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S'ajuster, interpréter et qualifier une pratique culturelle : approche communicationnelle de la visite muséale

Jutant, Camille 11 1900 (has links) (PDF)
Aucun résumé disponible ______________________________________________________________________________
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L'expérience spatiale de la visite : engagement dans l'action, épreuve collective et transformations urbaines. / The spatial experience of act to visiting : engagement in action, collective test and urban transformation

Bossé, Anne 09 July 2010 (has links)
Cette thèse saisit comme une opportunité d'enquête, le constat de l'absence de questionnement global sur la visite. Posée comme expérience spatiale particulière, la visite est renseignée comme un registre de la spatialité des individus. Cette recherche est structurée en deux parties. La première est un travail de construction d'une approche géographique de la visite et du visiteur. Volontairement exploratoire, elle compile et collecte les exemples et les cas, et remet cette expérience dans le contexte du XIXe siècle. La deuxième partie restitue les données empiriques en privilégiant, arrimée aux courants pragmatistes, le visiteur en action, la visite dans son déroulement et l'activité de transmission du « voir la ville en train de se faire ». Les actes d'énoncer, de voir sont ainsi saisis depuis leur contexte de production obligeant à prendre en considération toute l'exigence de la situation comme la dynamique commune. Le dernier chapitre revient sur l'urbain à l'épreuve de la visite. / This doctoral thesis has exploited the opportunity to study the known fact that exploring the act of visiting in itself has been somewhat neglected. This act understood as a unique spatial experience is analysed as a register of the spatiality of individuals. This research piece is divided into two parts. The first part is a study built around a geographical approach of the act of visiting and the visitor. Pinned th the pragmatic vein, the second part brings toghether empirical data, prioritising the visitor in his/her process, the visit in its process and the activity of « seeing th town/city in construction ». During the visit, discussing and viewing are acts taken into account from their very contextual origins, forcing us to consider every demand revolving around this situation as a common driving force. The final chapter conceptualised urban space through the lens of the visit.
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Buddhists without borders : transnational pilgrimage, social engagement, and education in the land of enlightenment

Goldberg, Kory 12 1900 (has links) (PDF)
L'importance de Bodhgaya sur le plan mondial est attribuable à son association avec le Bouddha, qui y aurait atteint l'illumination il ya environ 2550 ans. La plupart des bouddhistes considèrent Bodhgaya comme le site de pèlerinage le plus important du monde, qui doit être visité au moins une fois dans la vie d'un bouddhiste. Ce site sacré se trouve au Bihar, l'état le plus pauvre de l'Inde, situé au centre de ce pays. Ces dernières années, après des siècles d'existence en quasi-obscurité, Bodhgaya a refait surface et attire des millions de visiteurs internationaux. Cela transforme le simple paysage agricole en un village cosmopolite en plein essor, lequel se rempli de monastères et de temples bouddhistes exotiques, d'hôtels, de restaurants et de centres commerciaux ainsi que d'organismes de santé, d'établissements d'enseignement et de coopératives villageoises. Depuis que le temple Mahabodhi s'est mérité une place sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2002, le statut de Bodhgaya sur la scène internationale a explosé : plusieurs groupes bouddhistes se ruent vers le site pour y accomplir des rituels, pour acquérir des terrains, pour développer des réseaux d'aide internationale, pour favoriser le tourisme ainsi que supporter les initiatives de développement urbain. Le caractère ouvertement international du site a transformé la vie des habitants locaux bihari qui se retrouvent dans un monde nouveau sur plusieurs plans : économique, social, culturel, linguistique, religieux, politique et imaginaire. Conséquemment, ces changements influencent la façon dont les pèlerins, d'une part, se déplacent dans les paysages physiques et imaginaires de Bodhgaya et, d'autre part, comment ceux-ci forment des récits entourant ces paysages. Bodhgaya, comme d'autres centres importants de pèlerinage et de tourisme, est devenu un carrefour culturel entre le local et le mondial. Après s'être heurtés, à Bodhgaya, à des défis sociaux, financiers et éducatifs, plusieurs pèlerins bouddhistes venus de diverses confessions ont adapté leurs pratiques traditionnelles dévotionnelles, telles que la méditation, la prière et les offrandes. Ils se sont ainsi engagés dans des services sociaux, comme le témoigne le développement d'écoles parrainées par les pèlerins, de cliniques de santé et de centres de formation professionnelle pour les communautés locales hindoues et musulmanes. L'augmentation du nombre d'organisations non-gouvernementales (ONG) bouddhistes à Bodhgaya est, d'une part, une réaction à l'échec du gouvernement en matière d'éducation, d'alimentation de santé, et de besoins de première nécessité. D'autre part, plus particulièrement en matière d'éducation, il s'agit d'une réponse à la perception bouddhiste selon laquelle l'éducation est un outil primordial de la transformation personnelle, sociale et spirituelle. Le travail social n'est pas perçu par ces pèlerins « engagés » comme étant opposé à leurs activités spirituelles. Au contraire, il fait partie intégrante de celles-ci. De cette manière, les pèlerins n'orientent pas leur sentier spirituel seulement vers la réalisation de leur propre libération. Leurs démarches visent également la guérison et la transformation de soi et de l'autre. Cette thèse étudie la façon comment le mouvement transnational de pèlerins bouddhistes privilégiés et les pratiques spécifiques de ces derniers, leurs images, leurs idées et leurs objets ont un impact sur le système local d'éducation. Plus précisément, j’étudie comment les pèlerins bouddhistes changent le terrain éducationnel en ouvrant des écoles privées et alternatives d'inspiration bouddhiste à Bodhgaya. J'étudie aussi comment la communauté agraire locale, composée surtout de biharis hindous et musulmans, perçoivent ces changements et comment ils y réagissent. J'analyse aussi comment ces écoles, entre autres les discours ainsi que les pratiques bouddhistes de celles-ci, sont assimilées, transformées, et légitimées et contestées dans le contexte local de l'éducation au Bihar, lequel est non bouddhiste et défavorisé socio-économiquement. Pour arriver à cette fin, j'ai poursuivi ma recherche en tant qu'observateur participant à Maitreya Universal Education Project School, l'une des premières écoles à Bodhgaya qui ait été fondée et qui soit toujours dirigée par une ONG bouddhique occidentale. J'ai aussi porté mon attention sur d'autres organisations étrangères d'inspiration bouddhique actives depuis longue date et qui ont eu des impacts sociaux considérables sur la communauté locale. En mettant en œuvre une approche académique qui intègre l'histoire et l'ethnographie, ainsi que des perspectives théoriques issues des domaines de l'anthropologie, des études des pèlerinages, des études bouddhiques, des études du développement international, de l'éducation holistique et de la pédagogie critique, je cherche à comprendre comment Bodhgaya s'est transformé d'un village agricole bihari pauvre et d'un lieu de pèlerinage bouddhique peu fréquenté en un centre cosmopolite sacré où apparaissent continuellement de nouvelles formes et significations associées aux pratiques religieuses. Je vise également à mettre en lumière comment la situation socio-économique actuelle de Bodhgaya influence ou n'influence pas les manières dont les pèlerins bouddhistes perçoivent, pratiquent et expérimentent le pèlerinage. Il est aussi question d'observer comment ces conditions contemporaines participent à produire de nouvelles formes de relations entre les pèlerins bouddhistes et les indiens locaux, l'éducation et le changement social étant maintenant au cœur de ces relations. Ma recherche révèle comment le discours et la pratique bouddhiste sont utilisés par les institutions locales à des fins sociales, économiques et culturelles. De ce fait, cette recherche révèle comment la communauté locale perçoit les bouddhistes : comme une menace, comme une intrusion coloniale à laquelle il faut résister ou comme une culture à laquelle il faut se plier par nécessité économique. Ces attitudes ne sont pas mutuellement exclusives. Elles révèlent un modèle complexe de relations sociales qui contribuent à la construction de la communauté locale du Bihar moderne et la communauté bouddhiste mondiale. Bien que le pèlerinage, le bouddhisme et les investissements étrangers en éducation soient tous des thèmes familiers en anthropologie et en sciences des religions, ceux-ci n'ont jamais étés juxtaposés dans une seule et même étude. Cela est encore moins le cas dans le contexte de Bodhgaya, un des sites les plus sacrés pour les bouddhistes. Cette analyse interdisciplinaire contribue à la compréhension de la migration transnationale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bouddhisme, Inde, pèlerinage, éducation, engagement social, mondialisation
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Médiation de l'architecture par l'exposition et sa réception par des visiteurs experts et non experts

Laberge, Marie Élizabeth 12 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la médiation de l'architecture au musée et aux divers moyens employés pour communiquer le projet architectural en exposition. L'objectif de cette recherche est de mieux connaître la réception que font les visiteurs architectes et non-architectes des différents outils utilisés pour exposer les aspects variés du projet architectural. On s'entend généralement pour dire que la communication du projet architectural par l'exposition n'est pas tâche facile. Des représentations diverses (dessins, maquettes, photographies, vidéos, etc.) sont utilisées pour exposer le bâti absent, son concept et le processus qui a mené à sa réalisation. Plusieurs des objets présentés sont jugés complexes à interpréter, surtout pour un néophyte dans le domaine, notamment en raison des codes qu'ils contiennent. Une méthode fréquemment employée par les commissaires pour présenter l'architecture en exposition est la « mise en série » de divers types de représentations, chaque outil permettant d'accéder à des informations spécifiques sur le projet. Comme les objets présentés sont souvent difficiles d'accès, et que leur présentation sous forme de série peut ajouter à la complexité, il apparaissait important d'investiguer la manière dont les visiteurs font sens de ce type de dispositif. Cette recherche vise principalement à jeter les bases d'une connaissance empirique de la réception d'expositions d'architecture par les visiteurs. Six questions ont été retenues pour analyse : (1) Quels objets sont mobilisés par le visiteur? (2) Quels types d'opérations mentales sont faites en lien avec ces objets? (3) Quels sont les obstacles rencontrés, et que fait le visiteur suite à la rencontre d'un obstacle? (4) Quels aspects du projet architectural (matérialité, concept, contexte, etc.) retiennent l'attention du visiteur? (5) Comment le visiteur fait-il des liens entre les différents objets exposés sous forme de série? (6) Le profil professionnel des visiteurs (architectes vs non-architectes) a-t-il une influence sur la construction de sens? Le recueil de données auprès d'une trentaine de visiteurs architectes et non-architectes s'est déroulé au Centre canadien d'architecture (CCA) de Montréal dans l'exposition « Perspectives de vie à Londres et à Tokyo imaginées par Stephen Taylor et Ryue Nishizawa ». Chaque participant visite l'exposition en compagnie de la chercheure avec qui il partage, au fur et à mesure de sa visite, ses pensées et émotions, selon la méthode des protocoles verbaux concomitants (aussi connue sous le nom de thinking aloud ou protocol analysis). L'ensemble des propos est enregistré pour permettre une retranscription exacte avant analyse. Seule la section de l'exposition portant sur le projet de Taylor appelé « Trois petites maisons dans Chance Street » a été retenue pour l'étude. Plusieurs des résultats obtenus confirment certaines idées déjà avancées par les spécialistes dans le domaine telles la popularité des photographies, le peu d'intérêt de la part des non-architectes pour les plans, les aspects variés du projet mentionnés face aux divers types d'objets exposés, ou encore l'établissement de liens entre les objets comme moyen d'identifier la série. D'autres résultats viennent plutôt mettre en doute des affirmations souvent retrouvées dans les écrits, mais encore jamais appuyées par des données empiriques. Par exemple, plusieurs commissaires d'expositions d'architecture considèrent que la maquette est un excellent outil pour communiquer l'architecture et qu'elle est appréciée de tous les publics. Or, dans le cadre de la présente étude, la maquette est peu utilisée par les visiteurs. Ceci porte à constater que le type de maquette choisi et la manière dont elle est disposée dans l'espace peuvent rendre cet outil peu utile dans la construction de sens du visiteur. Plusieurs auteurs appréhendent des difficultés et des obstacles pour les visiteurs non-architectes. Les présents résultats confirment certaines difficultés des visiteurs néophytes, mais, chose intéressante, ils démontrent également que les architectes rencontrent eux aussi des obstacles de types variés. La présente recherche permettra d'obtenir une meilleure connaissance de ce qui se passe pour les visiteurs en exposition d'architecture. Ce savoir rendra possible la conception de médiations mieux adaptées aux besoins des publics variés par les musées, autant les expositions elles-mêmes que les diverses formes d'aide à la visite. L'optimisation de la communication du projet architectural en exposition contribuera, à son tour, à rendre l'architecture - à la fois discipline, pratique et champ de connaissance - plus accessible à l'ensemble de la population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : médiation de l'architecture, étude de réception au musée, exposition d'architecture, construction de sens, visiteur de musée, projet architectural, objet exposé, aspect psychologique.
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S'ajuster, interpréter et qualifier une pratique culturelle : Approche communicationnelle de la visite muséale / Adjusting, interpreting and qualifying a cultural practice : Communicational approach to the museum visit

Jutant, Camille 18 November 2011 (has links)
La thèse contribue à comprendre le rapport qui peut s’établir entre expérience spécifique de la culture et relation à la culture, dans le cas particulier de la visite muséale. C’est la notion d’ajustement qui est proposée pour rendre compte de ce rapport. Celle-ci désigne un régime d’interaction au cours duquel, l’acteur social s’engage dans un corps-à-corps avec un dispositif de communication et interprète la situation en mobilisant des représentations de cette situation et de son rôle de visiteur. Aussi la première partie montre – grâce à un détour par les théories de l’ethnométhodologie, des représentations sociales et de l’interaction médiatisée – comment le cadre méthodologique de la thèse a été construit pour appréhender la pratique du visiteur en train de se déployer. Deux terrains ont été choisis pour cette analyse : une exposition temporaire, dans les salles du musée du Louvre, qui engage une situation postulée comme une expérience de visite ; et un jeu pédagogique sur téléphone portable, mené dans les salles du musée des arts et métiers, qui ébranle, précisément, ce prérequis. La deuxième partie présente ainsi une analyse qui met en regard l’étude de la préfiguration des situations de communication par les dispositifs pour chacun des terrains, et la dynamique de leur redéfinition par les visiteurs, dans un ajustement progressif. L’exemple du texte, en tant qu’il est un opérateur de médiation aux objets et aux savoirs, permet de voir comment le visiteur s’ajuste à une double anticipation (l’activité de lecture et l’activité de visite), dans une tension entre la caractérisation de ses postures de lecture, la retextualisation des propositions et la reformulation permanente du projet général de la visite. La troisième partie consiste alors à regarder comment le visiteur caractérise la situation qu’il est en train de vivre, non plus seulement à partir de son expérience de lecture, mais à partir de sa compréhension de son activité générale de visite. On observe alors que les visiteurs vivent profondément une situation d’interaction médiatisée, c'est-à-dire qu’à la fois ils postulent une forme de dialogue avec un concepteur qui leur « parle » et en même temps ils identifient en permanence le geste expographique qui consiste à mettre en scène un espace. Cette situation est vécue dans un jeu d’attention très forte aux caractéristiques sémiotiques de l’exposition et de suspension volontaire de l’incrédulité. Pour terminer, l’analyse a permis de mettre au jour trois formes d’ajustement caractéristiques : (1) la mobilisation et construction de figures de parcours et de figures de visiteurs qui médiatisent le rapport de l’acteur à sa propre pratique et qui lui permettent de juger la situation de communication qu’il est en train de vivre. (2) La prise de rôle qui s’élabore à partir de la nécessité de trouver un cadre pertinent d’interprétation pour l’activité. (3) Et enfin, le jeu entre description de l’activité et cadre général d’interprétation qui permet au visiteur de construire un rapport plus général à la culture. / The thesis contributes to facilitate an understanding of the relation that can be established between a specific experience of culture and a relationship to culture, in the specific case of the museum visit. The notion of adjustment is proposed in order to account for this relation and points to a system of interaction during which the social agent is engaged in an embodied relationship with a dispositif (or apparatus) of communication and interprets the situation by using representations of this situation and of his role as a visitor. Thanks to a detour via the theories of ethnomethodology, of the social representations and of the mediated interactions, the first part shows how the methodological framework of the thesis has been built in order to apprehend the practice of the visitor as it is being deployed. Two case studies have been chosen for this analysis, a temporary exhibition in the galleries of the museum le Louvre, which engages a situation formulated as an experience of a visit; and a pedagogical game on mobile phone, set in the galleries of the museum arts et metiers, which disturbs this previous assumption. The second part then presents an analysis that puts into dialogue the study of the configuration of situations of communication through the dispositifs at play in each of these situations, and the dynamic of their redefinition by the visitors, through a progressive adjustment. The example of the text since it is considered to be a means of mediation with objects and with knowledge, reveals how the visitor adapts to situation that anticipate a double usage (reading and visiting), with a tension between the characterisation of his gesture and of his reading postures, the retextualisation of the propositions and the permanent reformulation of the general project of the visit. The third part consists in looking at how the visitor defines the situation that he is going through, not only from his experience of reading, but also from his general understanding of his visit. We then observe that the visitors profoundly live a situation of mediated interaction, which means that they simultaneously postulate a form of dialogue with a conceptor that “speak” to them and constantly identify the expographic gesture that consists in staging a space. This situation is experienced through a game of strong attention to the semiotic characteristics of the exhibition and through a willing suspension of disbelief. Finally, the analysis has allowed to bring to light three characteristic forms of adjustment: (1) The mobilisation and construction of figures of paths and figures of visitors which mediate the relationship between the agent and his own practice and which allow him to judge the situation of communication that he is going through. (2) The fulfilment of a role that is being elaborated from the necessity to find a relevant framework of interpretation for the activity. (3) And finally, the game between the description of the activity and the general framework of interpretation that allows the visitor to construct a broader relationship to culture.
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S'ajuster, interpréter et qualifier une pratique culturelle : Approche communicationnelle de la visite muséale

Jutant, Camille 18 November 2011 (has links) (PDF)
La thèse contribue à comprendre le rapport qui peut s'établir entre expérience spécifique de la culture et relation à la culture, dans le cas particulier de la visite muséale. C'est la notion d'ajustement qui est proposée pour rendre compte de ce rapport. Celle-ci désigne un régime d'interaction au cours duquel, l'acteur social s'engage dans un corps-à-corps avec un dispositif de communication et interprète la situation en mobilisant des représentations de cette situation et de son rôle de visiteur. Aussi la première partie montre - grâce à un détour par les théories de l'ethnométhodologie, des représentations sociales et de l'interaction médiatisée - comment le cadre méthodologique de la thèse a été construit pour appréhender la pratique du visiteur en train de se déployer. Deux terrains ont été choisis pour cette analyse : une exposition temporaire, dans les salles du musée du Louvre, qui engage une situation postulée comme une expérience de visite ; et un jeu pédagogique sur téléphone portable, mené dans les salles du musée des arts et métiers, qui ébranle, précisément, ce prérequis. La deuxième partie présente ainsi une analyse qui met en regard l'étude de la préfiguration des situations de communication par les dispositifs pour chacun des terrains, et la dynamique de leur redéfinition par les visiteurs, dans un ajustement progressif. L'exemple du texte, en tant qu'il est un opérateur de médiation aux objets et aux savoirs, permet de voir comment le visiteur s'ajuste à une double anticipation (l'activité de lecture et l'activité de visite), dans une tension entre la caractérisation de ses postures de lecture, la retextualisation des propositions et la reformulation permanente du projet général de la visite. La troisième partie consiste alors à regarder comment le visiteur caractérise la situation qu'il est en train de vivre, non plus seulement à partir de son expérience de lecture, mais à partir de sa compréhension de son activité générale de visite. On observe alors que les visiteurs vivent profondément une situation d'interaction médiatisée, c'est-à-dire qu'à la fois ils postulent une forme de dialogue avec un concepteur qui leur " parle " et en même temps ils identifient en permanence le geste expographique qui consiste à mettre en scène un espace. Cette situation est vécue dans un jeu d'attention très forte aux caractéristiques sémiotiques de l'exposition et de suspension volontaire de l'incrédulité. Pour terminer, l'analyse a permis de mettre au jour trois formes d'ajustement caractéristiques : (1) la mobilisation et construction de figures de parcours et de figures de visiteurs qui médiatisent le rapport de l'acteur à sa propre pratique et qui lui permettent de juger la situation de communication qu'il est en train de vivre. (2) La prise de rôle qui s'élabore à partir de la nécessité de trouver un cadre pertinent d'interprétation pour l'activité. (3) Et enfin, le jeu entre description de l'activité et cadre général d'interprétation qui permet au visiteur de construire un rapport plus général à la culture.
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De la salle obscure à l'exposition et au-delà : appropriation et réinterprétation du cinéma par les artistes plasticiens 1986-2016 / From movie theatre to exhibition and beyond : appropriation and reinterpretation of cinema by visual artists 1986-2016

Pierson, Mickaël 02 December 2017 (has links)
Dans les années 1980-1990, le cinéma devient une stratégie majeure dans les pratiques artistiques autant pour des raisons de changements technologiques que des effets de génération. Des questions, dès lors, se posent, notamment celle de savoir ce que le cinéma fait à l'espace d'exposition. Le cinéma et l'exposition sont des espaces différents, régis par des règles de fonctionnement distinctes. À l'appui d'un corpus international couvrant la période 1986-2016 et en revenant sur l'historiographie de ces pratiques, la thèse se propose d'étudier les effets de ce déplacement du cinéma dans les pratiques artistiques. Des modifications portées à l'espace d'exposition par l'importation du dispositif cinématographique (écran, projecteur, salle de cinéma, séance) aux changements opérés dans le passage d'un spectateur de cinéma à celui du visiteur d'exposition, on remarque qu'il ne s'agit pas de reproduire le cinéma à l'exposition, mais au contraire de s'en servir pour reconsidérer le rapport à l'œuvre. S'observe enfin, chez ces mêmes artistes, après un déplacement du cinéma vers l'exposition, un mouvement vers l'espace public : le développement d'un travail hors de l'institution culturelle, vers un public différent, posant la question de la portée sociale de l'œuvre. L'enjeu est aussi de replacer ces travaux dans une histoire interdisciplinaire de l'art au croisement des pratiques performatives, des travaux des premiers vidéastes, mais aussi du cinéma expérimental. / Due to technological changes and the rising generation of the 80s and 90s, cinema became a main strategy in visual arts, while impacting and transforming the exhibition space. Then some questions may be asked. Particularly, what cinema does to the exhibition space? Cinema and exhibition are two different spaces with distinct ways of functioning. This thesis, focusing on an international corpus from 1986 to 2016, goes back over the historiography of this subject and analyses the effects of the gradual bursting of cinema in the visual arts, such as modifications in the exhibition space (and the moving of the cinematic device - screen, projector, movie theatre, screening, etc.), changes of the viewer's outlook (from spectator to visitor), etc. These artists do not try to reproduce cinema in the exhibition, but on the contrary, intend to question its relationship to the artwork. In the end, the shift from cinema to exhibition reveals a desire to reach the public space, and, outside the cultural institutions, to enthrall a different audience. Such practices lead to consider the social impact of the artwork. This thesis also aspires to replace the works of these artists into an interdisciplinary history of art, at the junction of performing arts, the works of the first video artists and experimental cinema.
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Quand les adolescents vont au musée : une étude de la médiation au Musée des beaux-arts de Montréal

Martin-Le Mével, Laure 06 1900 (has links)
L’étude proposée dans ce mémoire porte sur le processus de visite des adolescents de 14-16 ans au Musée des beaux-arts de Montréal. Je mobilise principalement les concepts de « médiateurs » et « médiations », entendus selon la définition proposée par Hennion (1988, 2000). En effet, Hennion propose de voir la médiation non comme un pont entre deux entités, vision commune de la médiation, mais comme un processus en construction. Ainsi, le médiateur est un élément qui va capter l’attention du jeune visiteur et la médiation est l’action qui va se développer dans cette relation médiateur-visiteur. L’analyse vise plus particulièrement à identifier les médiateurs qui agissent durant cette visite et à comprendre les médiations qui se mettent en place. Cette étude a été réalisée au moyen d’entrevues semi-structurées et d’observations participantes, auprès de six adolescents, âgés de 14 à 16 ans. Une première entrevue permettait de connaître les antécédents de ces jeunes à l’égard des musées et de comprendre suite à quelles mises en condition ils se rendaient à l’exposition. Une observation, par groupe de deux participants, a ensuite été menée lors de l’exposition du Musée des beaux-arts de Montréal : Il était une fois l’impressionnisme. Une histoire de l’impressionnisme : chefs-d’œuvre de la peinture française du Clark. Ces observations ont permis de repérer les moments qui ont capté l’attention des participants durant leur visite. Enfin, une seconde entrevue a été l’occasion de revenir sur leur expérience de visite et de dégager les médiations qui se sont mises en place. Sur les bases de ce terrain, ce mémoire met en avant un ensemble de médiateurs (les autres visiteurs, l’environnement physique, l’œuvre et le récit) et de médiations (rêver, comprendre, se projeter, admirer, comparer et refuser) qui se sont développées chez ces adolescents. Suite à cela, ce mémoire propose une explication du processus de visite tel qu’analysé chez ces adolescents à travers la représentation de la « spirale coquillage ». Cette représentation souligne le fait que le processus de visite n’est pas un phénomène linéaire mais se fait par la confrontation des antécédents de l’adolescent avec sa nouvelle expérience de visite. Il s’agit donc d’un processus circulaire qui se base sur ses antécédents pour construire progressivement de nouvelles strates, qui conditionneront ses prochaines expériences au musée. / The study presented in this thesis focuses on the visiting process of teenagers from 14 to 16 years old at the Montreal Museum of Fine Arts. I am principally drawing on concepts of “mediators” and “mediations”, following the definition given by Hennion (1988, 2000). Indeed, Hennion suggests that mediation should not be seen as a bridge between two entities, which is the common vision of mediation, but rather as a process under construction. Thus, the mediator is an element that will capture the young visitor's attention and mediation is the action that will develop in this mediator-visitor relationship. The analysis more specifically aims to identify the mediators acting during this visit and to understand the mediations that get constituted. This study was conducted with six teenagers between 14 and 16 years old. A first interview enabled me to become acquainted with the background of the young visitors regarding museums, and to understand in which conditions they were going to the exhibit. An observation, done in binomial groups, was then carried out during Once upon a time Impressionism. A story of impressionism: great French paintings from the Clark, the exhibit held at the Montreal Museum of Fine Arts. These observations allowed me to spot the moments that attracted the teenagers' attention during the visit. Finally, a second interview gave the opportunity to go over their visiting experience and to bring out the mediations that occurred. On the basis of this fieldwork, this thesis foregrounds a set of mediators (the other visitors, the environment, the works and stories) and mediations (dreaming, understanding, planning, admiring, comparing and refusing) that teenagers have developed. Following this, the thesis offers an explanation of the visiting process as analyzed with these teenagers through the representation of the “shell spiral''. This representation emphasizes the fact that the visiting process is not a linear phenomenon, but is created through the confrontation of the teenager's background with his new visiting experience. It is thus a circular process that relies on the teenager's background to progressively build new strata that will condition his future museum experiences.
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Médiation de l'architecture par l'exposition et sa réception par des visiteurs experts et non experts

Laberge, Marie Elizabeth 11 October 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la médiation de l'architecture au musée et aux divers moyens employés pour communiquer le projet architectural en exposition. L'objectif est de mieux connaître la réception que font les visiteurs architectes et non-architectes des outils utilisés pour exposer les aspects variés du projet architectural. On s'entend pour dire que la communication du projet architectural par l'exposition n'est pas tâche facile. Des représentations diverses (dessins, maquettes, photographies, vidéos, etc.) sont utilisées pour exposer le bâti absent. Plusieurs des objets présentés sont complexes à interpréter, surtout pour un néophyte, notamment en raison des codes qu'ils contiennent. Une méthode souvent employée par les commissaires est la " mise en série " de divers types de représentations, chaque outil permettant d'accéder à des informations spécifiques sur le projet. Comme les objets présentés sont souvent difficiles d'accès et que leur présentation sous forme de série peut ajouter à la complexité, il apparaît important d'investiguer la manière dont les visiteurs font sens de ce type de dispositif. Cette recherche vise principalement à jeter les bases d'une connaissance empirique de la réception d'expositions d'architecture par les visiteurs. Six questions ont été retenues pour analyse : (1) Quels objets sont mobilisés par le visiteur? (2) Quels types d'opérations mentales sont faites en lien avec ces objets? (3) Quels sont les obstacles rencontrés, et que fait le visiteur suite à la rencontre d'un obstacle? (4) Quels aspects du projet architectural (matérialité, concept, contexte, etc.) retiennent l'attention du visiteur? (5) Comment le visiteur fait-il des liens entre les différents objets exposés sous forme de série? (6) Le profil professionnel des visiteurs (architectes vs non-architectes) a-t-il une influence sur la construction de sens? Le recueil de données auprès d'une trentaine de visiteurs s'est déroulé au Centre canadien d'architecture (CCA) de Montréal dans l'exposition " Perspectives de vie à Londres et à Tokyo imaginées par Stephen Taylor et Ryue Nishizawa ". Chaque participant visite l'exposition en compagnie de la chercheure avec qui il partage, au fur et à mesure de sa visite, ses pensées et émotions, selon la méthode des protocoles verbaux concomitants (aussi connue sous le nom de thinking aloud ou protocol analysis). L'ensemble des propos est enregistré pour permettre une retranscription exacte avant analyse. Plusieurs des résultats obtenus confirment des idées déjà avancées par les chercheurs telles la popularité des photographies, le peu d'intérêt de la part des non-architectes pour les plans, les aspects variés du projet mentionnés face aux objets exposés, ou encore l'établissement de liens entre les objets comme moyen d'identifier la série. D'autres résultats mettent plutôt en doute des affirmations retrouvées dans les écrits, mais encore jamais appuyées par des données empiriques. Par exemple, plusieurs commissaires considèrent que la maquette est un excellent outil pour communiquer l'architecture et qu'elle est appréciée de tous. Or, dans le cadre de la présente étude, la maquette est peu utilisée par les visiteurs. Le type de maquette et la manière dont elle est disposée dans l'espace peuvent ainsi rendre cet outil peu utile dans la construction de sens du visiteur. Plusieurs auteurs appréhendent des difficultés et des obstacles pour les visiteurs non-architectes. Les présents résultats confirment certaines difficultés des visiteurs néophytes, mais ils démontrent également que les architectes rencontrent eux aussi des obstacles variés
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Quand les adolescents vont au musée : une étude de la médiation au Musée des beaux-arts de Montréal

Martin-Le Mével, Laure 06 1900 (has links)
L’étude proposée dans ce mémoire porte sur le processus de visite des adolescents de 14-16 ans au Musée des beaux-arts de Montréal. Je mobilise principalement les concepts de « médiateurs » et « médiations », entendus selon la définition proposée par Hennion (1988, 2000). En effet, Hennion propose de voir la médiation non comme un pont entre deux entités, vision commune de la médiation, mais comme un processus en construction. Ainsi, le médiateur est un élément qui va capter l’attention du jeune visiteur et la médiation est l’action qui va se développer dans cette relation médiateur-visiteur. L’analyse vise plus particulièrement à identifier les médiateurs qui agissent durant cette visite et à comprendre les médiations qui se mettent en place. Cette étude a été réalisée au moyen d’entrevues semi-structurées et d’observations participantes, auprès de six adolescents, âgés de 14 à 16 ans. Une première entrevue permettait de connaître les antécédents de ces jeunes à l’égard des musées et de comprendre suite à quelles mises en condition ils se rendaient à l’exposition. Une observation, par groupe de deux participants, a ensuite été menée lors de l’exposition du Musée des beaux-arts de Montréal : Il était une fois l’impressionnisme. Une histoire de l’impressionnisme : chefs-d’œuvre de la peinture française du Clark. Ces observations ont permis de repérer les moments qui ont capté l’attention des participants durant leur visite. Enfin, une seconde entrevue a été l’occasion de revenir sur leur expérience de visite et de dégager les médiations qui se sont mises en place. Sur les bases de ce terrain, ce mémoire met en avant un ensemble de médiateurs (les autres visiteurs, l’environnement physique, l’œuvre et le récit) et de médiations (rêver, comprendre, se projeter, admirer, comparer et refuser) qui se sont développées chez ces adolescents. Suite à cela, ce mémoire propose une explication du processus de visite tel qu’analysé chez ces adolescents à travers la représentation de la « spirale coquillage ». Cette représentation souligne le fait que le processus de visite n’est pas un phénomène linéaire mais se fait par la confrontation des antécédents de l’adolescent avec sa nouvelle expérience de visite. Il s’agit donc d’un processus circulaire qui se base sur ses antécédents pour construire progressivement de nouvelles strates, qui conditionneront ses prochaines expériences au musée. / The study presented in this thesis focuses on the visiting process of teenagers from 14 to 16 years old at the Montreal Museum of Fine Arts. I am principally drawing on concepts of “mediators” and “mediations”, following the definition given by Hennion (1988, 2000). Indeed, Hennion suggests that mediation should not be seen as a bridge between two entities, which is the common vision of mediation, but rather as a process under construction. Thus, the mediator is an element that will capture the young visitor's attention and mediation is the action that will develop in this mediator-visitor relationship. The analysis more specifically aims to identify the mediators acting during this visit and to understand the mediations that get constituted. This study was conducted with six teenagers between 14 and 16 years old. A first interview enabled me to become acquainted with the background of the young visitors regarding museums, and to understand in which conditions they were going to the exhibit. An observation, done in binomial groups, was then carried out during Once upon a time Impressionism. A story of impressionism: great French paintings from the Clark, the exhibit held at the Montreal Museum of Fine Arts. These observations allowed me to spot the moments that attracted the teenagers' attention during the visit. Finally, a second interview gave the opportunity to go over their visiting experience and to bring out the mediations that occurred. On the basis of this fieldwork, this thesis foregrounds a set of mediators (the other visitors, the environment, the works and stories) and mediations (dreaming, understanding, planning, admiring, comparing and refusing) that teenagers have developed. Following this, the thesis offers an explanation of the visiting process as analyzed with these teenagers through the representation of the “shell spiral''. This representation emphasizes the fact that the visiting process is not a linear phenomenon, but is created through the confrontation of the teenager's background with his new visiting experience. It is thus a circular process that relies on the teenager's background to progressively build new strata that will condition his future museum experiences.

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