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Las visiones y los mundos: depredación, transformación y equilibrio en discursos de la Amazonía occidental

Favaron Peyón, Pedro M. 05 1900 (has links)
Ce travail se veut d’un rapprochement aux pratiques et savoirs des peuples amazoniens à partir de discours produits par ces nations. Nous y interpréterons des chants sacrés, des narrations ancestrales et des textes académiques de penseurs autochtones. Ce travail indique que les pratiques amazoniennes s’inscrivent dans un contexte de significations qui considèrent que tout être vivant possède des pensées et un esprit; qu’il existe des êtres spirituels qui défendent ces êtres vivants contre les abus possibles. Les êtres humains doivent transcender leur état de conscience, se déplacer vers les mondes invisibles et initier la communication avec ces esprits, pour ainsi maintenir l’équilibre existentiel. Selon les pensées de l’Amazonie, les communautés humaines ne peuvent pas se concevoir comme autosuffisantes; elles doivent plutôt maintenir de constantes relations avec les multiples êtres qui peuplent leur environnement visible et les mondes invisibles. Les trois concepts clés qui permettent de rendre compte des pratiques des peuples amazoniens sont la déprédation, la transformation et l’équilibre. Par déprédation, nous entendons les pratiques amazoniennes qui impliquent une destruction des autres êtres afin de sustenter la vie de la communauté. Selon les pensées de l’Amazonie, cette déprédation devrait être mesurée, dans le but de ne pas tuer plus que nécessaire à la survie. La déprédation est régulée par les êtres spirituels. Les pratiques amazoniennes de transformation sont destinées à la sauvegarde des liens de la communauté, en transfigurant tout ce qui entre ou sort de cette dernière, de manière à ce qu’aucun agent externe ne mette en péril les liens affectifs. Les pratiques de déprédation et de transformation sont complémentaires et elles requièrent toutes les deux de se produire de manière équilibrée, en respectant les savoirs ancestraux et les lois cosmiques établies par les esprits supérieurs. En ce qui a trait à la méthode d’analyse, nous aborderons les discours de l’Amazonie à partir leur propre logique culturelle, sans imposer des méthodologies préétablies, ce qui donne comme résultat un travail académique qui approfondie la production intellectuelle interculturelle, puisque ce sont les voix indigènes qui expriment elles-mêmes leurs conceptions et le sens de leurs pratiques. Dans son ensemble, le travail engage un dialogue critique avec son champ d’étude en discutant ou en approfondissant certaines conceptions forgées par la littérature anthropologique consacrée à l’étude de la région, à partir des savoirs ancestraux amazoniens qui nourrissent les pratiques de ces nations. / This dissertation delves into the knowledge-practices of Amazonian peoples, drawing on discourses produced by members of these nations. It explores sacred songs, stories and academic texts of ancient Indian thinkers. The dissertation signals that Amazonian practices belong to a context of meanings which consider that all living beings have thoughts and spirit; that spiritual beings defend these living beings against possible abuses. Human beings must transcend their state of consciousness, navigate the invisible worlds and establish communication with these spirits to uphold existential balance. According to Amazonian thought, human communities are not self-sufficient and must maintain a constant relationship with the multiplicity of beings that populate the visible environment and invisible worlds. Three key concepts account for the practices of Amazonian peoples: depredation, transformation and balance. Depredation refers to Amazonian practices involving the destruction of other beings in order to sustain the life of the community. According to Amazonian thought, depredation should be measured and only that which is necessary for survival should be killed. Depredation is governed by spiritual beings. Amazonian transformation practices are designed to safeguard community ties, transfiguring all that enters or leaves it, so that no external agent may jeopardize these ties of affection. The practices of depredation and transformation are complementary and both must be carried out in a balanced manner, respecting ancestral knowledge and cosmic laws established by higher spirits. With regard to the method of analysis, the dissertation considers Amazonian discourses from their own cultural logic and does not impose pre-established methodologies on them. Consequently, the present scholarly work makes a profound attempt at achieving an intercultural intellectual production; as it is indigenous voices themselves that express their ideas and the meaning of their practices. Overall, the dissertation enters into a critical dialogue with its field of study, both challenging and broadening certain concepts forged by the anthropological literature dedicated to the region’s study, drawing on the ancient Amazonian knowledge that nurtures the practices of those nations. / El presente trabajo es una aproximación a los saberes-prácticas de las naciones de la Amazonía occidental, a partir de discursos producidos por miembros de esas mismas naciones. Se interpretarán cantos sagrados, narraciones ancestrales y textos académicos de pensadores indígenas. El trabajo señala que las prácticas amazónicas occidentales se enmarcan dentro de un contexto de significaciones que consideran que todo ser vivo tiene pensamientos y espíritu; que existen seres espirituales que defienden a estos seres vivos contra posibles abusos. Los seres humanos deben trascender su estado de conciencia, desplazarse a los mundos invisibles y entablar comunicación con estos espíritus, para de esa manera mantener el equilibrio existencial. Para los pensamientos amazónicos occidentales, las comunidades humanas no pueden pensarse autosuficientes, sino que deben mantener constantes relaciones con la multiplicidad de seres que pueblan su entorno visible y los mundos invisibles. Tres conceptos claves que permiten dar cuenta de las prácticas de los pueblos de la Amazonía occidental son depredación, transformación y equilibrio. Por depredación se entienden las prácticas amazónicas que implican una destrucción de otros seres para sustentar la vida de la comunidad. Según los pensamientos amazónicos occidentales, esta depredación debe ser medida, sin asesinar más de lo necesario para subsistir. La depredación se encuentra regulada por los seres espirituales. Las prácticas amazónicas de transformación están destinadas a salvaguardar los vínculos de la comunidad, transfigurando todo aquello que entra o sale de la misma, de tal manera que ningún agente externo ponga en peligro los vínculos de afecto. Las prácticas de depredación y transformación son complementarias y ambas requieren hacerse de manera equilibrada, respetando los saberes ancestrales y las leyes cósmicas establecidas por los espíritus superiores. En cuanto al método de análisis, se abordan los discursos amazónicos occidentales a partir de sus propias lógicas culturales, sin imponerles metodologías pre-establecidas, lo que da como resultado un trabajo académico que sigue ahondado en el intento de llegar a una producción intelectual intercultural, siendo las voces indígenas mismas las que expresan sus concepciones y los sentidos de sus prácticas. En su conjunto, el trabajo entabla un diálogo crítico con su campo de estudio, discutiendo o ahondando ciertas concepciones forjadas por la literatura antropológica dedicada al estudio de la región, a partir de aquellos saberes ancestrales de la Amazonía occidental que nutren las prácticas de esas naciones.
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Las visiones y los mundos: depredación, transformación y equilibrio en discursos de la Amazonía occidental

Favaron Peyón, Pedro M. 05 1900 (has links)
Ce travail se veut d’un rapprochement aux pratiques et savoirs des peuples amazoniens à partir de discours produits par ces nations. Nous y interpréterons des chants sacrés, des narrations ancestrales et des textes académiques de penseurs autochtones. Ce travail indique que les pratiques amazoniennes s’inscrivent dans un contexte de significations qui considèrent que tout être vivant possède des pensées et un esprit; qu’il existe des êtres spirituels qui défendent ces êtres vivants contre les abus possibles. Les êtres humains doivent transcender leur état de conscience, se déplacer vers les mondes invisibles et initier la communication avec ces esprits, pour ainsi maintenir l’équilibre existentiel. Selon les pensées de l’Amazonie, les communautés humaines ne peuvent pas se concevoir comme autosuffisantes; elles doivent plutôt maintenir de constantes relations avec les multiples êtres qui peuplent leur environnement visible et les mondes invisibles. Les trois concepts clés qui permettent de rendre compte des pratiques des peuples amazoniens sont la déprédation, la transformation et l’équilibre. Par déprédation, nous entendons les pratiques amazoniennes qui impliquent une destruction des autres êtres afin de sustenter la vie de la communauté. Selon les pensées de l’Amazonie, cette déprédation devrait être mesurée, dans le but de ne pas tuer plus que nécessaire à la survie. La déprédation est régulée par les êtres spirituels. Les pratiques amazoniennes de transformation sont destinées à la sauvegarde des liens de la communauté, en transfigurant tout ce qui entre ou sort de cette dernière, de manière à ce qu’aucun agent externe ne mette en péril les liens affectifs. Les pratiques de déprédation et de transformation sont complémentaires et elles requièrent toutes les deux de se produire de manière équilibrée, en respectant les savoirs ancestraux et les lois cosmiques établies par les esprits supérieurs. En ce qui a trait à la méthode d’analyse, nous aborderons les discours de l’Amazonie à partir leur propre logique culturelle, sans imposer des méthodologies préétablies, ce qui donne comme résultat un travail académique qui approfondie la production intellectuelle interculturelle, puisque ce sont les voix indigènes qui expriment elles-mêmes leurs conceptions et le sens de leurs pratiques. Dans son ensemble, le travail engage un dialogue critique avec son champ d’étude en discutant ou en approfondissant certaines conceptions forgées par la littérature anthropologique consacrée à l’étude de la région, à partir des savoirs ancestraux amazoniens qui nourrissent les pratiques de ces nations. / This dissertation delves into the knowledge-practices of Amazonian peoples, drawing on discourses produced by members of these nations. It explores sacred songs, stories and academic texts of ancient Indian thinkers. The dissertation signals that Amazonian practices belong to a context of meanings which consider that all living beings have thoughts and spirit; that spiritual beings defend these living beings against possible abuses. Human beings must transcend their state of consciousness, navigate the invisible worlds and establish communication with these spirits to uphold existential balance. According to Amazonian thought, human communities are not self-sufficient and must maintain a constant relationship with the multiplicity of beings that populate the visible environment and invisible worlds. Three key concepts account for the practices of Amazonian peoples: depredation, transformation and balance. Depredation refers to Amazonian practices involving the destruction of other beings in order to sustain the life of the community. According to Amazonian thought, depredation should be measured and only that which is necessary for survival should be killed. Depredation is governed by spiritual beings. Amazonian transformation practices are designed to safeguard community ties, transfiguring all that enters or leaves it, so that no external agent may jeopardize these ties of affection. The practices of depredation and transformation are complementary and both must be carried out in a balanced manner, respecting ancestral knowledge and cosmic laws established by higher spirits. With regard to the method of analysis, the dissertation considers Amazonian discourses from their own cultural logic and does not impose pre-established methodologies on them. Consequently, the present scholarly work makes a profound attempt at achieving an intercultural intellectual production; as it is indigenous voices themselves that express their ideas and the meaning of their practices. Overall, the dissertation enters into a critical dialogue with its field of study, both challenging and broadening certain concepts forged by the anthropological literature dedicated to the region’s study, drawing on the ancient Amazonian knowledge that nurtures the practices of those nations. / El presente trabajo es una aproximación a los saberes-prácticas de las naciones de la Amazonía occidental, a partir de discursos producidos por miembros de esas mismas naciones. Se interpretarán cantos sagrados, narraciones ancestrales y textos académicos de pensadores indígenas. El trabajo señala que las prácticas amazónicas occidentales se enmarcan dentro de un contexto de significaciones que consideran que todo ser vivo tiene pensamientos y espíritu; que existen seres espirituales que defienden a estos seres vivos contra posibles abusos. Los seres humanos deben trascender su estado de conciencia, desplazarse a los mundos invisibles y entablar comunicación con estos espíritus, para de esa manera mantener el equilibrio existencial. Para los pensamientos amazónicos occidentales, las comunidades humanas no pueden pensarse autosuficientes, sino que deben mantener constantes relaciones con la multiplicidad de seres que pueblan su entorno visible y los mundos invisibles. Tres conceptos claves que permiten dar cuenta de las prácticas de los pueblos de la Amazonía occidental son depredación, transformación y equilibrio. Por depredación se entienden las prácticas amazónicas que implican una destrucción de otros seres para sustentar la vida de la comunidad. Según los pensamientos amazónicos occidentales, esta depredación debe ser medida, sin asesinar más de lo necesario para subsistir. La depredación se encuentra regulada por los seres espirituales. Las prácticas amazónicas de transformación están destinadas a salvaguardar los vínculos de la comunidad, transfigurando todo aquello que entra o sale de la misma, de tal manera que ningún agente externo ponga en peligro los vínculos de afecto. Las prácticas de depredación y transformación son complementarias y ambas requieren hacerse de manera equilibrada, respetando los saberes ancestrales y las leyes cósmicas establecidas por los espíritus superiores. En cuanto al método de análisis, se abordan los discursos amazónicos occidentales a partir de sus propias lógicas culturales, sin imponerles metodologías pre-establecidas, lo que da como resultado un trabajo académico que sigue ahondado en el intento de llegar a una producción intelectual intercultural, siendo las voces indígenas mismas las que expresan sus concepciones y los sentidos de sus prácticas. En su conjunto, el trabajo entabla un diálogo crítico con su campo de estudio, discutiendo o ahondando ciertas concepciones forjadas por la literatura antropológica dedicada al estudio de la región, a partir de aquellos saberes ancestrales de la Amazonía occidental que nutren las prácticas de esas naciones.

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