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Archéo-analyse de l'oeuvre : Le Petit Prince : l'écriture d'un secret ou la trace secrète d'une écriture hiéroglyphiqueBranchu, Colette 19 November 2011 (has links) (PDF)
Le conte Le Petit Prince, commence par " Lorsque j'avais six ans ". Ces mots sont précédés d'une image montrant l'enlacement d'un serpent boa autour d'une bête fauve. Or les premiers mots d'une oeuvre ainsi que l'illustration qui les précède en indiquent le déroulement et permet de prévoir la fin. Ces deux notations signalent que ce conte est l'histoire d'un enfant de six ans qui se pose deux questions clés: que signifient ces enlacements à la fois merveilleux et inquiétants dont il reproduit l'image et en quoi leur dynamique le concerne-t-il? Il pose ainsi la question " d'où je viens ? " suivi de son corollaire naturel " suis-je concerné par de telles pulsions ?". À travers la métaphore du Petit Prince, Saint-Exupéry prend appui sur sa propre expérience. Entre sa sixième et septième année il vécut un important traumatisme qui lui permit d'accéder seul, à la connaissance du sexuel existant entre les moutons et les fleurs, entre les hommes et les femmes, permettant à l'humanité de se perpétuer. L'universalité de la question des origines permet une traduction dans toutes les langues, sans que ce conte perde une once de sa pertinence. L'oeuvre Le Petit Prince s'inscrit dès lors et en quelque sorte comme une nouvelle écriture de la Genèse, mais d'une genèse dégagée de tout contexte religieux, en somme d'une genèse laïque donc totalement universelle. Cette Genèse " universelle " est à entendre au sens métonymique du terme. Genèse qu'Antoine de Saint-Exupéry déploie au pied de la lettre dans le Cosmos, inventant une cosmogonie pour tous les Petits Princes du Monde qui osent se demander, dans une profonde solitude, ce que ça fout ensemble ces drôles d'adultes...
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Archéo-analyse de l'oeuvre : Le Petit Prince : l'écriture d'un secret ou la trace secrète d'une écriture hiéroglyphique / Archeo-analysis of the work : Le Petit Prince : The writing of a secret or the secret trace of hiéroglyphic writingBranchu, Colette 19 November 2011 (has links)
Le conte Le Petit Prince, commence par « Lorsque j'avais six ans ». Ces mots sont précédés d'une image montrant l'enlacement d'un serpent boa autour d'une bête fauve. Or les premiers mots d'une oeuvre ainsi que l'illustration qui les précède en indiquent le déroulement et permet de prévoir la fin. Ces deux notations signalent que ce conte est l'histoire d'un enfant de six ans qui se pose deux questions clés: que signifient ces enlacements à la fois merveilleux et inquiétants dont il reproduit l'image et en quoi leur dynamique le concerne-t-il? Il pose ainsi la question « d'où je viens ? » suivi de son corollaire naturel « suis-je concerné par de telles pulsions ?». À travers la métaphore du Petit Prince, Saint-Exupéry prend appui sur sa propre expérience. Entre sa sixième et septième année il vécut un important traumatisme qui lui permit d'accéder seul, à la connaissance du sexuel existant entre les moutons et les fleurs, entre les hommes et les femmes, permettant à l'humanité de se perpétuer. L'universalité de la question des origines permet une traduction dans toutes les langues, sans que ce conte perde une once de sa pertinence. L'oeuvre Le Petit Prince s'inscrit dès lors et en quelque sorte comme une nouvelle écriture de la Genèse, mais d'une genèse dégagée de tout contexte religieux, en somme d'une genèse laïque donc totalement universelle. Cette Genèse « universelle » est à entendre au sens métonymique du terme. Genèse qu'Antoine de Saint-Exupéry déploie au pied de la lettre dans le Cosmos, inventant une cosmogonie pour tous les Petits Princes du Monde qui osent se demander, dans une profonde solitude, ce que ça fout ensemble ces drôles d'adultes… / Le Petit Prince story begins with “When I was six years old ”. These words follow a picture showing a boa constrictor winding round a wild beast. The first words of a work together with its accompanying decoration are an indicationof how the tale will unfold and also how it will probably end. Consequently, we may say that this tale is the story of a six years old child who asks himself two key questions: such intertwinements he visualizes, both marvelous and frightening,what do they mean and to what extent is he concerned with their dynamics? In short, he raises the query “Where am I coming from ?”, followed by the natural corollary “Do such drives apply to me ?”. Through the metaphor of Le Petit Prince, Saint-Exupéry makes use of his own experience. Between six and seven he suffered a serious traumatism which allowed the child he was then to understand by himself the sexuality between sheep and flowers, between men and women, that very sexuality which allows humanity to perpetuate. The universality of that issue concerning the origins of life has allowed translations of this book into all languages, without it losing an ounce of its relevance. In a way, Le Petit Prince story epresents a new writing of the Book of Genesis, but a genesis free from any reference to any religious background, in aword, a secular Genesis, thus totally universal. That “universal” Genesis is to be understood in the metonymical meaning of the word. Antoine de Saint-Exupéry unfurls literally that Genesis into the cosmos, making up a cosmogony available to all the Little Princes of the World who dare asking themselves, in their deep loneliness, what the hell these funny adults are doing together . . .
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