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L'émergence d'une crise régionale au coeur d'un écosystème atypique : le FayoumFerron, Evelyne 11 April 2018 (has links)
Par un regard croisé sur l'histoire environnementale et régionale, cette étude permet la réévaluation dans une perspective de longue durée des désertions des villages du Fayoum de l'Egypte romaine aux IIIe et IVe siècles de notre ère. En appliquant le modèle d'analyse des situations de crises sociétales de madame Ella Hermon, cette recherche passe en revue l'évolution historique à l'époque hellénistique et romaine afin de mettre en lumière non seulement un état de crise endémique qui tient compte du facteur environnemental, mais également des changements de perspectives à l'époque romaine. En effet si, à l'époque lagide, nous assistons dans le Fayum à la construction d'un nouvel écosystème basé sur des aménagements hydrauliques importants et une solide administration, la transformation de l'Egypte en province romaine signifie un renforcement des systèmes en place par une tentative d'adaptation constante à l'émergence et à la cristallisation d'une crise sociétale. Grâce à la documentation papyrologique, nous pouvons constater que le facteur environnemental se présenta comme un catalyseur des ruptures tant sociales qu'économiques, et cela à l'échelle locale. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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La cocina en la Comunidad Campesina de Vicos de los Andes peruanos : entre la "tradición" local y la globalización mundialLlorca Loureiro, Iria 20 April 2018 (has links)
Depuis l’ère préhispanique, les paysans de la Communauté de Vicos, dans les Andes péruviennes, ont développé des pratiques et des habitudes alimentaires avec lesquelles ils se sont identifiés. Au cours de l’histoire, la cuisine locale a été le résultat de l’incorporation et l’abandon d’aliments, techniques, ustensiles, savoirs et comportements, néanmoins, au cours des dernières décennies, le développement d’un nouveau système planétaire, la mondialisation, a apporté de nouveaux changements dans ces pratiques alimentaires. Puisque Vicos est une communauté rurale et agricole, liée directement aux cycles de la nature et à des croyances locales, nous voulons dans ce travail de recherche, étudier comment la cuisine locale de cet endroit peut être influencée par les tendances de la mondialisation et par les « traditions » fruits de l’héritage de leurs ancêtres. / Desde tiempos prehispánicos, los campesinos de la Comunidad de Vicos en los Andes peruanos han ido desarrollando prácticas y hábitos alimenticios con los cuales se han sentido identificados. A lo largo de la historia, la cocina local ha sido el resultado de la incorporación y el abandono de insumos, técnicas, utensilios, saberes y comportamientos, pero sin embargo, en las últimas décadas el desarrollo de un nuevo sistema planetario, el llamado globalización, está causando nuevos impactos en las prácticas alimenticias. Siendo Vicos una población rural y agrícola, vinculada directamente a los ciclos de la naturaleza y a las creencias locales, nuestro interés reside en investigar cómo la cocina local de este lugar puede ser influencida en el presente, por las tendencias de la globalización y por las “tradiciones” heredadas de sus antepasados.
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Vers une organisation globale durable de l’approvisionnement des ménages : bilans économiques et environnementaux de différentes chaînes de distribution classiques et émergentes depuis l’entrepôt du fournisseur jusqu’au domicile du ménage / Towards a global sustainable organisation of housholdsAyadi, Abdessalem 26 September 2014 (has links)
La logistique urbaine, et celle du dernier kilomètre notamment, est un sujet de préoccupation majeure pour les villes d’aujourd’hui. Pour répondre à cette préoccupation, nous avons établi dans le chapitre introductif un historique de la problématique de la logistique urbaine pour mieux comprendre son développement au fil des années, permettant ainsi de déduire qu’il est fondamental d’étudier la globalité de la chaîne de distribution dans ce travail de thèse pour mieux résoudre la problématique de la logistique urbaine. En revanche, nous étions confrontés à un sujet redoutable par sa complexité et l’absence de données complètes et fiables. De plus, nous assistons dans les dernières années, à une multiplication des schémas logistiques que ce soit pour la livraison des magasins à partir des entrepôts des fournisseurs ou pour l’approvisionnement des clients à partir des surfaces de vente.De ce fait, nous avons fixé comme objectif d’identifier toutes les organisations logistiques existantes et émergentes en France et ailleurs (deux séjours d’un an en Angleterre et en Suisse). Pour ce faire, nous avons déterminé dans le deuxième chapitre les paramètres de différenciation des modes d’organisation en amont (de l’entrepôt du fournisseur à la surface de vente) et en aval de la chaîne (de la surface de vente au domicile du client). Or il n’existe pas aujourd’hui de bilan économique et environnemental complet permettant d’arbitrer entre différentes formes de distribution classiques et à distance en tenant compte des particularités des familles des produits (non alimentaires, secs, frais, surgelés) et de la diversité de leurs modes de livraison.Face à ces contraintes de taille, nous avons eu recours aux enquêtes de terrain dans ce travail de recherche, qui ont été l’occasion de nouer de très nombreux contacts avec les acteurs de la grande distribution, permettant ainsi de recueillir des données techniques et économiques de première main et inédites jusqu’ici. En plus de la résolution du verrou empirique dans le troisième chapitre, ce travail de thèse a permis également de lever des verrous méthodologiques relatifs à la reconstitution et à l’évaluation des coûts et des émissions logistiques (pour les entrepôts de stockage et les plateformes de transit en amont ; et pour les surfaces de vente et les plateforme de mutualisation en aval) et des coûts et des émissions des véhicules de transport (des articulés et des porteurs en amont ; et des VUL, voitures particulières, transports publics, deux roues, et marche à pied en aval). Enfin, ce travail de thèse a permis d’aboutir à la construction d’une base de données et la mise au point d’un outil d’aide à la décision permettant ainsi de déduire, dans le quatrième chapitre, les bilans économique et environnemental de la globalité de la chaîne depuis l’entrepôt du fournisseur jusqu’au domicile du ménage. Cet outil devrait se révéler très utile pour les politiques publiques, les stratégies futures des grands distributeurs et leurs prestataires logistiques afin de privilégier les modes d’organisation économes et durables, et même pour le client final afin d’estimer les coûts et les émissions de ses actes d’achat dans les différentes alternatives de vente classique et à distance. / Urban logistics and the last mile in particular, is a major concern for cities today. To address this concern, we have established in the introductory chapter a history of the problem of urban logistics. This allows a better understanding of its development over the years, and deducing that it’s essential to study the supply chain in its entirety to better solve the problem of urban logistics. However, we were faced with a daunting task: the lack of comprehensive and reliable data. In addition, there has been a multiplication of distribution channels in recent years. This includes the delivery from warehouses to stores and further to households from the retail space.Therefore, we intended to identify all existing and emerging logistics organizations in France and beyond (one year exchange stay in England and Switzerland for research purposes). To do this, we established in the second chapter certain parameters that differentiate the logistics modes of various organizations upstream (from manufacturers to retail stores) and downstream (from retail stores to households). Unfortunately, there does not exist any economic and environmental assessment to settle between different forms of traditional and modern electronic distribution, by taking into account the various characteristics of different products families (non-food, dry, fresh, frozen) and the diversity of their delivery modes.Faced with constraints of such size, we conducted surveys with different actors of distribution channels, which provided the opportunity to make contacts, thus collect firsthand and so far unpublished technical and economic data. In addition to the resolution of empirical inadequacy in the third chapter, this research also helped to develop a methodological approach related to the reconstruction and evaluation of logistics costs and emissions (in warehouses, transit platforms, retail stores and shared platforms) and also the costs and emissions of vehicles (trucks, delivery van, cars, public transport, bikes, motorbikes and walking).Finally, this research has lead to the construction of a database and the development of a decision support tool to infer, in the fourth chapter, the economic and environmental appraisal of the entire supply chain from the supplier's warehouse to the final customer. This tool can be useful for public policy, future strategies of retailers and Third-Party Logistics providers to focus on efficient and sustainable modes of organization, and even it will benefit the customer to estimate the costs and emissions of its acts of purchase in classic and e-grocery shopping.
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Le Ventre des Belges: miracle économique et restauration des forces de travail :origines et développement de la politique alimentaire du second immédiat après-guerre, 1914-1948 / Belly of Belgium: economic miracle and restoration of labour force :origin and development of second immediate postwar food policy, 1914-1948Bernardo Y Garcia, Luis Angel 01 July 2015 (has links)
Au cours du second immédiat après-guerre, la Belgique continue être soumise à une « économie de disette » qui s’est épanouie sous la seconde occupation. Afin d’assurer le ravitaillement alimentaire de la population et le maintien d’une activité économique, la puissance publique est contrainte d’organiser l’économie nationale traditionnellement acquise à la liberté du marché. Le temps de la pénurie alimentaire mondiale, la politique alimentaire va diriger l’approvisionnement général du pays par la stabilisation des prix et salaires, les importations, la mobilisation du secteur alimentaire, la distribution de l’alimentation, le rationnement et enfin la répression du « marché noir ». En dépit de la cherté des approvisionnements extérieurs et la régulation de la pénurie au niveau mondial, les gouvernements belges qui se succèdent depuis la Libération s’attachent à l’amélioration du niveau de vie d’une population affaiblie par l’occupation. Cette restauration des forces de travail est un corollaire indispensable à la reprise de l’activité économique et à la reconstruction du pays mais aussi au maintien de l’ordre établi et à la restauration politique. Cet objectif alimentaire a été assigné en exil et dans Bruxelles occupée par les élites dirigeantes – qu’elles soient politiques, économiques ou syndicales – dans une rare unanimité au même titre que la défense d’un « franc fort ». Le Parti communiste, qui participe au pouvoir dès le premier Gouvernement d’Union nationale de la Libération, va aussi adhérer à ces deux objectifs et se voit attribuer le lourd et ingrat portefeuille du Ravitaillement pendant la plus grande partie de son existence qui s’étale de septembre 1944 à décembre 1948. <p><p>Le choix assumé par une Belgique solvable d’une « politique d’abondance » aux dépens d’une planification des investissements se démarque des choix opérés par la France, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne impécunieux mais obsédés par la modernisation de leurs appareils de production respectifs. L’objectif belge d’apporter à la population – à coup de subventions massives – l’indispensable puis l’utile mais aussi le superflu va se maintenir jusqu’à la libération progressive des transactions et des prix et participe à la restauration rapide de l’économie belge transformatrice et exportatrice. Dès la fin de la guerre en Europe, un apparent « miracle économique » se produit en Belgique avec la reprise rapide des exportations à destination des pays limitrophes. Le processus de restauration économique a été initié dès les premières semaines de la Libération grâce aux prestations massives aux armées alliées et le « remboursement » inespéré d’une partie conséquente de celles-ci après-guerre. Dès le début de l’année 1947, la production industrielle belge rattrape le niveau d’avant-guerre alors que les productions charbonnière et agricole restent à la traîne. La politique alimentaire du second immédiat après-guerre place le consommateur au centre de l’économie agricole et multiple les contraintes du côté de l’offre en matière de transactions et de prix. Encombrée par l’héritage de l’occupation – en dépit d’un droit d’inventaire – elle rencontrera une forte opposition de la part du secteur alimentaire et principalement le monde agricole et le petit commerce. Ceux-ci déploieront des stratégies défensives à la fois politiques et illégales. Ces dernières s’expriment essentiellement depuis l’occupation par le détournement d’une part conséquente des maigres disponibilités alimentaires au profit de l’ennemi et d’une minorité au fort pouvoir d’achat. Quant au monde ouvrier organisé qui constitue aux yeux de la puissance publique le principal acteur du côté de la demande alimentaire, il va contester dès la Libération la politique d’austérité et l’inéquité des sacrifices demandés au nom de la restauration du pays. En dépit d’une pacification convenue entre les élites patronales et syndicales en échange de réformes sociales et la participation loyale des communistes au pouvoir, la seconde sortie de guerre sera marquée par de nombreuses grèves « sauvages » débordant le cadre syndical réformiste et communiste.<p><p>À vrai dire, la politique alimentaire mise en œuvre au cours de la seconde libération et du second immédiat après-guerre – ainsi que les réponses apportées par l’offre et la demande – ne peuvent être étudiées et comprises qu’en convoquant les crises alimentaires précédentes depuis la première occupation que la Belgique fut la seule à connaître en Europe occidentale sur la plus grand partie de son territoire, à l’exception du petit voisin grand-ducal. Tant la puissance publique, les élites dirigeantes que le monde agricole ou encore le mouvement ouvrier sauront tirer les enseignements des expériences passées. Enfin, la production agricole de la Belgique structurellement dépendante des importations massives de céréales et autres aliments du bétail s’inscrit depuis la fin du XIXème siècle dans une économie alimentaire mondialisée. Les crises alimentaires des temps de (sortie de guerre) traversées par la petite économie transformatrice et exportatrice sont avant tout des crises des approvisionnements extérieurs marquées par leur diminution voire leur quasi disparition. Au cours du second immédiat après-guerre, la politique alimentaire de la Belgique – comme celle des autres grands pays importateurs français, britannique ou néerlandais – sera toujours aussi tributaire des approvisionnements extérieurs régulés depuis la guerre par les Grands Alliés anglo-saxons. Ceux-ci passeront le relais en 1946 aux organismes internationaux gravitant autour des Nations Unies jusqu’aux abondantes récoltes mondiales de l’An 1948. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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