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Parenting, self-regulation and childhood anxiety : A Self-Determination Theory perspective

Laurin, Julie C. 10 1900 (has links)
Le contrôle psychologique parental est un facteur de risque réputé pour les problèmes intériorisés des enfants (p. ex., Affrunti & Ginsburg, 2011; McLeod, Wood & Weisz, 2007). Selon la Théorie de l'auto-détermination, le contrôle psychologique mène aux problèmes intériorisés (Ryan, Deci, Grolnick, & La Guardia, 2006) car il brime le besoin fondamental d'autonomie. En effet, recevoir de la pression afin de penser, se comporter et se sentir d’une certaine façon (Ryan, 1982) semble favoriser une régulation trop rigide et surcontrôlée (Ryan et al., 2006). Suite aux travaux de Soenens et Vansteenkiste (2010), la distinction conceptuelle entre deux formes de contrôle psychologique, soit manifestes (p. ex., les menaces, forcer physiquement) et dissimulées (p. ex., la surprotection, le marchandage), ont été utilisées pour évaluer le style parental (Étude 1) et les pratiques disciplinaires (Étude 2). Le contrôle psychologique parental et le soutien de l'autonomie (Étude 2) ont été mesurés durant la petite enfance puisque (1) les problèmes intériorisés émergent tôt, (2) le développement du sentiment d'autonomie est central au cours de cette période, et (3) attire probablement plus de contrôle psychologique parental. Avec ses deux articles, la présente thèse vise à clarifier la façon dont le contrôle psychologique manifeste et dissimulé est lié au développement précoce de problèmes intériorisés. L'étude 1 est une étude populationnelle examinant l'impact relatif du style parental sur des trajectoires développementales d'anxiété (N = 2 120 enfants; de 2,5 à 8 ans) avec de nombreux facteurs de risque potentiels provenant de l'enfant, de la mère et de la famille, tous mesurés au cours de la petite enfance. Les résultats ont montré qu'en plus de la timidité des enfants, de la dépression maternelle et du dysfonctionnement familial, le contrôle psychologique manifeste (c.-à-d., coercitif) et dissimulé (c.-à-d., la surprotection) augmentent le risque, pour les enfants, de suivre une trajectoire d'anxiété élevée. Une interaction entre la dépression maternelle et le contrôle dissimulé a été trouvée, ce qui indique que la surprotection augmente l'anxiété des enfants seulement lorsque la dépression maternelle est élevée. Enfin, le contrôle dissimulé prédit également l'anxiété telle que rapportée par les enseignants de deuxième année. Le deuxième article est une étude observationnelle qui examine comment l'autorégulation (AR) des bambins est liée au développement précoce des symptômes intériorisés, tout en explorant comment les pratiques disciplinaires parentales (contrôle et soutien de l'autonomie) y sont associées. Les pratiques parentales ont été codifiées lors d'une requête de rangement à 2 ans (contexte "Do", N = 102), tandis que l'AR des bambins a été codifiée à la fois durant la tâche de rangement ("Do") et durant une tâche d'interdiction (ne pas toucher à des jouets attrayants; contexte «Don't » ), à 2 ans puis à 3 ans. Les symptômes d'anxiété / dépression des enfants ont été évalués par leurs parents à 4,5 ans. Les résultats ont révélé que l'AR aux interdictions à 3 ans diminue la probabilité des enfants à manifester des taux élevés de symptômes d'anxiété / dépression. Les analyses ont aussi révélé que le parentage soutenant l'autonomie était lié à l'AR des enfants aux requêtes, un an plus tard. En revanche, le contrôle psychologique manifeste et dissimulé ont eu des effets délétères sur l'AR. Enfin, seul le contrôle dissimulé a augmenté les probabilités de présenter des niveaux plus élevés de problèmes intériorisés et ce, au-delà de l’effet protecteur de l'AR des bambins. Des résultats mitigés sont issus de cette thèse concernant les effets respectifs des deux formes de contrôle sur les problèmes intériorisés, dépendamment de l'informateur (mère c. enseignant) et de la méthodologie (questionnaires c. données observationnelles). Toutefois, le contrôle psychologique dissimulé était lié à ce problème affectif dans les deux études. Enfin, le soutien à l'autonomie s’est révélé être un facteur de protection potentiel et mériterait d'être étudié davantage. / Parental psychological control is a well known risk factor for children’s internalizing problems (e.g., Affrunti & Ginsburg, 2012; McLeod, Wood & Weisz, 2007). According to self-determination theory, psychological control leads to internalizing problems (Ryan, Deci, Grolnick, & La Guardia, 2006) because it thwarts the basic need for autonomy. Indeed, receiving pressure to think, behave and feel in particular ways (Ryan, 1982) is thought to foster a too rigid and overcontrolled regulation (Ryan et al., 2006). Following Soenens and Vansteenkiste (2010), the conceptual distinction between overt (e.g., threats, physical force) and covert (e.g., overprotection, bribes) forms of psychological control was used when assessing parenting style (Study 1) and disciplinary practices (Study 2). Parental psychological control and autonomy support (Study 2) were measured during toddlerhood as (a) internalizing problems emerge early, (b) the budding sense of autonomy and agency is central during this period, perhaps (c) “pulling for” parental control. With its two articles, the present thesis aims to clarify how overt and covert psychological control relate to the early development of internalizing problems. Study 1 is a population study examining the relative impact of parenting style onto child anxiety developmental trajectories (N = 2120 children; 2.5- to 8-years-old) along a host of putative child, mother, and family risk factors measured in toddlerhood. Results revealed that in addition to child shyness, maternal depression and family dysfunction, both overt (i.e., coercive) and covert (i.e., overprotection) parenting increase the risk for higher child anxiety. An interaction between maternal depression and covert control was found, indicating that overprotection only increases child anxiety when maternal depression is high. Finally, maternal covert control also predicted second grade teacher reports of children’s anxiety. Study 2 is an observational study investigating how toddlers’ self-regulation (SR) relates to later internalizing symptoms, while also exploring how parental disciplinary practices (controlling and autonomy-supportive) relate to these child outcomes. Parental practices were coded during a clean-up request task at 2 years of age (“Do” context; N = 102), while toddlers’ self-regulation was coded in both a clean-up (“Do”) and an attractive toys prohibition (“Don’t”) contexts, at age 2 and 3. Their anxious/depressed symptoms were rated by parents at 4.5-years-old. Results revealed that SR to prohibitions at 3-years-old decreased the odds of children showing high levels of anxious/depressed symptoms. Analyses also revealed that autonomy-supportive parenting was positively related to child SR to requests one year later. In contrast, overt and covert controlling parenting had detrimental effects on SR. Finally, only covert control increased the odds of showing higher levels of internalizing problems, above the protective effects of toddlers’ SR skills. There were somewhat mixed results in this thesis for the respective effects of both forms of control onto internalizing problems, depending on informant (mother vs. teacher) and methodology (questionnaires vs. observational data). However, covert psychological control was related to this affective problem across both studies. Coding autonomy support revealed that it may be an indirect, protective factor that merits further investigation.
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Parenting, self-regulation and childhood anxiety : A Self-Determination Theory perspective

Laurin, Julie 10 1900 (has links)
Le contrôle psychologique parental est un facteur de risque réputé pour les problèmes intériorisés des enfants (p. ex., Affrunti & Ginsburg, 2011; McLeod, Wood & Weisz, 2007). Selon la Théorie de l'auto-détermination, le contrôle psychologique mène aux problèmes intériorisés (Ryan, Deci, Grolnick, & La Guardia, 2006) car il brime le besoin fondamental d'autonomie. En effet, recevoir de la pression afin de penser, se comporter et se sentir d’une certaine façon (Ryan, 1982) semble favoriser une régulation trop rigide et surcontrôlée (Ryan et al., 2006). Suite aux travaux de Soenens et Vansteenkiste (2010), la distinction conceptuelle entre deux formes de contrôle psychologique, soit manifestes (p. ex., les menaces, forcer physiquement) et dissimulées (p. ex., la surprotection, le marchandage), ont été utilisées pour évaluer le style parental (Étude 1) et les pratiques disciplinaires (Étude 2). Le contrôle psychologique parental et le soutien de l'autonomie (Étude 2) ont été mesurés durant la petite enfance puisque (1) les problèmes intériorisés émergent tôt, (2) le développement du sentiment d'autonomie est central au cours de cette période, et (3) attire probablement plus de contrôle psychologique parental. Avec ses deux articles, la présente thèse vise à clarifier la façon dont le contrôle psychologique manifeste et dissimulé est lié au développement précoce de problèmes intériorisés. L'étude 1 est une étude populationnelle examinant l'impact relatif du style parental sur des trajectoires développementales d'anxiété (N = 2 120 enfants; de 2,5 à 8 ans) avec de nombreux facteurs de risque potentiels provenant de l'enfant, de la mère et de la famille, tous mesurés au cours de la petite enfance. Les résultats ont montré qu'en plus de la timidité des enfants, de la dépression maternelle et du dysfonctionnement familial, le contrôle psychologique manifeste (c.-à-d., coercitif) et dissimulé (c.-à-d., la surprotection) augmentent le risque, pour les enfants, de suivre une trajectoire d'anxiété élevée. Une interaction entre la dépression maternelle et le contrôle dissimulé a été trouvée, ce qui indique que la surprotection augmente l'anxiété des enfants seulement lorsque la dépression maternelle est élevée. Enfin, le contrôle dissimulé prédit également l'anxiété telle que rapportée par les enseignants de deuxième année. Le deuxième article est une étude observationnelle qui examine comment l'autorégulation (AR) des bambins est liée au développement précoce des symptômes intériorisés, tout en explorant comment les pratiques disciplinaires parentales (contrôle et soutien de l'autonomie) y sont associées. Les pratiques parentales ont été codifiées lors d'une requête de rangement à 2 ans (contexte "Do", N = 102), tandis que l'AR des bambins a été codifiée à la fois durant la tâche de rangement ("Do") et durant une tâche d'interdiction (ne pas toucher à des jouets attrayants; contexte «Don't » ), à 2 ans puis à 3 ans. Les symptômes d'anxiété / dépression des enfants ont été évalués par leurs parents à 4,5 ans. Les résultats ont révélé que l'AR aux interdictions à 3 ans diminue la probabilité des enfants à manifester des taux élevés de symptômes d'anxiété / dépression. Les analyses ont aussi révélé que le parentage soutenant l'autonomie était lié à l'AR des enfants aux requêtes, un an plus tard. En revanche, le contrôle psychologique manifeste et dissimulé ont eu des effets délétères sur l'AR. Enfin, seul le contrôle dissimulé a augmenté les probabilités de présenter des niveaux plus élevés de problèmes intériorisés et ce, au-delà de l’effet protecteur de l'AR des bambins. Des résultats mitigés sont issus de cette thèse concernant les effets respectifs des deux formes de contrôle sur les problèmes intériorisés, dépendamment de l'informateur (mère c. enseignant) et de la méthodologie (questionnaires c. données observationnelles). Toutefois, le contrôle psychologique dissimulé était lié à ce problème affectif dans les deux études. Enfin, le soutien à l'autonomie s’est révélé être un facteur de protection potentiel et mériterait d'être étudié davantage. / Parental psychological control is a well known risk factor for children’s internalizing problems (e.g., Affrunti & Ginsburg, 2012; McLeod, Wood & Weisz, 2007). According to self-determination theory, psychological control leads to internalizing problems (Ryan, Deci, Grolnick, & La Guardia, 2006) because it thwarts the basic need for autonomy. Indeed, receiving pressure to think, behave and feel in particular ways (Ryan, 1982) is thought to foster a too rigid and overcontrolled regulation (Ryan et al., 2006). Following Soenens and Vansteenkiste (2010), the conceptual distinction between overt (e.g., threats, physical force) and covert (e.g., overprotection, bribes) forms of psychological control was used when assessing parenting style (Study 1) and disciplinary practices (Study 2). Parental psychological control and autonomy support (Study 2) were measured during toddlerhood as (a) internalizing problems emerge early, (b) the budding sense of autonomy and agency is central during this period, perhaps (c) “pulling for” parental control. With its two articles, the present thesis aims to clarify how overt and covert psychological control relate to the early development of internalizing problems. Study 1 is a population study examining the relative impact of parenting style onto child anxiety developmental trajectories (N = 2120 children; 2.5- to 8-years-old) along a host of putative child, mother, and family risk factors measured in toddlerhood. Results revealed that in addition to child shyness, maternal depression and family dysfunction, both overt (i.e., coercive) and covert (i.e., overprotection) parenting increase the risk for higher child anxiety. An interaction between maternal depression and covert control was found, indicating that overprotection only increases child anxiety when maternal depression is high. Finally, maternal covert control also predicted second grade teacher reports of children’s anxiety. Study 2 is an observational study investigating how toddlers’ self-regulation (SR) relates to later internalizing symptoms, while also exploring how parental disciplinary practices (controlling and autonomy-supportive) relate to these child outcomes. Parental practices were coded during a clean-up request task at 2 years of age (“Do” context; N = 102), while toddlers’ self-regulation was coded in both a clean-up (“Do”) and an attractive toys prohibition (“Don’t”) contexts, at age 2 and 3. Their anxious/depressed symptoms were rated by parents at 4.5-years-old. Results revealed that SR to prohibitions at 3-years-old decreased the odds of children showing high levels of anxious/depressed symptoms. Analyses also revealed that autonomy-supportive parenting was positively related to child SR to requests one year later. In contrast, overt and covert controlling parenting had detrimental effects on SR. Finally, only covert control increased the odds of showing higher levels of internalizing problems, above the protective effects of toddlers’ SR skills. There were somewhat mixed results in this thesis for the respective effects of both forms of control onto internalizing problems, depending on informant (mother vs. teacher) and methodology (questionnaires vs. observational data). However, covert psychological control was related to this affective problem across both studies. Coding autonomy support revealed that it may be an indirect, protective factor that merits further investigation.
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Les pratiques parentales maternelles et la symptomatologie des enfants victimes d’agression sexuelle d’âge préscolaire

Zuk, Stéphanie 09 1900 (has links)
Les enfants victimes d’agression sexuelle (AS) peuvent présenter divers problèmes psychologiques (Beitchman, Zucker, Hood, DaCosta et al., 1991; Briere & Elliott, 1994). Ces difficultés peuvent d’ailleurs perdurer jusqu’à l’âge adulte (Putnam, 2003). Afin de favoriser le rétablissement de ces enfants et prévenir le cycle intergénérationnel de la maltraitance sexuelle, il est important de s’intéresser aux facteurs de protection pouvant diminuer leurs séquelles. Les pratiques parentales représentent un facteur clé dans le développement de l’enfant de façon générale (Campbell, 1995) et peuvent jouer un rôle important dans la capacité des victimes à s’adapter à l’AS qu’elles ont subie (Ullman, 2003; Yancey & Hansen, 2010). Des pratiques parentales moins étudiées dans ce domaine de recherche ont été examinées dans la présente étude, soit le contrôle psychologique (CP), le contrôle limitatif (CL) et le soutien de l’autonomie (SA). Par ailleurs, l’évaluation des variables pouvant être liées à la conduite parentale et des impacts de celle-ci sur le développement de l’enfant permettra de mieux comprendre les difficultés que peuvent présenter ces familles et d’intevenir adéquatement auprès de celles-ci. Les objectifs de cette thèse étaient : 1) de valider une grille de codification des comportements parentaux auprès d’enfants d’âge préscolaire, 2) de documenter le lien entre le CP, le CL, un concept que nous avons proposé dans la présente étude, et le SA afin de clarifier des incohérences conceptuelles et des failles méthodologiques notées dans les études passées, 3) de comparer les pratiques parentales de mères d’enfants victimes d’AS avec celles de mères dont l’enfant n’a pas vécu d’AS, 4) d’examiner le lien entre les mauvais traitements et les événements traumatiques subis par les mères, leur détresse psychologique et leurs pratiques parentales et 5) d’évaluer la relation entre les pratiques parentales et l’adaptation psychologique des enfants de l’échantillon. Un échantillon formé de 22 enfants d’âge préscolaire victimes d’AS recrutés au Centre d’expertise Marie-Vincent (CEMV) et de 79 enfants n’ayant pas vécu un tel événement recrutés dans des Centres de la petite enfance (CPE) de milieux défavorisés de Montréal, de même que leurs mères, a participé à l’étude. La détresse psychologique des mères, les mauvais traitements subis dans leur l’enfance, les expériences traumatiques vécues avant et après 18 ans et les comportements inductifs et coercitifs ont été mesurés à l’aide de questionnaires auto-rapportés par la mère. Les mères et les éducateurs-trices de garderie ont aussi complété un questionnaire sur la symptomatologie de l’enfant. Finalement, une grille de codification des comportements parentaux a permis de mesurer les pratiques des mères et ce, lors d’une procédure d’observation. Les résultats démontrent que la grille élaborée présente des qualités psychométriques satisfaisantes. Par ailleurs, les corrélations entre les échelles principales de la grille de même que les résultats de l’analyse factorielle révèlent que le CP, le CL et le SA constituent des construits indépendants, tel que prévu. La comparaison des comportements maternels montre que les mères d’enfants victimes d’AS présentent des pratiques similaires à celles des mères dont l’enfant n’a pas subi d’AS. De plus, des liens ont été obtenus entre les expériences traumatiques et les mauvais traitements passés de la mère, sa détresse psychologique et les pratiques qu’elle adopte envers son enfant. Finalement, l’utilisation de stratégies inductives est associée marginalement à moins de troubles extériorisés chez l’enfant alors que l’utilisation de stratégies coercitives est reliée à plus de troubles intériorisés, selon l’éducateur-trice de l’enfant. Afin d’augmenter les possibilités que l’enfant se développe de façon optimale et de prévenir la transmission intergénérationnelle des mauvais traitements sexuels, il est important de comprendre le fonctionnement et les pratiques parentales des mères non-agresseurs. Les résultats de cette étude ont permis de mieux documenter la conduite des mères d’enfants victimes d’AS. Par ailleurs, des explications sont proposées concernant les facteurs distincts associés à l’utilisation d’une conduite centrée sur l’enfant (inductive) versus sur le parent (coercitive). L’identification de ceux-ci peut permettre une prévention et une intervention plus adéquate auprès de ces familles et est d’autant plus cruciale compte tenu de l’impact négatif de certaines pratiques sur l’adaptation de l’enfant, tel que démontré dans la présente recherche. / Child sexual abuse victims may present diverse adjustment problems (Beitchman et al., 1991; Briere & Elliott, 1994) that may persist into adulthood (Putnam, 2003). To promote the recovery of these children and prevent the intergenerational cycle of sexual abuse, it is important to focus on protective factors that can diminish their sequelae. Parenting practices constitute a key factor in child development and in the victims’ capacity to deal with the abuse suffered (Ullman, 2003; Yancey & Hansen, 2010). In the present study, focus was placed on parenting practices that are generally less studied, namely, psychological control (PC), limiting control (LC) and autonomy support (AS). Also, the examination of the factors associated with these practices and their impact on child development had for purpose to better understand the difficulties that these families may face so as to develop more adequate clinical interventions that are better suited for their specific needs. The objectives of this thesis were : 1) to validate a parental behavior coding system for preschool aged children, 2) to document the link between PC, LC, concept that we proposed in this study, and AS in order to clarify conceptual inconsistencies and methodological biases noted in previous studies, 3) to compare the parenting practices of mothers whose child has been sexually abused with those of mothers whose child has not been abused, 4) to examine the link between mothers’ childhood maltreatment and traumatic events, psychological distress and parenting practices and 5) to examine the relationship between parenting practices and children’s psychological adjustment. A sample composed of 22 preschool aged sexually abused children recruited at the Centre d’expertise Marie-Vincent (CEMV) and 79 non abused children recruited in Centres de la petite enfance (CPE) of disadvantaged areas of Montreal, as well as their mothers, participated in the study. Mothers’ psychological distress, childhood maltreatment, traumatic experiences before and after 18 years of age and their inductive and coercive conduct were measured using self-reported questionnaires by the mothers. Mothers and nursery educators also completed a questionnaire on the child’s symptomatology. Finally, a parental behavior coding system allowed the measurement of parenting practices during an observational procedure. Results show that the psychometric properties of the proposed rating system are satisfactory. Also, correlations between the main scales of the rating system and the results of factor analyses reveal that psychological control, limiting control and autonomy support are independent constructs, as hypothesized. The comparison of maternal behavior show that mothers of sexually abused children display similar practices as those of mothers whose child has not been sexually abused. Also, links were found between traumatic experiences and past abuse by mothers, her psychological distress and the practices displayed with her child. Finally, inductive strategies are associated with less externalized problems reported by mothers while coercive strategies are related to more externalized problems, according to the child’s educator. In order to increase the potential for a child to develop optimally and prevent the intergenerational transmission of sexual maltreatment, it is important to understand non-perpetrating mothers’ functioning and their parenting practices. The results of this study allowed to better document the conduct of mothers whose child was sexually abused. Also, explanations are proposed in regards to the different determinants obtained for child-centered (inductive) versus parent-centered (coercive) conduct. The identification of these risk factors may contribute to a more adequate prevention and intervention with these families and is even more crucial given the negative impact of some practices on the adjustment of their child, as shown in the present research.
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Les pratiques parentales maternelles et la symptomatologie des enfants victimes d’agression sexuelle d’âge préscolaire

Zuk, Stéphanie 09 1900 (has links)
Les enfants victimes d’agression sexuelle (AS) peuvent présenter divers problèmes psychologiques (Beitchman, Zucker, Hood, DaCosta et al., 1991; Briere & Elliott, 1994). Ces difficultés peuvent d’ailleurs perdurer jusqu’à l’âge adulte (Putnam, 2003). Afin de favoriser le rétablissement de ces enfants et prévenir le cycle intergénérationnel de la maltraitance sexuelle, il est important de s’intéresser aux facteurs de protection pouvant diminuer leurs séquelles. Les pratiques parentales représentent un facteur clé dans le développement de l’enfant de façon générale (Campbell, 1995) et peuvent jouer un rôle important dans la capacité des victimes à s’adapter à l’AS qu’elles ont subie (Ullman, 2003; Yancey & Hansen, 2010). Des pratiques parentales moins étudiées dans ce domaine de recherche ont été examinées dans la présente étude, soit le contrôle psychologique (CP), le contrôle limitatif (CL) et le soutien de l’autonomie (SA). Par ailleurs, l’évaluation des variables pouvant être liées à la conduite parentale et des impacts de celle-ci sur le développement de l’enfant permettra de mieux comprendre les difficultés que peuvent présenter ces familles et d’intevenir adéquatement auprès de celles-ci. Les objectifs de cette thèse étaient : 1) de valider une grille de codification des comportements parentaux auprès d’enfants d’âge préscolaire, 2) de documenter le lien entre le CP, le CL, un concept que nous avons proposé dans la présente étude, et le SA afin de clarifier des incohérences conceptuelles et des failles méthodologiques notées dans les études passées, 3) de comparer les pratiques parentales de mères d’enfants victimes d’AS avec celles de mères dont l’enfant n’a pas vécu d’AS, 4) d’examiner le lien entre les mauvais traitements et les événements traumatiques subis par les mères, leur détresse psychologique et leurs pratiques parentales et 5) d’évaluer la relation entre les pratiques parentales et l’adaptation psychologique des enfants de l’échantillon. Un échantillon formé de 22 enfants d’âge préscolaire victimes d’AS recrutés au Centre d’expertise Marie-Vincent (CEMV) et de 79 enfants n’ayant pas vécu un tel événement recrutés dans des Centres de la petite enfance (CPE) de milieux défavorisés de Montréal, de même que leurs mères, a participé à l’étude. La détresse psychologique des mères, les mauvais traitements subis dans leur l’enfance, les expériences traumatiques vécues avant et après 18 ans et les comportements inductifs et coercitifs ont été mesurés à l’aide de questionnaires auto-rapportés par la mère. Les mères et les éducateurs-trices de garderie ont aussi complété un questionnaire sur la symptomatologie de l’enfant. Finalement, une grille de codification des comportements parentaux a permis de mesurer les pratiques des mères et ce, lors d’une procédure d’observation. Les résultats démontrent que la grille élaborée présente des qualités psychométriques satisfaisantes. Par ailleurs, les corrélations entre les échelles principales de la grille de même que les résultats de l’analyse factorielle révèlent que le CP, le CL et le SA constituent des construits indépendants, tel que prévu. La comparaison des comportements maternels montre que les mères d’enfants victimes d’AS présentent des pratiques similaires à celles des mères dont l’enfant n’a pas subi d’AS. De plus, des liens ont été obtenus entre les expériences traumatiques et les mauvais traitements passés de la mère, sa détresse psychologique et les pratiques qu’elle adopte envers son enfant. Finalement, l’utilisation de stratégies inductives est associée marginalement à moins de troubles extériorisés chez l’enfant alors que l’utilisation de stratégies coercitives est reliée à plus de troubles intériorisés, selon l’éducateur-trice de l’enfant. Afin d’augmenter les possibilités que l’enfant se développe de façon optimale et de prévenir la transmission intergénérationnelle des mauvais traitements sexuels, il est important de comprendre le fonctionnement et les pratiques parentales des mères non-agresseurs. Les résultats de cette étude ont permis de mieux documenter la conduite des mères d’enfants victimes d’AS. Par ailleurs, des explications sont proposées concernant les facteurs distincts associés à l’utilisation d’une conduite centrée sur l’enfant (inductive) versus sur le parent (coercitive). L’identification de ceux-ci peut permettre une prévention et une intervention plus adéquate auprès de ces familles et est d’autant plus cruciale compte tenu de l’impact négatif de certaines pratiques sur l’adaptation de l’enfant, tel que démontré dans la présente recherche. / Child sexual abuse victims may present diverse adjustment problems (Beitchman et al., 1991; Briere & Elliott, 1994) that may persist into adulthood (Putnam, 2003). To promote the recovery of these children and prevent the intergenerational cycle of sexual abuse, it is important to focus on protective factors that can diminish their sequelae. Parenting practices constitute a key factor in child development and in the victims’ capacity to deal with the abuse suffered (Ullman, 2003; Yancey & Hansen, 2010). In the present study, focus was placed on parenting practices that are generally less studied, namely, psychological control (PC), limiting control (LC) and autonomy support (AS). Also, the examination of the factors associated with these practices and their impact on child development had for purpose to better understand the difficulties that these families may face so as to develop more adequate clinical interventions that are better suited for their specific needs. The objectives of this thesis were : 1) to validate a parental behavior coding system for preschool aged children, 2) to document the link between PC, LC, concept that we proposed in this study, and AS in order to clarify conceptual inconsistencies and methodological biases noted in previous studies, 3) to compare the parenting practices of mothers whose child has been sexually abused with those of mothers whose child has not been abused, 4) to examine the link between mothers’ childhood maltreatment and traumatic events, psychological distress and parenting practices and 5) to examine the relationship between parenting practices and children’s psychological adjustment. A sample composed of 22 preschool aged sexually abused children recruited at the Centre d’expertise Marie-Vincent (CEMV) and 79 non abused children recruited in Centres de la petite enfance (CPE) of disadvantaged areas of Montreal, as well as their mothers, participated in the study. Mothers’ psychological distress, childhood maltreatment, traumatic experiences before and after 18 years of age and their inductive and coercive conduct were measured using self-reported questionnaires by the mothers. Mothers and nursery educators also completed a questionnaire on the child’s symptomatology. Finally, a parental behavior coding system allowed the measurement of parenting practices during an observational procedure. Results show that the psychometric properties of the proposed rating system are satisfactory. Also, correlations between the main scales of the rating system and the results of factor analyses reveal that psychological control, limiting control and autonomy support are independent constructs, as hypothesized. The comparison of maternal behavior show that mothers of sexually abused children display similar practices as those of mothers whose child has not been sexually abused. Also, links were found between traumatic experiences and past abuse by mothers, her psychological distress and the practices displayed with her child. Finally, inductive strategies are associated with less externalized problems reported by mothers while coercive strategies are related to more externalized problems, according to the child’s educator. In order to increase the potential for a child to develop optimally and prevent the intergenerational transmission of sexual maltreatment, it is important to understand non-perpetrating mothers’ functioning and their parenting practices. The results of this study allowed to better document the conduct of mothers whose child was sexually abused. Also, explanations are proposed in regards to the different determinants obtained for child-centered (inductive) versus parent-centered (coercive) conduct. The identification of these risk factors may contribute to a more adequate prevention and intervention with these families and is even more crucial given the negative impact of some practices on the adjustment of their child, as shown in the present research.
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The relationship between parental practices and suicidal behaviors in Québec adolescents

Ahmadi, Shamila 08 1900 (has links)
Sommaire Cette thèse examine les liens entre la présence de risques suicidaires chez les adolescents et leur perception des pratiques de chacun de leurs parents. L’étude a examiné l’association entre le comportement suicidaire et différents aspects des pratiques parentales incluant l’affection, l’exercice du contrôle comportemental et psychologique ainsi que les conflits entre parent et adolescents. La thèse a également examiné l’effet du statut matrimonial des parents sur le comportement suicidaire chez les jeunes. Le dernier objectif de l’étude a été d’explorer le rôle du sexe de l’adolescent comme facteur de vulnérabilité face au suicide. L’échantillon de l’étude était composé 1096 adolescents Montréalais, âgés de 11 à 18 ans. L’échantillon était également réparti entre filles et garçons, fréquentant deux écoles secondaires de la région de Montréal, dans la province du Québec au Canada. Il y avait deux groupes à l’étude : le groupe suicidaire et le groupe non-suicidaire. Le premier groupe incluait les sujets présentant des idéations suicidaires et ceux ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide. Un questionnaire auto-rapporté fut administré à chaque sujet pour évaluer les dimensions suivantes auprès de la mère et du père : le niveau de proximité affective, le niveau de supervision parentale, le contrôle comportemental et le contrôle psychologique, la tolérance à l’égard des amis, ainsi que la fréquence et l’impact émotionnel des conflits. Une échelle a également évalué la présence éventuelle de comportements suicidaires chez les jeunes. Dans le but de tester l’hypothèse de base de l’étude, une série d’analyses descriptives et une MANCOVA ont été réalisées. L’hypothèse générale de la thèse postulant que les adolescents ayant des risques suicidaires présenteraient des relations plus problématiques avec leurs parents fut confirmée. En contrôlant l’effet de la détresse psychologique des adolescents, les analyses ont mené à la conclusion que, dans les familles biparentales, un faible niveau de proximité affective avec la mère, une fréquence plus élevée de conflits avec la mère, un excès du contrôle psychologique et un plus faible niveau de supervision maternelle, présentaient des liens significatifs avec le comportement suicidaire chez les adolescents. Indépendamment de la structure familiale, les caractéristiques suivantes du père étaient respectivement perçues par l’adolescent comme ayant des liens significatifs avec le comportement suicidaire des adolescents: faible proximité affective, impact émotionnel et fréquence élevée des conflits ainsi que le manque de supervision. Ces résultats ont été interprétés à la lumière des théories de la socialisation qui mettent l’accent sur le rôle central de la qualité des liens affectifs entre parents et adolescents, comme facteur de protection contre les risques suicidaires. Les résultats ont aussi révélé que les filles adolescentes sont plus exposées aux risques suicidaires tels que tentatives et idéations suicidaires. Les conclusions de cette étude soulignent le besoin urgent de recherches plus poussées sur le comportement suicidaire des adolescents et leurs liens avec les facteurs familiaux, en tenant compte du statut matrimonial des parents. La thèse met également l’accent sur la nécessité de mettre en place des programmes de prévention auprès des adolescents présentant des risques suicidaires élevés. / Abstract This thesis explores the relationship between the risk of suicidal behaviour in adolescents and their perception of parental practices used in their families. This study is primarily aimed at investigating the association between suicidal behavior in a Montreal sample of adolescents and several aspects of their parents’ parental practices including parent-child bonding, parental psychological and behavioral control, and parent- adolescent conflict. The second goal of this thesis was to examine the effect of parents’ marital status on adolescents’ suicidal behavior. The final objective of this study was to explore the link between gender difference and vulnerability to suicidal behavior in adolescents. The participants of this study included 1096 Montréal high school students, aged between 11 and 18 years, equally divided in boys and girls, in the province of Québec, Canada. There were two groups involved in this study: non suicidal and suicidal behavior. The suicidal behavior group included both suicidal ideation and suicide attempt behaviors. A self-report questionnaire was administrated to evaluate the level of parent and child bonding, the quality of parental psychological and behavioral control, and the level of adolescent’s conflict with each of the parents and risk of suicide in young individuals. A series of descriptive analysis and a multivariate analysis of covariant (MANCOVA) was performed in order to test the hypotheses of the study. The general hypotheses of the study postulating that adolescents who perceived a more troubled relationship with their parents, were at a higher risk of suicidal behaviors were confirmed. The evaluation of parental practices characteristics after being controlled for psychological distress and family structure concluded that in the case of intact families the high emotional impact and frequency of conflict with the mother, lack of maternal emotional bonding, excess of maternal psychological control, and lack of maternal supervision are significantly related to adolescents’ suicidal behaviors. In both families structures, the strongest significant characteristics of paternal parental practices perceived by adolescents with suicidal behavior was the lack of emotional bonding between father and child, the high impact and frequency of conflict between them, and lack of paternal supervision respectively. These results are interpreted in the light of socialization theory which emphasizes on the crucial role of the quality of the parent- adolescent bonding as a protective factor against suicidality in adolescents. The result also revealed that adolescent girls are at a higher risk of demonstrating suicidal behaviors such as ideation and attempt than boys. The findings of this study demonstrate an urgent need for more research on adolescent’s suicidal behavior and risk factors especially on parents’ marital status. The study also highlights the necessity of designing prevention programs specifically aimed at adolescents with an elevated risk of suicide.
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The relationship between parental practices and suicidal behaviors in Québec adolescents

Ahmadi, Shamila 08 1900 (has links)
Sommaire Cette thèse examine les liens entre la présence de risques suicidaires chez les adolescents et leur perception des pratiques de chacun de leurs parents. L’étude a examiné l’association entre le comportement suicidaire et différents aspects des pratiques parentales incluant l’affection, l’exercice du contrôle comportemental et psychologique ainsi que les conflits entre parent et adolescents. La thèse a également examiné l’effet du statut matrimonial des parents sur le comportement suicidaire chez les jeunes. Le dernier objectif de l’étude a été d’explorer le rôle du sexe de l’adolescent comme facteur de vulnérabilité face au suicide. L’échantillon de l’étude était composé 1096 adolescents Montréalais, âgés de 11 à 18 ans. L’échantillon était également réparti entre filles et garçons, fréquentant deux écoles secondaires de la région de Montréal, dans la province du Québec au Canada. Il y avait deux groupes à l’étude : le groupe suicidaire et le groupe non-suicidaire. Le premier groupe incluait les sujets présentant des idéations suicidaires et ceux ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide. Un questionnaire auto-rapporté fut administré à chaque sujet pour évaluer les dimensions suivantes auprès de la mère et du père : le niveau de proximité affective, le niveau de supervision parentale, le contrôle comportemental et le contrôle psychologique, la tolérance à l’égard des amis, ainsi que la fréquence et l’impact émotionnel des conflits. Une échelle a également évalué la présence éventuelle de comportements suicidaires chez les jeunes. Dans le but de tester l’hypothèse de base de l’étude, une série d’analyses descriptives et une MANCOVA ont été réalisées. L’hypothèse générale de la thèse postulant que les adolescents ayant des risques suicidaires présenteraient des relations plus problématiques avec leurs parents fut confirmée. En contrôlant l’effet de la détresse psychologique des adolescents, les analyses ont mené à la conclusion que, dans les familles biparentales, un faible niveau de proximité affective avec la mère, une fréquence plus élevée de conflits avec la mère, un excès du contrôle psychologique et un plus faible niveau de supervision maternelle, présentaient des liens significatifs avec le comportement suicidaire chez les adolescents. Indépendamment de la structure familiale, les caractéristiques suivantes du père étaient respectivement perçues par l’adolescent comme ayant des liens significatifs avec le comportement suicidaire des adolescents: faible proximité affective, impact émotionnel et fréquence élevée des conflits ainsi que le manque de supervision. Ces résultats ont été interprétés à la lumière des théories de la socialisation qui mettent l’accent sur le rôle central de la qualité des liens affectifs entre parents et adolescents, comme facteur de protection contre les risques suicidaires. Les résultats ont aussi révélé que les filles adolescentes sont plus exposées aux risques suicidaires tels que tentatives et idéations suicidaires. Les conclusions de cette étude soulignent le besoin urgent de recherches plus poussées sur le comportement suicidaire des adolescents et leurs liens avec les facteurs familiaux, en tenant compte du statut matrimonial des parents. La thèse met également l’accent sur la nécessité de mettre en place des programmes de prévention auprès des adolescents présentant des risques suicidaires élevés. / Abstract This thesis explores the relationship between the risk of suicidal behaviour in adolescents and their perception of parental practices used in their families. This study is primarily aimed at investigating the association between suicidal behavior in a Montreal sample of adolescents and several aspects of their parents’ parental practices including parent-child bonding, parental psychological and behavioral control, and parent- adolescent conflict. The second goal of this thesis was to examine the effect of parents’ marital status on adolescents’ suicidal behavior. The final objective of this study was to explore the link between gender difference and vulnerability to suicidal behavior in adolescents. The participants of this study included 1096 Montréal high school students, aged between 11 and 18 years, equally divided in boys and girls, in the province of Québec, Canada. There were two groups involved in this study: non suicidal and suicidal behavior. The suicidal behavior group included both suicidal ideation and suicide attempt behaviors. A self-report questionnaire was administrated to evaluate the level of parent and child bonding, the quality of parental psychological and behavioral control, and the level of adolescent’s conflict with each of the parents and risk of suicide in young individuals. A series of descriptive analysis and a multivariate analysis of covariant (MANCOVA) was performed in order to test the hypotheses of the study. The general hypotheses of the study postulating that adolescents who perceived a more troubled relationship with their parents, were at a higher risk of suicidal behaviors were confirmed. The evaluation of parental practices characteristics after being controlled for psychological distress and family structure concluded that in the case of intact families the high emotional impact and frequency of conflict with the mother, lack of maternal emotional bonding, excess of maternal psychological control, and lack of maternal supervision are significantly related to adolescents’ suicidal behaviors. In both families structures, the strongest significant characteristics of paternal parental practices perceived by adolescents with suicidal behavior was the lack of emotional bonding between father and child, the high impact and frequency of conflict between them, and lack of paternal supervision respectively. These results are interpreted in the light of socialization theory which emphasizes on the crucial role of the quality of the parent- adolescent bonding as a protective factor against suicidality in adolescents. The result also revealed that adolescent girls are at a higher risk of demonstrating suicidal behaviors such as ideation and attempt than boys. The findings of this study demonstrate an urgent need for more research on adolescent’s suicidal behavior and risk factors especially on parents’ marital status. The study also highlights the necessity of designing prevention programs specifically aimed at adolescents with an elevated risk of suicide.

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