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Le détournement des contes dans la littérature de jeunesse

Amalvi, Cécile January 2008 (has links) (PDF)
Longtemps méprisé par la littérature générale en raison de son origine populaire, le conte a connu ces trente dernières années un regain d'intérêt général, autant de la part des milieux de la critique et de la recherche que du grand public. Cette attention nouvelle pour un genre qui a été l'apanage de la culture enfantine depuis le succès des Contes de Perrault témoigne de la capacité du conte à s'adapter à toutes les époques. La réécriture des contes que nous nous proposons d'étudier dans ce mémoire traduit un tournant dans l'évolution de ce genre, car ce phénomène florissant est relativement récent dans la littérature de jeunesse. Dans une approche à la fois historique, littéraire et ethnocritique, ce travail vise à étudier, à partir d'un corpus de livres pour enfants, les modes de détournement des contes classiques dans la littérature de jeunesse afin de savoir si la réécriture participe d'un renouvellement du genre. Le premier chapitre retrace l'évolution historique du conte depuis la tradition populaire orale jusqu'à la littérature et sa catégorisation comme genre exclusivement destiné aux enfants, montrant ainsi les liens qui existent entre le conte et la littérature de jeunesse. Après avoir esquissé un panorama des modes de détournement présents dans les récits du corpus, le second chapitre rappelle les principales théories sur la réécriture en littérature. Il se concentre ensuite sur l'analyse des contes détournés à partir des principales composantes du conte merveilleux (espace-temps, personnages et structure). Il s'avère alors que la réécriture conduit à un bouleversement de la forme, des motifs et de la fonction des contes d'origine, puisque sa visée est essentiellement divertissante et ludique. Le dernier chapitre, à teneur plus ethnocritique, se consacre entièrement à l'étude du Petit Chaperon rouge, en montrant la fonction initiatique qu'il possède dans la littérature orale et en expliquant la signification symbolique incarnée par la figure du loup dans l'imaginaire collectif traditionnel. À la lumière des analyses du corpus, il apparaît que la plupart des réécritures de ce conte provoquent son appauvrissement ou tout du moins son altération, dans la mesure où le loup n'est plus générateur d'angoisse pour les lecteurs. En définitive, la réécriture participe à la fois de la redéfinition et du renouvellement du conte, car d'une part elle relève d'un genre distinct dans la mesure où elle rompt avec les valeurs ainsi que le rôle culturel et social que le conte joue toujours dans notre société, et d'autre part elle se situe dans la continuité de son évolution perpétuelle à travers les époques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte, Réécriture, Littérature de jeunesse, Détournement, Petit chaperon rouge, Loup, Charles Perrault.
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La signature de Rober Racine : réécritures et systèmes

Rainville, Mélanie January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue une étude exploratoire visant à comprendre les liens qui unissent la production visuelle de Rober Racine et la littérature. Il pose un regard sur trois projets de grande envergure qu'il a réalisés dans les quinze premières années de sa carrière de créateur (1979-1994) en fonction de la citation et des pratiques de la traduction qui y sont perceptibles. L'étude porte précisément sur les installations-performances Vexations pour piano d'Érik Satie, Gustave Flaubert 1880-1980. Escalier Salammbô et un cycle d'interventions autour du dictionnaire Le Petit Robert. Ce choix découle de l'importance que prennent ces oeuvres dans l'ensemble de la création de Racine en raison de la durée de leur réalisation et de leurs nombreux lieux communs. En effet, elles font état d'une démarche soutenue où l'écriture et la lecture sont omniprésentes tant sur le plan de leur conception que sur celui de leur réception. L'observation attentive de ces interventions à travers les documents écrits et photographiques a révélé l'intérêt de leur mise en relation avec la citation et la traduction. Pour comprendre en quoi ces oeuvres visuelles pourraient représenter des citations ou des traductions, nous avons d'abord révisé quelques spécificités de ces pratiques du texte avant de tenter de les définir à travers les postulats de leur occurrence et les effets qu'elles rendent visibles. Pour cela, nous nous sommes surtout concentrée sur les textes de Jacques Derrida, Maurice Blanchot, Walter Benjamin, René Payant et Jocelyne Lupien. Ensuite, nous avons décrit le contexte dans lequel Racine a réalisé ces oeuvres, de même que chacune des étapes de leur création. Nous n'avons identifié aucun ouvrage qui collige ces informations à leurs sujets, mais de nombreux articles de revues et de textes écrits par Racine sur son propre travail nous ont permis d'arriver à faire un compte-rendu complet des trois projets. De l'exploration de ces deux champs d'intérêt résultent des études de cas où la présence de la citation et de la traduction au sein des oeuvres choisies est démontrée. Pour ce faire, nous avons détaillé les actions de Racine qui mènent à leur réalisation en les nommant précisément. Puis, nous avons démontré que la citation crée une mise en signe dont la figure principale est un autoportrait indirect. Par ailleurs, notre étude a révélé que la traduction se décline en de nombreuses pratiques dans le cadre des interventions qui nous intéressent. Les réécritures subjectives de Racine, par le recours à la transcription, à la translittération, à l'adaptation et au transcodage, nous ont menée à concevoir la traduction comme une catégorie englobant diverses pratiques du texte où il y a reprise et souvent transformation. Nous avons reconnu que celles-ci chargent les oeuvres de Racine des principales spécificités attribuées à la traduction, soit la notion du devenir et le caractère performatif. L'attestation de la présence de citations et de pratiques de la traduction au sein de la production artistique de Rober Racine nous a finalement permis de constater que la réécriture subjective est la signature de l'artiste. Le travail visuel étudié pointe une conception précise de l'art qui doit se comprendre en tant que langage et, ce faisant, les caractéristiques de la démarche artistique de Racine, de même que son usage des pratiques du texte à travers les médiums visuels que sont l'installation et la performance, semblent converger vers un effet commun: l'autoreprésentation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rober Racine, Installation, Performance, Réécriture, Subjectivité.
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Réécrire le trauma de l'avortement : Les armoires vides et L'événement d'Annie Ernaux

Mihelakis, Eftihia 05 1900 (has links) (PDF)
La répétition d'une même trame historique est un schème fondamental dans l'œuvre d'Annie Ernaux, puisqu'elle publie, en 1974, le roman autobiographique Les Armoires vides et, en 2000, le témoignage autobiographique L'Événement. Si, chez Ernaux, la nécessité de répéter se transpose dans la narrativisation en double d'un même événement traumatique (l'avortement), c'est qu'il n'est pas suffisant que le trauma soit écrit une seule fois. C'est à partir de cette constatation que nous nous proposons de penser la nécessité de réécrire le trauma comme moyen de le gérer. Réécrire le récit du trauma serait ainsi une façon de reprendre un événement du passé afin de le transformer, de l'amener au-delà d'une blessure initiale. Si la volonté de parler de choses indicibles ou honteuses sous-tend toute son œuvre, il s'avère que la critique littéraire a très peu étudié la question du trauma de l'avortement sous l'angle de la réécriture. En effet, peu travaillé, le doublet Les Armoires vides-L'Événement demeure négligé par la critique littéraire et c'est ce manque que notre mémoire cherche à pallier. Dans cette optique, notre volonté est de focaliser ce travail de réécriture sur le rôle insuffisant que joue la première version racontée du trauma de l'avortement. Recourant surtout au domaine de la psychanalyse et de l'histoire en ce qui a trait aux notions de trauma, de mémoire et de répétition, ce mémoire puise également certains éléments du côté de la philosophie et de la critique littéraire en ce qui concerne les notions de témoignage et de transmission/filiation. En nous appuyant sur les théories états-uniennes du trauma, ainsi que sur la posture de l'écriture ernausienne, nous démontrons que le travail que laisse entrevoir la réécriture n'est pas de l'ordre de la catharsis. Enfin, si les théories du trauma mettent en évidence l'importance d'autrui dans le récit du trauma, c'est pour mieux indiquer que toute tentative de survie dépend de cette présence au sein du témoignage. De plus, à cette nécessité de raconter le récit du trauma s'ajoute l'importance de le transmettre. Puisque Annie Ernaux croit que son témoignage autobiographique doit se construire à la jonction de l'intime et du public, elle envisage son témoignage comme un don au lecteur. C'est de cette façon qu'elle croit aller au bout de son événement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Annie Ernaux, trauma, avortement, réécriture, narration, temps
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Sur le seuil de l'atelier : les carnets (1947-1949) d'Hubert Aquin

Kirouac-Massicotte, Isabelle 04 1900 (has links) (PDF)
Cette analyse, qui porte sur les six carnets composant le journal d'Aquin entre 1947 et 1949 prendra appui sur les outils et méthodes de la génétique, qui sont indispensables pour analyser et illustrer la pratique diaristique aquinienne et l'apport des archives d'Hubert Aquin dans ses créations. Le corpus à l'étude est constitué de cinq carnets de jeunesse demeurés jusqu'à ce jour inédits : Feuilles de route (14 janvier 1947-décembre 1947), Odyssée américaine (28 août 1947-13 novembre 1947), le Journal de 1948 (carnet 1 : 3 février 1948-23 mai 1948; carnet 2 : 24 mai 1948-22 novembre 1948) et le Cahier de citations, qui n'est pas daté; le sixième carnet (26 novembre 1948-5 décembre 1949) a été publié par Bernard Beugnot. Ce mémoire se propose d'analyser la posture du diariste adoptée par Hubert Aquin dès 1947 dans son journal, et qui se développera dans l'ensemble de son œuvre. Afin d'illustrer ce phénomène, notre étude est divisée en trois chapitres; le premier permet de comprendre le contexte dans lequel s'inscrivent les débuts diaristiques d'Aquin, mais aussi la nature et l'importance des documents du corpus; cette étude est d'abord suivie d'une analyse d'inspiration génétique des constantes et des changements observés au niveau de l'écriture du journal, puis d'une étude de ses principales thématiques. Dans le second chapitre, nous nous penchons d'abord sur le rôle de l'écriture diaristique dans la construction du statut d'écrivain, qu'Hubert Aquin s'octroie précocement dans plusieurs entrées, puis sur la réécriture; en effet, Aquin dactylographie systématiquement ses carnets, ce qui rapproche le travail du diariste de celui d'un écrivain. Ce phénomène sera illustré dans l'édition génétique d'Odyssée américaine, seul carnet dont les versions manuscrite et tapuscrite ont été conservées. Dans le troisième et dernier chapitre, nous analysons les stratégies scripturales mises en place par Aquin dans le journal dès 1947 et qui seront reprises dans l'ensemble de l'œuvre. Il s'agit aussi d'étudier la parenté formelle qui existe entre le journal, les dossiers de notes et les projets de romans inachevés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hubert Aquin, journal, diariste, posture d'écrivain, réécriture, stratégies scripturales, projets de romans.
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Aliss de Patrick Senécal ou la réécriture d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll

Boudreault, Mélissa January 2010 (has links) (PDF)
Il était une fois...l'histoire d'une petite fille curieuse qui, en suivant un lapin blanc, découvre un pays merveilleux habité par d'étranges créatures. Cette fillette et cet univers, nous les connaissons, c'est l'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Ce conte a fait du chemin depuis sa parution en 1865 et ses pas l'ont mené jusqu'à aujourd'hui dans les mains d'un pionnier de la littérature d'horreur au Québec: Patrick Senécal. Depuis 1994, cet auteur est de plus en plus présent dans le panorama littéraire québécois, mais c'est son quatrième roman, Aliss, publié en 2000, qui retient ici notre attention. Dans ce roman, Senécal réécrit l'Alice au pays des merveilles de Carroll à l'aide d'un travail intertextuel et de réécriture. L'enjeu de ce mémoire est de découvrir de quelle manière s'opère la réécriture transformant le conte de Carroll en un nouveau texte qui propose une version moderne du sujet. Le récit de Senécal s'inscrit dans ce que Gérard Genette appelle l'hypertextualité : toute relation qui unit un texte (hypertexte) à un autre texte (hypotexte) dont il dérive. Dans nos recherches, ce sont les théories et la typologie intertextuelle qui servent de premiers moyens d'investigation. En sollicitant les catégories de la citation, de la référence et de l'allusion, nous sommes en mesure d'identifier et d'étudier les relations qu'entretient le récit de Senécal avec le conte de Carroll, mais également avec d'autres intertextes. Les théories de la réécriture et les concepts de répétition et de variation qui lui sont relatifs nous permettent d'analyser en profondeur les transformations apportées à Alice au pays des merveilles pour devenir Aliss. La réécriture joue notamment sur trois aspects. On assiste d'abord à un changement générique qui fait que l'on passe du merveilleux à une oeuvre se trouvant à la frontière entre le récit fantastique et le récit d'horreur. C'est notamment l'aspect cauchemardesque et fantastique déjà suggéré dans le conte de Carroll qui devient la source du glissement de genre. Pour parler de réécriture, il faut que l'on en reconnaisse obligatoirement le modèle. L'étude de la transposition des épisodes et des personnages d'Aliss, construits en miroir avec leur double carrollien et influencés par le changement générique, est donc nécessaire à la compréhension du phénomène. Finalement, en plus de s'approprier le conte de Carroll, Senécal intègre dans son récit l'auteur d'Alice au pays des merveilles et en fait un horrible personnage. Dans le dernier chapitre, la manière dont Senécal reprend les éléments caractéristiques de la vie de Carroll et de son oeuvre pour construire ce double subversif est étudiée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intertextualité, Réécriture, Fantastique, Horreur, Conte, Lewis Carroll, Patrick Senécal, Alice au Pays Des Merveilles, Aliss.
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Corps de femmes et contes de fées : une étude de "La femme de l'Ogre" de Pierrette Fleutiaux, et Peau d'âne de Christine Angot

Dulong, Mélanie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conte de fées naît à une époque où l'idéal de l'homme civilisé gagne en popularité. Certains auteurs, issus pour la plupart de la société de cour, puisent des contes dans la tradition orale et en font des adaptations littéraires. Avec son inscription littéraire, le conte merveilleux devient un outil pédagogique. Son contenu est donc adapté de manière à en faire un vecteur du modèle de civilité : il faut apprendre aux enfants à se comporter conformément à cet idéal. Ceci est bon pour les deux sexes. Cependant, l'idéal de la femme civilisée est beaucoup plus prescriptif et restrictif que celui de l'homme civilisé : si l'on peut pardonner à ce dernier, ou même valoriser, son tempérament sanguin, les pulsions féminines sont tout simplement inacceptables. On s'attend de la femme qu'elle soit toujours irréprochable, autant sur le plan de son apparence que de son comportement. L'idéologie patriarcale qui va de pair avec celle de la civilité reproche à la femme toute marque d'initiative ou d'individualité. On veut qu'elle soit passive, soumise, vertueuse et prude. Ainsi, beaucoup de contes de fées s'adressent aux petites filles et leur enseignent les bons et les mauvais comportements. L'idéologie patriarcale véhiculée par le conte de fées a fait l'objet de critiques féministes, particulièrement dans les années 1970. On a reproché au conte de fées d'encourager la passivité féminine à travers une représentation stéréotypée des rôles sexuels. On a aussi condamné la représentation de la femme-objet : l'apparence physique de la femme est centrale dans le conte de fées. Si les héros connaissent le succès grâce à leurs actions, les héroïnes doivent tout à leur beauté. Ces diverses critiques ont ouvert la voie à plusieurs réécritures féministes du conte de fées. Certains écrivains et écrivaines ont créé de nouvelles histoires en empruntant la structure traditionnelle du conte de fées, d'autres ont plutôt choisi de transformer des contes déjà connus. Dans ce mémoire, nous proposons, pour commencer, un survol de l'évolution du conte de fées, de son origine orale à ses subversions littéraires contemporaines, en lien avec certaines transformations sociales. Nous étudierons, par la suite, deux réécritures de contes de fées qui, à notre avis, possèdent un caractère féministe. Il s'agit de « La femme de l'Ogre » de Pierrette Fleutiaux (1984) et de Peau d'âne de Christine Angot (2003). Ces deux récits qui vont à l'encontre du discours patriarcal propre aux contes de fées traditionnels évoquent des idéologies féministes opposées. Plusieurs éléments du texte de Fleutiaux correspondent à l'idéologie du féminisme de la femelléité tandis que le récit d'Angot évoque l'idéologie du courant féministe matérialiste. Nous verrons de quelle manière elles parviennent toutes deux, à travers des écritures du corps qui diffèrent grandement l'une de l'autre, à contrecarrer la représentation du corps féminin objet, perçu selon le regard masculin, qui est caractéristique du conte de fées traditionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte de fée, patriarcat, féminisme, subversion, réécriture.
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Antigone et Hémon ; suivi de, Définition de l'imitation comme solitude

Allard, Jeanne 08 1900 (has links) (PDF)
La première partie de ce mémoire consiste en une réécriture en prose, sous forme de roman, de la pièce Antigone de Sophocle. Antigone habite, sous le nom de Marie-Ange Gobeil, une résidence pour personnes âgées, en compagnie d'une aide-ménagère, Geneviève. Le récit commence avec le retour de Hémon, qui emménage dans un immeuble près de chez elle. Réapparaissent ensuite les personnages qui entouraient Antigone dans la tragédie. Ces retours n'ont cependant pas d'importance pour Antigone puisque la réapparition des siens ne change rien à la mort de son frère. Le retour d'Ismène, toutefois, a cela de particulier qu'il ramène non le passé mais le présent; ainsi la sœur d'Antigone lui apparaît toujours jeune, croyant que la prise de Thèbes et la mort de leur frère se sont produits le jour précédent. Le roi Créon réapparaît pour justifier sa rancœur et déployer contre Antigone sa hargne. Prise entre une souffrance renouvelée et la mort passée de son frère, Antigone ne choisit ni l'une ni l'autre. La seconde partie prend la forme d'un essai tenant compte de l'apport du travail créateur dans une réflexion sur l'écriture. Ainsi, en premier lieu, j'aimerais proposer une réflexion méthodologique sur ce que peut représenter un essai réflexif en lien avec une pratique de création, de façon à ce que l'essai puisse éclairer la nature même de sa démarche réflexive. En second lieu, j'aimerais envisager une interrogation plus grande qui remet en question l'indépendance, en création littéraire, de la poièsis et de la mimésis, c'est-à-dire des activités de fabrication et d'imitation. En rapport avec ces deux théories, je développerai ce que mon propre travail m'a appris sur l'imitation en fonction de la réécriture. Ce travail me permet d'avancer trois thèses : a) l'écriture est essentiellement une suite de choix, b) en écriture, l'imitation porte sur un modèle absent et intérieur et c) l'écrivain est toujours seul avec l'écriture. Ces trois thèses seront au centre d'un travail réflexif qui interrogera la théorie littéraire sur les notions d'imitation, de réécriture et de solitude. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Antigone, Hémon, Tragédie, Réécriture, Théorie de la création littéraire, Imitation, Mimésis, Solitude.

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