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Keeping to the Private Market: The Evolution of Canadian Housing Policy, 1900 -1949Bacher, John C. 10 1900 (has links)
This dissertation traces the evolution of Canadian housing policy from 1935 to 1949 and examines the background to the origins of the housing problems which promoted the creation of these programs from the beginning of the 20th century. The basic housing problem, viewed as a disparity between what families needed in terms of acceptable shelter and what they could afford to pay without sacrificing other necessities of life, is shown to have reached major proportions in rapidly expanding Canadian cities in the boom period from 1900 -1913. Such gaps were exacerbated by later war induced movements of population and slowing down of new residential construction as ·a result of the inflation of building supplies. The ensuing shelter shortage and 1 abour unrest encouraged the passage of the first federal housing legislation in 1919. This program refused to accept the principle of subsidized housing. It attempted to provide low cost housing through maximum price ceilings on the cost of homes sold under the program. Consequently the homes built under the scheme were frequently of poor construction and many returned to the ownership of municipalities after the home price deflation, which took place in 1923. The program was discontinued and the revival of prosperity to the residential construction industry ended the interest of unions, architects, business groups, planners and many social work professionals in social housing. The great depression of the 1930's brought a renewal of public interest in housing problems and of federal housing programs. This new concern of professionals, unions and certain business groups in the housing problem created a backbench revolt of Conservative MP 1 S in Bennett•s government. The unanimous endorsation of the reformers• approach by the all party parliamentary housing committee led to the passage of the Dominion Housing act of 1935 by Bennett • s government. This new DHA 1egis1 a tion, however, ignored the basic request of reform opinion for subsidized low rental housing and instead provided for joint government private lender mortgage loans which could only be afforded by the top twenty per cent of Canadian fami 1 i es in terms of income. Low rental housing was assigned by the DHA to an Economic Council of Canada which never met as it was abolished by King•s government before any of its members could be appointed. Social housing was also shunted aside by the National Housing Acts of 1938 and 1944. These provided unworkable legislation which promised, but could not produce, limited dividend, low rental housing. As a result of the necessities of the Second World War,opposition of the Department of Finance to publicly constructed rental housing was briefly set aside by the federal government. The protests of tenants kept such construction, first for munitions workers and later directed to returning veterans, as an important factor in the immediate post-war years. However this large scale program of social housing, would be replaced by a very low volume public housing effort in the NHA amendments of 1949. This legislation )which finally committed the federal government to the controversial principle of subsidized housing )would provide only a trickle of units until it was amended after 1964. Federal policy had discouraged social housing while encouraging the development of a housing industry dominated by large scale residential builders. It was these large scale developers, fostered by federal interventions such as the Integrated Housing Program, that would largely shape future Canadian urban residential development. / Thesis / Doctor of Philosophy (PhD)
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L'action paroissiale des pères jésuites de la paroisse de l'Immaculée-Conception de Montréal (1909-1939)Boutin, Frédéric January 2008 (has links) (PDF)
En 1909, les jésuites de la paroisse de l'Immaculée-Conception de Montréal fondent un bulletin paroissial, L'Action paroissiale. À la demande de curés de paroisses voisines, les jésuites mettent sur pied un réseau qui procurera un bulletin mensuel à de nombreuses paroisses du diocèse de Montréal et de ses environs. Divisée en deux sections, l'une propre à chaque paroisse et l'autre commune à toutes, l'Action paroissiale est à la fois un outil d'information sur la vie paroissiale (horaire des messes, baptêmes, mariages, petites annonces, publicités, etc.) et un organe de propagande visant l'édification morale du lecteur. En considérant sa grande diffusion dans les milieux populaires, L'Action paroissiale permet d'aborder les questions de l'influence des élites
religieuses sur la culture populaire et de la capacité d'adaptation de ces mêmes élites face à cette culture. Ce mémoire présente les résultats de l'analyse des bulletins de l'Action paroissiale tirés d'un corpus s'étalant sur trois décennies, de 1909 à 1939. Cette étude cherche à identifier les caractéristiques des buIletins paroissiaux (forme et contenu), afin d'établir leur rôle spécifique parmi le vaste arsenal de propagande déployé par l'Église. Plus particulièrement, ce mémoire veut démontrer que les bulletins de L'Action paroissiale ont eu deux fonctions: ils ont été conçus pour freiner la désintégration de la paroisse comme système normatif et ils se sont inscrits dans la stratégie visant à structurer le discours social auprès de la classe ouvrière. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Église, Catholique, Montréal, Jésuite, Périodique, Paroisse.
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La conscience de l'action : l'engagement d'Albert Camus et de George OrwellGuindon, Philippe January 2007 (has links) (PDF)
Dans une perspective de l'histoire intellectuelle, notre étude traite, par une approche comparative, de l'engagement des écrivains Albert Camus (1913-1960) et George Orwell (1903-1950). Notre recherche vise à mettre l'accent sur la notion de responsabilité dans l'engagement des deux auteurs. Cette dimension, qui est perceptible dans tous les combats dont George Orwell et Albert Camus ont pris part dans la première moitié du 20e siècle, est perçue par nous comme une caractéristique qui ne fut pas partagée par beaucoup d'intellectuels en Europe à la même époque. En situant le parcours des deux auteurs dans le contexte historique de la période européenne s'étalant de l'entre-deux-guerre au début de la guerre froide, nous démontrerons que la pensée et le parcours engagé de Camus et d'Orwell comportent de nombreuses similitudes. Par l'analyse de leurs écrits, essais, articles de journaux et correspondances, qui s'avèrent des témoignages directs de la guerre civile espagnole, de la Deuxième Guerre mondiale ainsi que du début de la guerre froide, notre étude a pour objectif d'établir la concordance de leur engagement. Nous allons également vérifier que leur engagement était de nature socialiste et qu'il se distinguait de la majorité de ceux de leurs contemporains par son caractère antistaliniste. En procédant tout d'abord à l'analyse de leur influence ainsi que de leur expérience respective, nous allons examiner d'une façon théorique leur écrit ainsi que leur critique des idéologies radicales tels l'impérialisme, le fascisme, le nazisme et le stalinisme. Cette approche nous permettra de faire ressortir les valeurs pour lesquelles Camus et Orwell ont combattu tout au long de leur vie. Ces valeurs sont le combat pour la vérité, la lutte pour la sauvegarde de la liberté et la recherche d'une solution socialiste démocratique et non dogmatique. Bien que de nationalité et de culture différente (Camus étant Français et Orwell Britannique), le témoignage engagé et socialiste des deux auteurs est une courageuse démonstration de la survie d'une conscience indépendante et responsable au moment où l'Europe succombe à une « intoxication » idéologique sans précédent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Deuxième Guerre mondiale, Engagement, Europe, Idéologie, Socialisme, Totalitarisme, 20e siècle.
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Par-delà la ténacité et l'abnégation : la presse musicale au Québec 1890-1959Tremblay, Jean-Philippe January 2006 (has links) (PDF)
La presse spécialisée en musique semble avoir été négligée comme acteur dans la composition d'un milieu plus accueillant à l'art des sons. En effet, dans la jeune historiographie de la musique au Québec et au Canada, lorsqu'on a fait appel à la presse musicale c'est généralement en tant que source d'information sur le milieu. C'est peut-être là ce qui a le plus intrigué les chercheurs. Ces publications se prêtent pourtant à diverses analyses. C'est en cherchant à explorer leur rôle spécifique que nous avons abordé la presse musicale. Ces rôles sont de nature commerciale, pédagogique et professionnelle. Chaque périodique étudié assume plusieurs rôles à la fois. De plus ces rôles varient dans le temps. Les fonctions commerciales et pédagogiques ressortent davantage au début de la période considérée, alors que la fonction professionnelle s'affirme après la Deuxième Guerre mondiale. Plusieurs raisons expliquent cette évolution. On peut évoquer le développement d'une structure d'encadrement des musiciens, l'apparition d'un milieu d'enseignement de meilleure qualité, le développement d'associations dévouées à la musique ou encore l'engagement de l'État dans les arts. Nous avons aussi tenté de faire un lien entre le développement de la presse et le milieu dans lequel elle évolue. Chaque périodique a une trajectoire qui lui est propre et qui est influencée par ses artisans. Car derrière toutes ces démarches, il y a des individus aux intérêts divers. Chacun d'eux mettra sur pied une publication qui répondra à ses besoins, ou qui tentera de le faire. Éventuellement, il se pourra que ces individus s'effacent derrière une organisation dont les besoins nécessitent également un organe de presse. Ce sera surtout le cas vers la fin de la période étudiée alors que s'est construit un milieu plus favorable à l'exercice des métiers de la musique. La presse musicale y aura contribué. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Musique, Presse, Culture, Québec.
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Les monographies paroissiales (1854-1926) : micro récits sur l'art au QuébecMiglioli, Nathalie 11 1900 (has links) (PDF)
Aucun résumé disponible
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L'État et le placement des chômeurs au Québec : les premiers bureaux d'emploi publics, 1909-1932Bisson, François 08 1900 (has links) (PDF)
Ce travail aura pour but central d'analyser le fonctionnement des bureaux de placement publics pour ouvriers établis à Montréal et à Québec, en 1911, par le ministère provincial des Travaux publics et du Travail. Cette politique sera, par la suite, supervisée et financée, en 1918, par le gouvernement fédéral canadien. La Loi de coordination des bureaux de placement et le Service d'Emploi du Canada viendront ainsi, dans la période d'après-guerre, occuper le champ de la distribution de la main-d’œuvre au pays. Notre thèse aura, dès lors, pour fonction d'étudier le programme provincial et le régime fédéral de bureaux d'emploi pour chômeurs et chômeuses au Québec. Cette analyse nous permettra, entre autres, de comprendre le processus de formation de la catégorie sociale de solliciteur d'emploi durant les années 1910. Cette étude portera également un regard sur les agences de placement privées pour ouvriers et servantes opérant à Montréal à la même époque. La fermeture de ces agences payantes sera souhaitée notamment par les organisations ouvrières. Les critiques répétées des représentants syndicaux viendront ainsi pousser le gouvernement québécois à établir des bureaux de placement gratuits et désintéressés et à légiférer sur les agences privées. Le réseau de bureaux de placement publics, nommés aussi bureaux d'enregistrement pour ouvriers, constitue un moyen d'intervenir sur le chômage de manière bureaucratisée et scientifique qu'il sera nécessaire d'analyser. Nous nous attacherons donc à comprendre la mécanique régulatrice et les caractéristiques de l'intervention étatique en ce domaine. Cet exercice permettra d'ouvrir un champ historique nouveau au Québec, puisque l'historiographie, québécoise et canadienne, a peu porté d'éclairage sur les chômeurs et les chômeuses des années 1910-1920 et sur les bureaux de placement provinciaux coordonnés par l'État fédéral après la Première Guerre mondiale. Ces premières décennies du 20e siècle constituent pour le Canada et le Québec une période embryonnaire façonnant les prémisses de la construction de l'État providence en matière d'assistance gouvernementale et nationale aux chômeurs et chômeuses du pays.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Canada, Québec, Montréal, 1909, 1910, 1920, 1932, État, chômage, chômeur, travail, emploi, assurance-chômage, bureau de placement public, agence de placement privée, Stewart, Service d'Emploi du Canada, ministère du Travail, Travaux publics, bureau d'enregistrement, servante, journalier, bûcheron.
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Les plaisirs de la danse à Montréal : transformation d'un divertissement et de ses pratiques, 1870-1940Roquigny, Peggy 04 1900 (has links) (PDF)
L'historiographie montréalaise des années 1870 à 1940 s'est penchée sur de nombreux espaces de loisirs se développant à cette époque, mais peu sur la danse (qui a plutôt donné lieu à des ouvrages sur l'histoire de la danse traditionnelle des origines jusqu'au milieu du XXe siècle), et sur les relations entre anciennes et nouvelles formes de loisir (pourtant abordées par les sociologues de l'histoire du loisir au Québec). Or, le Montréal des années 1870 à 1940 constitue un milieu en plein bouleversements, tant du fait de l'industrialisation, de l'urbanisation et de la commercialisation; bouleversements qui ne sont pas sans atteindre ce vieux loisir toujours pratiqué qu'est la danse. Ce contexte apparaît donc comme un cadre légitime lorsqu'on cherche à saisir les transformations de l'activité dansante. Mais également, il rend d'autant plus remarquable les constances éventuelles. Effectivement, nous nous sommes fixés pour objectif d'étudier la façon dont la danse récréative se transforme à Montréal entre 1870 et 1940, pour vérifier, aussi bien à travers les cadres qu'à travers les pratiques, si la danse se transforme de façon linéaire, une pratique remplaçant une autre, ou si l'on observe plutôt une diversification des façons de pratiquer l'activité dansante, diversification liée au maintien de cadres ou de pratiques antérieures. L'hypothèse établie stipule que l'histoire de la transformation de la danse récréative ne s'écrit pas nécessairement en temps successifs, de façon évolutive, mais également de façon synchronique, permettant ainsi des interactions, et peut-être une certaine convergence, entre les formes les plus anciennes et les plus récentes sans que l'une s'efface pour autant au contact de l'autre. Pour soutenir cette hypothèse, la danse récréative est analysée sous quatre aspects. Le premier concerne les cadres dans lesquels l'activité se pratique, soit les danses de particuliers, les danses de divers regroupements sociaux, associatifs ou professionnels, et les commerces de danse, qui comportent des salles de danse (y compris les écoles ouvrant leurs salles au loisir payant), les restaurants dansants et les cabarets. Le deuxième aspect relève de la temporalité de l'activité, des divers calendriers selon lesquels elle est pratiquée. Le troisième se rapporte aux danses elles-mêmes, dont le répertoire évolue selon les milieux de pratiques et l'époque. Le quatrième aspect, touchant aux comportements et à la sociabilité des danseurs, est directement lié aux types de danses pratiquées. À travers ces aspects, nous nous sommes efforcés de déterminer les transformations mais aussi les constances de l'activité, les spécificités (notamment selon les groupes sociaux et culturels) mais aussi les influences et même les convergences. Nous en arrivons ainsi à la conclusion que la danse récréative connaît de profondes transformations entre 1870 et 1940; que certaines de ces mutations sont effectivement synonymes de ruptures, car le lien entre les pratiques antérieures et ultérieures n'existe que sous forme de traces des premières laissées dans les suivantes; mais aussi que d'anciens cadres et pratiques continuent de coexister avec les nouveaux, et ce de façon interactive, de sorte que les anciennes pratiques, articulées aux nouvelles, suivent le goût et les moyens du jour, sont adaptées aux temps modernes, et donc viables. Ces quatre aspects traversent les six chapitres du développement, d'abord organisé selon deux périodes principales, 1870-1914 et 1918-1940, puis de façon thématique. De multiples sources ont été convoquées pour documenter aussi bien les danses de particuliers, les danses organisées par divers regroupements sociaux, notamment associatifs, et les commerces de danse : annonces et comptes rendus de soirées dansantes, publicités d'établissements commerciaux glanés dans les journaux, programmes de théâtre et de danse, spicilèges et revues, programmes de bals, manuels de danse et d'étiquette, et quelques rares témoignages. Ces sources ont notamment permis la constitution d'un corpus de cent quatorze programmes de bals et d'un répertoire de cent vingt-six commerces de danse. Malgré cette diversité documentaire, certains milieux socioculturels sont restés moins accessibles que d'autres. Ainsi, ce qui se dansait dans les associations francophones ou dans celles des milieux populaires nous reste moins bien connu que pour les associations anglo-bourgeoises.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : danse, bal, cabaret, loisir, divertissement, sociabilité, association.
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Le milieu de l'urbanisme à Montréal (1897-1941), histoire d'une "refondation"Rioux, Gabriel 08 1900 (has links) (PDF)
À l'aube du XXe siècle, une partie de l'élite montréalaise a reconnu au nom d'un intérêt général que la croissance urbaine pouvait être mieux conduite sous la direction du planning ou, terme apparu plus récemment, de l'urbanisme. Cette thèse retrace la contribution de nouveaux spécialistes de l'urbain et de leurs alliés pour préparer l'avènement d'une métropole moderne et prospère. Alors que plusieurs travaux ont privilégié l'étude des formes d'intervention durant les trente glorieuses ou dénoncé les conséquences d'une absence de volonté politique pour combattre les désordres de la grande ville industrielle, cette étude porte sur les formes sociales d'appartenance et propose de considérer les relations complexes qui se nouent autour de l'urbanisme naissant pour faire l'histoire d'acteurs collectifs. Elle recourt au concept de milieu afin de construire avec les outils de l'histoire le récit d'un champ d'expérience. Dès le début du XXe siècle, l'urbanisme se caractérise par une combinaison inédite : quête d'un statut professionnel, constitution d'une discipline appliquée par le développement des « études urbaines » et élargissement d'un domaine d'intervention publique. Partant de l'idée qu'un regard transversal permettrait de reconnaître cette spécificité, la thèse porte sur l'émergence et l'affirmation d'un milieu de l'urbanisme à Montréal. Elle montre comment ses acteurs poussent les autorités à intervenir pour édifier une ville de l'avenir, ouverte sur le monde. Ce milieu se caractérise par son étendue, son ancrage dans la société montréalaise, et se veut l'exemple d'une quête pour refonder la métropole en accord avec les désirs nés d'une certaine modernité. À travers l'incidence déterminante de deux grands enjeux - la planification urbaine et le logement populaire qui participent de la formation d'un débat urbanistique, la recherche dégage les étapes de la construction de ce milieu ainsi que du discours et des pistes d'action. Le récit qui s'étale de la fin du XIXe siècle jusqu'à la création du Service d'urbanisme de la Ville de Montréal, en 1941, révèle aussi la présence d'une dynamique collective nourrie de quelques idées-forces : la défense d'un intérêt général, l'optimum de l'intervention, le rapport entre le spatial et le social, et l'impératif de la prévision. Les acteurs du milieu ont pris acte du monde qui se transformait sous leurs yeux et ont témoigné d'une attitude volontaire devant la rapide expansion urbaine. Conscients de leur force commune, ils ont contribué au dynamisme d'un milieu, inscrit dans la durée, en dépit des barrières qui ont pu entraver l'essor de l'urbanisme comme domaine public. Ce récit conduit ainsi à une meilleure compréhension des facteurs d'émergence de la nouvelle spécialité et à relativiser l'effet d'entraînement des politiques publiques. L'étude sur plusieurs décennies de mise en débat des questions urbaines et d'affirmation de l'urbanisme comme un enjeu politique et social majeur a permis de constater que les réflexions locales se sont développées à la jonction d'expériences étrangères qui ont placé les acteurs dans des défis constants de conjugaison. À travers cette histoire se développe ainsi une réflexion sur les traits spécifiques du milieu montréalais et ses points de convergence avec le mouvement de l'urbanisme moderne qui allait marquer l'après-guerre.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Milieu, Montréal (région), Urbanisme, Planification urbaine, Logement.
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La Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal : reflet du dynamisme du laïcat catholique en matière d'assistance aux pauvres (1848-1933) /Vaillancourt, Éric, January 2005 (has links)
Thèse (D. en histoire)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. [289]-313. Publié aussi en version électronique.
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Jean-Charles Harvey, défenseur des libertés et promoteur de la modernité : le jour (1937-1946)Simard, David Éric January 2007 (has links) (PDF)
Notre essai critique se penche sur la contribution de Jean-Charles Harvey à la lutte pour les libertés et la modernisation du Canada français, et cela tout au long de l'existence de son journal de combat, Le Jour, qu'il dirigea de 1937 à 1946. Libre penseur aux idées empreintes de l'esprit des Lumières, Harvey fut le principal porte-voix du libéralisme moderne du Canada français durant une époque marquée par l'influence de l'idéologie traditionaliste et cléricale. Nous soulignons notamment le contexte et la nature des combats d'Harvey contre les tenants du traditionalisme, parmi lesquels nous avons pu identifier Lionel Groulx en tant que l'un des principaux adversaires idéologiques d'Harvey. Notre recherche nous a permis de constater que l'idéologie traditionaliste constituait un frein à l'avènement de la modernité au Canada français, devant quoi nous avons voulu cerner le rôle d'aiguillon que jouait Jean-Charles Harvey en tant que précurseur important de la modernisation que le Québec a fini par embrasser lors de l'avènement de la Révolution tranquille. Nous entendons également mesurer la contribution de Jean-Charles Harvey vis-à-vis les principaux enjeux et causes dont il fit du Jour un véhicule privilégié: l'éducation laïque, gratuite et obligatoire, le suffrage féminin, la laïcité, la lutte contre le traditionalisme -y compris le type de nationalisme instillé par ce dernier, la participation canadienne à la Deuxième guerre mondiale et l'unité canadienne. Nous abordons donc globalement l'héritage de Harvey en tant que précurseur de la modernisation de la société québécoise, de même que les interprétations émises par certains auteurs quant à l'oeuvre d'Harvey durant l'époque du Jour. Enfin, nous livrons l'évaluation que l'ensemble de notre recherche nous a permis de tirer quant à son bilan et à son impact sur la société québécoise telle qu'elle aura évolué après l'époque du Jour.
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