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Pour une compréhension de la conception architecturale : étude réflexive de la conception du projet M.N.12 et de ses référencesLe Coguiec, Éric 09 1900 (has links) (PDF)
Cette étude réflexive a pour but de comprendre le processus de conception architecturale. Pour ce faire, son auteur procède à l'analyse de l'expérience qu'il a vécue lors de la conception d'un projet nommé M.N.12 de même qu'à l'analyse des références qui ont stimulé cette conception. Le journal de bord qui a accompagné l'élaboration du projet M.N.12 a permis d'analyser le processus observé durant le travail de conception. De façon plus spécifique, la recherche situe la question de la conception architecturale dans le contexte d'une mutation urbaine; elle analyse également différents modèles réalisés dans le domaine de l'architecture et dans celui des arts; elle examine enfin la nature des références dans le travail de conception architecturale. Cet exercice d'explicitation, mu par une approche heuristique, assume l'implication du chercheur dans l'objet d'étude et révèle un processus de recherche non-linéaire dont le sens s'est révélé au fur et à mesure de sa progression. Plusieurs éléments ressortent de l'analyse réflexive du processus de conception architecturale de M.N.12. Premièrement, le processus de conception est complexe et les phases qui le structurent interagissent et se chevauchent. Le parcours du concepteur n'est pas linéaire, mais est composé de nombreux allers-retours. Deuxièmement, le concepteur, surtout durant les phases initiales, fait ce qu'il n'est toujours en mesure de comprendre. Les représentations externes comme les croquis et les maquettes d'étude lui permettent de penser et dynamisent le travail de conception. Le raisonnement par analogie prévaut largement durant les premières phases sans pour autant se dissiper pendant les phases suivantes. Troisièmement, les lieux de l'activité conception sont multiples et ne se limitent pas à l'atelier. Quatrièmement, plusieurs éléments stimulent l'activité de conception parmi lesquels un contexte culturel dynamique et des échanges interpersonnels variés ouverts à d'autres domaines que l'architecture. Cette étude révèle surtout que la conception de M.N.12 a requis l'usage de références qui ne sont pas composées de cas exemples ou de précédents architecturaux. Deux catégories de références non architecturales ont été identifiées. La première a trait au fonctionnement analogique basé sur l'absence de relation de cause à effet entre les références et le projet M.N.12. La deuxième a trait à une pensée de l'espace critique à l'égard de l'espace géométrique classique et plus largement de la perception unidimensionnelle et homogène de l'espace. Enfin, cette recherche montre qu'il revient au concepteur de construire, corps compris, son bagage référentiel. L'élaboration de la connaissance référentielle serait ainsi largement liée à l'expérience de l'individu dans sa totalité.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Architecture, processus de conception, étude réflexive, références
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Médiation de l'architecture par l'exposition et sa réception par des visiteurs experts et non expertsLaberge, Marie Élizabeth 12 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la médiation de l'architecture au musée et aux divers moyens employés pour communiquer le projet architectural en exposition. L'objectif de cette recherche est de mieux connaître la réception que font les visiteurs architectes et non-architectes des différents outils utilisés pour exposer les aspects variés du projet architectural. On s'entend généralement pour dire que la communication du projet architectural par l'exposition n'est pas tâche facile. Des représentations diverses (dessins, maquettes, photographies, vidéos, etc.) sont utilisées pour exposer le bâti absent, son concept et le processus qui a mené à sa réalisation. Plusieurs des objets présentés sont jugés complexes à interpréter, surtout pour un néophyte dans le domaine, notamment en raison des codes qu'ils contiennent. Une méthode fréquemment employée par les commissaires pour présenter l'architecture en exposition est la « mise en série » de divers types de représentations, chaque outil permettant d'accéder à des informations spécifiques sur le projet. Comme les objets présentés sont souvent difficiles d'accès, et que leur présentation sous forme de série peut ajouter à la complexité, il apparaissait important d'investiguer la manière dont les visiteurs font sens de ce type de dispositif. Cette recherche vise principalement à jeter les bases d'une connaissance empirique de la réception d'expositions d'architecture par les visiteurs. Six questions ont été retenues pour analyse : (1) Quels objets sont mobilisés par le visiteur? (2) Quels types d'opérations mentales sont faites en lien avec ces objets? (3) Quels sont les obstacles rencontrés, et que fait le visiteur suite à la rencontre d'un obstacle? (4) Quels aspects du projet architectural (matérialité, concept, contexte, etc.) retiennent l'attention du visiteur? (5) Comment le visiteur fait-il des liens entre les différents objets exposés sous forme de série? (6) Le profil professionnel des visiteurs (architectes vs non-architectes) a-t-il une influence sur la construction de sens? Le recueil de données auprès d'une trentaine de visiteurs architectes et non-architectes s'est déroulé au Centre canadien d'architecture (CCA) de Montréal dans l'exposition « Perspectives de vie à Londres et à Tokyo imaginées par Stephen Taylor et Ryue Nishizawa ». Chaque participant visite l'exposition en compagnie de la chercheure avec qui il partage, au fur et à mesure de sa visite, ses pensées et émotions, selon la méthode des protocoles verbaux concomitants (aussi connue sous le nom de thinking aloud ou protocol analysis). L'ensemble des propos est enregistré pour permettre une retranscription exacte avant analyse. Seule la section de l'exposition portant sur le projet de Taylor appelé « Trois petites maisons dans Chance Street » a été retenue pour l'étude. Plusieurs des résultats obtenus confirment certaines idées déjà avancées par les spécialistes dans le domaine telles la popularité des photographies, le peu d'intérêt de la part des non-architectes pour les plans, les aspects variés du projet mentionnés face aux divers types d'objets exposés, ou encore l'établissement de liens entre les objets comme moyen d'identifier la série. D'autres résultats viennent plutôt mettre en doute des affirmations souvent retrouvées dans les écrits, mais encore jamais appuyées par des données empiriques. Par exemple, plusieurs commissaires d'expositions d'architecture considèrent que la maquette est un excellent outil pour communiquer l'architecture et qu'elle est appréciée de tous les publics. Or, dans le cadre de la présente étude, la maquette est peu utilisée par les visiteurs. Ceci porte à constater que le type de maquette choisi et la manière dont elle est disposée dans l'espace peuvent rendre cet outil peu utile dans la construction de sens du visiteur. Plusieurs auteurs appréhendent des difficultés et des obstacles pour les visiteurs non-architectes. Les présents résultats confirment certaines difficultés des visiteurs néophytes, mais, chose intéressante, ils démontrent également que les architectes rencontrent eux aussi des obstacles de types variés. La présente recherche permettra d'obtenir une meilleure connaissance de ce qui se passe pour les visiteurs en exposition d'architecture. Ce savoir rendra possible la conception de médiations mieux adaptées aux besoins des publics variés par les musées, autant les expositions elles-mêmes que les diverses formes d'aide à la visite. L'optimisation de la communication du projet architectural en exposition contribuera, à son tour, à rendre l'architecture - à la fois discipline, pratique et champ de connaissance - plus accessible à l'ensemble de la population.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : médiation de l'architecture, étude de réception au musée, exposition d'architecture, construction de sens, visiteur de musée, projet architectural, objet exposé, aspect psychologique.
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L’Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage : quelles modalités d’accompagnement ? Le cas d’un projet de reconversion architecturale / Project Management Support : which approaches are effective? A case study of an architectural conversion project.Olagasti, Elorri 26 November 2012 (has links)
Le sujet du dysfonctionnement dans la production architecturale, s’il n’est pas récent reste encore pour l’heure une problématique encore posée que les intervenants ont du mal à résoudre. En effet, à une époque où les dispositifs et les réglementations sont de plus en plus nombreux, amenant avec eux la multiplication du nombre d’intervenants, ce sujet demeure complexe et enclin à de nouvelles difficultés. Alors que faire ? Comment intervenir pour aider les acteurs des projets architecturaux à surmonter ces difficultés ? Autrement dit comment les accompagner sur cette problématique ? A l’évidence, il n’existe pas de recettes toutes faites. Ce travail a l’ambition de présenter notre réflexion sur les modalités d’accompagnement favorisant l’implication des acteurs et s’intéressant à leur mode de prise en compte de cette problématique. Pour cela, à partir de la littérature, nous avons cherché à approfondir le constat selon lequel la gestion des projets architecturaux est globalement assez peu efficace et efficiente malgré des réglementations de plus en plus importantes et une nouvelle fonction d’accompagnement qui se développe ces dernières années, celle d’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Notre cheminement nous a conduite à mettre en lumière l’importance que revêt un accompagnement favorisant l’implication des acteurs dans le projet. Nous avons expérimenté cet aspect sur un terrain constitué par un projet de reconversion architectural d’une SCI. Dans ce projet, nous sommes intervenue en tant qu’assistante à la maîtrise d’ouvrage dans le cadre d’une CIFRE sur une durée de trois ans. Cette immersion nous a permis de dégager des modalités concrètes d’accompagnement qui favorisent l’implication des différents acteurs de l’organisation dans le projet et ceci, dès les phases amont. / While the problems of management of architectural projects is not a new topic, it remains an issue that stakeholders struggle to resolve. While plans and regulations are becoming more and more numerous, increasing the number of stakeholders, this topic remains complex and prone to new difficulties. So, what should be done? How can those involved in architectural projects be supported to overcome these difficulties? Obviously, there are no ready-made solutions. The aim of this study is to present our reflection on how to promote stakeholder involvement and our understanding of how they deal with these issues. By way of a literature search, we investigated the finding that architectural project management is generally not really effective and efficient despite the increasing impact of regulations, but also despite an emerging practice of a support function that has expanded in recent years: project management assistance. Our search led us to highlight the importance of an approach to project support that promotes the involvement of stakeholders. We gained experienced of this issue on a site consisting of an architectural conversion project for an enterprise. We took part in this project as an assistant project manager in the context of a CIFRE (a type of contract between the researcher and the enterprise) over a period of three years. This involvement allowed us to identify specific support methods that promote stakeholder involvement in this project from its beginning.
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Objets : Projet et Maquette dans l'oeuvre de Le Corbusier / Objects : The Project and the model in the work of Le CorbusierDe la Cova Morillo Velarde, MiguelAngel 11 January 2016 (has links)
Thèse doctorale en cotutelle entre l’Université de Seville (Espagne) et l’Université Paris-Est (École Doctorale): "Objets: projet et maquette dans l’œuvre de Le Corbusier". Directeurs: Amadeo Ramos Carranza (Universidad de Sevilla) et Caroline Maniaque-Benton (Université Paris-Est). Doctorant: Miguel A. de la Cova Morillo-Velarde.Le projet architectonique et sa représentation sont inséparables, de même que les instruments utilisés le sont de son propre processus de création.C’est là que réside l’intérêt de l’étude présente. Dans les maquettes réalisées sous la supervision de Le Corbusier, des aspects tels que les matériaux et les échelles utilisés, leur présentation, leur objectif, etc. atteignent une autre dimension, car elles sont le travail non seulement d’un architecte, mais d’un artiste plastique.Tel que le signale Jean Louis Cohen, la maquette possède une double condition, expriméeen français grâce aux termes "œuvre" et "ouvrage", difficiles à traduire dans d’autres langues: la maquette est bien plus que l’objet fruit d’une représentation à l’échelle d’un édifice, elle est aussi un travail intellectuel, une présence de cette architecture. ChezLe Corbusier, l’identification d’objets de différentes tailles (pierres, bouteilles, boites d’allumettes, coquillages, cellules, accidents géologiques…) avec son architecture, peinture et sculpture souligne cette métamorphose d’échelle qui caractérise ses processus créatifs. La maquette surgit comme un agent intermédiaire entre les valeurs poétiques de ces objets inspirateurs et l’architecture à venir.La formation artistique et artisanale de Le Corbusier et de ses collaborateurs fait en sorte que les maquettes soient réalisées au travers de systèmes et de techniques des Beaux-Arts ou des Arts et Métiers. Ceci supposera certains transferts de ces méthodes d’élaboration vers les architectures en gestation, étroitement liées aux dessins. La maquette favorise une première expérience tridimensionnelle, un fait d’une importance particulière étant donné la condition picturale de l’espace dans l’œuvre de Le Corbusier. Au-delà d’illustrer les temps d’exécution de l’édifice projeté, le montage ou démontage de ces anatomies, représentées par le biais de photographies ou de films, mettent en évidence les relations entreleur construction et la dématérialisation du corps à travers la cinétique, propre à l’art du 20ème siècle. Et, par conséquent, à l’architecture représentée.À travers l’étude comparée des maquettes et des planimétries, plusieurs relations entre les deux instruments ont été déduites, lesquelles prouvent largement le rôle actif du modèle architectonique dans la manière de projeter de Le Corbusier. Afin de contraster les différentes informations recueillies (planimétries, lettres, agendas, bibliographies, photographies, etc.) une base de donnée des plus de deux cents maquettes localisées a été créée. Une compilation des plus signalées dans l’étude présente se trouve en annexe du document de thèse doctorale.La thèse est organisée en une série de chapitres nommés selon des méthodes artistiques ou artisanales, mettant en évidence le caractère manuel de ces travaux, réunis en deux parties -"Plastique" y "Texturique"- en fonction de leur capacité à représenter l’intérieur de l’objet-architecture. Au caractère actuel, correctement révisée, de l’héritage de Le Corbusier, il faut ajouter la pertinence de reprendre les relations entre forme et manualité, présente dans les lectures de l’architecte-artiste, parmi lesquelles est ravivée la figure deHenri Focillon, dont "Vie des formes. Eloge de la main" suit la ligne de penseurs actuels comme Richard Sennett. Une main tendue à l’ère du numérique / The architectural project and its representation are indivisible, as are the tools used at the beginning of the creation process; hence the interest in their study. In the models made under the supervision of Le Corbusier, aspects such as materials, scales, presentation and objectives reach another dimension, since this worknot onlycomes from an architect but also from a plastic artist.As Jean Louis Cohenpointed out, models can be seen as having two forms, which in French are calledœuvre and ouvrage. In this sense,a model is more than the resulting object of a scaled representation of a building; it is also an intellectual work, like another state of that architecture. In Le Corbusier's case, the identification of objects of different sizes (stones, bottles, matchboxes, shells, cells, landforms, etc.) with his architecture, painting and sculpture maintains the scaling metamorphosis that characterises his creative process. Models appear as intermediaries between the poetic values of those inspiring objects and the future architecture.As Le Corbusier and his collaborators were trained in Arts and Crafts, models are created with methods and techniques used in Fine Arts and Arts and Crafts. As a result, those creation methods are transferred to the architectural works in process, as well as to the drawings. Models favour an initial three-dimensional experience, which is especially relevant taking into account the pictorial condition of space in Le Corbusier's work. Beyond illustrating execution times for the designed building, the assembly or disassembly of those anatomies—represented by photographs or films—show the relations of its construction with the dematerialisation of the object through filming, typical in the art of the 20th century and, therefore, with the represented architecture.Through the comparative study of models and drawings, several relations between both tools have been established which prove the active role of the architectural model in the projecting process of Le Corbusier. In order to compare the used data (planes, letters, agendas, bibliographies, photographs, etc.), a database was created containing the over two hundred identified models. A compilation of the most significant models can be found attached to the document of the doctoral thesis.This thesis is organised in chapters titled by different artistic or craft methods, as a testimony to the manual nature of these works. The chapters are organised in two parts —Plastique and Texturique—depending on the ability to represent the inside of the object-architecture. In addition tothe proper review of Le Corbusier's important legacy, it is relevant to reconsider the relationship between form and craft, which was dealt with in works read by this artist and architect. Among those works,Henri Focillon's "Vie des formes. Eloge de la main" outstands and links with current thinkers such as Richard Sennett. A hand reaching out to the digital time
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Médiation de l'architecture par l'exposition et sa réception par des visiteurs experts et non expertsLaberge, Marie Elizabeth 11 October 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la médiation de l'architecture au musée et aux divers moyens employés pour communiquer le projet architectural en exposition. L'objectif est de mieux connaître la réception que font les visiteurs architectes et non-architectes des outils utilisés pour exposer les aspects variés du projet architectural. On s'entend pour dire que la communication du projet architectural par l'exposition n'est pas tâche facile. Des représentations diverses (dessins, maquettes, photographies, vidéos, etc.) sont utilisées pour exposer le bâti absent. Plusieurs des objets présentés sont complexes à interpréter, surtout pour un néophyte, notamment en raison des codes qu'ils contiennent. Une méthode souvent employée par les commissaires est la " mise en série " de divers types de représentations, chaque outil permettant d'accéder à des informations spécifiques sur le projet. Comme les objets présentés sont souvent difficiles d'accès et que leur présentation sous forme de série peut ajouter à la complexité, il apparaît important d'investiguer la manière dont les visiteurs font sens de ce type de dispositif. Cette recherche vise principalement à jeter les bases d'une connaissance empirique de la réception d'expositions d'architecture par les visiteurs. Six questions ont été retenues pour analyse : (1) Quels objets sont mobilisés par le visiteur? (2) Quels types d'opérations mentales sont faites en lien avec ces objets? (3) Quels sont les obstacles rencontrés, et que fait le visiteur suite à la rencontre d'un obstacle? (4) Quels aspects du projet architectural (matérialité, concept, contexte, etc.) retiennent l'attention du visiteur? (5) Comment le visiteur fait-il des liens entre les différents objets exposés sous forme de série? (6) Le profil professionnel des visiteurs (architectes vs non-architectes) a-t-il une influence sur la construction de sens? Le recueil de données auprès d'une trentaine de visiteurs s'est déroulé au Centre canadien d'architecture (CCA) de Montréal dans l'exposition " Perspectives de vie à Londres et à Tokyo imaginées par Stephen Taylor et Ryue Nishizawa ". Chaque participant visite l'exposition en compagnie de la chercheure avec qui il partage, au fur et à mesure de sa visite, ses pensées et émotions, selon la méthode des protocoles verbaux concomitants (aussi connue sous le nom de thinking aloud ou protocol analysis). L'ensemble des propos est enregistré pour permettre une retranscription exacte avant analyse. Plusieurs des résultats obtenus confirment des idées déjà avancées par les chercheurs telles la popularité des photographies, le peu d'intérêt de la part des non-architectes pour les plans, les aspects variés du projet mentionnés face aux objets exposés, ou encore l'établissement de liens entre les objets comme moyen d'identifier la série. D'autres résultats mettent plutôt en doute des affirmations retrouvées dans les écrits, mais encore jamais appuyées par des données empiriques. Par exemple, plusieurs commissaires considèrent que la maquette est un excellent outil pour communiquer l'architecture et qu'elle est appréciée de tous. Or, dans le cadre de la présente étude, la maquette est peu utilisée par les visiteurs. Le type de maquette et la manière dont elle est disposée dans l'espace peuvent ainsi rendre cet outil peu utile dans la construction de sens du visiteur. Plusieurs auteurs appréhendent des difficultés et des obstacles pour les visiteurs non-architectes. Les présents résultats confirment certaines difficultés des visiteurs néophytes, mais ils démontrent également que les architectes rencontrent eux aussi des obstacles variés
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Médiation de l'architecture par l'exposition et sa réception par des visiteurs experts et non experts / Mediating architecture through the exhibition media : the reception of architectural exhibits by expert and non-expert visitorsLaberge, Marie Elizabeth 11 October 2012 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la médiation de l’architecture au musée et aux divers moyens employés pour communiquer le projet architectural en exposition. L’objectif est de mieux connaître la réception que font les visiteurs architectes et non-architectes des outils utilisés pour exposer les aspects variés du projet architectural. On s’entend pour dire que la communication du projet architectural par l’exposition n’est pas tâche facile. Des représentations diverses (dessins, maquettes, photographies, vidéos, etc.) sont utilisées pour exposer le bâti absent. Plusieurs des objets présentés sont complexes à interpréter, surtout pour un néophyte, notamment en raison des codes qu’ils contiennent. Une méthode souvent employée par les commissaires est la « mise en série » de divers types de représentations, chaque outil permettant d’accéder à des informations spécifiques sur le projet. Comme les objets présentés sont souvent difficiles d’accès et que leur présentation sous forme de série peut ajouter à la complexité, il apparaît important d’investiguer la manière dont les visiteurs font sens de ce type de dispositif. Cette recherche vise principalement à jeter les bases d’une connaissance empirique de la réception d’expositions d’architecture par les visiteurs. Six questions ont été retenues pour analyse : (1) Quels objets sont mobilisés par le visiteur? (2) Quels types d’opérations mentales sont faites en lien avec ces objets? (3) Quels sont les obstacles rencontrés, et que fait le visiteur suite à la rencontre d’un obstacle? (4) Quels aspects du projet architectural (matérialité, concept, contexte, etc.) retiennent l’attention du visiteur? (5) Comment le visiteur fait-il des liens entre les différents objets exposés sous forme de série? (6) Le profil professionnel des visiteurs (architectes vs non-architectes) a-t-il une influence sur la construction de sens? Le recueil de données auprès d’une trentaine de visiteurs s’est déroulé au Centre canadien d'architecture (CCA) de Montréal dans l’exposition « Perspectives de vie à Londres et à Tokyo imaginées par Stephen Taylor et Ryue Nishizawa ». Chaque participant visite l'exposition en compagnie de la chercheure avec qui il partage, au fur et à mesure de sa visite, ses pensées et émotions, selon la méthode des protocoles verbaux concomitants (aussi connue sous le nom de thinking aloud ou protocol analysis). L'ensemble des propos est enregistré pour permettre une retranscription exacte avant analyse. Plusieurs des résultats obtenus confirment des idées déjà avancées par les chercheurs telles la popularité des photographies, le peu d’intérêt de la part des non-architectes pour les plans, les aspects variés du projet mentionnés face aux objets exposés, ou encore l’établissement de liens entre les objets comme moyen d’identifier la série. D’autres résultats mettent plutôt en doute des affirmations retrouvées dans les écrits, mais encore jamais appuyées par des données empiriques. Par exemple, plusieurs commissaires considèrent que la maquette est un excellent outil pour communiquer l’architecture et qu’elle est appréciée de tous. Or, dans le cadre de la présente étude, la maquette est peu utilisée par les visiteurs. Le type de maquette et la manière dont elle est disposée dans l’espace peuvent ainsi rendre cet outil peu utile dans la construction de sens du visiteur. Plusieurs auteurs appréhendent des difficultés et des obstacles pour les visiteurs non-architectes. Les présents résultats confirment certaines difficultés des visiteurs néophytes, mais ils démontrent également que les architectes rencontrent eux aussi des obstacles variés / This thesis focusses on the mediation of architecture in the museum setting and on the different tools used to communicate the architectural project in the exhibition. The main goal of this research is to get a better knowledge and understanding of the reception of the different objects used to exhibit the many aspects of architectural projects by visitors (architects and non-architects). There is a general agreement on the fact that it is difficult to communicate architecture through the exhibition media. Many objects are typically used to exhibit the architectural project : drawings, models, photographs, videos and so forth. Some of these tools can be hard to understand, especially for a layperson, since they are coded objects. In order to better communicate the architectural project, curators often choose to depict it by presenting a series of objects, each tool conveying a different aspect of the building. This serial type of presentation can make the task even harder for some visitors. Since understanding an architectural project can be quite difficult for visitors, it appears important to investigate the meaning making of visitors of varying profiles. Six main questions were investigated in this thesis : (1) Which exhibition objects attracted the visitor’s attention? (2) What type of mental operations did the visitor do in relation to these objects? (3) Which obstacles did the visitor face, and what did he do when faced with such obstacles? (4) Which aspects of the architectural project (materiality, concept, context, etc.) attracted the visitor’s attention? (5) How did the visitor link the different objects presented in a serial manner? (6) Did the visitor’s professionnal profile (architect or non-architect) influence his meaning making? Data were collected among thirty visitors at the Canadian Centre for Architecture (CCA) in Montreal during the exhibition « Some Ideas on Living in London and Tokyo by Stephen Taylor and Ryue Nishizawa ». Each participant was asked to express, as freely as possible, what he thought, saw, felt and imagined during the course of his visit, as is prescribed by the thinking aloud method (also known as protocol analysis). The participant is accompanied by the researcher throughout his visit. Visitor’s verbalisations are recorded, then typed and encoded for analysis. Many of the results obtained in this research confirm ideas that were presented in previous texts by scholars : the popularity of photographs ; the little interest for plans by non-architects ; the various aspects of the architectural project mentionned in relation to the objects exhibited ; the links established between objects as a means to identify the serial presentation. Other results, though, challenge some ideas frequently presented by authors, but never validated by empirical data. For instance, many curators consider a model to be a very popular and easily understood tool used to communicate architecture. In the present research, the model is not used very much by visitors. Therefore, the type of model and the way to exhibit it might make this tool more or less useful for meaning making by visitors. Many authors believe that non architects encounter difficulties and obstacles during their visit. The results obtained in this thesis show that, as expected, non architects do face obstacles, but they also reveal that architects themselves face many obstacles and challenges in their meaning making while visiting the architecture exhibition
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Conception et évaluation d'un outil de revue de projet architectural en réalité virtuelle : problématique de la perception des distances en environnement virtuel / Design and evaluation of architectural project review tool in virtual reality : issue of distance perception in virtual environmentsBoustila, Sabah 25 May 2016 (has links)
La réalité virtuelle (RV) va révolutionner de nombreux domaines comme le domaine médical, industriel, architectural, etc. C'est devenu un élément important dans la phase de développement d'une solution, notamment dans le domaine architectural. Que ce soit pour la commercialisation ou la revue de projet, la RV permet de faire des visites virtuelles de maisons visualisées à l'échelle réelle en environnement virtuel (EV). Aujourd'hui, l'architecte dispose d'un véritable outil de commercialisation en proposant aux acheteurs potentiels des visites virtuelles de maisons. Lors de ces visites virtuelles, le client peut avoir une idée de la maison. Avec la visualisation à l'échelle 1:1 le client a la possibilité d'explorer la maison et peut ainsi se projeter plus facilement dans la maison pour prendre plus facilement des décisions. L'espoir est que cette visite virtuelle puisse conduire plus rapidement à une signature de précontrat. Par ailleurs, lors du processus de conception, l'architecte peut effectuer une revue de projet en EV avec le client afin de le guider dans ses choix et d'affiner le recueil des besoins. À l'issue de cette revue, ensemble, ils valident le plan de la maison en termes de taille et d'agencement des pièces, de position des fenêtres, etc. Par conséquent, la RV permet un gain de temps et d'argent considérable aux architectes. Les décisions prises en EV sont généralement basées sur la perception des distances et des volumes. Par conséquent, l’efficacité des décisions prises dépend de la capacité des visiteurs à porter un jugement sans biais sur ce qu’ils voient dans l’EV par rapport à l’environnement réel correspondant. Plusieurs études ont montré que l'estimation des distances en EV est différente de l'estimation en environnement réel. De multiples facteurs peuvent être à l'origine de ce problème, comme le dispositif d'affichage, le champ de vision restreint, la qualité graphique, etc. Malgré les différentes études consacrées à cette problématique, les causes de ce phénomène restent diverses et mal identifiées. Notre travail s'inscrit dans le cadre d'un projet architectural : le projet CIMBEES. Ce projet vise à intégrer la RV dans le processus de vente/achat et de conception au travers de la visite virtuelle et de la revue de projet en EV. Notre travail consiste à concevoir et à évaluer l'outil de revue de projet architectural en EV. La phase de conception consiste à proposer un outil de revue de projet permettant la visualisation des maquettes numériques à l'échelle réelle et offrant une interaction qui répond aux besoins des architectes. Au cours de cette phase nous avons développé un outil de revue de projet et nous avons modélisé les maquettes numériques nécessaires à partir de plans réels de maison.Dans la phase d'évaluation de l'outil de revue de projet architectural, nous nous sommes intéressés à la problématique de la perception des distances en EV. L'objectif de cette évaluation est d'identifier et d'étudier les facteurs les plus importants pour l'outil afin de proposer des paramètres adaptés à notre contexte applicatif (les visites virtuelles). Pour ce faire, nous avons effectué une étude expérimentale qui porte sur l'étude de l'influence de trois facteurs sur la perception des distances : 1) le profil cognitif des utilisateurs, 2) le contexte environnemental et 3) la vitesse de navigation [...] / Virtual reality (VR) will revolutionize many fields such as medicine, industry, architecture, etc. It has become an important element in the development of a solution, particularly in the architectural field. Whether for marketing or project review, VR allows virtual visits of homes in virtual environment (VE) at real scale. Today, the architect has a real marketing tool by providing to potential customer virtual visits of homes. During these virtual visits, the customer can get an idea of the house. With the visualization at scale 1: 1, the customer has the opportunity to explore the house and he can easier project himself into the house to take decisions more easily. The hope is that, this virtual visit would more quickly lead to a signing agreement.Furthermore, during the design process, the architect can make a project review in VE with customer to guide his choices and refine the collection of needs. Following this review, together, they validate the plan of the house in terms of size and layout of rooms, window position, etc. Therefore, the VR allows considerable time and money saving for architects. Decisions taken in VE are generally based on the perception of distances and volumes. Therefore, the effectiveness of the decisions depends on the ability of customers to make judgments about what they see in the VE similar to the judgments they would have made in the corresponding real environment. Several studies have shown that the estimation of distances in VE is different from the estimation in real environment. Several factors can be the source of this problem such as the display device, the limited field of view, graphical quality, etc. Despite these studies, factors that cause this phenomenon remain unclear, and diverse. Our work is part of an architectural project: CIMBEES project. This project aims to integrate VR in the process of selling / buying and of the design through virtual visits and project review in VE. Our work is to design and evaluate architectural project review tool. The design stage is to suggest a project review tool for the visualization of digital mockups at real scale in VE and providing interaction that meets the needs of architects. During this stage we developed a project review tool and we modeled necessary digital mockups from real house plans. In the evaluation stage of the architectural project review tool, we were interested at the problem of the perception of distances in VE. The aim of this evaluation is to identify and to study the most important factors for the tool, to propose suitable parameters for our application context (virtual visits). To do this, we conducted an experimental study that focuses on the study of the influence of three factors on the perception of distances: 1) the cognitive profile of users, 2) the environmental context and 3) the speed of navigation. [...]
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