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Le plan libre, syncrétisme de la modernité corbuséenne / Essai de clarification du concept de plan libre dans l'oeuvre architectural de Le Corbusier.

Burniat, Patrick 11 June 2008 (has links)
Abstract Le sujet de la thèse —la clarification du concept de plan libre dans l’œuvre architectural de Le Corbusier— s’inscrit dans un cadre général de recherches portant sur les modes de conception architecturale en contexte de modernité. Cette préoccupation prend comme horizon la compréhension des processus qui servent l’architecture comme construction d’idées et qui permettent d’en articuler les différentes phases, depuis l’amont des intentions exprimées par le concepteur, jusqu’à l’aval des expressions prises par la solution, en passant par les moyens qui, précisément, permettent d’articuler une pensée abstraite à un objet concret. C’est un champ d’interrogation qui s’appuie sur le constat d’un double déficit disciplinaire : l’intérêt général porté aux formes de l’architecture plutôt qu’aux processus qui les ont fait naître ; l’absence de vocabulaire réellement partagé des concepts utilisés par la discipline, ce qui forme, dans l’un et l’autre cas, “obstacles” à la connaissance de l’architecture et à son enseignement. A cet égard, le concept de plan libre occupe une position de choix. Célèbre « mot-force » du manifeste corbuséen de 1927 —« Les Cinq points d’une nouvelle architecture »—, devenu un concept central —mais aussi “nomade”— de l’historiographie de l’architecture moderne, il se trouve donc à l’articulation des questions relatives à la modernité et à la conception. De plus, une simple confrontation de sa définition originale, tant à l’œuvre de Le Corbusier qu’à l’historiographie du Mouvement Moderne, révèle la polysémie du concept et, en particulier, les ambiguïtés et paradoxes que suscitent sa double interprétation : comme “modèle d’organisation spatiale” d’une part et comme “intention libératoire” de l’autre, au point qu’elle laisse le chercheur perplexe à l’égard de ce qu’en l’état, un tel concept peut bien apporter à la connaissance de l’architecture. Pour surmonter ces difficultés d’interprétations, deux hypothèses sont proposées. La première envisage le plan libre comme mode opératoire de “libre” conception propre à Le Corbusier. La seconde renvoie à la construction discursive du plan libre comme oxymore, c’est-à-dire comme figure de rhétorique qui, en associant deux termes de sens contraires, construit un ou plusieurs sens nouveaux. En conclusion, leur vérification conduit à interpréter le plan libre comme mode spécifique de conception —qui assure tout autant l’autonomie du créateur que la fertilité du processus de création—, lui-même basé sur un processus récurrent de “mises en tension” et de recherches de nouveaux “équilibres” : du regard dialogique que Le Corbusier porte sur le monde —en particulier sur le processus de modernisation— à l’expression duale qu’il donne à ses compositions. Au final, cette double optique fonde notre interprétation du plan libre comme syncrétisme de la modernité corbuséenne. Elle se valide également comme clés de lecture particulièrement riches pour la compréhension de l’oeuvre corbuséenne et des processus de conception qui l’animent. x x x Développement Tout au long des chapitres de l’étude, nous nous sommes attaché à interroger le concept de plan libre au-delà des compréhensions conventionnelles et “familières” qu’on pouvait en avoir de prime abord, à savoir : d’une part, le plan libre comme “modèle d’organisation spatiale” —défini par opposition au “plan paralysé”—et, d’autre part, le plan libre comme “intention libératoire”, lequel marque un large désir d’émancipation, en particulier —sans y être restreint— à l’égard des pratiques académiques. Dès le premier chapitre en effet, nous avions montré que ces premières définitions “communes” du plan libre —clairement identifiables tant dans l’œuvre corbuséenne que dans les instrumentalisations dont il fut l’objet par la critique spécialisée— formaient “obstacles”, dans ces deux champs, à une claire compréhension de ce qu’il pouvait signifier. Bien que l’on ne puisse douter de la validité des définitions proposées par Le Corbusier lui-même, nous avons dû relever à leur égard un certain nombre d’ambiguïtés ou de contresens qui nous obligeaient à questionner ces termes au-delà de ce qu’on y voit habituellement. De la sorte, nous mettions aussi en évidence qu’il n’y avait pas, dans le concept de plan libre, un, mais bien deux “niveaux de libération” à identifier : d’une part, un mouvement d’émancipation de la nouvelle architecture à l’égard de tout ce qui pouvait, de manière hétéronome, “préformer” sa conception ; d’autre part, une liberté interne au système mis en place, assurant à l’auteur de projet la mise à disposition de moyens innovants et permettant la « permanente mise à l’épreuve » (A. Rivkin) de l’architecture face aux conditions changeantes du projet. Ces différentes observations nous invitaient à approfondir la réflexion et, surtout, à la déplacer vers ce processus qui, justement, permettait de lier la “virtualité” de l’intention à la “matérialité” d’une solution, soit le propre de la conception architecturale. En effet, entre ces premières définitions du plan libre qui, déjà, le situaient aux “extrêmes” de la conception architecturale — intention versus expression— il semblait opportun d’en revenir là aussi à l’investigation de cette problématique “intermédiaire” : par quels moyens Le Corbusier passait-il du plan libre comme intention au plan libre comme expression ? L’hypothèse fut alors posée de considérer le plan libre corbuséen comme “méta-opérateur” d’une libre conception du projet, le terme désignant selon Robert Prost « l’ensemble des modes opératoires que réclame toute formulation de solution ». Dans ce sens, on pouvait aisément présumer que ce mode de conception était lui-même animé par le regard doctrinal porté par Le Corbusier sur cette même modernité au service de laquelle il avait précisément défini la « nouvelle architecture » et les « Cinq points » qui en étaient « les moyens ». L’objectif de nos développements ultérieurs fut dès lors, tout à la fois, de montrer ce “statut” opératoire du plan libre comme libre conception; de déterminer les moyens —procéduraux et substantiels— qui l’organisaient ; de montrer ce qu’ils construisaient dans l’œuvre en termes d’innovation ; de relever, en parallèle, en quoi et comment ils étaient révélateurs du point de vue de Le Corbusier sur la modernité. Les hypothèses et l’intérêt des questions soulevées furent définitivement fondés après l’exposé des cadres généraux à l’intérieur desquels elles devaient être discutées : les champs de la conception d’une part et de la modernité de l’autre. C’est l’objet du chapitre 2. L’étude s’est alors développée en quatre parties, basées sur des temporalités et/ou des corpus spécifiques et orientées vers des questions particulières. Dans un premier temps —chapitre 3—, nous avons pris comme cadre d’interrogation l’exposition du Weissenhof à Stuttgart en 1927, moment de la publication du célèbre manifeste corbuséen des « Cinq points d’une nouvelle architecture » et lieu de la construction de ces maisons par lesquelles Le Corbusier exposa concrètement ses points de vue théoriques. Le concept de plan libre y a été évalué à l’aune : des Cinq points dans le cadre desquels il a été énoncé; de l’ossature Dom-Ino qui en fonde l’émergence et la nature particulière; des maisons du Weissenhof qui en concrétisent la portée et les ambitions. Bien que cette matière ait déjà été abondamment retournée par les labours de la critique architecturale, un exposé exhaustif se devait d’être fait pour fonder notre propre compréhension des événements, construire nos propres observations et conclusions, eu égard à nos hypothèses. Par ailleurs, ce chapitre a permis d’éclaircir le mode de fonctionnement des Cinq points et de l’ossature Dom-Ino quant à leurs rôles et objectifs dans le processus de conception corbuséen. Dans le 4e chapitre, nous nous sommes plus particulièrement interrogé sur ce qui fondait le choix et la définition de ces moyens particuliers. Il fut donc consacré à l’étude du plan libre comme édification d’une “théorie” du projet. Jamais Le Corbusier n’a produit un discours coordonné sur sa pratique —à la manière du traité d’Alberti— et les nombreux textes par lesquels il commente son œuvre et justifie les Cinq points comme « Eléments objectifs de discussion sur le phénomène architectural » présentent ces questions selon des points de vue fragmentaires : seul l’enchaînement des sources a permis d’extraire des thèmes dont la récurrence, voire la redondance, fait sens. La variation des énoncés des Cinq points que nous avons pu relever invitait par ailleurs à voir là une pensée en “construction” plutôt qu’une doctrine “arrêtée”, le manifeste étant dès lors compris comme un “arrêt sur images” ponctuant le parcours d’une pensée elle-même en permanente évolution. Le corpus de cette analyse fut constitué de conférences, articles et livres rédigés par Le Corbusier, pour l’essentiel entre 1918 et la fin des années 20. Sur base de ce matériel, un certain nombre de thèmes récurrents ont été identifiés qui étayent la compréhension de ce que peuvent être les éléments de doctrine qui sous-tendent la conception du projet corbuséen et la manière dont il construit la validation de son propos. L’intérêt de cet examen fut aussi de permettre l’identification de quelques-unes de ces références procédurales qui font partie du fond culturel du concepteur et par lesquelles Le Corbusier organise ses processus de conception à l’égard de ce qui constitue l’architecture comme « problème en soi ». Dans un second temps, la comparaison de ces observations avec ce qui fait, selon Françoise Choay, théorie chez Alberti, a conforté l’idée de ce que cette construction doctrinale était propre à sous-tendre et qualifier un mode de conception et d’en confirmer, pour une part, les moyens de son ambition “émancipatrice”. Dans le chapitre 5, nous avons procédé à l’examen de quatre références procédurales de conception que nous avions précédemment identifiées : la re-programmation, la dissociation, l’inversion et la réconciliation des contraires. L’intérêt était double. Il s’agissait, d’une part, de comprendre —et de vérifier— en quoi et comment ces procédures permettaient de rencontrer les objectifs d’une libre conception du projet —ce que nous avons traduit là par leur capacité à innover sur le plan formel et spatial et à assurer une relative autonomie du concepteur— et, d’autre part, de saisir —et montrer— en quoi et comment ils servaient le point de vue de Le Corbusier sur la modernité. Le corpus considéré ici était constitué d’une sélection de réalisations architecturales des années 20. Leur examen permit de saisir concrètement ce vers quoi les procédures conduisaient en examinant ce qu’elles construisaient dans l’œuvre. Bien que non exemptes d’observations personnelles, ces analyses se sont appuyées sur divers travaux antérieurs menés par les exégètes de l’œuvre corbuséenne dont, en particulier, Alan Colquhoun, Colin Rowe, Jacques Lucan, etc, auprès desquels nous avons trouvé matière à étayer nos hypothèses par l’articulation de leurs points de vue au nôtre, réduisant également quelques-unes des fractures de compréhension énoncées dès l’introduction. Le chapitre 6 a, quant à lui, été plus particulièrement réservé à l’observation des références substantielles présentes dans le système de conception corbuséen au moment des Cinq points, que ce soit sur un plan concret ou à un horizon théorique. Dès l’exposé introductif de nos hypothèses, nous avions en effet relevé la relative incompatibilité que l’on pouvait discerner dans la mise au point d’un système de conception dont on attendait, d’un côté, qu’il puisse en permanence apporter des réponses innovantes en l’appuyant, de l’autre, sur des références de formes —celles des Cinq points— qui ne pouvaient qu’en restreindre l’ordre des possibilités. Deux discussions nous ont permis, sur le plan théorique au moins, de saisir les raisons de cette incompatibilité : celle de l’autoréférentialité du système d’une part et celle du miroir de l’inversion d’autre part, toutes deux conduisant nécessairement à restreindre le champ de la création à l’ordre d’une forme d’imitation. Le chapitre 7, de conclusion, est revenu plus spécifiquement sur la discussion de l’objectif —et des conditions— dans lesquelles Le Corbusier poursuit cette volonté d’autonomie propre à la posture de l’artiste moderne, et l’objective. Si l’on s’accorde à reconnaître que le processus de modernisation à conduit à l’effritement des traditions stabilisatrices sur lesquelles se fondait ce qui faisait “sens commun”, la question est posée, entre autres, de savoir comment créer et objectiver ce “sens commun” à partir d’une vision subjective du “moi” créateur. La démonstration porte là sur la mise en exergue des invariants sur lesquels Le Corbusier fonde ses discours de validation : les principes pérennes qu’il “reconnaît” dans l’histoire, tout autant que les invariants de “l’homme”, qu’ils soient de nature socio-anthropologique, anthropomorphique ou psycho-physiologique. De la sorte, la posture émancipatrice de Le Corbusier se révèle fondée sur le respect d’un cadre normatif, intemporel, par lequel il tente d’objectiver sa propre subjectivité. Cette approche duale nous est finalement apparue récurrente à tous niveaux de son processus de conception, et donc comme forgeant l’une de ses spécificités. Quel que soit le niveau auquel on l’envisage, Le Corbusier fonde son approche sur la mise en tension de termes, d’idées ou de figures qu’il oppose et entre lesquels il semble tout à la fois réfléchir, résoudre et exprimer les questions particulières de la conception, visant au final un nouvel équilibre entre les pôles identifiés, ce qu’énonce de manière métaphorique l’oxymore “plan libre”.
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Acoustics in architectural design (an annotated bibliography on architectural acoustics)

Doelle, Leslie L. January 1965 (has links)
Thesis (M. ARCH.)--McGill University, 1965.
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Les lieux de la musique au Québec : l'acoustique de six salles de concert /

Hardy, Jean-François. January 2004 (has links)
Thèse (M. Sc.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. 205-209. Publié aussi en version électronique.
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Quelques problèmes relatifs à la modélisation de l'acoustique des salles par l'équation des ondes /

Sun, Xiaowei, January 1900 (has links)
Thèse--Science--Paris IX, 1987. / Bibliogr. p. 156-157.
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La réflexivité de l'architecte dans un environnement informatique de travail en situation de conception et de collaboration à distance

Sibilia, Laurent January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Proposition d'un modèle et d'un outil dédiés à la conception morphologique architecturale en phase esquisse.

Wetzel, Jean-Paul 26 June 2009 (has links) (PDF)
Le renouveau actuel du vocabulaire formel dans l'univers des architectures dites « non standards » s'appuie largement sur l'utilisation de modeleurs tridimensionnels. Dans cette démarche de conception, la stratégie de modélisation d'objets relève moins de l'utilisation directe de la géométrie que de la formalisation d'une idée. En effet, le travail de recherche morphologique, de la forme idée à la forme visée, nécessite de nombreux ajustements incompatibles avec une démarche linéaire de modélisation géométrique. Nous émettons l'hypothèse que la genèse des formes résulte d'opérations successives de transformation de forme fondées sur des objectifs sémantiques et guidées par une ou plusieurs images mentales. Ce cheminement se fait par des variations importantes entre différents états de la forme et par de nombreux ajustements de cette forme. Pour répondre à ce processus itératif nous proposons une approche paramétrique de la modélisation qui s'appuie sur des modificateurs de forme de haut niveau. Nous nommons opérateurs morphologiques ces outils d'action sur la forme qui permettent à partir d'une fonction de transformation morphologique (bomber, torsader, plisser...) de trouver par différentes solutions alternatives et par ajustement une forme satisfaisante. Notre travail aborde plus spécifiquement les opérateurs plier, plisser, froisser.
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Les églises nancéiennes du XVIII ème siècle : de l'outil à l'édifice / The Churches of Nancy of the Eighteenth Century : from Tool to Building

Samba, Anatole 26 February 2011 (has links)
Ma thèse s'intitule "Les églises nancéiennes du XVIIIe siècle, de l'outil à l'édifice." C'est une étude sur les chantiers concernant les édifices cultuels élevés durant les règnes des ducs Léopold (1697-1729) et François III Étienne (1729-1737). Y est essentiellement traité le processus de construction architecturale depuis l'extraction des matériaux (pierre, bois) des carrières et forêts lorraines jusqu'au parfait achèvement des sanctuaires projetés. Ce travail se penche aussi sur les outils dont faisaient usage les carriers - dans les carrières de Viterne, d'Euville, de Lérouville, de Sorcy-Saint-Martin, de Savonnières-en-Perthois, etc. - et les tailleurs de pierre au XVIIIe siècle : masses, pics, marteaux taillants, coins, brettures, gradines, etc. L'on s'y arrête également sur la rétribution des ouvriers, des architectes conducteurs de travaux et des entrepreneurs, et sur quelques conflits d'intérêts ayant donné lieu à des procès. Ce travail s'organise sur quatre parties : la première, introductive, est une promenade dans les rues de la capitale duché de Lorraine afin de découvrir et visiter les églises érigées sous les règnes de Léopold et François III. La seconde est consacrée aux matériaux et outils ayant servi à élever ces sanctuaires. La troisième concerne la construction et reconstruction des édifices cultuels. Et la quatrième et dernière se penche sur les ouvriers accomplissant leur travail dans les chantiers. / Unavailable
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Validation perceptive d'un modèle objectif de caractérisation de la qualité acoustique des salles

LAVANDIER, CATHERINE. Bruneau, Michel. Unknown Date (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Physique : Le Mans : 2008. / Titre provenant de l'écran-titre.
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Pour une compréhension de la conception architecturale : étude réflexive de la conception du projet M.N.12 et de ses références

Le Coguiec, Éric 09 1900 (has links) (PDF)
Cette étude réflexive a pour but de comprendre le processus de conception architecturale. Pour ce faire, son auteur procède à l'analyse de l'expérience qu'il a vécue lors de la conception d'un projet nommé M.N.12 de même qu'à l'analyse des références qui ont stimulé cette conception. Le journal de bord qui a accompagné l'élaboration du projet M.N.12 a permis d'analyser le processus observé durant le travail de conception. De façon plus spécifique, la recherche situe la question de la conception architecturale dans le contexte d'une mutation urbaine; elle analyse également différents modèles réalisés dans le domaine de l'architecture et dans celui des arts; elle examine enfin la nature des références dans le travail de conception architecturale. Cet exercice d'explicitation, mu par une approche heuristique, assume l'implication du chercheur dans l'objet d'étude et révèle un processus de recherche non-linéaire dont le sens s'est révélé au fur et à mesure de sa progression. Plusieurs éléments ressortent de l'analyse réflexive du processus de conception architecturale de M.N.12. Premièrement, le processus de conception est complexe et les phases qui le structurent interagissent et se chevauchent. Le parcours du concepteur n'est pas linéaire, mais est composé de nombreux allers-retours. Deuxièmement, le concepteur, surtout durant les phases initiales, fait ce qu'il n'est toujours en mesure de comprendre. Les représentations externes comme les croquis et les maquettes d'étude lui permettent de penser et dynamisent le travail de conception. Le raisonnement par analogie prévaut largement durant les premières phases sans pour autant se dissiper pendant les phases suivantes. Troisièmement, les lieux de l'activité conception sont multiples et ne se limitent pas à l'atelier. Quatrièmement, plusieurs éléments stimulent l'activité de conception parmi lesquels un contexte culturel dynamique et des échanges interpersonnels variés ouverts à d'autres domaines que l'architecture. Cette étude révèle surtout que la conception de M.N.12 a requis l'usage de références qui ne sont pas composées de cas exemples ou de précédents architecturaux. Deux catégories de références non architecturales ont été identifiées. La première a trait au fonctionnement analogique basé sur l'absence de relation de cause à effet entre les références et le projet M.N.12. La deuxième a trait à une pensée de l'espace critique à l'égard de l'espace géométrique classique et plus largement de la perception unidimensionnelle et homogène de l'espace. Enfin, cette recherche montre qu'il revient au concepteur de construire, corps compris, son bagage référentiel. L'élaboration de la connaissance référentielle serait ainsi largement liée à l'expérience de l'individu dans sa totalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Architecture, processus de conception, étude réflexive, références
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Développement d'une interface graphique d'aide aux acteurs de la conception architecturale

Benmoumene, Djebbar January 2005 (has links)
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