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La socialisation par les sports collectifs : une approche conative auprès des enseignants d'éducation physique et sportiveVerschave, Guy 27 March 2012 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur les conations de socialisation chez les enseignants d'Education Physique et Sportive (EPS),éléments d'explication des choix de contenus d'enseignement proposés en sport collectif. Parallèlement, elle permet derepérer, dans les propositions de contenus, les différentes conceptions de la socialisation qu'ont les enseignants.Le cadre théorique retenu associe le modèle individualiste de Weber (1911) dans lequel l'individu gère ses actions dansl'art de se débrouiller et le modèle conatif développé par Bui-Xuân (1993, 1998), où l'inclination à agir dirigée par unsystème de valeurs incorporées va orienter l'action de l'être humain.L'hypothèse de travail était que le choix des contenus d'enseignement visant l'objectif de socialisation par les sportscollectifs détermine l'étape conative de socialisation dans laquelle se situe l'enseignant.La méthode s'appuie sur trois techniques principales et complémentaires :- L'analyse de la littérature scientifique et professionnelle,- Une enquête par questionnaire (n = 280),- Deux séries d'entretiens compréhensifs (avant : n = 9 ; après : n = 5).Les résultats mettent en évidence cinq étapes conatives : à l'étape 1 (émotionnelle), où l'enseignant, non spécialiste desport collectif, ne peut pas suivre la logique de socialisation précisée dans les textes car il est d'abord confronté auxobstacles à la socialisation ; à l'étape 2 (fonctionnelle), l'enseignant, non spécialiste de sport collectif, fait référence àl'objectif de socialisation présent dans les textes, mais il tâtonne et essaie de solliciter les élèves en fonction de leursdispositions ; à l'étape 3 (technique), l'enseignant, spécialiste ou non, est convaincu que les sports collectifs favorisent lasocialisation, et pour ce faire, il impose toutes les règles (socialisation passive) ; à l'étape 4 (contextuelle), l'enseignant,spécialiste de sport collectif, permet aux élèves de prendre des initiatives (socialisation active), mais celles-ci restent sousl'influence du contexte de la classe et du sport collectif retenu ; enfin, à l'étape 5 (expertise et création), l'élève est partieprenante de sa socialisation (socialisation active) qui est cependant placée sous l'influence des choix didactiques etpédagogiques de l'enseignant.Il est démontré, in fine, que le passage d'une étape à une autre répond à des conditions d'accumulation de facteurshiérarchisés.L'étude débouche sur la thèse : les conations de socialisation chez les enseignants d'EPS déterminent le choix des formeset des contenus d'enseignement en sport collectif.
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La socialisation par les sports collectifs : une approche conative auprès des enseignants d'éducation physique et sportive / Socialisation through collective sports : a conative approach with teachers of Physical Education and SportVerschave, Guy 27 March 2012 (has links)
Cette étude porte sur les conations de socialisation chez les enseignants d’Education Physique et Sportive (EPS),éléments d’explication des choix de contenus d’enseignement proposés en sport collectif. Parallèlement, elle permet derepérer, dans les propositions de contenus, les différentes conceptions de la socialisation qu’ont les enseignants.Le cadre théorique retenu associe le modèle individualiste de Weber (1911) dans lequel l’individu gère ses actions dansl’art de se débrouiller et le modèle conatif développé par Bui-Xuân (1993, 1998), où l’inclination à agir dirigée par unsystème de valeurs incorporées va orienter l’action de l’être humain.L’hypothèse de travail était que le choix des contenus d’enseignement visant l’objectif de socialisation par les sportscollectifs détermine l’étape conative de socialisation dans laquelle se situe l’enseignant.La méthode s’appuie sur trois techniques principales et complémentaires :- L’analyse de la littérature scientifique et professionnelle,- Une enquête par questionnaire (n = 280),- Deux séries d’entretiens compréhensifs (avant : n = 9 ; après : n = 5).Les résultats mettent en évidence cinq étapes conatives : à l’étape 1 (émotionnelle), où l’enseignant, non spécialiste desport collectif, ne peut pas suivre la logique de socialisation précisée dans les textes car il est d’abord confronté auxobstacles à la socialisation ; à l’étape 2 (fonctionnelle), l’enseignant, non spécialiste de sport collectif, fait référence àl’objectif de socialisation présent dans les textes, mais il tâtonne et essaie de solliciter les élèves en fonction de leursdispositions ; à l’étape 3 (technique), l’enseignant, spécialiste ou non, est convaincu que les sports collectifs favorisent lasocialisation, et pour ce faire, il impose toutes les règles (socialisation passive) ; à l’étape 4 (contextuelle), l’enseignant,spécialiste de sport collectif, permet aux élèves de prendre des initiatives (socialisation active), mais celles-ci restent sousl’influence du contexte de la classe et du sport collectif retenu ; enfin, à l’étape 5 (expertise et création), l’élève est partieprenante de sa socialisation (socialisation active) qui est cependant placée sous l’influence des choix didactiques etpédagogiques de l’enseignant.Il est démontré, in fine, que le passage d’une étape à une autre répond à des conditions d’accumulation de facteurshiérarchisés.L’étude débouche sur la thèse : les conations de socialisation chez les enseignants d’EPS déterminent le choix des formeset des contenus d’enseignement en sport collectif. / This study concentrates on the conations for teachers of Physical Education (PE), and the elements that can explain thechoice of the content of the teaching of collective sports. At the same time, it indicates, in the choice of content, thedifferent conceptions teachers have of socialisation.The selected theoretical framework associates Weber’s individualistic model (1911) in which individuals manage theiractions in the attempt to get by, and the conative model developed by Bui-Xuân (1993, 1998), in which the inclination toact directed by a system of values will orientate the action of human beings.The method is based on three main, parallel techniques:- An analysis of the scientific and professional literature,- A survey via a questionnaire (n = 280),- Two series of in-depth interviews (before: n = 9 ; after: n = 5).The hypothesis was that the choice of teaching contents with a view to socialisation through the collective sportsdetermine the connective stage where the teacher is.The results reveal five conative stages: stage 1 (emotional), in which teachers, who are not specialists in collective sport,cannot follow a rationale of socialisation as stated in the texts because they are primarily confronted with obstacles tosocialisation; stage 2 (functional), the teachers, who are not specialists in collective sport, refer to the objective ofsocialisation as stated in the texts, making trials and attempting to solicit the students as best they can; stage 3 (technical),the teachers, who are or are not specialists, are convinced that collective sports favour socialisation, and, to achieve this,they impose all the rules (passive socialisation); stage 4 (contextual), the teachers, who are specialists in collective sport,allow students to take the initiative (active socialisation), but this remains under the influence of the context of the sportsclass and of the collective sport in question; finally, stage 5 (expertise and creation), in which the students are an integralpart of their own socialisation (active socialisation) but this is nevertheless placed under the influence of the teachers’educational and pedagogical choices.In the end, it has been shown that the passage from one stage to another depends on the accumulation of ranked factors.The study is leading up to the thesis: the conations of socialisation for the teachers of Physical Education determine thechoice of the forms and the teaching contents in collective sports.
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La construction des inégalités de réussite en EPS au bac entre filles et garçonsVigneron, Cécile 22 June 2004 (has links) (PDF)
Cette recherche tente d'analyser les mécanismes sociaux et scolaires susceptibles d'expliquer les écarts de résultats en EPS, au baccalauréat, entre filles et garçons. Les difficultés constatées chez les filles sont souvent reliées à leurs ressources physiologiques supposées moindres, ou encore à des phénomènes sociaux ou culturels. Le travail réalisé à partir de questionnaires sur une population de 1245 élèves et leurs enseignants d'EPS, a cherché à objectiver l'impact de tels facteurs, mais ensuite, il a surtout scruté, au sein du système scolaire les paramètres potentiellement générateurs d'inégalités. Après avoir envisagé l'aspect androcentré de la discipline, ou encore les effets d'attente des enseignants, le travail s'est porté sur les contenus enseignés en sports collectifs, particulièrement discriminants pour les filles. L'étude montre que les processus de sélection, de transmission des savoirs se soucient peu des difficultés rencontrées, pourtant identifiées chez les filles.
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