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L'univers d'Atom Egoyan : une esthétique d'aporie / The Universe of Atom Egoyan : the aesthetics of paradoxVassiliou, Athanassios 26 November 2011 (has links)
Le cinéma d’Atom Egoyan présente la particularité d’être difficilement classable, par son obstination à maintenir son caractère "fermé", sans craindre d’explorer ses possibilités dans des champs cinématographiques divers. Le sentiment de perte de sens, qui traverse l’organisation de son œuvre, semble jouer le rôle le plus important quant à la réception de ses films. La recherche essaye de commenter son univers filmique captivant, préférant l’examiner par l’autre côté, là où il se tait et se cache, tout en empêchant la lecture lucide d’une analyse filmique. Se fondant d’abord sur le rôle capital du découpage, nous essayons de comprendre comment le cinéaste canadien bâtit son univers aporétique, à l’aide de toute sorte de figure de juxtaposition. Essayer d’assimiler la construction d’un tel univers d’observer comment les personnages, finalement, y vivent. Lutter contre l’inquiétude, qui touche parfois même la terreur, équivaut, chez Egoyan à la lutte de ses personnages contre le découpage. La perte de sens, ne pourrait qu’être le résultat d’une vérité filmique désarmée. / Atom Egoyan’s cinema is special in that it is not easily classifiable, since it manages to retain its ‘closed’ character while, at the same time, not afraid to explore its potential in various cinematic fields. The organization of his work is permeated by the sense of losing ‘sense’, which is a characteristic of modernism, and seems to be playing an important role in the way his films are shot. This research attempts to comment on his fascinating cinematic universe, daring to examine its other side, the one which, as it remains hidden and silent, resists straightforward filmic analysis. Based on the predominant role of decoupage in his films, we attempt to understand how the Canadian director constructs his paradoxical universe, employing all kinds of juxtapositional forms. Attempting to assimilate the construction of such a universe can have but one objective, and that is to observe how its characters inhabit it. Toiling against anxiety which sometimes borders on terror is equivalent in Egoyan’s work with the struggle of his characters against decoupage. The loss of ‘sense’ is nothing if not the result of a disarmed cinematic truth.
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