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Survivre au génocide des Tutsi : défi de refaire confiance en Dieu et en l'humanité

Gakwisi, Jean-Bosco January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le sang du ciel, un témoignage-fiction pour interroger la vérité

Epanya, Sira 05 1900 (has links)
L'objectif de cette recherche est de réfléchir à la notion de vrai dans l'économie discursive du témoignage. C'est-à-dire que ce mémoire se concentre sur le rapport entre le discours critique et académique d'une part, et le discours littéraire de l'autre. Une première partie s'attache à délimiter les contours de du problème, à partir notamment des notions de de vrai et de vraisemblable. Une étude comparative permet d'introduire trois auteurs qui serviront d'exemple tout au long de la recherche: Primo Levi, Jorge Semprun, et Charlotte Delbo. On fait un bref survol de l'évolution des deux économies discursives depuis les tout premiers témoignages (années 40-50) jusqu'au tournant narratif symbolisé par le procès Eichmann. Cela correspond aussi à la parution d'un témoignage à part: Le sang du ciel, de Piotr Rawicz. La seconde partie est un état de la question sur le roman de Rawicz. Comment le fait qu'il s'agisse d'une fiction, notamment, a été discuté par la critique et dans les contributions universitaires qui lui sont consacrées. Cette incursion dans l'herméneutique nous permet d'identifier trois vagues critiques distinctes, selon les époques et les pays. Enfin, la dernière partie s'attache à montrer que Le sang du ciel est un témoignage pensé comme un projet esthétique, dont la modernité ne cède pas à la facilité du refus de dire de quoi on parle, mais qui au contraire pose des questions de son temps et ose aborder les sujets que l'on doit taire selon la doxa. / The purpose of this research is to reflect the notion of truth in the discursive economy of testimony. This study examines, on the one hand, the critical or academic discourses and, on the other, the literary discourse itself. The first part defines the nature of the problem, particularly with references to notion of truth and verisimilitude. As the basis of comparison, the analysis introduces three authors who will be points of refernence throughout the research: Primo Levi, Jorge Semprun, and Charlotte Delbo. At the outset, this study presents the general lines of the two discursive economies' evolution, from the very first survivor accounts (the 40's and the 50's) to the narrative turning point symbolized by Eichmann's trial. This latter coincides with the publication of a unique literary account: Blood from the Sky, of Piotr Rawicz. The second part examines the critical and academic reception of Rawicz's novel, which revolved around the work's fictionality. This foray into hermeneutics allows for indentfying free stages of criticism, varying according to time periods and countries. Finally, the last part aims to show that Blood from the Sky is a witness account conceived as an aesthetic project whose modernity does not stop at refusing to say what is at issue. On the contrary, the novel asks questions of its own time and dares to broach topics that the general consensus we should avoid.
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Entre écho et voyance : le témoignage de l'archive dans Rimbaud, le fils de Pierre Michon

Kérouack, Sophie January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Du pouvoir dictatorial au mal moral : une lecture du roman africain francophone depuis 1968 / From dictatorial power to moral evil : a reading of the francophone African novel since 1968

Sicoe-Tirea Bauduin, Roxana 05 December 2011 (has links)
La représentation du pouvoir dictatorial se perpetue dans les textes des auteurs africains francophones depuis la publication du roman Les Soleils des indépendances d’Ahmadou Kourouma, en 1968. Le sujet se décline pendant une vingtaine d’années selon les coordonnées d’un mal moral radical. De quoi relève ce choix thématique? Comment définir son impact sur l’écriture, de 1968 et à nos jours ? Le langage narratif des récits se construit autour de cheminements similaires racontant la naissance et les périples sanglants des figures de l’autorité. Il nous reste alors à interroger les territoires d’où elles surgissent, les valences mythiques qu’elles remettent en question et, enfin, le discours éclaté jusqu’à l’incohérence qui les définit. Il est question de saisir, dans le cadre d’une démarche critique interprétative, la dynamique de la représentation du pouvoir politique perçu comme une maladie de l’esprit illustrée d’abord dans sa prolifération, ensuite dans son acmé et, enfin, dans une rémission ambiguë. Le passage de l’élément réel dans le texte littéraire s’effectue à travers les mises en perspective de l’autorité étatique et l’exploitation d’un imaginaire subversif qui se donnent à lire comme espace de liberté. Cette recherche retrace ainsi le parcours artistique d’une quête de la guérison. / The representation of dictatorial power has become a recurrent theme in the works of Francophone African writers ever since Ahmadou Kourouma published his novel The Suns of Independence in 1968. Over the last twenty years the theme has revolved around the ramifications of a radical moral evil. Where does this thematic choice stem from? How does one define its impact on the writings from 1968 to the present-day? One notices that the narratives retrace the same paths portraying the birth and the murderous journeys of the African figure of authority. This dissertation examines, firstly, the dictators’ genetic territories, secondly, the mythical valences that they call into question, and lastly, their broken discourse and the incoherencies defining them. This is an attempt at capturing, through the use of the interpretative critical approach, the dynamics of political power perceived as a mental disease illustrated at first, through its proliferation, then its peak, and lastly, its ambiguous remission. The advent of the historical element in the literary text is accomplished by putting state authority into perspective and by using subversive imagination, which become, in the end, a space of liberty. This dissertation traces, therefore, the artistic itinerary of a quest for healing.
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Semiologia da linguagem : a enunciação do sagrado e o corpo afrorreligioso

Severo, Renata Trindade January 2016 (has links)
Cette thèse propose un élargissement de la notion d’énonciation, telle comme elle est construite à partir de la pensée d’Émile Benveniste. Nous nous sommes basé sur l’ouverture prévue dans des textes tels que l’article « Sémiologie de la langue » (1969) et l’ensemble de notes qui compose le livre posthume Dernières leçons pour étudier un objet qui, encore lié à la linguistique, présente des dimensions qui vont au-delà d’elle. Dans ces textes, Benveniste réaffirme et établit définitivement la place de la langue en tant que système interprétant universel : la langue interprète tous les autres systèmes, y compris elle-même. Elle est le système qui rend possible une sémiologie de tous les autres. De l’énonciation de / dans la langue, nous arrivons à une idée d’énonciation centrée dans le langage : en vertu d’un intenté, sur le tissu significatif de l’instance de discours, la catégorie de personne s’instaure et, avec elle, l’intersubjectivité, à travers une sémantisation qui n’est pas exclusive de la langue. L’énonciateur fait usage des systèmes sémiologiques dont la matérialité est exprimée par / dans le corps, avec la voix, avec le regard, avec des gestes et avec des formes encore plus subtiles et spécifiques d’une énonciation donnée. Dans notre texte, nous observons la langue, l’affectivité et le sacré s’intégrer dans une énonciation dont l’indice de subjectivité est le corps : l’énonciation du sacré. Pour traiter de cet objet, nous utilisons la Théorie de l’Énonciation – avec quelques déplacements et ouvertures – et aussi les réflexions sur le corps de David Le Breton (1998 ; 2011 ; 2012) pour penser l’affectivité comme un système de sens articulé à la langue. Pour atteindre à l’énonciation du sacré, nous nous sommes inspiré dans les notions de témoin et de témoignage pensées par Giorgio Agamben (2008). C’est le témoignage, donc la langue, qui nous permet de faire la sémiologie de l’énonciation du sacré, l’objectif principal de cette thèse. Des entretiens ouverts avec des informateurs identifiés dans sa relation avec des religions afro-brésiliennes du Rio Grande do Sul et l’observation participante dans les rituels de ces religions ont été les moyens de recueille des témoignages, qui constituent le corpus d’analyse. À partir de la notion d’auctor (AGAMBEN, 2008), nous attribuons, à ces témoignages, le statut d’objet d’étude : le témoignage du sacré, qui a fourni le matériel dont l’observation et l’analyse ont mobilisé un cadre théorique et méthodologique, héritier de la Théorie de l’Énonciation, de l’anthropologie du corps et de la philosophie – celle de l’Occident, par l’intermédiaire d’Agamben, et l’afro-brésilienne, à travers d’une affectivité produite dans le domaine du sacré, qui a influencé plus d’une façon l’écriture de cette thèse. L’énonciation du sacré reste un objet que l’on peut traiter seulement via auctor, dans le témoignage du sacré. / Essa tese propõe um alargamento da noção de enunciação tal como ela tem sido construída a partir do pensamento de Émile Benveniste. Apoiamo-nos na abertura prevista em textos como o artigo “Semiologia da língua” (1969) e o conjunto de notas que compõe o livro póstumo Dernières leçons para estudar um objeto que, ainda vinculado à língua, apresenta dimensões que a extrapolam. Nesses textos, Benveniste reafirma e estabelece definitivamente o lugar da língua como sistema interpretante universal: a língua interpreta todos os outros sistemas, inclusive a si mesma. Ela é o sistema que torna possível uma semiologia de todos os outros. Da enunciação da/na língua, chegamos a uma ideia de enunciação centrada na linguagem: em virtude de um intentado, sobre o tecido significativo da instância de discurso, instaura-se a categoria da pessoa e, com ela, a intersubjetividade, por meio de uma semantização que não é exclusiva da língua. O enunciador se vale de sistemas semiológicos cuja materialidade é expressa pelo/no corpo, seja com a voz, com o olhar, com gestos e com formas ainda mais sutis e específicas de determinada enunciação. Em nosso texto, observamos língua, afetividade e sagrado integrar-se em uma enunciação cujo índice de subjetividade é o corpo: a enunciação do sagrado. Para abordar esse objeto, além de nos valermos da Teoria da Enunciação — com alguns deslocamentos e aberturas —, recorremos às reflexões sobre corpo de David Le Breton (1998; 2011; 2012) para pensarmos a afetividade como um sistema de sentido articulado à língua. Para chegarmos à enunciação do sagrado, nos inspiramos nas noções de testemunha e de testemunho pensadas por Giorgio Agamben (2008). É o testemunho, portanto a língua, que nos permite fazer a semiologia da enunciação do sagrado, principal objetivo dessa tese. Entrevistas abertas com informantes identificados em sua relação com religiões afro-gaúchas e observação participativa em rituais dessas religiões foram os modos de coleta dos testemunhos que constituem o corpus de análise. A partir da noção de auctor (AGAMBEN, 2008), atribuímos a esses testemunhos o estatuto de objeto de estudo: o testemunho do sagrado, que forneceu o material cuja observação e análise mobilizaram um arcabouço teórico-metodológico tributário da Teoria da Enunciação, da antropologia do corpo e da filosofia — a ocidental, via Agamben, e a afrobrasileira, por meio de uma afetividade produzida no âmbito do sagrado que influenciou de mais de uma maneira a tessitura dessa tese. A enunciação do sagrado permanece um objeto a que só chegamos via auctor, no testemunho do sagrado. / This thesis proposes an extension of the concept of enunciation such as it has been built from the thought of Émile Benveniste. We rely on the existing opening in texts such as the article "The semiology of language" (1969) and on the set of notes which compose the posthumous book Dernières leçons to study an object that, although still linked to language, has dimensions that go beyond it. In these texts, Benveniste reaffirms and definitively establishes the place of language as a universal interpreter system: language interprets all other systems, including itself. It is the system that makes the semiology of all others possible. From the enunciation of/in langue, we come to the idea of enunciation focused on langage: through a formulation produced on the meaningful fabric of speech, the category of the individual is established, and with it, the intersubjectivity through semantization that is not exclusive to language. The enunciator relies on semiologic systems whose materiality is expressed by and in the body, either using its voice, its eyes, with gestures and even more subtle forms that are specific of a particular enunciation. In our text, we observe language, affection and the sacred integrate into an enunciation whose subjectivity index is the body: the enunciation of the sacred. To address this object, beyond taking the Enunciation Theory into account- with some shifts and openings - we use the reflections on the body by David Le Breton (1998; 2011; 2012) to think about affectivity as a system of meaning articulated into language. To come to the enunciation of the sacred, we have been inspired by the witness and testimony notions thought by Giorgio Agamben (2008). It is the testimony, therefore the langue, that allows us to make the semiology of the enunciation of the sacred, the main objective of this thesis. The approach used to collect the testimonies which constitute the corpus of analysis has been open interviews with informants identified by their relation with African-gaucho religions and participatory observation in rituals of these religions. From the notion of auctor (AGAMBEN, 2008), we assign these testimonies the object- of-study status: the testimony of the sacred, which provided the material whose observation and analysis mobilized a theoretical and methodological framework linked to the Theory of Enunciation, to the anthropology of the body and to philosophy - the Western, via Agamben, and African- Brazilian, through an affection produced within the sacred that has influenced the fabric of this thesis in more than one way. The enunciation of the sacred remains an object which can only be reached via auctor, in the testimony of the sacred.
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La parole pulvérisée : émergence et singularité d’une littérature de témoignage sur le génocide du Rwanda / The dramatic change in Rwandan expression : the newness and singularity of a "witness literature" about the Rwandan genocide

Talayssat, Anne-Sophie 19 June 2017 (has links)
Dès 1997, des témoins rwandais rescapés d'un des événements les plus sombres du XXème siècle ont témoigné de leur expérience au cœur du génocide Tutsi survenu trois ans auparavant. La nécessité de mettre en récit l’horreur traversée a fait naître, en langue française, une littérature d’« un genre nouveau » qui n’existait pas dans le pays. En analysant seize récits rwandais de témoins directs du génocide, la thèse discute l’obstacle présupposé de leur co-écriture et met en évidence l’émergence et la singularité de cette littérature de témoignage : sa naissance dans la déchirure ; son mode spécifique d’élaboration ; sa poéticité ; sa rhétorique de la pulvérisation inhérente au traumatisme et, spécificité remarquable dans une culture où l’expression du « moi » n’est guère encouragée, son hybridation entre témoignage et autobiographie. Au confluent de l’histoire personnelle et de l’Histoire collective, certains témoins rescapés ont en effet exploré la voie d’une narration intime afin de reconstruire ce que le génocide a fait voler en éclats : le rapport à soi-même et à une communauté qui, après les avoir niés en tant qu’êtres humains, a tardé à les reconnaître en tant que victimes. Ce projet testimonial constitue tout autant une tentative de résilience qu’une quête de justice, un acte conclusif du deuil et une difficile progression de la survie vers la vie. Cette thèse inscrit de plein droit dans la littérature des œuvres essentielles et irremplaçables pour approcher au plus près la vérité du traumatisme et des faits génocidaires endurés. / Since 1997 Rwandan witnesses who have survived the Tutsi genocide in Rwanda in 1994 have related their dreadful experience of one of the worst events of the 20th century. The urge to write about this terrible event was the starting point of a new genre of writing in French in the country. By analysing sixteen direct witnesses' accounts this thesis examines the assumption that the need to resort to another person to transcribe their oral testimonies could present an obstacle. It reveals the newness and singularity of this " witness literature " : a dramatic break from all traditional artistic forms, the specific technique with a note of poetry, the way it describes the devastation caused by the traumatic events. Moreover what is remarkable in a culture in which self- expression is not encouraged is how it combines testimony and autobiography. Indeed where personal history and collective history meet, by telling their private accounts some surviving witnesses have been able to rebuild what the genocide had destroyed, that is to say introspection and the relationship with the community which not only had not considered them as human beings but had also delayed recognising them as victims. This " testimony project" is an attempt at resilience and a demand for justice as well, a way of coming out of mourning in order to be able to go on living. This thesis intends to fully acknowledge the literary quality of these very important, essential writings and to understand the intensity of the trauma caused by the criminal acts they had to endure during the genocide.
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Le témoignage et les formes de la violence dans la littérature péruvienne (1980-2008) / The testimony and the forms of the violence in the Peruvian literature (1980-2008)

Herry, Mylène 07 December 2013 (has links)
Dans une approche superficielle de l’Histoire péruvienne récente, la violence a d’abord eu pour nom Sentier Lumineux ; elle s’appelle aussi « armée » et « groupes para-militaires ». Chronologiquement, elle peut être située entre 1980 et 1992 (date de l’arrestation d’Abimael Guzmán, le leader incontesté du groupe maoïste). Une façon de dénoncer cette violence a été de faire appel à une forme discursive dont le premier sens est juridique : le témoignage. Les témoignages, alors réunis du temps de cette guerre sale (appelée aussi « conflit interne ») et dans les années qui ont suivi, ont permis à la Commission de la Vérité et de la Réconciliation (C.V.R., créée en 2001) de mettre en évidence des mécanismes qui tiennent autant à cette expérience de la violence qu’à une mise en mots de cette expérience. La réalité de ces décennies de terreur engendre donc deux réactions. Une réaction politique, journalistique et juridique (par exemple, la commission présidée par Mario Vargas Llosa en 1984, après le massacre de journalistes à Uchuraccay), d’abord. Ensuite, une réaction artistique et littéraire, souvent en décalage par rapport à la chronologie historique. Dans tous les cas, on pourrait dire que le témoignage est une forme privilégiée de ce dire. Ainsi, l’écriture des écrivains péruviens, empreinte du contexte national, tente d’informer le lecteur à l’aide de données historiographiques, journalistiques, politiques et/ou personnelles plus ou moins avérées, et au-delà cherche à réfléchir sur la crédibilité du politique, sur la légitimité du pouvoir, sur la permanence de l’Humain. Dans la plupart de ces œuvres, dont notre corpus est un échantillon, nous nous interrogeons sur les formes littéraires que peut prendre cette violence. Mêlant prose, vers et bande dessinée, on trouve chez les auteurs, d’une part, la nécessité de dire ce que l’on a vu ou entendu -le témoin de cette Histoire s’impose donc souvent comme protagoniste de l’œuvre littéraire- mais aussi, d’autre part, la nécessité de guider le lecteur dans la fiction proposée. Pour ce faire, nous avons choisi dix auteurs, consacrés ou relativement inconnus, dont une partie de l’œuvre traite de cette problématique. Ce sont les romanciers Mario Vargas Llosa (Lituma en los Andes, 1993), Alonso Cueto (La hora azul, 2005) et Santiago Roncagliolo (Abril rojo, 2007). Dans le domaine de la nouvelle, nous avons retenu aussi trois auteurs : Julián Pérez (« Los alzados », 1986), Pilar Dughi (« El cazador », 1989) et Sócrates Huaita Zuzunaga (« Ayataki », 1989). Quant à la poésie, elle est représentée ici par Rodrigo Quijano (Una procesión entera va por dentro, 1998), Rocío Silva Santisteban (Las hijas del terror, 2005) et Luis Rodríguez Castillo (El monstruo de los cerros, 2005). Enfin, nous avons sélectionné la bande dessinée de Jesús Cossío, Alfredo Villar et Luis Rossell (Rupay, 2008). / In Peru’s recent History, violence can first be superficially referred to under the name of Shining Path, or synonyms such as « army » and « paramilitary groups ». Chronologically speaking, this violence can be dated from 1980 until 1992–the year when the Maoist group’s undisputed leader, AG, was arrested. One way to denounce such violence has been to use a discursive (though originally legal) form: witness statements. All the witness statements gathered over the years of this dirty war (also named « internal conflict ») and over the following years, have made it possible for the Truth and Reconciliation Commission (T. R. C., established in 2003) to highlight mechanisms owing to both the experience of violence and the voicing of such experience. The reality of these decades of terror therefore triggered two reactions: first, a political, journalistic and legal reaction–for example, the committee chaired by MVL in 1984, after some journalists were murdered in Uchurracay; then, an artistic and literary reaction often taking a distance with historical chronology. In both cases, witness statement is the form chosen to best express such commitment. The writing of Peruvian authors, relying on national context, thus wishes to inform the reader through the use of more or less reliable historiographical, journalistic, political and/or personal data. It further intends to ponder over the credibility of politics, the legitimacy of power, and human resistance. The selection from these works we have made in our corpus wishes to question the literary forms such violence can take. Writing in prose, in verse and under the form of comic books, the authors express on the one hand the necessity to say what was seen or heard–the witness of this History often becomes in this case the protagonist of the work – but also, on the other hand, the necessity to guide the reader through the fiction itself. Our selection thus includes ten established or relatively unknown authors whose work partly tackles such issue: three novelists, Mario Vargas Llosa (Lituma en los Andes, 1993), Alonso Cueto (La hora azul, 2005) and Santiago Roncagliolo (Abril rojo, 2007), and three short-story writers, Julián Pérez (Los alzados, 1986), Pilar Dughi (El cazador, 1989) and Sócrates Huaita Zuzunaga (Ayataki, 1989). Poetry is represented through the work of Rodrigo Quijano (Una procesión entera va por dentro, 1998), Rocío Silva Santisteban (Las hijas del terror, 2005) and Luis Rodríguez Castillo (El monstruo de los cerros, 2005), and the comic book we have selected is that of Jesús Cossío, Alfredo Villar and Luis Rossell (Rupay, 2008).
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La parole mémorielle de rescapées du génocide des Tutsi au Rwanda : vers une (re)construction du sens

Ricci, Sandrine January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les expériences de femmes rescapées du génocide des Tutsi au Rwanda. Par le biais d'une recherche exploratoire, il présente l'analyse qualitative d'un douloureux corpus composé de récits sur le génocide, ses fondements et ses conséquences. Il s'intéresse principalement au sens que des rescapées confèrent à leurs expériences passées et présentes, ainsi qu'aux différents enjeux de leur parole mémorielle à l'heure de la réconciliation, au Rwanda et en situation d'exil au Québec. Au lendemain de la désintégration, les participantes à notre recherche mettent en oeuvre différentes stratégies de reconstruction du sens, conditionnelles à la reconstruction de soi. Nous présentons trois de ces stratégies identifiées dans les récits, synthétisées par des verbes d'action pour en souligner l'intentionnalité. La première stratégie, qui consiste à « Témoigner », révèle le caractère régénérateur de la parole, qu'elle procède du partage entre semblables au sein d'un groupe de femmes ou d'un mandat mémoriel pouvant conduire à un témoignage juridique. En lien avec le devoir de mémoire, nous voyons comment la stratégie de « Commémorer » répond aux injonctions du pardon et de l'oubli. Enfin, nous abordons le recours à la spiritualité, tant « Prier » constitue une stratégie de première importance pour conférer du sens au passé, au présent et au futur. Comme prélude à l'analyse des récits, nous présentons les rouages de la machine génocidaire par le biais des principales représentations qui en constituent les soubassements idéologiques, notamment celles qui ont permis la diabolisation des femmes tutsi. En déconstruisant les stéréotypes qui assimilent le génocide de 1994 et les violences sexuelles à des flambées de violence spontanées et imprévisibles, nous en soulignons au contraire le caractère planifié et rationnel. La perspective féministe permet de démontrer que les violences perpétrées contre les filles et les femmes s'associent à un gynécide reflétant des discriminations fondées sur le sexe qui n'apparaissent pas et ne disparaissent pas avec les guerres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Rescapées, Génocide, Rwanda, Parole, Mémoire, Violences sexuelles.
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Réécrire le trauma de l'avortement : Les armoires vides et L'événement d'Annie Ernaux

Mihelakis, Eftihia 05 1900 (has links) (PDF)
La répétition d'une même trame historique est un schème fondamental dans l'œuvre d'Annie Ernaux, puisqu'elle publie, en 1974, le roman autobiographique Les Armoires vides et, en 2000, le témoignage autobiographique L'Événement. Si, chez Ernaux, la nécessité de répéter se transpose dans la narrativisation en double d'un même événement traumatique (l'avortement), c'est qu'il n'est pas suffisant que le trauma soit écrit une seule fois. C'est à partir de cette constatation que nous nous proposons de penser la nécessité de réécrire le trauma comme moyen de le gérer. Réécrire le récit du trauma serait ainsi une façon de reprendre un événement du passé afin de le transformer, de l'amener au-delà d'une blessure initiale. Si la volonté de parler de choses indicibles ou honteuses sous-tend toute son œuvre, il s'avère que la critique littéraire a très peu étudié la question du trauma de l'avortement sous l'angle de la réécriture. En effet, peu travaillé, le doublet Les Armoires vides-L'Événement demeure négligé par la critique littéraire et c'est ce manque que notre mémoire cherche à pallier. Dans cette optique, notre volonté est de focaliser ce travail de réécriture sur le rôle insuffisant que joue la première version racontée du trauma de l'avortement. Recourant surtout au domaine de la psychanalyse et de l'histoire en ce qui a trait aux notions de trauma, de mémoire et de répétition, ce mémoire puise également certains éléments du côté de la philosophie et de la critique littéraire en ce qui concerne les notions de témoignage et de transmission/filiation. En nous appuyant sur les théories états-uniennes du trauma, ainsi que sur la posture de l'écriture ernausienne, nous démontrons que le travail que laisse entrevoir la réécriture n'est pas de l'ordre de la catharsis. Enfin, si les théories du trauma mettent en évidence l'importance d'autrui dans le récit du trauma, c'est pour mieux indiquer que toute tentative de survie dépend de cette présence au sein du témoignage. De plus, à cette nécessité de raconter le récit du trauma s'ajoute l'importance de le transmettre. Puisque Annie Ernaux croit que son témoignage autobiographique doit se construire à la jonction de l'intime et du public, elle envisage son témoignage comme un don au lecteur. C'est de cette façon qu'elle croit aller au bout de son événement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Annie Ernaux, trauma, avortement, réécriture, narration, temps
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Voyage au(x) bout(s) du paradoxe : métafiction, écriture de soi et traumatisme dans A heartbreaking work of staggering genius de Dave Eggers

Ladouceur, Moana 03 1900 (has links) (PDF)
À partir du récit autobiographique de Dave Eggers, A Heartbreaking Work of Staggering Genius, notre mémoire entend éclaircir les rapports entre métafiction, écritures de soi et traumatisme. Ce récit publié en 2000 raconte comment, à l'âge de vingt-et-un ans, l'auteur a perdu ses parents, décédés tous deux du cancer à quelques semaines d'intervalle à peine, et relate son expérience de gardien légal de son jeune frère de huit ans. Nous verrons, à l'aide des théories de Patricia Waugh et de Linda Hutcheon, qu'Eggers fait un usage paradoxal de l'autoréférentialité littéraire : si les interventions métafictionnelles au sein de la narration remettent en doute la teneur référentielle de son récit, celles-ci, étrangement, sont conçues de façon à en renforcer la crédibilité. Les écrits de soi entretiennent également certains paradoxes; l'autobiographie, selon Lejeune, ne se définit pas par un rapport de ressemblance à son objet. Au contraire, les inexactitudes du récit constituent la voix autobiographique, c'est-à-dire l'expression personnelle de la vérité subjective de l'auteur; cette voix, qu'investissent entre autres les autofictionnistes se situant dans la lignée de Serge Doubrovsky, est en définitive ce que l'autobiographie offre de plus précieux à la lecture. Le témoignage s'occupe également de la question de la transmission de la vérité. Le témoin, selon Jacques Derrida, se voit dans l'obligation de donner en lieu de son récit une explication de son incapacité à se dire. Mais la transmission n'est pas qu'une question métatextuelle; en effet, comme le souligne Nancy K. Miller, le décès parental implique des questions d'héritage familial. La problématique de la passation ou du rejet de cet héritage constitue généralement le propos du récit de l'orphelin; celui-ci devient un dialogue avec les parents continué par-delà la mort, une consignation à la mémoire de leur apport à sa personnalité en même temps qu'une affirmation de son autonomie. En définitive, si Eggers exploite systématiquement ces caractéristiques de la métafiction et des écritures de soi qui sont propices à nourrir des dynamiques paradoxales, cette obsession prend ultimement racine dans le traumatisme tel que le conçoit la théorie psychanalytique. Eggers écrit à partir d'un incident traumatique, un événement violent et inattendu auquel la conscience n'était pas préparée et qui, selon Freud, la pousse à mettre en œuvre une compulsion de répétition par laquelle la victime se replonge perpétuellement dans des réitérations de l'événement initial afin de comprendre ce qui en est demeuré incompris. Mais le traumatisme ne peut être reproduit que dans sa nature inattendue, qui le définit; la victime n'apprend donc autre chose que l'existence de cette incompréhension même. C'est cette dynamique circulaire propre à l'événement traumatique qui détermine, selon notre analyse, l'usage paradoxal que fait Eggers des procédés littéraires principaux de son récit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Eggers Dave, A Heartbreaking Work of Staggering Genius, Littérature américaine, Métafiction, Postmodernisme, Autobiographie, Autofiction, Témoignage, Traumatisme, Deuil, Référentialité.

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