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Ethnographies de la gestion de l'eau à Tuti (Khartoum, Soudan) et Cano de Loro (Carthagène, Colombie) : histoire, localité et politique dans une perspective d'anthropologie urbaine comparée / Ethnographies of water management in tuti (Khartoum, Sudan) and Caño de Loro (Cartagena, Colombia) : comparing history, locality and politics in urban anthropology

Arango, Luisa 27 November 2015 (has links)
Au début du XXe siècle, un modèle centralisé est adopté pour l’approvisionnement en eau dans de nombreuses villes, dont Carthagène (Colombie) et Khartoum (Soudan). Ainsi, le réseau hydrique devient une technologie politique et un marqueur de la spatialité et des modes de vie urbains pour différents acteurs (administrateurs, techniciens et citadins). L’analyse comparée des stratégies d’accès, des usages quotidiens et de l’imaginaire lié à l’eau de deux populations urbaines et insulaires – Caño de Loro (Carthagène) et Tuti (Khartoum) – permet d’aborder la complexité des villes contemporaines. Dans la première partie, le réseau hydrique est restitué dans l’histoire de chaque ville où sa mise en place repose sur le renforcement ou l’émergence de certains rapports de pouvoir et sur une transformation dans la conception de la nature. Ce caractère relationnel et politique du réseau ouvre la voie, dans une deuxième partie, à l’analyse de la matérialité de l’eau et ses échanges comme producteurs de « localités » particulières au sein de l’espace urbain. L’analyse des relations entre sphères publiques et privées par le biais de la distribution de l’eau amène à discuter la pertinence de la notion de « gestion collective » des ressources en ville. La troisième partie aborde les mécanismes mobilisés par différents acteurs dans les projets de planification urbaine pour négocier leur marge d’action sur l’eau et la terre. Elle met en lumière la dimension politique des catégories d’appartenance et le pouvoir transformateur des actions collectives et individuelles dans des situations où la gestion des ressources est traversée par de logiques individuelles, locales, nationales et globales. / At the turn of the twentieth century, numerous cities such as Cartagena (Colombia) and Khartoum (Sudan), adopted a centralized technical and administrative model for the management of drinking water. Associated since its construction to planned urban development projects, the water network constitutes a political technology and becomes a landmark of urban spatiality, for politicians as well as for technicians and urban dwellers. The compared analysis of access strategies, daily usage, and the role of water in the imagination of two populations with an ambiguous urban status – Caño de Loro (Cartagena) and Tuti (Khartoum) – allows us to approach the social complexity of contemporary cities in the South. The comparison supposes a reflexive orientation that leads us, over and beyond the socio-political dynamics of each context, to critically consider our categories of analysis. In the first part the water network is contextualized in the history of each city, where its recent apparition and setting up rests upon the reinforcement or creation of dense power relations, as well as a new conception of nature, particularly of water. Such relational and political features lead to, in the second part, an understanding of how the materiality of water and its sharing produces particular localities within the urban space. Therefore, the analysis of relations between public and private spheres through everyday water exchanges lets us discuss the relevance of the notion of “collective management” of resources in Cartagena and Khartoum. The third part considers the mechanisms draw on by different actors within the particular context of urban planning to negotiate their margin of action on land and water. It highlights the political dimension of identity categories as well as the transformative power of individual and collective actions in situations where resource management is crossed with individual, local, national, and global logics at the same time.
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L'actualisation du patrimoine par la médiation de l'architecture contemporaine

Georgescu Paquin, Alexandra 02 1900 (has links) (PDF)
Dans la rencontre entre l'architecture contemporaine et le patrimoine bâti, la thèse propose de s'affranchir de la polarité conservation-création en analysant l'actualisation patrimoniale en tant que phénomène culturel à l'œuvre. La cohabitation entre le nouveau et l'ancien en architecture, si elle se pratique depuis plus de deux mille ans, est devenue un enjeu au XXe siècle. L'explosion des formes en architecture contemporaine, parallèlement à la montée d'une prédominance de la signature de l'architecte, semble difficilement réconciliable avec l'extension de la notion de patrimoine, extension autant sémantique que géographique et spatiale. Or, que ce soit pour des raisons économiques et environnementales, fonctionnelles ou patrimoniales, les insertions d'éléments d'architecture contemporaine sur des bâtiments patrimoniaux transforment désormais le patrimoine d'objet-relique en un projet dynamique, constituant un genre architectural particulier et indépendant. L'actualisation est une façon de réinterpréter le patrimoine en lui donnant un sens actuel grâce à une action (en l'occurrence, un ajout architectural dans un style contemporain), ce qui modifie les représentations du lieu tout en lui ajoutant une couche de significations. Ce processus communicationnel se pose ainsi comme une réponse à l'obsolescence patrimoniale ; en transformant les représentations d'un lieu par un langage contemporain et en s'immisçant dans son processus de patrimonialisation. L'hybridité architecturale qui en résulte favorise un espace de médiation à la fois physique (par les formes) et symbolique (par le patrimoine et les représentations). À travers trois cas espagnols récents, l'actualisation est observée dans trois types de manifestations : la « ponctuation » à l'œuvre dans l'accès au CaixaForum de Barcelone (Arata Isozaki), la « prolongation » du musée national Centre d'art Reina Sofía à Madrid (Jean Nouvel) et, finalement, la « révélation » du musée du Théâtre romain de Carthagène (Rafael Moneo). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : actualisation, patrimoine, patrimonialisation, architecture contemporaine, médiation, Espagne
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Imaginaires géographiques et pratiques touristiques : le cas de Carthagène des Indes, Colombie / Geographical imaginaries and tourist practices : the case of Cartagena de Indias, Colombia

Piňeros, Sairi T. 05 December 2018 (has links)
Les imaginaires touristiques sont fortement attachés aux imaginaires géographiques. Ils sont construits par un processus de représentation où différentes images mentales interagissent. Ces images mentales sont construites à partir de différentes sources d’information que nous percevons dans notre quotidien. Les informations sur les lieux sont diffusées à travers la littérature, la peinture, la musique, les films, la télévision ; la communication touristique (brochures, affiches, catalogues, cartes postales, photos, vidéos, télévision, guides) ; les expériences des autres (voyages, récits, etc.).Toutes ces idées-images des lieux circulent constamment dans différentes échelles (locale, nationale, internationale) et façonnent nos imaginaires géographiques et touristiques. De ce fait, les imaginaires touristiques ne sont pas figés, ils changent à travers le temps, ils sont constamment reformulés ou réaffirmés, ils se transforment.Aujourd’hui, par la mondialisation du tourisme qui augmente la concurrence entre les différents territoires, les acteurs territoriaux sont confrontés à créer des images attractives afin de donner un caractère différentiel vis-à-vis d’autres territoires, cela afin d’attirer les investissements et les touristes. Cependant, les efforts des acteurs territoriaux pour créer des images attractives ne parviennent pas à donner les résultats attendus, c’est le cas de territoires qui sont associés aux images négatives -guerre, violence, délinquance et risques- très ancrées dans imaginaire collectif et qui affectent non seulement l’imaginaire géographique du pays concerné, mais aussi celui de leurs destinations touristiques.Compte tenu de ces images négatives, les acteurs locaux de destinations touristiques vont construire une image qui met en valeur leurs propres atouts touristiques, mais qui, en même temps, éclipse son association directe avec son propre pays, en autres mots, une image déterritorialisée de la destination touristique. C’est à partir de cette situation paradoxale que cette thèse se penche sur le processus de construction, déconstruction et reconstruction des imaginaires géographiques et touristiques, à partir de l’analyse d’une ville patrimoine mondial de l’Unesco, Carthagène des Indes, située dans un pays longtemps associé aux images négatives, la Colombie. Ce travail propose une double lecture d’analyse, l’une centrée sur les acteurs locaux et leurs stratégies de production d’images touristiques, et l’autre, sur les touristes en tant que consommateurs et co-producteurs. Un accent particulier est mis sur l’analyse des informations issues de médias modernes (Internet et les réseaux sociaux) puisqu’ils participent activement dans la circulation de contenus visuels et textuels que façonnent les imaginaires géographiques et touristiques. / Tourist imaginaries are strongly attached to geographical imaginaries. They are constructed through a process of representation where different mental images interact. These mental images are constructed from different information sources that we perceive in our daily lives. Information about places is disseminated through literature, painting, music, movies, television; tourist communication (brochures, posters, catalogs, postcards, photos, videos, television, guides); the experiences of others (travels, stories, etc.). All these idea-images of places circulate constantly on different scales (local, national, international) and shape our geographical and tourist imaginaries. As a result, tourism imaginaries are not fixed, they change over time, they are constantly reformulated or reaffirmed, they transform themselves.Today, with the globalization of tourism, which increases the competition between different territories, territorial actors are faced with the need to create attractive images in order to differentiate from other territories, in order to attract investments and tourists. However, the efforts made by territorial actors to create attractive images fail to give the expected results. This is the case of territories that are associated with negative images - war, violence, delinquency and risks – deeply rooted in the collective imaginary and which affect not only the geographical imaginary of the country concerned, but also that of their tourist destinations.Given these negative images, local actors of tourist destinations will build an image that enhances their own tourist attractions/attributes. However, at the same time, this eclipses its direct association with its own country, in other words, a deterritorialized image of the tourist destination.It is from this paradoxical situation that this thesis examines the construction, deconstruction and reconstruction process of geographical and tourist imaginaries, based on the analysis of a UNESCO World Heritage city, Cartagena de Indias, located in a country associated with negative images since a long time, Colombia. This research work proposes a double analysis, one focused on local actors and their strategies for producing tourist images, and the other on tourists as consumers and coproducers.Particular emphasis is put on the analysis of information from modern media (Internet and social networks) as they actively participate in the circulation of visual and textual content that shape geographical and tourist imaginaries.

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