type d'établissement. Puisqu’elle repose sur l’approche systémique, cette étude qualitative permet de confirmer la présence de causes multiples dans les processus de décrochage, de raccrochage et de résilience scolaires, et de réaliser que ces phénomènes dépassent le cadre purement scolaire. Elle permet également de dresser un portrait détaillé de la réalité du raccrochage scolaire chez les jeunes filles, alors que les études actuelles s’intéressent davantage aux garçons.
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Les services d’enseignement du français langue seconde et leur contribution à l’intégration de personnes immigrantes allophones adultes à SaguenayCarrier-Giasson, Nadja January 2017 (has links) (PDF)
L’enseignement du français langue seconde et la régionalisation de l’immigration sont deux objectifs stratégiques de l’État québécois en matière d’immigration. Or, la plupart des études québécoises s’intéressant aux services d’enseignement du français langue seconde et à l’intégration des personnes immigrantes ont été réalisées à Montréal. Il importe aussi d’approfondir les connaissances sur leur déploiement dans les régions du Québec en contexte culturel plus homogène et essentiellement francophone. Alors que différents auteurs (Boivin & Tremblay, 2015; Bonneau, 2013; Camier, 2012) remarquent l’importance de la langue par rapport à l’intégration des personnes immigrantes dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce projet de recherche vise à mieux comprendre la façon dont les participants, des personnes immigrantes allophones adultes, y interprètent leurs expériences de francisation et leur rôle par rapport aux dimensions économique et sociale de leur intégration (ou de leur non-intégration) en contexte régional et francophone à Saguenay. Le cadre conceptuel repose principalement sur la notion d’intégration et sur ses dimensions linguistique, économique et sociale. Le contexte de l’enseignement du français langue seconde au Québec et ses liens avec l’intégration des personnes immigrantes est au coeur de la problématique de recherche, de même que celui de la régionalisation de l’immigration ainsi que celui de l’immigration et de la francisation à Saguenay. La méthodologie s’appuie sur les approches qualitative et phénoménologique. Les données ont été recueillies au cours de dix entrevues réalisées auprès de personnes immigrantes hispanophones adultes ayant suivi des cours de francisation à Saguenay et y résidant depuis plus de 5 ans. Les résultats de recherche montrent que les participants considèrent que leur passage en classe de francisation a été nécessaire, voire « obligatoire » pour « bien » s’intégrer à la vie économique et sociale à Saguenay. Au-delà de l’apprentissage de la langue, de multiples raisons ont été évoquées par les participants pour souligner l’importance du cours : lieu de rencontres et de réseautage, développement d’un sentiment de confiance pour communiquer, réalisation de multiples apprentissages culturels et préparation au marché du travail. Les rôles-clés des enseignantes de francisation par rapport aux expériences d’intégration des participants à Saguenay sont aussi ressortis. En ce qui a trait aux expériences d’intégration économique des participants à Saguenay, le cours de francisation est notamment apparu important pour acquérir des bases en français, pour le réseautage et pour en apprendre sur le marché du travail. Or, plusieurs participants ont déploré leurs faiblesses à l’écrit qui leur ont nui durant leurs études et en emploi. Plusieurs participants ont poursuivi leurs études ou se sont tournés vers l’entrepreneuriat dans leur parcours d’intégration professionnelle à Saguenay. La satisfaction des participants à l’égard de leur emploi varie d’une personne à l’autre, mais il apparaît que plusieurs souhaitent y rayonner comme immigrants. Le cours de francisation a aussi semblé important par rapport aux expériences d’intégration sociale des participants à Saguenay. Plusieurs d’entre eux y ont rencontré leurs premiers amis et y ont réalisé de multiples apprentissages culturels. Même si le contexte d’immersion totale à Saguenay apparaît favorable aux apprentissages linguistiques et que les participants communiquent bien en français, il leur semble difficile de tisser des liens durables avec les Saguenéens. Les participants ont aussi été nombreux à évoquer la perception d’une grande curiosité ou d’un certain manque d’ouverture à la diversité culturelle de la part de certains Saguenéens. Plusieurs ont aussi évoqué « la force familiale » et l’importance du bien-être de leurs enfants à leurs yeux. De plus, la majorité des participants considèrent avoir développé un sentiment d’appartenance à la société saguenéenne francophone au fil du temps. Par contre, il ressort aussi de ce projet qu’il ne suffit pas de parler français ou d’occuper un emploi pour que tous les participants ressentent le sentiment d’être « bien » intégrés à la société saguenéenne francophone et à sa culture.
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