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Figures féminines de la mort en Grèce ancienne : une cohérence dans la diversité

Laflamme, Mélanie 03 1900 (has links) (PDF)
La mythologie grecque compose avec un grand nombre de figures qui renvoient à la mort. Dans cet ensemble, il y a une figure mâle, Thanatos, qui est l'incarnation du trépas. À côté de ce personnage masculin se trouvent plusieurs figures féminines. Il y a d'abord les Moires, trois femmes qui tissent le fil représentant la vie de chaque être, la troisième étant responsable de le couper. Puis il y a une série de monstres féminins qui présentent un visage bien particulier en figurant une mort brutale et violente. Cinq d'entre eux retiennent notre attention, à savoir la Gorgone Méduse, les Sirènes, les Harpyes, les Kères et la déesse Hécate, avec son cortège. Ce mémoire a pour but l'étude de toutes ces figures mythiques, afin de mieux saisir la conception de la mort des Grecs de l'Antiquité. Il s'agit, dans un premier temps, de revenir sur les diverses pratiques et croyances entourant la mort dans la Grèce antique, et dans un deuxième temps, de présenter la figure mâle, Thanatos, ainsi que les monstres féminins. L'analyse de leurs profils respectifs nous permettra de comprendre leurs rôles, et surtout de voir en quoi les figures féminines se dissocient de Thanatos. Nous verrons que Thanatos n'est qu'un convoyeur et que les Moires constituent une exception parmi les figures féminines, leur office assurant l'ordre du monde. Quant aux créatures hybrides, dont la féminité peut paraître parfois déviante, elles causent des morts inattendues, douloureuses et cruelles. Elles représentent, en fait, des morts exceptionnelles, des décès qui n'ont rien de naturel. Ce sont des morts hors-normes dont le contexte correspond, dans plusieurs cas, à des situations connues du monde ancien. Nous verrons également que lorsque ces figures féminines frappent, le défunt se voit privé de sépulture, et par conséquent, de son statut de mort. Les règles d'usage ne sont pas respectées, d'où une mort non codifiée et sans gloire, qui a pour effet de faire basculer la victime dans l'oubli. Cette analyse nous aura permis de mettre un peu d'ordre dans ces figures diverses, en plus de développer une vue d'ensemble qui révèle, en fin de compte, un panorama de figures de Mort s'organisant en un tout cohérent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Antiquité, Mythologie, Mort, Féminin
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Traditions et innovations : la nouvelle érotique féminine au Québec

Pagé, Pascale January 2008 (has links) (PDF)
Notre mémoire a pour but de voir si la nouvelle littérature érotique féminine québécoise se distingue de ce qui se fait traditionnellement dans la littérature érotique masculine. Nous nous intéresserons plus particulièrement au type d'érotisme mis en scène et à la façon dont sont représentés les personnages féminins. Pour cela, nous étudierons trois collectifs de nouvelles érotiques écrites par des femmes : « Tenter l'érotique », publié dans la revue féministe La vie en rose (1985), « Le versant féminin de l'érotisme », publié dans le magazine littéraire Arcade (1987), et le recueil Nouvelles érotiques de femmes (1999). Comme nous nous intéressons à la façon dont sont mis en scène des personnages féminins et à la manière dont est présenté l'érotisme dans des textes écrits par des femmes, nous aurons comme approche théorique la critique au féminin. Dans notre premier chapitre, à l'aide des textes de Kate Millett, Anne-Marie Dardigna et Nancy Huston, nous chercherons d'abord à définir ce qui caractérise la littérature érotique traditionnelle. Ensuite, grâce aux travaux d'Audre Lorde, de Marcelle Brisson, de Judith Butler et de Marie-Hélène Bourcier, nous verrons à quoi pourrait ressembler un érotisme au féminin. Nous présenterons par la suite plus en détail nos trois collectifs de nouvelles en analysant leurs paratextes et, pour finir, nous parlerons de notre méthodologie. Notre corpus étant très vaste, nous aurons notamment à construire une grille de lecture nous permettant de faire une première analyse de nos nouvelles et d'en sélectionner un certain nombre qui seront analysées en profondeur. Notre deuxième chapitre sera consacré à l'analyse des nouvelles sélectionnées. Sept thèmes seront alors abordés: le statut de sujet ou d'objet des personnages féminins; les rapports de force ou d'égalité entre les personnages; la façon dont sont vécus l'érotisme et la sexualité (dans la culpabilité, la honte, la tristesse, la joie, etc.); la manière dont sont décrits le corps des femmes et la jouissance féminine; le rapport aux cinq sens et la façon dont sont mises en scène les relations entre femmes. Pour chacun des thèmes, nous étudierons la ou les nouvelles les plus représentatives de notre corpus, mais aussi les plus novatrices. La synthèse des analyses faites dans le deuxième chapitre sera présentée dans la conclusion, qui propose un bilan de ces trois tentatives de créer un érotisme au féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature érotique, Érotisme au féminin, Représentation de la femme, Critique au féminin, Nouvelles québécoises.
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Stéréotypes et renouvellement des représentations masculines et féminines dans deux romans de Benoit Dutrizac

Prince, Julie January 2008 (has links) (PDF)
Dans la foulée de l'intérêt récent en sciences humaines pour la question du « genre », en tant que construction et non simplement comme équivalent du sexe biologique, notre mémoire se donne pour objectif d'analyser les représentations masculine et féminine dans deux romans de Benoit Dutrizac : Le karma de Kafka Kalmar et Meurs, mon amour, meurs. Notre étude s'emploie à démontrer que les représentations de l'identité proposées dans ces Oeuvres participent à une évolution vers une perméabilité du masculin et féminin tout en conservant certains stéréotypes propres au roman noir. Au chapitre 1, à l'aide de certaines théories féministes, masculinistes et queer, nous définissons les concepts de sexe et de genre ainsi que les trois modèles conceptuels du genre (patriarcal, féministe/études sur les hommes et postmoderne). Au chapitre II, après avoir vu le cadre normatif dans lequel le genre se développe, nous voyons les stéréotypes masculins et féminins. Il appert que le masculin se révèle être la norme, l'universel. Le féminin est donc perçu comme son opposé. Le stéréotype est un jugement s'appuyant sur une idée préconçue, un cliché mental. Nos protagonistes masculins, Kafka Kalmar et Bernard Biron, sont analysés selon leurs traits de caractère masculins et féminins, leur sexualité et leur travail au chapitre III. Nous constatons alors que Kafka n'est viril que par son travail et que Bernard représente le héros typique du roman noir tout en ayant quelques traits de caractère féminins. Le chapitre IV étudie Ève Adam et Élaine Leclerc selon les mêmes critères. Il est possible de remarquer que Ève est à la fois féminine et masculine, tant par ses traits de caractère que par sa sexualité. Quant à Élaine, elle a un côté masculin très développé pour ce qui est de ses traits de caractère, de sa sexualité et de son travail tout en étant extérieurement très féminine. Au chapitre V, l'interaction entre nos personnages de sexe masculin et de sexe féminin se révèle étonnante. Entre Kafka et Ève, les rôles sont inversés: Ève fait figure de héros et Kafka de victime. Par ailleurs, Bernard s'humanise au contact d'Élaine, qui, elle, développe des habiletés de tueuse. La conclusion reprend les lignes directrices de notre étude et tente d'élargir la discussion en évaluant la portée respective des représentations masculines et féminines dans le dépassement de la binarité sexe/genre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation masculine et féminine, Stéréotype, Genre, Benoit Dutrizac, Roman noir, Littérature québécoise.
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Femmes et sikhisme à Montréal : le cas des représentations des femmes et des rapports homme-femme

Vig, Julie January 2009 (has links) (PDF)
La tradition religieuse sikhe prend naissance sur le sol indien au XVe siècle avec son fondateur Gurũ Nãnak (1469-1539). Nés à l'époque médiévale en réaction au système hiérarchique de classes hindou basé sur l'inégalité sociale et religieuse de naissance, les enseignements de Gurũ Nãnak insistaient principalement pour lutter contre toute forme de discrimination entre les humains devant Dieu. Abolition de toute forme de ritualité, insistance sur le principe d'égalité, renforcement du statut des femmes comptent parmi les principales valeurs véhiculées par le premier gurũ. Alors qu'en Inde ces valeurs n'ont pas toujours été mises au premier plan par l'institution, on remarque au sein des communautés sikhes immigrantes de l'Europe et de l'Amérique du Nord une forte volonté de réappropriation. Et le Québec ne fait pas exception. En effet, à Montréal, on remarque à la lecture du mémoire déposé par des représentants de la communauté sikhe montréalaise à la Commission Bouchard-Taylor que la question de l'égalité entre les sexes fait figure d'argument central visant à légitimer les croyances et valeurs sikhes auprès de la société québécoise. Partant du constat que le discours sur l'égalité entre les sexes tenu par la tradition et prescrit par l'orthodoxie aujourd'hui ne s'actualise pas dans l'organisation communautaire de la vie religieuse à Montréal, nous avons cherché à comprendre comment les femmes se situaient par rapport aux orientations traditionnelles sur la question des femmes et des rapports homme-femme. L'objectif de cette recherche de type exploratoire se résume donc à mieux comprendre les représentations des femmes et des rapports homme-femme que se forment les femmes sikhes fréquentant la gurdwãrã Nãnak Darbãr de ville Lasalle. La démarche méthodologique privilégiée est l'étude de cas et fait appel à deux techniques de collectes de données: l'observation participante et l'entrevue semi-dirigée. Huit femmes issues des première et deuxième générations ont été interrogées à l'aide d'un guide d'entretien d'une vingtaine de points visant à cerner les représentations qu'elles se forment d'elles-mêmes et des rapports homme-femme dans les sphères familiale et religieuse. Enfin, les résultats obtenus ont été analysés sous la perspective des théories des représentations sociales et des concepts de division sexuelle du travail et rapports sociaux de sexe. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sikhisme, Femmes, Représentations sociales, Rapports homme-femme.
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L'évolution de l'image de la femme dans le théâtre marocain / The evolution of the image of the women in moroccan theater

Belghali, Mouna 23 January 2010 (has links)
Au Maroc, le théâtre comme la situation de la femme n’ont cessé d’évoluer parallèlement, et ce depuis l’indépendance. Alors que pendant le protectorat, le théâtre était un moyen d’expression politique à même de traduire des aspirations nationalistes, il est devenu par la suite un moyen d’expression artistique auquel les hommes de théâtre de l'époque ont voulu donner une identité marocaine en s’inspirant du patrimoine populaire. Va leur succéder une nouvelle génération, consciente des faiblesses du théâtre marocain et des attentes du public. Elle va essayer de bâtir les assises d’une nouvelle écriture et donner un nouvel essor à la pratique théâtrale. Les femmes, quant à elles, et ce, dés les années 50, ont bénéficié de l’accès à l’instruction publique et par là au domaine professionnel. Grâce au travail inlassable du mouvement associatif mené en grande partie par des femmes, notamment dans les années 80, et enfin, par la réforme de 2004 de la Moudawana, la condition féminine a connu de grandes avancées. En conséquence, le statut des femmes a commencé à changer ainsi que leur image sociale. En partant de ces changements socio-politiques et en analysant différentes pièces de théâtre, nous avons essayé d’interroger l’évolution de l’image de la femme. Nous constatons ainsi que la représentation des femmes change selon les styles d’écritures et les époques. Au fil du temps, la palette des rôles féminins s’est diversifiée. Les personnages féminins occupent les premiers rôles, ils sont plus complexes et plus poétiques. Ils sortent du silence et prennent la parole, une parole souvent politique. / In Morocco, the theater and the condition of women have never ceased to evolve side by side, from the independence onwards. While during the Protectorate, theater was a mean to express political views allowing to reveal the nationalist aspirations and question the moroccan identity. It later became a vehicle of artistic expression for theater makers who wanted to give it a native identity by drawing from the popular heritage. They were followed by a new generation of playwrights and directors, aware of the limitations of moroccan theater and of the audience's expectations. They tried to set the ground for a new writing approach and enabled further developments for theater practice. In the 1950's, women gained access to public education and thus to qualified work. Owing a lot to the tireless efforts of numerous associations often led by women, especially in the 1980’s, and because of the 2004 reform of the "Moudawana ", the condition of women has moved forward in Morocco. As a result, the status of women and their social image has started to change. By considering the social and economic changes and by analyzing different plays, we have tried to question the image of women. We also point out that the representation of women varies according to the era and to the style of writing. As a result, as time passes, the choices and range of feminine roles in the theater have become wider and more diversified. The feminine characters are now seen in major roles which are more complex and more poetic. Women, in both public and theatrical life, have taken “the floor” to speak... often politically.
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Porter la modernité : étude des comportements vestimentaires des jeunes femmes indiennes à Delhi

Charron, Julie January 2008 (has links) (PDF)
En Inde, la libéralisation économique des deux dernières décennies provoque plusieurs changements sociaux. Dans ce mémoire, je m'intéresse à l'un de ces changements: la transformation des comportements vestimentaires des jeunes femmes indiennes. De fait, il existe un décalage important, chez la classe moyenne urbaine, entre les mères et leurs filles qui portent des vêtements occidentaux. Ainsi, comment peut-on expliquer que les mères portent des vêtements traditionnels indiens, alors que les filles portent des vêtements occidentaux? Ce mémoire se penche sur la signification sociologique de cette transformation, alors que dans une perspective empirique, il explore le sens que les jeunes femmes de classe moyenne urbaine confèrent à leurs comportements vestimentaires. Afin de répondre à ces questions, j'ai effectué, suite à une recension des écrits, une ethnographie à Delhi en Inde. Cette ethnographie m'a permis de faire plusieurs observations (participantes, directes et indirectes), de réaliser des entretiens approfondis avec des jeunes femmes indiennes et d'autres informateurs impliqués dans le phénomène étudié et de mieux comprendre le contexte de l'Inde contemporaine. Cette ethnographie représente la base sur laquelle reposent mes résultats de recherche. D'un point de vue analytique, ce mémoire aborde trois axes: le sens et la signification que les jeunes femmes attribuent à leurs comportements vestimentaires, les instances de légitimation et de « délégitimation » de cette transformation vestimentaire et comment celle-ci est révélatrice de transformations plus globales qui caractérisent la modernité indienne. En ce sens, les jeunes femmes portent la modernité parce qu'elles aspirent à être indépendantes, fortes et à exprimer leur individualité, mais elles espèrent aussi être acceptées par leurs pairs. Ainsi, la dualité entre le désir d'expression de soi et le désir d'être comme les autres, de ne pas rompre complètements avec les normes traditionnelles, est au coeur de la transformation des comportements vestimentaires des jeunes femmes. De même, cette tension se traduit dans la société alors que certaines instances, comme la famille, l'université et le marché du travail légitiment ces comportements, tandis que l'institution de la belle-famille et certains groupes religieux résistent et contestent l'adoption des comportements vestimentaires occidentaux par les jeunes femmes indiennes. Enfin, les paradoxes qui caractérisent ce phénomène, comme la modernité indienne, touchent directement le contrôle de la sexualité et du corps des femmes, la dialectique individu/société et le rapport de l'Inde à l'Occident. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Modernité indienne, Jeunes femmes indiennes, Delhi, Vêtement, Comportements vestimentaires occidentaux, Altérité, Normes vestimentaires.
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Analyse sociologique de la presse québécoise pour adolescentes (2005/2006) : entre hypersexualisation et consommation

Lebreton, Christelle January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche propose une analyse de contenu sociologique quantitative (thématique) et qualitative (textuelle) de la presse québécoise pour adolescentes. L'objectif est d'identifier les modèles proposés en lien avec les représentations sociales de la féminité, de la masculinité et des rapports entre les sexes dans le contexte d'hypersexualisation et de sexualisation précoce des filles. La population est composée des numéros publiés au cours de l'année scolaire 2005/2006 des revues Alexine, Cool !, Filles Clin d'oeil, Full fille et Elle Québec girl. L'échantillon correspond à la moitié des numéros publiés. L'orientation théorique articule l'approche de la socialisation différentielle des sexes avec la thèse de l'assignation des femmes à la sexualité dans le système hétéropatriarcal. Nous avons vérifié trois hypothèses: le renforcement des stéréotypes de la féminité reliés à la séduction; la naturalisation de l'association entre féminité et consommation; la dépolitisation des contenus potentiellement contestataires. Les thèmes dominants des revues sont l'embellissement physique (34,1%), les stars et célébrités (19%), les loisirs et divertissements (16,5%), et enfin la romance hétérosexuelle (11 ,5%). Ces quatre thèmes recouvrent 81,1 % du contenu total des revues, textuel et iconographique, tandis que le contenu publicitaire totalise 48,19%. Les principaux résultats de l'analyse indiquent que les revues valorisent principalement le modèle du girl power à travers la culture du rêve. Ce modèle renvoie à trois dimensions interreliées: il centre et ramène systématiquement l'intérêt des lectrices sur la romance hétérosexuelle et oriente la séduction vers la provocation sexuelle; il propose des modèles professionnels principalement liés au pouvoir de séduction des femmes sur les hommes; enfin il actualise et renforce les stéréotypes féminins associés à la mise en valeur sexualisée du corps des filles, en articulant féminité et consommation de produits d'embellissement physique. Parallèlement, le contenu relié à des problématiques majeures pour l'atteinte des objectifs d'égalité entre femmes et hommes est marginalisé. Plus fondamentalement, cette presse dépolitise des enjeux cruciaux pour les femmes et les filles, enjeux reliés pour la plupart au contrôle du corps, en particulier la violence masculine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Presse pour adolescentes, Sexualisation, Hypersexualisation, Girl power, Socialisation différentielle.
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Hors champ : la marginalisation des femmes québécoises devant et derrière la caméra

Garneau, Marie-Julie January 2009 (has links) (PDF)
Prenant le relais sur les formes écrites dites traditionnelles, les images cinématographiques et télévisuelles, issues de cette nouvelle ère des communications dans laquelle nous baignons depuis quelques décennies à peine, ont désormais une importance capitale. Puisque c'est bien souvent à travers ces médias de masse que l'on se forge une opinion et un point de vue sur le monde qui nous entoure, l'énorme pouvoir politique et économique lié à ceux qui contrôlent ce qui sera vu ou non sur nos écrans est donc aujourd'hui indéniable. Or, les femmes québécoises ont longtemps été exclues de la sphère publique, la place qui leur était réservée au sein de l'industrie audiovisuelle reflétant ce que l'on attendait d'elles dans la société traditionnelle en général, soit un rôle de soutien et d'assistance aux hommes, une place de second ordre. Et jusqu'à ce qu'elles parviennent à la réalisation, elles n'avaient aucune emprise sur les représentations féminines à l'écran. Ainsi, les hommes cinéastes ont-ils véhiculé à outrance les stéréotypes de la femme au foyer ou de la femme hypersexuée : des femmes passives, dépendantes et soumises au regard des hommes L'arrivée des femmes aux commandes de la réalisation à la fin des années soixante, dans la foulée de la seconde vague féministe québécoise, leur a donc permis de revisiter l'univers que l'on dit propre aux femmes et de proposer de nouveaux modèles dans lesquels le public féminin était enfin en mesure de se reconnaître. Mais comme le système de production québécois est de nos jours basé sur une critériologie purement commerciale, le cinéma des femmes a connu un recul inquiétant ces dernières années et l'on peut se surprendre de ce que les femmes réalisatrices, représentant pourtant plus de 50 % de la population, se fassent aujourd'hui si rares dans les postes créatifs de l'industrie québécoise. Privées du pouvoir et des privilèges que confère l'accès aux médiums cinématographique et télévisuel, les femmes se retrouvent minorisées et marginalisées au sein de cette industrie développée, contrôlée et financée de tout temps par des hommes. Désormais, on tend à occulter l'apport culturel des femmes réalisatrices et à minimiser la pertinence de la vision des femmes, la diversité des points de vue étant pourtant nécessaire à toute société démocratique, particulièrement la nôtre qui se targue d'être un modèle de multiculturalisme. Se pourrait-il que les industries cinématographique et télévisuelle québécoises privilégient un sexe plutôt que l'autre? Se pourrait-il aussi que le manque de reconnaissance des compétences des femmes et des thématiques dites féminines soit à la base du mépris social dont elles sont victimes dans l'industrie de la part des producteurs, des techniciens et des diffuseurs? Est-ce que ce manque de reconnaissance pourrait expliquer pourquoi l'histoire de notre cinématographie nationale n'a pas jugé bon jusqu'ici de s'attarder au cinéma des femmes? C'est ce que cette recherche tentera de comprendre en mettant en lumière les enjeux importants liés au pouvoir de se raconter et à la place accordée aux minorités dans l'espace public, en l'occurrence ici les femmes québécoises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Réalisatrices, Reconnaissance, Identité narrative, Mépris social, Technologie de genre, Industrie audiovisuelle.
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Les inscriptions vestimentaires comme support identitaire dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa Beecroft

Lafrenière, Julie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'usage du vêtement comme outil de médiation du corps féminin dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa Beecroft. Plus spécifiquement, nous souhaitons observer de quelle façon, à l'intérieur des représentations, le vêtement participe à (dé)construire l'identité du sujet. En abordant la représentation de la femme par l'analyse de ses inscriptions vestimentaires, nous cherchons également dans les oeuvres l'affirmation d'une subjectivité indissociable du corps. Dans un premier temps, nous procédons à une mise en contexte historique et théorique afin de démontrer le rapport d'interdépendance entre le corps féminin et son revêtement dans l'image et soulignons le rôle primordial de l'habillement dans la construction de la subjectivité. Nous exposons par ailleurs les divers enjeux soulevés par la représentation de la femme et observons des stratégies de résistance à la représentation objectivante du corps féminin. En second lieu, suivant les travaux de théoriciennes féministes, nous examinons notamment le concept d'image du corps ainsi que les modèles foucaldiens d'inscription corporelle et de pouvoir disciplinaire. De même, nous nous intéressons au rôle de l'habillement et des pratiques de la beauté dans la discipline du corps féminin afin de démontrer non seulement leur pouvoir normalisant et leur participation au maintien des identités monolithiques, mais aussi de considérer leur potentiel subversif. Enfin, la notion performative de l'identité de genre nous porte à croire que, dans les pratiques artistiques contemporaines, la mascarade féminine et la répétition ironique pourraient permettre d'explorer à la fois la construction des identités et la déconstruction critique. Nous analysons finalement les inscriptions vestimentaires dans les oeuvres de Sterbak et de Beecroft. Par leur utilisation du vêtement comme forme, matériau ou costume, les artistes suggèrent des images du corps transgressives qui viennent questionner les modèles culturels de la féminité en pointant leur contexte naturalisant. Malgré la singularité de leur démarche respective, les deux artistes donnent à voir des images du corps où les processus de construction identitaire ou d'élaboration d'une position de sujet s'avèrent sans cesse confrontés à des formes de pouvoir: les conventions de l'art, le regard de l'Autre, la maîtrise du corps, les diktats de la mode. Au terme de notre étude, les différentes stratégies parodiques observées nous apparaissent comme autant de négociations permettant de résoudre ponctuellement des problèmes liés à la représentation et à la définition du féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Jana Sterbak, Vanessa Beecroft, Corps, Féminisme, Genre, Identité, Représentation, Vêtement.
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Corps de femmes et contes de fées : une étude de "La femme de l'Ogre" de Pierrette Fleutiaux, et Peau d'âne de Christine Angot

Dulong, Mélanie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conte de fées naît à une époque où l'idéal de l'homme civilisé gagne en popularité. Certains auteurs, issus pour la plupart de la société de cour, puisent des contes dans la tradition orale et en font des adaptations littéraires. Avec son inscription littéraire, le conte merveilleux devient un outil pédagogique. Son contenu est donc adapté de manière à en faire un vecteur du modèle de civilité : il faut apprendre aux enfants à se comporter conformément à cet idéal. Ceci est bon pour les deux sexes. Cependant, l'idéal de la femme civilisée est beaucoup plus prescriptif et restrictif que celui de l'homme civilisé : si l'on peut pardonner à ce dernier, ou même valoriser, son tempérament sanguin, les pulsions féminines sont tout simplement inacceptables. On s'attend de la femme qu'elle soit toujours irréprochable, autant sur le plan de son apparence que de son comportement. L'idéologie patriarcale qui va de pair avec celle de la civilité reproche à la femme toute marque d'initiative ou d'individualité. On veut qu'elle soit passive, soumise, vertueuse et prude. Ainsi, beaucoup de contes de fées s'adressent aux petites filles et leur enseignent les bons et les mauvais comportements. L'idéologie patriarcale véhiculée par le conte de fées a fait l'objet de critiques féministes, particulièrement dans les années 1970. On a reproché au conte de fées d'encourager la passivité féminine à travers une représentation stéréotypée des rôles sexuels. On a aussi condamné la représentation de la femme-objet : l'apparence physique de la femme est centrale dans le conte de fées. Si les héros connaissent le succès grâce à leurs actions, les héroïnes doivent tout à leur beauté. Ces diverses critiques ont ouvert la voie à plusieurs réécritures féministes du conte de fées. Certains écrivains et écrivaines ont créé de nouvelles histoires en empruntant la structure traditionnelle du conte de fées, d'autres ont plutôt choisi de transformer des contes déjà connus. Dans ce mémoire, nous proposons, pour commencer, un survol de l'évolution du conte de fées, de son origine orale à ses subversions littéraires contemporaines, en lien avec certaines transformations sociales. Nous étudierons, par la suite, deux réécritures de contes de fées qui, à notre avis, possèdent un caractère féministe. Il s'agit de « La femme de l'Ogre » de Pierrette Fleutiaux (1984) et de Peau d'âne de Christine Angot (2003). Ces deux récits qui vont à l'encontre du discours patriarcal propre aux contes de fées traditionnels évoquent des idéologies féministes opposées. Plusieurs éléments du texte de Fleutiaux correspondent à l'idéologie du féminisme de la femelléité tandis que le récit d'Angot évoque l'idéologie du courant féministe matérialiste. Nous verrons de quelle manière elles parviennent toutes deux, à travers des écritures du corps qui diffèrent grandement l'une de l'autre, à contrecarrer la représentation du corps féminin objet, perçu selon le regard masculin, qui est caractéristique du conte de fées traditionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte de fée, patriarcat, féminisme, subversion, réécriture.

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