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Les portraits des histoires : la parole vivante dans les pratiques artistiques des années soixante-dix à nos jours / The portraits of stories : the living word in artistic practices from the 1970s to the present

Naessens, Ophélie 12 October 2013 (has links)
Cette thèse examine le statut de la parole vivante dans les pratiques artistiques vidéo. À partir des années 1970, des artistes s’approprient le support vidéographique, se tournent vers ceux qui les entourent, ou parcourent le monde à la rencontre d’autrui, orientant leur caméra vers des visages, à l’écoute d’une parole. Ces vidéos relèvent d'esthétiques diverses mais un certain nombre de caractéristiques se dessinent au fil de l’étude, tissant des liens entre des projets d’apparence très différents. Il s'agit donc de dégager les enjeux qu'elles partagent et d'évaluer la contribution des plasticiens au renouvellement des représentations de parole. Le rapport que ces oeuvres établissent avec les structures narratives classiques du parler sur soi est d'abord envisagé à travers l’analyse des récits contenus dans les vidéos, et des stratégies adoptées par les artistes afin de questionner la construction narrative dans ses mécanismes structurels et formels. Puis, à partir d’un large corpus d’oeuvres, sont examinées les spécificités des protocoles d’enquête et d’entretien qui deviennent les conditions de la pratique artistique. Ces vidéos se caractérisent par une forme de représentation singulière qui révèle un réinvestissement du genre multiséculaire du portrait : un portrait parlant. L’étude d’installations vidéo contemporaines permet enfin d’examiner les rapports qu'entretiennent parole filmée et espace d’exposition / espace de réception d’une parole. Les inserts disséminés dans les pages du volume exposent la pratique artistique et les développements qui ont accompagné ce travail de recherche, instaurant un dialogue permanent entre théorie et pratique / This PhD thesis examines the status of the living word in the video art practices. From the 1970s, the artists use the videographic media, look to those around them, or travel the world meeting others, focusing their camera on faces, listening to a speech. These videos take on such different pertain to various aesthetics but a number of characteristics emerge throughout the study weaving links between projects that seem at first glance quite different. It is thus a question of identifying their common stakes, and evaluating the contribution of the artistes to the renewal of representations of speech. First, the relationship that these works establish with conventional narrative structures of talk about self is considered through the analysis of narratives contained in the videos, and strategies adopted by artists to question the narrative construction in its structural and formal mechanisms. Then, based on a large corpus of pieces, is examined the specificities of investigation and interview protocols that become conditions of artistic practice. These videos are characterized by a form of representation that reveals a singular reinvestment of centuries of portraiture: a speaking portrait. Finally, the study of contemporary video installations allows to examine the relationships between speech, filmed and exhibition space / reception space of a word. The inserts scattered in the pages of the volume expose the artistic practice and the developments that have accompanied this research, in a continuous dialogue between theory and practice
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L'historien, la parole des gens et l'écriture de l'histoire. L'exemple d'un fonds de témoignages audiovisuels de survivants des camps nazis.

Wallenborn, Hélène 23 September 2004 (has links)
Cette étude analyse le contexte d’élaboration et le contenu d’un corpus de témoignages de rescapés des camps nazis composé de récits de résistants et de Juifs enregistrés dans les années 1990 par la Fondation Auschwitz de Bruxelles, dont un des buts est de prévenir la résurgence de toute forme de fascisme. Plutôt que d’expliquer l’émergence de ce type d’archives par un retour du traumatisme après son refoulement, ou par la filiation avec la mémoire juive, cette question est élucidée d’une part par la mise en relation avec certaines inquiétudes qui secouent la discipline historienne depuis une trentaine d’années et d’autre part, par un état de la question du traitement de ce qu’on peut appeler “la parole des gens” dans différentes disciplines des sciences humaines : l’histoire, la linguistique, la sociologie, ou la psychanalyse. La première partie explique l’engouement pour les archives de la parole, et particulièrement pour les témoignages de la Shoah des années 1990 par trois larges perspectives liées entre elles : les changements de la conception de la temporalité, l’un survenu à la fin du XVIIIe siècle, l’autre, autour des années 1980; la deuxième, la manière dont les historiens ont pensé leur rôle social et ont noué des relations avec la société civile depuis les débuts du métier d’historien; et la troisième comment, depuis cette même époque, ils ont justifié pouvoir atteindre leur intention de reconstruction vraie du passé. En fait, cette partie expose les débats entre historiens et société civile qui se cristallisent autour de la notion de témoignage. La seconde partie est une manière de prendre position dans ces débats. Dans cette partie, les témoignages sont considérés comme des sources. Elle montre que l’on a souvent réfléchi aux sources comme devant à elles seules faire la vérité du récit historique et discute des différentes caractéristiques des sources orales par la mise en oeuvre d’autres domaines du savoir que l’histoire, à savoir la psychanalyse, la sociologie, la linguistique, l’anthropologie à l’aune du fonds enregistré par la Fondation Auschwitz. Après avoir écarté la notion d’oralité comme centrale, discuté de différents systèmes de mémoire individuelle (Bergson , Freud, et Edelman), et celui de la mémoire collective de Halbwachs, de celle de témoignage, il est montré que ce qui définit le contenu de ces témoignages, de ces récits, est la volonté de dire qui l’on est, c’est-à-dire la construction de l’identité, définie comme ce par quoi les gens se sentent déterminés. Parce que livrer son témoignage, raconter sa vie a un effet sur le témoin, celui de construire un récit de vie par lequel il dit qui il est, -acte de langage grâce auquel il construit son identité-, cet acte est utilisé parfois comme outil émancipateur. Dans les années 1970-1980, l’histoire orale s’intéresse aux acteurs du bas de l’échelle sociale; mais après la fin de la lecture du monde en termes de classes, la fin des marxismes, le témoignage devient un outil de reconstruction de l’identité pour les victimes, et les campagnes d’enregistrement de la “parole des gens” font toujours l’objet d’un enjeu social, qui souvent prime sur la construction d’un véritable objet de recherche. Et les protagonistes d’enregistrements de prendre position, de manière pas toujours explicite, sur le rôle social de l’historien et de poser la question de ce qui garantit l’objectivité du récit de l’historien jusqu’à remettre en cause sa capacité d’atteindre son intention de reconstruction vraie du passé. Il s’agit alors de prendre en compte l’idéologie de la mémoire au nom de laquelle les témoins sont conviés à parler (dans un but émancipateur, ou encore pour empêcher le retour du fascisme, dans le cadre d’une pédagogie de la Shoah, par exemple), mais aussi la tension entre la vérité du témoin et la vérité de l’historien (au nom de quel principe supérieur l’historien aurait-il le droit de trahir les propos du témoin, alors que lui-même proposerait un récit toujours soumis à réélaboration?). Cette remise en cause du métier d’historien amène certains à revendiquer l’équivalence de statut entre le témoin et l’historien, jugé de toute façon incapable de dire le vrai sur le passé. Par l’affirmation “j’y étais”, le témoin s’institue trace de l’événement et demande à être cru sur parole, alors qu’un récit demande toujours vérification. Et plus encore. En disant “j’y étais”, le témoin veut amener l’auditeur à l’action parce qu’il se pense vecteur du sens à donner à l’avenir depuis la mise en place d’un nouveau rapport au temps, conçu comme un éternel passé, qui a entraîné notamment la nécessité de gérer les passés dans nos sociétés contemporaines. Cette étude peut donc se lire à deux niveaux. Le premier consiste en la mise à jour de nouveaux liens entre sciences humaines et société civile depuis sa redéfinition, qui débute dans les années 1970. Le second propose une grille d’analyse, pour faire la critique de ce type particulier de sources que sont les témoignages, qui doit prendre en compte l’importance sociale de la connaissance du passé pour les protagonistes d’enregistrements, ainsi que leur position par rapport à la possibilité d’atteindre l’objectivité en histoire. La structure interne des témoignages s’organise en trois registres de discours, qui sont fonction de l’identité du témoin. A une époque où la notion d’identité semble être devenue une notion indépassable, poser la question de la source orale, du témoignage conduit à se demander comment les sciences humaines pensent le monde, avec quels outils d’analyse et comment elles y participent. Avec cette conscience que l’outil est déterminé par l’histoire-même des sciences humaines, la mise en dialogue de la littérature théorique issue de différentes disciplines, des questions qu’elle pose au métier d’historien et l’analyse d’un fonds particulier d’archives orales par la citation d’extraits, ce travail porte l’espoir de contribuer à clore certains débats au profit de meilleures recherches empiriques. En effet, les témoignages constituent un outil essentiel pour saisir l’histoire des institutions, des organisations dans lesquelles les relations humaines sont fondamentales, mais aussi pour faire l’histoire des mentalités en comprenant comment et par quoi, des gens pensent, à un moment donné, que leur identité est déterminée. Au-delà de la place du témoin dans nos sociétés contemporaines, cette étude pose la question, qui n’est pas neuve, de la place du passé dans celles-ci et de la légitimité d’y chercher un sens pour nos actions politiques, dont la pédagogie de la Shoah apparaît comme paradigmatique.
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De l'appartenance générique à la dynamique de l'échange. Une analyse linguistique de témoignages recueillis par la Fondation Auschwitz.

Pirlot, Barbara 27 April 2007 (has links)
Notre propos consiste à décrire et à analyser certains témoignages recueillis par la Fondation Auschwitz en nous inspirant des recherches menées, notamment, en sociolinguistique, en ethnographie de la communication, en pragmatique, en Analyse des Conversations et en Analyse du Discours. Il s’agit, en d’autres termes, d’évaluer l’incidence que revêt, au niveau linguistique, l’inscription de la parole des témoins dans des matrices socio-discursives et interactionnelles particulières (discours oral, témoignage, entretien filmé, récit de l’expérience concentrationnaire). Pour cette étude, nous avons donc privilégié une approche transversale des données qui consiste à observer de manière circonstanciée, et à recenser statistiquement, un ensemble bien cerné de phénomènes microdiscursifs de surface : certains mots du discours (connecteurs et autres marqueurs discursifs) et certaines séquences discursives spécifiques (interventions des interviewers, gloses, séquences justificatives, etc.). Bien qu’elle se veuille principalement inductive et descriptive, notre démarche consistera à pratiquer un va-et-vient incessant entre une observation micro-analytique et une mise en perspective macro-analytique. En somme, partant de phénomènes très fins, nous aimerions décrire ce qui fait, globalement, la particularité de nos données, caractériser le comportement interactionnel et discursif de nos témoins et, ainsi, mettre en évidence certaines des régularités qui relient entre eux les divers objets de notre corpus. En d’autres mots, nous aimerions montrer comment l’examen des phénomènes microlinguistiques permet d’appréhender des mécanismes plus généraux. Les niveaux d’analyse micro- et macro-discursifs, loin de fonctionner de manière dichotomique comme c’est habituellement le cas, seront donc envisagés de manière interdépendante. Notre dissertation s’articule en cinq grandes parties, qui abordent toutes, peu ou prou, la notion de genre. Nous commençons (partie I) par envisager cette question de manière frontale, en essayant de définir le concept de genre en termes théoriques. Il s’agit d’expliquer clairement en quoi la problématique de l’appartenance générique peut s’avérer pertinente pour l’appréhension et la description de nos données. Dans la deuxième partie de ce travail, nous offrons une caractérisation très générale et succincte des récits sur la Shoah. Nous soulignons, notamment, les particularités nées du contexte politique et socioculturel où ces textes ont été produits. Ces précisions nous permettent de présenter plus en détail nos propres données, et de les comparer aux autres témoignages relatifs au phénomène concentrationnaire. Entrant ensuite dans le vif du sujet, nous consacrons notre troisième partie à la dimension testimoniale des données. Dans un premier temps, nous essayons de définir la notion même de témoignage, en cernant le plus précisément possible les contraintes définitoires propres à l’énonciation testimoniale et les questions épistémologiques qu’elles peuvent engendrer. Dans un second temps, et en accord avec notre projet méthodologique, nous relevons et analysons un certain nombre d’indices linguistiques qui nous paraissent spécifiques du discours testimonial. Dans la quatrième partie, qui se veut plus personnelle, nous nous attardons sur la dimension interactionnelle de notre corpus. Nous commençons par décrire les aspects liés à l’organisation structuro-séquentielle des interactions, en présentant deux modèles d’analyse élaborés à cet effet : le système de prise de tour et le modèle des paires adjacentes. Nous décrivons ensuite, dans ce cadre, les traits caractéristiques propres au format de l’interview. Enfin, grâce à l’analyse – qualitative et quantitative – à la fois des interventions produites par les interviewers et de certains marqueurs microdiscursifs utilisés par les interviewés, nous nous efforçons non seulement de cerner les phénomènes microdiscursifs propres au mode interactionnel de l’entretien, mais aussi de souligner, de façon peut-être paradoxale, les transgressions qui s’observent par rapport à ce format prédéterminé. Ce faisant, nous rejoignons nos réflexions antérieures sur l’instabilité inhérente à la notion de genre. Pour boucler la boucle, nous revenons sur cette question dans notre cinquième partie, où nous illustrons les réussites et les échecs discursifs de nos témoins par l’analyse détaillée de trois extraits qui mettent en évidence les défis rhétoriques liés à la complexité générique des discours envisagés.
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Itsembabwoko : la mémoire d'un génocide dans la fiction

Tancrède, Mélanie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Itsembabwoko : la mémoire d'un génocide dans la fiction

Tancrède, Mélanie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Dire l'indicible. Le bagne de Tazmamart, entre témoignage et fiction / Saying the unsayable. The prison of Tazmamart, between testimony and fiction.

Meyong Me-Ndong, Jeannette Marlène 17 June 2016 (has links)
Titre : Dire l’indicible. Le bagne de Tazmamart, entre témoignage et fiction.Mots-clés : Littérature carcérale, fiction, témoignage, indicible, Histoire/histoire.Résumé :En 1991, le dévoilement des horreurs du régime politique au Maroc a bouleversé l’opinion publique. L’existence d’un tel instrument de détention, le bagne de Tazmamart, a conduit à la condamnation de ce régime qui a enfermé les hommes dans les conditions effroyables durant plus de dix-huit ans dans des cellules souterraines étroites. Quelques années après, certains anciens détenus du bagne ont témoigné de leur expérience carcérale. Des intellectuels militants et des écrivains ont également écrit sur cette période obscure. Toutes ces œuvres oscillent entre fiction et témoignage. Notre étude entend donc explorer cette « littérature carcérale » pour mettre en lumière convergences et divergences entre témoignage et fiction. Notre corpus de base est constitué des œuvres suivantes : Ahmed Marzouki, Tazmamart cellule 10, Serhane, La Chienne de Tazmamart, en 2001 et Aziz Binebine, Tazmamort, dix-huit ans dans le bagne de Hassan II, en 2009. Pour réfléchir à cette « littérature carcérale », nous avons dû élargir nos lectures et notre mise en contexte historique aux répressions antérieures au Maroc qui ont donné lieu aussi à des ouvrages. C’est ainsi que nous avons intégré, en corpus secondaire, les ouvrages d’Abraham Aferki et Mohamed Al Achaari (1982), Christine Daure-Serfaty (1992), Abraham Serfaty publiées la même année ; en 2000, Malika Oufkir et Michèle Fitoussi, Saïda Menebhi, et Midhat René Bourequat ; Fatna El Bouih en 2002 ; Abdellatif Laâbi en 1982, 2003 et 2005 ; Abdelhak Serhane en 2004. Pour explorer la notion d’indicible, cette étude analyse ces témoignages et ces fictions. Elle se propose de réfléchir au choix générique pour rendre compte de l’univers carcéral et de ses représentations. Le témoignage – témoignage factuel et témoignage littéraire –, apparaît comme un acte, mieux comme une exigence actuelle de la société. Le récit fictionnel développe différentes stratégies pour déjouer le réel en mettant en mots l'indicible. Le bagne ne se réduit pas à la connaissance historique des événements passés mais pose aussi des questions importantes du point de vue éthique, esthétique, politique et sociologique. Écrire sur le bagne de Tazmamart met en question des valeurs qui fondent l’humanité. / Title : Saying the unsayable. The prison of Tazmamart, between testimony and fictionKeywords: prison literature, fiction, testimony, untold, History/story.Summary :In 1999, the unveiling of the horrors of the Moroccan political regime bewildered public opinion in the country. The existence of such a juvenile detention structure, namely Tazmamart penal colony, led to the condemnation of that regime which imprisoned people in dreadful conditions in narrow underground cells for more than eighteen years. Several years later, some former detainees gave testimonies as to their experience in that penal colony. Furthermore, activist-intellectuals and writers wrote about that dreadful experience obscure period, giving an account of life in prison. The aim of this study is to shed light upon the similarities and differences between testimony and fiction. The primary corpus around which the reflexion this thesis revolves, is based on the following literary books: Firstly, Tazmamart, cellule 10 written by Ahmed Marzouki (2000). Secondly, La Chienne de Tazmamart by Abdelhak Serhane (2001). And finally, Aziz Binebine’s Tazmamort, dix-huit ans dans le bagne de Hassan II (2009). Dealing with “prison literature”, we had to extend the scope of our researches and our Moroccan historical perspectives about past incarcerations which also led to many writings. Thus, as secondary sources, we included works of Abraham Aferki and Mohamed Al Achaari (1982). Furthermore, those of Christine Daure-Serfaty and Abraham Serfaty, both having been published the same year, that is in 1992. Literary artworks of Malika Oufkir, Michèle Fitoussi, Saïda Menebhi, Midhat René Bourequat, published in 2000 and Fatna el Bouih in 2002. Also, those of Abdellatif Laâbi published in 1982, 2003 and 2005, and Abdelhak Serhane in 2004. In order to study the notion of the “untold” in literature, this thesis will tend to analyze testimonies dealt with in those works. The latter intends to propose a reflexion on the generic choice to reflect on and to give an account of the prison environment and its representations. The testimony, including the one based on real facts and the one based on fiction – appears as an action, a deed, or better, as a requirement of today’s society. The fictional story develops different strategies to foil the reality putting words on what can’t be uttered. The penal colony is not limited to the acknowledgement of past historical events, but also asks important questions from ethical, aesthetical, political and sociological points of view. Writing on the Tazmamart penal colony tends to question values upon which humanity is founded.
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Écrire au bord de la guerre : Natalia Ginzburg, Marguerite Duras, Régine Robin

Lodi, Gabriella January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'écriture du génocide dans le roman africain : comment témoigner de l'indicible?

Gasengayire, Monique January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Témoigner du trauma par l'écriture : le texte-témoin comme moyen de se réapproprier son histoire ? / To testify the trauma by the writing process : written testimony as a mean to reappropiate the history ?

Rejas-Martin, Mari Carmen 09 June 2011 (has links)
En référence au développement croissant ces dernières décennies des témoignages écrits autour des expériences traumatiques comme le génocide arménien, la Shoah, le Cambodge, l‟Indochine, l‟Algérie, le Rwanda, l‟ex-Yougoslavie, les dictatures européennes, d‟Amérique latine, les Goulags, force est de constater que nombre de ces témoins expriment cependant l‟impossibilité de communiquer de telles réalités qui ont été invivables. Dès lors, comment comprendre que malgré cette « incapacité » d‟écrire l‟expérience telle qu‟elle a été vécue, des textes foisonnent à tel point que l‟on parle d‟un « nouveau genre littéraire » ? Or, s‟il est vrai que les témoignages se sont multipliés depuis la Seconde Guerre mondiale, nous verrons qu‟écrire l‟expérience traumatique existe depuis bien longtemps. L‟hypothèse centrale est la suivante : le témoignage de l‟expérience traumatique est une réappropriation d‟une histoire par/pour ceux qui l‟ont vécue. Le témoignage est une révélation aux autres, un acte d‟exhumation, une libération. Mais le problème ne s‟arrête pas là, les autres générations se verront elles aussi confrontées à la question d‟élucider leurs histoires, à témoigner. Une problématique fondamentale accompagne l‟ensemble de la recherche, celle de donner du sens au non-sens. / When looking at the increasing number of written testimonies about traumatic experiences in the past decades, such as the Armenian Genocide, the Holocaust, Cambodia, Indochina, Algeria, Rwanda, ex-Yugoslavia, and in European and Latin American dictatorships, the Gulags, we cannot but stress that most of these accounts express the virtual impossibility of communicating unbearable realities. Consequently, how is it that in spite of this apparent « inability » to write about one‟s experience, so many texts have been produced and that while these experiences are qualified as inexpressible and unspeakable, the emergence of a « new literary genre » has been identified? The central assumption is as follows: The testimony of the traumatic experiment is a reappropriation of a history for those which lived it, and makes it possible to emerge from this same history. But the question will also arise for those which did not live the experiment directly. Fundamental problems accompany the unit by research, that to give sense to the nonsense.
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Oracles et décision: étude philologique et rhétorique de la preuve oraculaire dans la littérature grecque classique

Dainville, Julie 26 April 2019 (has links) (PDF)
Ma thèse de doctorat étudie la dimension rhétorique des oracles dans la littérature grecque d’époque classique. Les considérations sur la divination récoltées dans les traités de rhétorique antiques constituent le point de départ de ce travail. On y apprend, d’une part, que l’oracle serait une forme de témoignage (Aristote, Rhét. I, 15, 1375b 26 – 1376a 6 ;Cicéron, Sur les divisions de l’art oratoire, 2, 6 et Topiques, 76-77 ;Quintilien V, 7, 35-36 et 11, 42), qu’il faut comprendre dans le sens relativement large de preuve extra-technique dont la force persuasive provient de l’autorité. Ceci m’amène, dans la première partie du travail, à m’intéresser à l’établissement de l’autorité oraculaire et à examiner son rôle dans le fonctionnement de la divination. Je m’appuie pour cela sur les données fournies par les traités de rhétorique sur l’établissement de l’autorité testimoniale, mais aussi plus largement sur ce qui renforce l’autorité d’un orateur en rhétorique.D’autre part, certains traités mentionnent les oracles lorsqu’ils abordent le traitement rhétorique de l’ambiguïté, qui est une caractéristique souvent associée aux réponses oraculaires. Le premier auteur à en parler est Aristote (Rhét. III, 5, 1407 a-b). Il condamne les oracles ambigus (ainsi que l’ambiguïté de manière plus générale) et soutient qu’elle vise à tromper le consultant. Les autres auteurs (Hermogène, Sur les états de la cause, XII, 1-10 ;L’Anonyme de Séguier, 188 et Sopatros, Διαίρεσις ζητημάτων, LXXIX [= p. 377-382, vol. 8 Walz]) mentionnent l’oracle dans leurs développements sur l’amphibologie. Il s’agit alors de proposer une méthode pour argumenter pour ou contre une interprétation lorsque plusieurs hypothèses sont envisageables, selon un modèle qui s’inscrit dans le genre délibératif. L’obscurité oraculaire et l’importance de la délibération dans la prise en compte de l’oracle pour l’action sont au cœur de la deuxième partie de la thèse.Mon objectif est de montrer que ces différentes approches rhétoriques de l’oracle, bien qu’elles n’aient a priori rien en commun, sont en fait complémentaires :l’établissement de l’autorité est une condition sine qua non au bon fonctionnement de la divination. Si elle n’est pas reconnue, la parole du devin ou du prophète n’aura aucun poids. En revanche, si elle l’est, sa parole sera considérée comme vraie et pertinente. Toutefois, il arrive fréquemment que l’oracle nécessite alors un processus délibératif, qui peut porter sur l’établissement du sens de la réponse lorsqu’elle est obscure, ou sur la meilleure manière d’en tenir compte dans la prise de décision et dans l’action à mener. Par ces deux aspects, la divination telle qu’elle est présentée dans la littérature classique s’inscrit pleinement dans un cadre rhétorique et laisse aux consultants la responsabilité de leurs choix et de leurs actions. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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