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Stéréotypes et renouvellement des représentations masculines et féminines dans deux romans de Benoit Dutrizac

Prince, Julie January 2008 (has links) (PDF)
Dans la foulée de l'intérêt récent en sciences humaines pour la question du « genre », en tant que construction et non simplement comme équivalent du sexe biologique, notre mémoire se donne pour objectif d'analyser les représentations masculine et féminine dans deux romans de Benoit Dutrizac : Le karma de Kafka Kalmar et Meurs, mon amour, meurs. Notre étude s'emploie à démontrer que les représentations de l'identité proposées dans ces Oeuvres participent à une évolution vers une perméabilité du masculin et féminin tout en conservant certains stéréotypes propres au roman noir. Au chapitre 1, à l'aide de certaines théories féministes, masculinistes et queer, nous définissons les concepts de sexe et de genre ainsi que les trois modèles conceptuels du genre (patriarcal, féministe/études sur les hommes et postmoderne). Au chapitre II, après avoir vu le cadre normatif dans lequel le genre se développe, nous voyons les stéréotypes masculins et féminins. Il appert que le masculin se révèle être la norme, l'universel. Le féminin est donc perçu comme son opposé. Le stéréotype est un jugement s'appuyant sur une idée préconçue, un cliché mental. Nos protagonistes masculins, Kafka Kalmar et Bernard Biron, sont analysés selon leurs traits de caractère masculins et féminins, leur sexualité et leur travail au chapitre III. Nous constatons alors que Kafka n'est viril que par son travail et que Bernard représente le héros typique du roman noir tout en ayant quelques traits de caractère féminins. Le chapitre IV étudie Ève Adam et Élaine Leclerc selon les mêmes critères. Il est possible de remarquer que Ève est à la fois féminine et masculine, tant par ses traits de caractère que par sa sexualité. Quant à Élaine, elle a un côté masculin très développé pour ce qui est de ses traits de caractère, de sa sexualité et de son travail tout en étant extérieurement très féminine. Au chapitre V, l'interaction entre nos personnages de sexe masculin et de sexe féminin se révèle étonnante. Entre Kafka et Ève, les rôles sont inversés: Ève fait figure de héros et Kafka de victime. Par ailleurs, Bernard s'humanise au contact d'Élaine, qui, elle, développe des habiletés de tueuse. La conclusion reprend les lignes directrices de notre étude et tente d'élargir la discussion en évaluant la portée respective des représentations masculines et féminines dans le dépassement de la binarité sexe/genre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation masculine et féminine, Stéréotype, Genre, Benoit Dutrizac, Roman noir, Littérature québécoise.
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Socialisation de genre, individualité contemporaine et détresse psychologique chez l'homme

Perron, Cindy 01 1900 (has links) (PDF)
Alors que plusieurs recherches québécoises font état d'un lien significatif entre la socialisation de genre et la dépression, cette étude vise à saisir la perception que se font les hommes du lien possible entre leur rapport aux normes masculines et une épreuve de détresse psychologique qu'ils ont vécue. Pour ce faire, une méthodologie qualitative basée sur le récit de soi s'inscrivant dans un schème compréhensif a été choisie. Sept participants recrutés par méthode de réseautage et « bouche à oreille » ont réalisé une entrevue semi-dirigée d'une durée variant entre 1h10 et 1h40. Les participants étaient âgés de 26 à 46 ans et détenaient tous un niveau de scolarisation plus ou moins élevé. Au terme de ces entrevues, un portrait du récit de chacun des participants ainsi qu'une analyse transversale effectuée à l'aide du logiciel d'analyse de données MAXQDA ont contribué à présenter les résultats obtenus. Ainsi, les résultats de cette étude révèlent un lien significatif, mais non dominant entre la socialisation de genre et la détresse vécue par les participants. Malgré le fait que les participants ne s'identifiaient pas ou très peu au modèle de la masculinité traditionnel, tous ont manifesté leur détresse de manière masculine à un moment ou à un autre. Effectivement, plusieurs ont vécu cette épreuve avec une grande solitude, ont porté le masque leur permettant de camoufler la détresse, ont ressenti beaucoup de colère et d'agressivité, ont demandé de l'aide très tardivement, etc. Alors que certains participants semblaient réticents à relier le concept de la socialisation de genre à celui de la détresse, d'autres ont affirmé que certains apprentissages connexes à la masculinité pouvaient leur être nuisibles. Par ailleurs, il a été possible de soulever dans le récit des participants la présence des normes masculines. Ainsi, bien que le modèle traditionnel de la masculinité soit aujourd'hui remis en question, il semble que celui-ci continue de se faire sentir chez les hommes, et ce, bien malgré eux. En fait, les résultats de cette étude ont davantage révélé la présence des pressions rattachées aux nouvelles règles de l'individualité contemporaine, soit la performance, l'autonomie, la responsabilité individuelle et l'initiative comme élément explicatif de leur souffrance. Effectivement, au-delà du genre, plusieurs participants ont nommé avoir dû négocier ces pressions sociales afin de s'extirper de leur détresse. Les résultats de cette étude remplissent l'objectif exploratoire, encouragent les professionnels à se conscientiser davantage au fait que les hommes vivent parfois différemment la détresse et tendent la voie à d'autres études qui permettraient de pousser plus loin la réflexion sur le genre, la détresse et l'épreuve liée à l'individualité contemporaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Socialisation de genre, détresse psychologique, masculinité, individualité contemporaine, pressions normatives
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Un discours masculin sur la société : la publicité dans les quotidiens québécois des années 1920 aux années 1960

Couvrette, Sébastien January 2009 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur les fondements idéologiques du discours publicitaire au XXe siècle. À partir de l'analyse de contenu de près de 9000 publicités parues de 1920 à 1970 dans trois quotidiens montréalais, soit La Presse, le Montreal Daily Star et Le Devoir, nous avons voulu dégager les caractéristiques constitutives du discours publicitaire ainsi que le rôle de l'image et du grand quotidien d'information dans la construction de ce discours. Dans notre analyse, nous soutenons que le discours publicitaire découle d'un discours général du masculin sur la société. Selon nous, les publicitaires, groupe socioprofessionnel dominé par des hommes de la classe moyenne, ont participé à la définition de l'image de la masculinité dans le contexte de masculinisation des discours médiatiques et de remise en question du rôle social et familial de l'homme au cours du XXe siècle. Le discours de la publicité prend d'abord naissance dans le grand quotidien d'information. Nous avons pu établir le profil publicitaire des journaux étudiés en mettant en évidence la récurrence des différentes catégories de biens et des types d'annonceurs. Ce premier niveau d'analyse montre comment les stratégies de marketing ainsi que les budgets consacrés aux campagnes publicitaires des annonceurs nationaux et des commerçants au détail, le lectorat des quotidiens de même que les choix éditoriaux des équipes de rédaction influencent la construction du discours publicitaire. De plus, la mise en page des publicités, et particulièrement celle des sections féminines et sportives des quotidiens, confirme les tendances générales d'un discours fortement axé sur une division du genre. Dans le discours publicitaire, la femme est d'abord et avant tout une mère au foyer, à la fois ménagère, infirmière de ses enfants et de son époux et gestionnaire du budget familial. À l'extérieur de l'univers domestique, la femme, accompagnée de son mari, est une figure centrale des relations sociales du couple. Sans la présence de l'homme, elle reste confinée à l'intimité du foyer domestique et est habituellement dépeinte, à l'exception des tâches ménagères, dans une attitude passive. De son côté, l'homme, en consommant sports, alcool, tabac et complets prêt-à-porter au cours de l'entre-deux-guerres, et en participant à la société des loisirs d'après-guerre, projette dans la sphère publique les caractéristiques de sa masculinité. Sa présence dominante se retrouve autant dans la société que dans l'intimité du foyer familial ou la solitude de la nature. Généralisée à l'ensemble du discours publicitaire, la domination masculine se dessine dès l'enfance, se poursuit à la vieillesse et touche également les minorités ethniques. L'image des fillettes évoque l'intimité, le foyer domestique, la dépendance et la fragilité alors que celle des garçons fait référence à l'indépendance masculine et aux activités de plein air. Chez les personnes âgées, la femme incarne l'autorité de sa longue expérience de mère au foyer tandis que l'homme est associé aux plaisirs et aux loisirs. Enfin, à l'exception de stéréotypes féminins très évocateurs, la culture de l'Autre se construit essentiellement à partir de modèles masculins. Globalement, l'image de la femme témoigne des tendances conservatrices de la société, comme la perpétuation du modèle des mères au foyer, alors que celle de l'homme sert d'indicateur des transformations sociales. Dans le discours publicitaire, le rôle de la mère au foyer constitue un caractère dominant et persistant pour toute la période étudiée, peu importe les progrès de la condition féminine. En revanche, l'image de l'homme, acteur de la sphère publique, reflète de profondes transformations sociales comme l'effacement des distinctions de classe après la Deuxième Guerre mondiale, et passe de la réussite sociale d'une classe moyenne aux aspirations bourgeoises, à la participation de la nouvelle classe moyenne des années 1950 et 1960 à une société des loisirs et du plaisir. Finalement, tout au long de la période étudiée, la publicité propose une norme sociale en accentuant, voire en caricaturant, la séparation des rôles sociaux. Ce faisant, le discours publicitaire reprend, en l'amplifiant, un phénomène social fondamental, celui d'un système socioéconomique caractérisé par la domination masculine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XXe siècle, Histoire, Presse, Publicité, Discours, Société, Masculinité.

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