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Situation familiale des enfants issus du viol commis pendant le génocide au Rwanda: approche systémique: Contribution à la compréhension des enjeux psychiques et relationnels chez ces enfants et leurs mères.Muhayisa, Assumpta 29 October 2015 (has links)
Résumé Au Rwanda, de nombreuses femmes se sont retrouvées mères d’enfants issus du viol qu’elles avaient subi pendant le génocide des Tutsis de 1994. Ces rescapées du génocide ont été torturées, violées et parfois laissées pour mortes par les génocidaires. Elles se sont retrouvées avec des enfants qu’elles n’avaient jamais désirés, alors que certaines d’entre elles étaient encore mineures, que d’autres venaient de perdre leur fiancé et que d’autres encore avaient perdu et leur mari et leurs enfants dans ce génocide. Le fait qu’elles aient gardé et élevé les enfants issus du viol leur a souvent valu d’être rejetées par leur famille et mal vues par la communauté. Les enfants considérés comme les enfants des bourreaux n’ont pas pu bénéficier d’une famille accueillante et aimante, ni du côté de la mère, ni de celui du père. Leurs mères n’ont pu bénéficier pour les élever ni d’un tissu familial et social affectif et soutenant, ni de l’aide financière octroyée pour les enfants rescapés. Nous sommes allée à leur rencontre pour voir ce qu’étaient devenues ces familles stigmatisées, précarisées affectivement et matériellement. L’objectif principal était de relever les fragilités et les ressources psychiques et relationnelles dont disposent ces familles, afin de dégager les moyens et les conditions d’un dispositif systémique susceptible d’aider les enfants nés du viol et leur mère à se relever et à se reconstruire. L’utilisation, dans cette étude, des outils de l’approche systémique ainsi que la démarche de la recherche-action ont permis l’expression des ressentis et l’instauration de groupes de parole pour les participants. Les résultats ont permis de confirmer l’atrocité du viol sur l’accueil maternel de l’enfant, de dégager la prépondérance du rôle de la mère sur celui des membres de la famille dans l’inscription filiative de l’enfant, et de mettre en évidence la nécessité de l’intervention sociétale pour l’édification d’une identité réhumanisante chez les mères ainsi que chez leurs enfants. / Abstract In Rwanda, many women found themselves mothers of children from the rape they suffered during the genocide against Tutsi of 1994. These genocide survivors were tortured, raped and sometimes left for dead by their perpetrators. They were left with children they had never desired, though some of them were yet minors, others had lost their boyfriends and still others had lost their husbands and children during this genocide. The fact that they kept and raised children born from the rape has often earned them rejection by their families and bad reputation by the community. The children considered as genocidors’children could not benefit from a caring and loving family, either on the side of the mother or the father. Their mothers were less and less integrated into the fabric of the family and society and did not benefit any financial support provided to genocides’survivor children. We set out to meet these mothers and their children in order to investigate what had become these stigmatized emotionally and physically weakened families. The main objective was to identify the fragilities as well as psychic and relational ressources of these families in order to determine the means and conditions of a systemic framework likely to help the children being born from rape and their mothers to recover and build. The use, in this study, of approach systemic’s tools and the action-research procedure enabled the expression of feelings and the establishment of dialogue groups for the participants. The results have confirmed the atrocity of rape on maternal care of the child. They allowed also to identify the predominant role of the mother over the one of family members in the filiative registration of the child, and to highlight the need for social intervention aimed at build a re-humanizing identity in mothers as well as in their children. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Itsembabwoko : la mémoire d'un génocide dans la fictionTancrède, Mélanie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le génocide rwandais dans la presse canadienneMinko, Patrick January 2008 (has links) (PDF)
L'étude présentée ici s'intéresse au traitement du génocide rwandais dans la presse canadienne. De avril à juillet 1994 le Rwanda a été le théâtre d'une tragédie qui a coûté la vie à plus d'un demi million de personnes, en grande majorité des tutsis. Les cerveaux de ces tueries sont les radicaux hutus. Une large partie de la population hutue participa aux massacres, dans ce qui constitue le troisième génocide du vingtième siècle. Depuis 1962, année de son indépendance, le Rwanda a souvent été victime de tensions ethniques. Le génocide de 1994 est le résultat de ces tensions, en plus des tensions politiques qui apparaissent au début des années 1990. Un génocide est une tragédie suffisamment rare pour que tous les médias du monde s'en emparent. Mais comment traiter un génocide dans un pays dont l'histoire est jalonnée par les tensions et massacres ethniques? Telle est une des nombreuses questions qui jalonnent notre étude. Elles s'inscrivent dans notre réflexion générale sur la façon dont la presse canadienne a rapporté le génocide rwandais à ses lecteurs. Cette réflexion est elle même motivée par une problématique qui intègre les relations entre le Canada et l'Afrique en général et le Rwanda en particulier. Notre analyse souligne que le Canada a beaucoup oeuvré pour les pays en voie de développement, notamment en Afrique. Les liens avec le continent africain sont anciens et profonds.
Notre analyse du traitement du génocide rwandais dans la presse canadienne prend en compte un échantillon de six journaux. Un certain préjugé était présent avant le début de cette étude. À savoir que les médias occidentaux, y compris canadiens, ne se sont rendus compte qu'un génocide a eu lieu au Rwanda qu'après les faits. Mais force a été de constater que la presse canadienne a traité l'événement en profondeur et qu'elle a très rapidement fait part à ses lecteurs de ce qui se passait. L'analyse apporte également une distinction dans l'information livrée par les journaux étudiés. En effet, il apparaît clairement des différences notables dans la façon de traiter les évènements rwandais. Ces différences permettent de classer les journaux de notre échantillon en deux groupes distincts. Malgré ces différences constatées on peut parler d'une presse canadienne qui a su faire la différence entre un énième massacre ethnique et un génocide, d'une presse canadienne qui a su expliquer les subtilités d'un pays qui n'était pas sur le devant de la scène médiatique avant 1994. En somme l'information sur le génocide au Rwanda a été correctement traitée par la presse canadienne de avril à juillet 1994. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Génocide, Rwanda, Presse, Afrique, Canada.
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Itsembabwoko : la mémoire d'un génocide dans la fictionTancrède, Mélanie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Conséquences et résilience liées à l'apprentissage et à la recherche sur le génocide des Tutsis: Cas des étudiants et des professeursKayitesi, Berthe 28 April 2014 (has links)
Cette étude porte sur les conséquences du génocide des Tutsis sur ses héritiers tiers. À partir d’une enquête et l’analyse de données qualitatives, elle met en exergue les défis auxquels se sont heurtés les professeurs et les étudiants diplômés qui ont étudié ce crime, au nombre desquels, le plus important est le traumatisme secondaire né de la confrontation avec les écrits portant sur le génocide, et la visite des lieux de mémoire. Cette confrontation a engendré les sentiments de solitude, de désespoir, de perte de confiance en soi et en l’humanité, ainsi que de culpabilité au regard de l’abandon des victimes de ce génocide. D’un autre côté, cette recherche identifie les moyens mis en place par les participants pour surmonter ces difficultés. Pour ce faire, les liens qu’ils ont tissés avec les rescapés et les différents types d’engagements et d’actions qu’ils ont pris leur ont permis de donner sens à leur démarche, notamment le fait pour eux d’être à l’écoute de l’expérience des rescapés et d’en rendre compte auprès de la société, qui est un élément essentiel. La prise de parole par le survivant, son écoute et sa transmission participent à la reconnaissance des victimes et le rétablissement de leur appartenance à la communauté humaine et ainsi à leur résilience. En côtoyant les rescapés, les participants ont pris conscience de la résilience de ces derniers, et ce constat les a appuyés dans leur démarche. D’où une construction mutuelle de la résilience. Lorsque la violence du savoir génocidaire s’est avérée insupportable, les participants ont décidé de prendre du recul avec leurs travaux, afin de pouvoir prendre soin d’eux. En confiant leur expérience à un proche où a un professionnel de la santé mentale, les participants ont pu surmonter le poids émotionnel lié à leur objet de recherche. Cette recherche soutient aussi l’importance de concilier la théorie et la pratique lorsqu’on fait la recherche sur la violence extrême.
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Les politiques de discrimination, persécutions et génocide des Tutsi en commune de Rubungo et de Gikomero (1960-1994)Gakwenzire, Philibert 11 January 2017 (has links)
ette thèse porte sur le génocide des Tutsi dans des communes de la région historique de Bwanacyambwe, et ce afin d’étudier les dynamiques locales, mise en relation avec ses antécédents historiques. A cet effet, elle analyse des aspects idéologiques, sociaux et politiques depuis la veille de l’indépendance du Rwanda en considérant la littérature scientifique générale déjà disponible sur le sujet et la mobilisation des sources d'archives inexploitées ou peu exploitées. Cette thèse est divisée en trois grandes parties. La première partie de cette thèse reconstitue les faits qui ont marqué la transition administrative et politique des institutions rwandaises vers l’indépendance en examinant ce qui s'est passé à l’échelon local et sa suite. En analysant ce processus, j'ai décrypté le discours qui entourait la « commune », ses organes et ses structures en dissocier les slogans politiques de la réalité des faits. De la première à la deuxième république, la « commune » fut le levier du pouvoir central. Sous le régime de Habyarimana, elle devint particulièrement le couloir d'endoctrinement sous la bannière du MRND comme parti-état. Jouissant d'une autonomie juridique, cet appareil administratif local fut indispensable pour galvaniser le peuple autour de la politique de Habyarimana dont la caractéristique primordiale s’avère la désintégration de la nation du Rwanda en ethnies. La seconde partie de ce travail souligne le caractère politique de sélection des acteurs locaux; à savoir, les bourgmestres, leurs collaborateurs et leurs subalternes. Elle présente leurs profils et analyse le degré de leur loyalisme au chef de l’état et à la politique qu'il incarnait. Promus sur base ethnique, ces bourgmestres servirent de relais au gouvernement central pour inculquer la discrimination ethnique à la population. Ces autorités locales se référaient à un cadre législatif, aux décisions politiques et aux pratiques nourries d'une idéologie divisionniste, élaborés au niveau national. Cette politique influença la population qui céda de considérer avec nuances les vocables hutu et tutsi. L'appartenance à l'ethnie hutu devint primordiale et salutaire, tandis que le fait d’être tutsi était assimilé à être condamné. Les archives communales et préfectorales témoignent de cette vision. La dernière partie analyse les problèmes sociaux et politiques qui caractérisèrent les communes de Rubungo et de Gikomero de 1990 à 1994. Le conflit qui opposa le Gouvernement rwandais au Front Patriotique Rwandais révéla que la politique de Habyarimana était ethnique dans son essence. Pourtant, l'on connaît aussi son discours qui prônait l’unité et la paix depuis son arrivée au pouvoir. Pour comprendre ce décalage, j'ai visité les travaux qui ont discuté de l'ambivalence de sa politique qui avançait à pas inégal la carte de l’unité et la discrimination soutenue des Tutsi. En recoupant cette littérature générale aux témoignages écrits et oraux récoltés sur place,on parvient à déceler que les Tutsi ont vécu un semblant de tranquillité pendant plusieurs années avant d’être soumis à l'extermination. Les relations avec leurs voisins étaient tellement fragiles qu'elles pouvaient exploser à n'importe quel moment. Cette dernière partie met en relation trois niveaux ; à savoir les conceptions politiques et les usages d'un régime ethniste, l'importance accordée à l'administration de base pour la mobilisation de la masse et une large participation civile à l’exécution du génocide. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Conséquences et résilience liées à l'apprentissage et à la recherche sur le génocide des Tutsis: Cas des étudiants et des professeursKayitesi, Berthe January 2014 (has links)
Cette étude porte sur les conséquences du génocide des Tutsis sur ses héritiers tiers. À partir d’une enquête et l’analyse de données qualitatives, elle met en exergue les défis auxquels se sont heurtés les professeurs et les étudiants diplômés qui ont étudié ce crime, au nombre desquels, le plus important est le traumatisme secondaire né de la confrontation avec les écrits portant sur le génocide, et la visite des lieux de mémoire. Cette confrontation a engendré les sentiments de solitude, de désespoir, de perte de confiance en soi et en l’humanité, ainsi que de culpabilité au regard de l’abandon des victimes de ce génocide. D’un autre côté, cette recherche identifie les moyens mis en place par les participants pour surmonter ces difficultés. Pour ce faire, les liens qu’ils ont tissés avec les rescapés et les différents types d’engagements et d’actions qu’ils ont pris leur ont permis de donner sens à leur démarche, notamment le fait pour eux d’être à l’écoute de l’expérience des rescapés et d’en rendre compte auprès de la société, qui est un élément essentiel. La prise de parole par le survivant, son écoute et sa transmission participent à la reconnaissance des victimes et le rétablissement de leur appartenance à la communauté humaine et ainsi à leur résilience. En côtoyant les rescapés, les participants ont pris conscience de la résilience de ces derniers, et ce constat les a appuyés dans leur démarche. D’où une construction mutuelle de la résilience. Lorsque la violence du savoir génocidaire s’est avérée insupportable, les participants ont décidé de prendre du recul avec leurs travaux, afin de pouvoir prendre soin d’eux. En confiant leur expérience à un proche où a un professionnel de la santé mentale, les participants ont pu surmonter le poids émotionnel lié à leur objet de recherche. Cette recherche soutient aussi l’importance de concilier la théorie et la pratique lorsqu’on fait la recherche sur la violence extrême.
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Le mal dans les génocides : une banalité ou une radicalité essai de philosophie morale appliquéeDeschênes, Patrick January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'écriture du génocide dans le roman africain : comment témoigner de l'indicible?Gasengayire, Monique January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La poétique du silence dans "Syngué sabour Pierre de patience" (Atiq Rahimi), "La Femme aux pieds nus " et "Inyenzi ou les cafards" (Scholastique Mukasonga). / The poetic of silence in the works of Scholastique Mukasonga and Atiq RahimiObone Ondo, Pauline 04 April 2019 (has links)
Cette thèse porte sur l’écriture de Scholastique Mukasonga et Atiq Rahimi. Elle interroge principalement leurs écritures respectives à travers Notre-Dame du Nil, Inyenzi ou les cafards et Syngué sabour. Pierre de patience. Bien qu’amas de mots, ces trois œuvres participent d’une écriture du silence du point de vue esthétique et historique. Elle veut démontrer que face à l’horreur et au trauma, l’écriture du silence devient à la fois nécessaire et inévitable car le langage peine désormais à traduire la douleur d’un passé qui ne passe pas. Compte tenu de la difficulté du langage à traduire la souffrance et le trauma de la victime, le silence intervient comme une stratégie langagière qui permet de dépasser le dicible. Aussi, face à Adorno qui estimait que toute poésie après Auschwitz est barbare, la présente analyse démontre que l’écriture subsiste à l’horreur dans la mesure où elle tend, elle-même, vers l’absence et le silence comme le déclarait Blanchot. Pour cela, elle recourt à une esthétique qui allie silence et parole dans une expression qui permet d’atteindre l’indicible. / This thesis deals with the writing of Scholastique Mukasonga and Atiq Rahimi. She mainly questions their respective writings through Our Lady of the Nile, Inyenzi or Cockroaches and Syngué Sabour. Stone of patience. Although full of words, these three worksare part of a writing of silence from an aesthetic and historical point of view. She wants to demonstrate that in the face of horror and trauma, the writing of silence becomes both necessary and inevitable because language is now struggling to translate the pain of a past that does not pass. Given the difficulty of language in translating the suffering and trauma of the victim, silence intervenes as a language strategy that makes it possible to go beyond the sentence. Also,in the face of Adorno, who felt that all poetry after Auschwitz is barbaric, the present analysis demonstrates that writing remains horrifying to the extent that it tends, itself, to absence and silence as declared by Blanchot. . For this, she uses an aesthetic that combines silence and speech in an expression that achieves the unspeakable.
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