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L'appareil de presse trifluvien entre 1852 et 1920

Couture, Mélanie January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose l'analyse d'un appareil de presse dans un petit centre urbain entre 1852 et 1920. Nous savons, notamment grâce à l'étude de Jean de Bonville, qu'à partir des années 1880 dans les grands centres urbains la presse d'opinion évolue vers une presse d'information. Ces transformations dans la presse se produisent tant dans son contenu, dans sa manière d'être produite que dans son mode de financement. Qu'en est-il des transformations de la presse des petits centres urbains? Nous proposons trois angles d'études. Nous avons d'abord dressé une sociographie de l'appareil de presse trifluvien afin d'en dégager un portrait d'ensemble. Nous avons constaté que, entre 1852 et 1920, la production journalistique trifluvienne, malgré quelques exceptions, est dans l'ensemble de petite envergure et plutôt instable. Nous avons ensuite brossé un portrait d'ensemble du personnel de presse. La méthodologie mise de l'avant dans ce chapitre s'apparente à la prosopographie, mais les limites des sources nous ont forcée à revoir notre objectif. Ainsi, il ressort de ce chapitre un portrait d'ensemble plutôt qu'une biographie collective. Néanmoins, nous avons été en mesure de cerner ces hommes en tant que groupe, d'en comprendre le fonctionnement ainsi que l'évolution. Si une partie des membres du corpus a exercé les métiers liés au journalisme de manière constante au cours de leur vie active, la plupart d'entre eux ne sont pas demeurés dans le domaine. Puis, nous nous sommes intéressée au regard que les artisans posaient sur leur médium afin de mettre au jour le type de presse qu'ils envisageaient de produire. Dans cette optique nous avons examiné les prospectus. Il en est ressorti que si la presse trifluvienne est de petite envergure, les intentions des propriétaires sont quant à elles substantielles. En outre, l'analyse des intentions des propriétaires a permis d'incorporer quelques nuances quant au regard que nous portions sur l'appareil de presse trifluvien. Ainsi, il apparaît assez clairement au terme de ce chapitre que Trois-Rivières se dote d'une presse régionale au cours de la période étudiée; néanmoins, des signes de changements dans le type de presse que choisissent de faire les propriétaires sont perceptibles. La presse trifluvienne est demeurée une presse d'opinion tout au long de la période étudiée. L'appareil de presse trifluvien a tenté de répondre à des besoins locaux et, en 1920, les propriétaires et éditeurs restent près des sphères du pouvoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Journalisme, Presse, Trois-Rivières, XIXe siècle, XXe siècle.
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L'humour, instrument journalistique dans l'oeuvre d'Hector Berthelot (1877-1895)

Gosselin, Sophie January 2007 (has links) (PDF)
L'histoire de la presse humoristique est un champ de la discipline qui a été redécouvert récemment. C'est pourquoi, jusqu'ici, l'oeuvre d'Hector Berthelot, rédacteur et éditeur de journaux satiriques à Montréal entre 1877 et 1895, a principalement été analysée sous l'angle de l'histoire de l'art. Mais cet intérêt pour l'aspect graphique des caricatures éclipse leur contenu, en plus de ne pas tenir compte du texte, qui constitue pourtant l'essentiel du travail de l'humoriste. Le présent mémoire se penche donc spécifiquement sur le propos des journaux de Berthelot. Plus précisément, il s'agit de déterminer les fonctions occupées par l'humour dans son travail journalistique. Pour ce faire, nous avons analysé les six titres dont il a été le rédacteur et l'éditeur, procédant par un examen général des journaux ainsi que par l'étude approfondie d'un échantillon représentatif. Dans un premier temps, nous brossons un portrait de l'homme et de son époque à l'aide d'extraits des différents journaux de Berthelot. Nous abordons son parcours, ses différentes feuilles, les conditions de production générales des journaux canadiens-français au XIXe siècle ainsi que la place spécifique de la presse satirique. Par la suite, nous identifions deux fonctions de l'humour dans l'oeuvre de Berthelot. La première est sa volonté d'indépendance, lui qui a évolué à l'époque de la presse d'opinion, dans un milieu très polarisé. Ne gagnant pas la faveur de son lectorat par une allégeance politique, il a eu recours à la blague pour le séduire. Ce procédé lui a donc servi à se faire pardonner de ne pas suivre l'une des principales normes régissant la presse de son temps. En s'exprimant par l'humour, notamment en employant des personnages dans des mises en scène satiriques, il a pu tenir ce discours inhabituel tout en conservant la sympathie du public. Le second objectif du ton ludique utilisé par Berthelot est de nature pédagogique. À une époque où l'analphabétisme connaissait une régression significative, il a voulu rendre ses journaux accessibles aux classes moins instruites. Il a donc employé des personnages et des images humoristiques accessibles, notamment en ayant recours aux références traditionnelles canadiennes-françaises, son public étant en grande partie issu de l'exode rural. Il a placé les décideurs de son époque dans des situations familières pour les mettre à la portée de tous, et ainsi favoriser l'intérêt populaire pour les questions politiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hector Berthelot, Histoire, Journalisme, Humour, Québec 1877-1895.
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Accueillir, vêtir, nourrir, instruire, éduquer et soigner : la protection de l'enfance à l'Hospice Saint-Joseph des Soeurs Grises de Montréal (1854-1911)

Giroux, Marie-Christine 07 1900 (has links) (PDF)
Dans la seconde moitié du XIXe siècle à Montréal, la bourgeoisie montante s'intéresse de plus en plus à la misère quotidienne urbaine. Avec l'appui de l'élite cléricale, elle fonde quelques institutions destinées à certaines clientèles, comme les enfants, victimes de l'industrialisation et de l'urbanisation. C'est dans ce contexte qu'Olivier Berthelet, un bourgeois canadien-français, fonde l'Hospice Saint-Joseph de Montréal. Cette institution charitable, dont nous souhaitons ici faire l'histoire, est d'abord laïque de 1841 à 1854. Elle passe par la suite aux mains des Sœurs Grises qui, rapidement, la rendent conforme aux exigences de leur foi. Elles y accueillent des femmes âgées, des enfants pauvres et des orphelins, en plus d'offrir des services aux pauvres et aux malades. Toutefois, leur principale clientèle est celle des « orphelines », une catégorie qui regroupe autant les « vraies » orphelines que les orphelines de père, de mère, et même, souvent, des enfants dont les deux parents sont vivants. Cet Hospice n'est pas une institution d'enfermement qui vise principalement à discipliner les familles pauvres, mais plutôt un lieu ouvert qui tente de s'adapter aux besoins matériels, familiaux, éducatifs et spirituels des familles. D'ailleurs, les raisons familiales pour placer les orphelines à l'Hospice sont variées. Certaines y prennent place pour des raisons de pauvreté, bien sûr, mais d'autres s'y retrouvent pour quelque temps à la suite de la crise familiale provoquée par la mort ou la maladie de l'un des deux parents. D'autres familles, souvent de la classe moyenne, placent leurs filles en ayant plutôt des visées éducatives. Pendant leur séjour, toutes ces orphelines restent en contact avec leur famille qu'elles pourront retrouver à leur sortie. S'il ne s'agit pas d'une institution de « contrôle social » au sens strict, la vie à l'intérieur des murs de l'Hospice est tout de même réglée selon certaines valeurs. Ainsi, les Sœurs offrent, en plus d'un toit et de la nourriture, une vie disciplinée, réglée par la religion catholique et fondée sur une éducation qui respecte les valeurs associées au rôle « maternel » des femmes et à la hiérarchie de classes sociales. Ces valeurs, les Sœurs les subissent autant qu'elles les imposent. Dans le cadre de la société patriarcale, où les femmes sont généralement reléguées à la sphère privée, ces Sœurs parviennent néanmoins à administrer leur institution, bien qu'elles doivent rendre des comptes à la hiérarchie catholique et aux philanthropes laïques. L'Hospice va toutefois se heurter au fil des années à des problèmes de sous-financement et de manque de personnel récurrents. La recherche incessante de fonds mènera graduellement les religieuses à transformer la vocation charitable de l'institution. En 1911, l'Hospice Saint-Joseph deviendra l'École ménagère Saint-Joseph, une école qui en plus d'être appuyée par l'Église catholique, sera financée par les fonds publics. À cet égard, la fermeture de l'Hospice illustre bien les limites du réseau d'assistance catholique mis en place au milieu du XIXe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : assistance, Montréal, institution charitable, hospice, Sœurs Grises, protection de l'enfance.
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Les effets du règlement organique du Mont-Liban de 1861 sur la loi de Vilayet de 1864

Turan, Omer 01 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous examinons deux réformes administratives ottomanes entreprises au XIXe siècle : le règlement organique du Mont-Liban de 1861 et la loi de vilayet de 1864. Nous nous sommes concentrés surtout sur les effets du Règlement organique sur la Loi de vilayet qui apparut trois ans plus tard, ce qui nous a amené à poser la question suivante : Pourquoi et comment le règlement organique a influencé la Loi de vilayet ? L'historiographie sur le sujet nous a montré qu'il existe un consensus parmi les historiens sur le fait que l'impact du règlement organique sur la Loi de vilayet était considérable. Par contre, en ce qui concerne la nature de cet impact, les points de vue des auteurs divergent. À partir de cette historiographie, nous avons formulé trois principales hypothèses. Premièrement, nous pensons que le règlement organique de 1861 a transformé le Mont-Liban en un État presque indépendant. Par conséquent, il constituait un exemple extrême de la décentralisation de l'Empire ottoman. Deuxièmement, nous expliquons l'impact du Règlement organique sur la Loi de vilayet par la menace de l'intervention européenne. Ces deux réformes administratives étaient le résultat de mêmes contextes politico-historiques. L'intervention des pays européens, comme dans le cas du règlement organique du Mont-Liban, a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la Loi de vilayet. En dernier lieu, nous pensons que la Loi de vilayet de 1864 ne prévoyait ni une administration centralisée, ni un système décentralisé. Cette loi proposait plutôt un nouveau système marqué par deux courants opposés. Dans notre mémoire, nous avons utilisé, comme source de première main, des documents ottomans conservés dans les archives de Basbakanlık à Istanbul, des mémoires, des récits et des journaux de l'époque. Dans ce cadre, nous avons fait référence aux ouvrages d'Ahmed Cevdet Pacha, une figure politique et intellectuelle de l'époque, (Tezakir-i Cevdet et Ma'ruzat) ; aux mémoires de Midhat Pacha (l'administrateur ottoman qui a appliqué la loi de vilayet avec des petites modifications dans la province de Tuna) ; à l'ouvrage d'Engelhart (diplomate français à Istanbul de l'époque étudiée) ; au Dustur (la collection des lois) et à deux journaux de l'époque (Takvim-i Vakayi et Ceride-i Havadis). Nos sources de première main et la littérature nous ont permis de vérifier toutes nos hypothèses. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : réformes administratives ottomanes, règlement organique, loi de vilayet, Mont-Liban, Empire ottoman.
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Analyse matérialiste et organisationnelle du développement de l'anarchisme en Andalousie (1868-1910)

David-Bellemare, Étienne 10 1900 (has links) (PDF)
Le développement de l'anarchisme en Andalousie durant le dernier tiers du XIXe siècle, période qui correspond à la Révolution libérale bourgeoise de 1868 en Espagne et à la naissance de la section espagnole de l'Association internationale des travailleurs (AIT – communément appelé Première Internationale), a été maintes fois examiné sous l'angle de l'émergence d'un mouvement social millénariste dont les racines seraient ancrées dans la mentalité archaïque, conservatrice, spontanée, irrationnelle et apolitique de la « paysannerie andalouse ». Or, cette approche explicative du mouvement ouvrier anarchiste dans cette région d'Espagne ne résiste pas à une analyse matérialiste et organisationnelle basée sur l'évolution des relations sociales de propriété et des rapports sociaux de production capitalistes, l'implantation d'un nombre important de sections ouvrières anarchistes dédiées à une éducation rationaliste et libertaire tout autant qu'à l'auto-organisation des luttes de la classe travailleuse. Qui plus est, cette recherche démontre pourquoi la thèse millénariste est incapable d'expliquer en quoi les ouvriers et ouvrières andalou-ses étaient non seulement conscient-es de leur place dans les rapports sociaux de production capitaliste et du conflit antagonique qui les opposaient à la bourgeoisie, mais également en mesure d'évaluer leur rapport de force et d'établir des stratégies en conséquence. En ce sens, il serait faux de dire, à l'instar de ce que prétendent les tenants de la thèse millénariste, que les anarchistes en Andalousie étaient systématiquement épris de l'arrivée soudaine du grand soir (la Révolution sociale). Plusieurs exemples de grèves revendicatrices et d'insurrections sociopolitiques nous démontrent plutôt que le mouvement anarchiste considérait l'importance de mener des luttes dont les objectifs étaient d'améliorer dans l'immédiat les conditions de vie et de travail du prolétariat agricole. En définitive, loin d'être animés par des illuminations religieuses et une foi messianique, les anarchistes andalou-ses méritent d'être étudié-e-s à travers leurs expériences collectives de la lutte, lesquelles ont déterminé dans une large mesure leurs choix idéologiques et stratégiques. En effet, les échecs devant les tribunaux royaux ou dans les tentatives d'alliance avec la frange progressiste de la bourgeoisie, juxtaposée à l'arrivée de l'idéologie anarcho-collectiviste, ont favorisé l'émergence d'une conscience de classe, syndicale et révolutionnaire, qui caractérise le projet moderne du mouvement anarchiste andalou. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Anarchisme, mouvement ouvrier, Andalousie, millénarisme, matérialisme, Fédération régionale espagnol.
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Les plaisirs de la danse à Montréal : transformation d'un divertissement et de ses pratiques, 1870-1940

Roquigny, Peggy 04 1900 (has links) (PDF)
L'historiographie montréalaise des années 1870 à 1940 s'est penchée sur de nombreux espaces de loisirs se développant à cette époque, mais peu sur la danse (qui a plutôt donné lieu à des ouvrages sur l'histoire de la danse traditionnelle des origines jusqu'au milieu du XXe siècle), et sur les relations entre anciennes et nouvelles formes de loisir (pourtant abordées par les sociologues de l'histoire du loisir au Québec). Or, le Montréal des années 1870 à 1940 constitue un milieu en plein bouleversements, tant du fait de l'industrialisation, de l'urbanisation et de la commercialisation; bouleversements qui ne sont pas sans atteindre ce vieux loisir toujours pratiqué qu'est la danse. Ce contexte apparaît donc comme un cadre légitime lorsqu'on cherche à saisir les transformations de l'activité dansante. Mais également, il rend d'autant plus remarquable les constances éventuelles. Effectivement, nous nous sommes fixés pour objectif d'étudier la façon dont la danse récréative se transforme à Montréal entre 1870 et 1940, pour vérifier, aussi bien à travers les cadres qu'à travers les pratiques, si la danse se transforme de façon linéaire, une pratique remplaçant une autre, ou si l'on observe plutôt une diversification des façons de pratiquer l'activité dansante, diversification liée au maintien de cadres ou de pratiques antérieures. L'hypothèse établie stipule que l'histoire de la transformation de la danse récréative ne s'écrit pas nécessairement en temps successifs, de façon évolutive, mais également de façon synchronique, permettant ainsi des interactions, et peut-être une certaine convergence, entre les formes les plus anciennes et les plus récentes sans que l'une s'efface pour autant au contact de l'autre. Pour soutenir cette hypothèse, la danse récréative est analysée sous quatre aspects. Le premier concerne les cadres dans lesquels l'activité se pratique, soit les danses de particuliers, les danses de divers regroupements sociaux, associatifs ou professionnels, et les commerces de danse, qui comportent des salles de danse (y compris les écoles ouvrant leurs salles au loisir payant), les restaurants dansants et les cabarets. Le deuxième aspect relève de la temporalité de l'activité, des divers calendriers selon lesquels elle est pratiquée. Le troisième se rapporte aux danses elles-mêmes, dont le répertoire évolue selon les milieux de pratiques et l'époque. Le quatrième aspect, touchant aux comportements et à la sociabilité des danseurs, est directement lié aux types de danses pratiquées. À travers ces aspects, nous nous sommes efforcés de déterminer les transformations mais aussi les constances de l'activité, les spécificités (notamment selon les groupes sociaux et culturels) mais aussi les influences et même les convergences. Nous en arrivons ainsi à la conclusion que la danse récréative connaît de profondes transformations entre 1870 et 1940; que certaines de ces mutations sont effectivement synonymes de ruptures, car le lien entre les pratiques antérieures et ultérieures n'existe que sous forme de traces des premières laissées dans les suivantes; mais aussi que d'anciens cadres et pratiques continuent de coexister avec les nouveaux, et ce de façon interactive, de sorte que les anciennes pratiques, articulées aux nouvelles, suivent le goût et les moyens du jour, sont adaptées aux temps modernes, et donc viables. Ces quatre aspects traversent les six chapitres du développement, d'abord organisé selon deux périodes principales, 1870-1914 et 1918-1940, puis de façon thématique. De multiples sources ont été convoquées pour documenter aussi bien les danses de particuliers, les danses organisées par divers regroupements sociaux, notamment associatifs, et les commerces de danse : annonces et comptes rendus de soirées dansantes, publicités d'établissements commerciaux glanés dans les journaux, programmes de théâtre et de danse, spicilèges et revues, programmes de bals, manuels de danse et d'étiquette, et quelques rares témoignages. Ces sources ont notamment permis la constitution d'un corpus de cent quatorze programmes de bals et d'un répertoire de cent vingt-six commerces de danse. Malgré cette diversité documentaire, certains milieux socioculturels sont restés moins accessibles que d'autres. Ainsi, ce qui se dansait dans les associations francophones ou dans celles des milieux populaires nous reste moins bien connu que pour les associations anglo-bourgeoises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : danse, bal, cabaret, loisir, divertissement, sociabilité, association.
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La Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal : reflet du dynamisme du laïcat catholique en matière d'assistance aux pauvres (1848-1933) /

Vaillancourt, Éric, January 2005 (has links)
Thèse (D. en histoire)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. [289]-313. Publié aussi en version électronique.
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Les faubourgs et leur évolution du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle : étude comparée d'Angers et de Montréal /

Freney, Sylvie, January 2005 (has links)
Thèse (D. en histoire)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal et l'Université d'Angers. Bibliogr.: f. 502-519. Publié aussi en version électronique.
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L'émergence d'une artère commerciale : la rue Sainte-Catherine de Montréal, 1870-1913

Charbonneau, Daniel January 2006 (has links) (PDF)
Nous étudions le phénomène de l'émergence d'une artère commerciale, la rue Sainte-Catherine à Montréal de 1870 à 1913. À travers deux segments de cette rue, nous analysons la mise en place de la structure commerciale. Le grand magasin a été le principal objet d'attention des historiens qui se sont penchés sur la transformation de cette rue en artère commerciale. Pourtant, une muItitude de commerces côtoient le grand magasin. Bien que le rôle de ce dernier soit important dans la mise en place de la structure commerciale, nous proposons qu'il n'explique pas tout le phénomène. Il est vrai que, comme le démontre notre étude, son arrivée coïncide avec une phase de consolidation des activités d'affaires et du commerce sur la rue dans les années 1890. Toutefois, avant cette décennie, les activités d'affaires émergent déjà sur la rue: on voit se profiler les attributs qui caractériseront le commerce après 1890, sans égard à la présence du grand magasin. Les sources sur lesquelles nous nous appuyons sont les rôles d'évaluation de la Ville de Montréal, les annuaires Lovell, ainsi que des cartes de la ville de l'époque. Notre étude se divise en deux axes de recherche. D'abord, nous cherchons à dégager la chronologie du phénomène de l'émergence des activités d'affaires par le biais des fonctions économiques et sociales. Le déclin de la fonction résidentielle se produit en deux temps. De 1870 à 1890, cette fonction s'arrime aux fonctions économiques: les logements deviennent le domicile de boutiquiers et de leur famille. Après 1890, le nombre de résidences décline; la cohabitation entre lieu de travail et vie domestique diminue donc. L'émergence des activités d'affaires se fait elle aussi en deux périodes continues: 1870-1890 et 1890-1913. Avant 1890, les loyers d'affaires augmentent en nombre et deviennent majoritaires. L'année 1890 marque un renversement de situation au chapitre de la vocation commerciale: la section de rue ouest surpasse alors celle de l'est. La seconde phase en est une de consolidation et de diversification des activités d'affaires. Après 1890, les activités économiques occupent tous les espaces sur la rue. Ensuite, notre analyse est consacrée au commerce de détail. L'examen de l'évolution de ses caractéristiques fait ressortir le passage d'un commerce «de tous les jours» à un commerce plus spécialisé et centré sur les biens durables et de luxe, ainsi que sur l'habillement. Bien avant l'arrivée ou l'émergence du grand magasin dans les années 1890, d'importantes transformations sont en cours sur la rue. L'analyse de la structure économique démontre ensuite que, malgré le poids économique du grand magasin, l'univers commercial reste diversifié. Il se dégage aussi des différences dans l'évolution des segments rue est et ouest. Outre la chronologie des mutations, les différences s'expriment par l'envergure des établissements en place. L'arrivée des grands magasins semble amplifier les écarts économiques entre les segments, à la faveur de l'ouest. Enfin, l'analyse de l'organisation spatiale du commerce indique que l'impact du grand magasin n'est pas le même à l'est, où le commerce se concentre autour du grand magasin, et à l'ouest, où l'arrivée des grands semble plutôt participer à un processus d'étalement et d'uniformisation des activités commerciales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Montréal, XIXe siècle, XXe siècle, Rue Sainte-Catherine, Grand magasin, Commerce de détail.
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La contribution artistique, pédagogique et théorique de Napoléon Bourassa à la vie culturelle montréalaise entre 1855 et 1890

Vallée, Anne-Elisabeth January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la carrière et la pensée de l'artiste canadien-français Napoléon Bourassa (1827-1916), qui s'est fait connaître à titre de peintre, architecte, critique d'art, écrivain et enseignant. Cette étude cherche à retracer la position intellectuelle adoptée et le rôle culturel joué par Bourassa dans la société montréalaise de la seconde moitié du XIXe siècle. De façon plus spécifique, cette thèse vise l'évaluation de la contribution artistique, pédagogique et théorique de l'artiste à la vie culturelle montréalaise entre 1855 et 1890. Le plan de la thèse comprend deux parties principales, qui témoignent de deux étapes distinctes dans la carrière de l'artiste. La première partie de la thèse porte sur les quinze premières années (1855-1869) de la carrière de Bourassa, après un séjour d'études en Europe. À cette époque d'effervescence culturelle, les associations et les bibliothèques publiques se multiplient, le domaine de l'instruction publique connaît des réformes importantes, alors que plusieurs nouveaux périodiques paraissent. Les deux chapitres constituant cette section illustrent la participation de Bourassa à différentes entreprises culturelles et ses liens avec les autres intellectuels montréalais de la période. Le premier chapitre aborde les débuts de l'artiste dans la sphère culturelle montréalaise, en examinant sa contribution au mouvement associatif, sa production littéraire et sa participation au développement du milieu de l'art. Cette analyse montre que Bourassa prend part à un réseau d'intellectuels francophones voué à l'essor et à la promotion d'une culture canadienne-française basée sur le sentiment nationaliste et la religion catholique. Le chapitre deux étudie les diverses facettes de sa carrière dans le domaine artistique, soit sa production picturale et scuIpturale, ses activités d'enseignement du dessin et des beaux-arts, ses critiques d'art publiées dans la Revue canadienne, et sa participation à l'Exposition universelle de Paris en 1867. Ce chapitre démontre que Bourassa fait sa marque dans le domaine cuIturel montréalais moins par l'impact de sa production artistique que par sa réflexion critique sur la pédagogie et le développement des arts au Canada. La seconde partie de la thèse porte sur la période s'étendant de 1870 à 1890, alors que le mouvement associatif montréalais s'essouffle et que les effets de l'industrialisation se manifestent de plus en plus. Cette section étudie les différentes activités de Bourassa qui montrent que l'artiste désirait participer à l'essor d'une école canadienne des beaux-arts. Le chapitre trois met en lumière les principales thèses défendues par Bourassa dans ses essais sur l'esthétique et l'histoire de l'art qu'il rédige à partir de 1870. Cette étude permet de constater que la pensée de Bourassa sur l'art est teintée des idées des théoriciens français du renouveau de l'art religieux (A.-F. Rio, C.-J. Félix), qui prônent un retour à la peinture murale et le recours à une forme d'art hiératique inspirée de l'art pré-renaissant. Le chapitre quatre analyse les principales entreprises de décor mural auxquelles Bourassa prend part entre 1870 et 1890, c'est-à-dire la décoration de la chapelle de l'Institut Nazareth, celle de la chapelle Notre-Dame de Lourdes, le projet de décor du Palais législatif, et celui de la cathédrale Saint-Hyacinthe-le-Confesseur. L'examen des deux premiers décors religieux révèle l'emploi, par Bourassa, d'un style hiératique inspiré de l'art pré-renaissant en accord avec l'enseignement des théoriciens du renouveau de l'art chrétien. Les études préparatoires des deux autres projets, qui n'ont jamais été réalisés, démontrent que l'artiste désirait travailler dans un style différent, plus près du naturalisme. Le chapitre cinq rend compte des différentes contributions de Bourassa à l'enseignement des beaux-arts et des arts industriels, et met en évidence les préceptes pédagogiques soutenus par l'artiste. Cette étude montre que Bourassa met de l'avant deux modèles pédagogiques différents pour la formation des ouvriers (dans une institution d'enseignement) et des artistes (dans l'atelier d'un maître). Quant aux préceptes pédagogiques chers à l'artiste, ils reposent surtout sur le principe d'émulation et sur l'apprentissage du dessin d'après modèles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Napoléon Bourassa, Art, Théorie, Enseignement, Peinture murale, Canada.

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